[RP] L'Aristotélité, ce vaste monde [...] Le Saint Empire etc.

t'as essayé dufric?
sinon tu écris a une mairie la bas, ils te diront

Cadeau : http://chateau-chambery.fr-bb.com/

Vu que je leur ais écris en leur disant "Je vais égorger du Savoyard", des chances qu'ils ne repondent pas

(PC trop vieux javascript est as been, du coup plus de dufric)

Raya !!!! Dufric moi la Savoie ! Je te placerai au top des chaudasses de Genève.
C'est pas rien.

Tiens j'ai une idée.

Aelig !!!!!

Edit : MDR, poste croisé, mais je laisse, parce que c'est drôle

Rien que pour avoir ce rang je te dufric la savoie dans moins d'1h ^^

(Dès que je repasse sur le pc)

Bon bin je serais pas au top des chaudasses de Genève ... Dufric veut pas m'écouter.

C'est un signe. Deos est avec toi et te protège du Catalan.

J'aurais préféré qu'il me protège des Languedocien...

Que passa ?

T'es conseillers aux animation Aelig, t'as un concours à organiser. mais je ne sais plus où je l'ai noté.

parce que, de bon matin, ça a eu le mérite de me faire rire ^^

Citation :

De Pusu92 , Cavaliere e Visconte di Sarmato Date d'envoi Le 16 Novembre 1463 à 00h20
Objet Pour une meilleure Empire
Expire le 06 Décembre 2015
Votre Excellence, je vous écris pour demander votre soutien à ces élections impériales.

La plupart d'entre nous est partiellement déçue par la dernière gestion impériale et maintenant il faut un changement dans le Conseil Impérial, qui servira justement pour faire volte-face et à renouveler l'Empire.
Il faut être honnêtes : après ces dernières guerres et d'autres mauvaises décisions aux égards de la Sainte Mère Église, l'Empire se trouve à un carrefour et doit absolument prendre en considération le pouvoir spirituel de la même Sainte Mère Église, et ce sera justement ce que je ferai.

Vous avez lu mon programme dans le forum de votre principauté, donc vous savez ce que je vais faire. Donc allez au château et votez pour moi, Pusu92.

Pour une meilleure Empire
Pusu92

Saint Gogle Trad'... C'est vrai que ça fait du bien.

Citation :

19/11/1463 - Élections Impériales, cuvée automne 1463

Genève (AAP) – Les élections impériales sont lancées et nous connaissons le nom des quatre prétendants au trône. Malgré la barrière de la langue, nous allons tenter de vous présenter, ces hommes et cette femme.

Chauvinisme oblige, nous allons commencer par le seul candidat francophone, César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, dict Cesarphilippeauguste, Duc du Bugey, Vicomte de Châteauneuf-la-Vieille et Commandeur de l'Ordre Honorifique de Savoie. Avec plusieurs mandats ducaux, dont deux en tant que Duc, c’est un habitué des postes en lien avec la justice et la sécurité. En décembre 1462, alors Duc, il avait proclamé l’indépendance de la Savoie, envers et contre tous, s’exilant par la suite quelques temps chez le voisin genevois après son échec face au parti impérial. Il a ensuite rejoint la Lorraine et combattu l’Empire aux côtés de la France en intégrant l’armée « Memento Mori » qui siégeait alors à Dole avant de changer de camp pour combattre cette même armée et soutenir la Couronne Impériale.

Solidarité féminine ensuite, me pousse à parler d’Elein Violant II Carroz en Montefeltro, Vicomtesse Imperiale de Zweibrücken, Baronne de Castellarano, Marquise de Casalmaggiore et Dame de Saint Vittoria, seule femme de ce quatuor. Elle est connue pour avoir détruit accidentellement le Palais Impérial de Strasbourg, causant ainsi la mort de l'Empereur Ludwig Von Frayner. Régulièrement candidate aux élections ducales, engagée auprès de l’Empire, que ce soit au sein du Conseil Impérial ou de la Diète, elle se voit contrainte de se retirer de longs mois au couvent pour affronter la maladie qui l’assaille. Maintenant guérie et forte de la devise familiale « Fortiter in re, suaviter in modo*», elle se présente comme candidate à la couronne.

De l’autre candidat italien, Alberto Decimo Bentivoglio, dict Pusu92, Vicomte de Sarmato et Cavalier de mérite du Duché de Milan, nous n’avons que peu de renseignements si ce n’est qu’il a été maire à quatre reprises et qu’il a effectué six mandats ducaux, dont un en tant que Duc de Milan.

Le quatrième et dernier candidat, Kyrostasis Von Wanyan, chef de la dynastie des « De Wanyan », est autrichien. Homme politique, diplomate et militaire, il a été membre du Conseil Ducal pendant trois ans, dont six mois comme Duc, avant de devenir Roy du Royaume Germanique pendant un an. Fidèle défenseur de la couronne Germanique et proche des maisons impériales sous les ères Adala et Ludwig, il a déjà occupé le poste de Régent et se dit prêt, aujourd’hui, à devenir Empereur.

Depuis quelques jours, les programmes des candidats sont affichés dans les gargotes du Saint Empire Romain Germanique francophones et tous les électeurs sont invités à aller en prendre connaissance ainsi qu’à poser leurs éventuelles questions. Des traducteurs se chargeront de faire l’intermédiaire.

Pour voter, rendez vous à la Sénéchaussée (village>sénéchaussée >L'élection du souverain>Voter pour un candidat>afficher>voter ). Si vous n'êtes pas maire, duc, conseiller ducal, évêque ou encore curé, il vous faudra débourser la modique somme de 100 écus par voix que vous voulez acheter. Alors, à vos bourses!

Charlotine Durand, pour l’AAP, agence Meuse Saône Rhône


* Avec force sur les principes, doucement avec la méthode

[RP - Elections impériales] Le Saint-Empire prévaut !
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2277968
[RP] Programme Impérial de Pusu92
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2276750
[RP] Elections impériales : programme de Kyrostasis
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2277120
[RP]Élections Impériales: programme électorale de ELEIN
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2277339

Citation :

24/11/1463 Nancy sous la schlappe impériale

Nancy (AAP) - Si la guerre ayant opposé le Royaume de France au Saint Empire Romain Germanique semble s'être achevée avec les trépas de leurs souverains respectifs, la paix a toutefois des raisons de demeurer fébrile au pays des mirabelliers. L'ombre de l'aigle impériale plane à nouveau sur le renégat Duché de Lorraine, alors que les éperons de la chevalerie française y ont perdu tout leur éclat doré. Echec et mat du parti des lys ?

Le Duché de Lorraine, devenu l'un des grands enjeux du conflit ayant secoué l'Occident tout entier, a finalement été abandonné comme vieille poulaine trouée par les grands du Louvre. En effet le Dauphin de France ainsi qu'une écrasante majorité au sein des feudataires du Royaume de Saint Louis, de guerre lasse, auront préféré détourner pudiquement le regard plutôt que d'assumer les engagements pris par la Couronne française à l'égard de l'ancienne province impériale qui lui prêtait allégeance depuis trois mandats ducaux. Cette défection - nécessité pour certains, déshonneur pour les autres - acte l'échec du rattachement de la province renégate dorénavant divisée entre loyalistes impériaux et indépendantistes tout aussi résignés que désabusés.

Le 7 novembre 1463, à l'issue des premières élections ducales de Lorraine faisant suites à la signature d'une trêve entre le Royaume de France et le Saint Empire Romain Germanique, la liste menée par l'ancien diacre de Toul, Reki de Grimaud, est arrivée en tête des suffrages sans toutefois obtenir de majorité absolue. Alliée à un second parti impérial, toutes deux opposées à trois listes farouchement indépendantistes quant à elles, la liste victorieuse a dû constituer un gouvernement de coalition. Le conseil ducal ainsi formé, divisé en deux camps aux vues radicalement opposées quant à cette épineuse question d'allégeance impériale, semblait donc très mal parti pour se départager dans le cadre du choix d'un nouveau régnant.

Les indépendantistes ont soutenu la candidature de Marjolaine de Réaumont Kadoch, plusieurs fois Duchesse de Lorraine, tandis que les impériaux lui ont opposé Reki de Grimaud. Ce dernier s'était notamment distingué au cours de la guerre en prêtant main forte aux armées impériales alors même qu'il faisait partie du conseil ducal lorrain, fait d'arme lui valant réputation de traître aux yeux de ses détracteurs. Après douze journées de délibérations, tandis qu'aucun accord n'avait été trouvé, Grimaud, également Baron palatin de Saint-Jean de Latran, a finalement été désigné Duc. Ce revirement inattendu n'est certes pas le signe d'une unité lorraine retrouvée, s'expliquant plutôt par un inénarrable oubli de vote de l'un des conseillers ayant jusqu'à lors défendu la partie adverse.

Désormais d'importantes questions se posent quant à l'avenir du Duché, tandis que Reki a prêté son allégeance au régent du Saint Empire, sans passer par la moindre consultation populaire. Un acte resté discret mais qui soulève l'indignation de ceux qui gardent en mémoire le fait que le parti français avait quant à lui organisé un référendum avant de quitter le giron impérial, référendum jugé trop léger par les loyalistes. Deux poids, deux mesures ? Cette inquiétude n'est pas la seule en Lorraine. Les politiciens impériaux comprenant nombre de représentants de l'Eglise romaine, le nouveau Duc en tête, il est également à craindre qu'un Concordat ne soit prochainement signé, qui risquerait de priver la communauté réformée d'une part de ses droits civiques.

Finalement l'on peut se demander si la balle ne serait pas désormais dans le camp des partisans de l'Empire, qui semble peiner à mettre ses actes et paroles au diapason. Affaire à suivre...

Gilles de la Tourette pour l’AAP, agence Meuse Saône Rhône

Citation :

30/11/1463 Ergebnisse des zweiten Wahlganges

Ergebnisse des zweiten Wahlganges

pusu92 wurde mit 53.61 % Stimmen zum Souveränen von Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ gewählt !

Charlotine a écrit:

De l’autre candidat italien, Alberto Decimo Bentivoglio, dict Pusu92, Vicomte de Sarmato et Cavalier de mérite du Duché de Milan, nous n’avons que peu de renseignements si ce n’est qu’il a été maire à quatre reprises et qu’il a effectué six mandats ducaux, dont un en tant que Duc de Milan.

Hé ben ....

C'est un nom à coucher 92 fois dehors ça.

- J'essaye d'en savoir davantage.

Citation :

14/12/1463 L'Archevêque de Besançon valse en trois temps

Besançon (AAP) - Perdre sa cathèdre trois fois plutôt qu’une ? Et en à peine deux mois ? C’est ce qui est arrivé à Alexandre Farnese, ex-Archevêque de Besançon au cœur de divers démêlés avec l’Inquisition depuis mars, lorsque plusieurs soldats dénoncèrent le fait qu’il combattait à Dole, épée à la main.

Ayant apparemment compris la leçon, on ne le vit plus lever le glaive contre l’ennemi français tandis que Namaycush de Salmo Salar revenait en octobre pour attaquer à nouveau la capitale franc-comtoise, entreprise qui s’avéra finalement fructueuse après une série d’échecs. Deux jours plus tard, la Cathédrale de Besançon était prise d’assaut et l’Archevêque bouté dehors de son Palais comme un malpropre. Après que les Franc-Comtois eurent repris leur territoire, la Cathédrale lui fut rendue sans pour autant qu'il ne soit au bout de ses peines.

En effet, dans la foulée des attaques, Monseigneur Huon, Évêque de Cyrène et Curé de Poligny, était agressé par une quinzaine de soldats de la Memento Mori alors qu’il voyageait entre Poligny et Dole. L'histoire n'avait pas manqué de faire couler l’encre et avait causé la mise sous interdit de Coleen de Colmaker par le Primat du Saint Empire Romain, Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d’Embussy-Taschereau, mais aussi de tous les soldats ayant participé à l'attaque, par Monseigneur Farnese lui même, avant que ce dernier ne demande à l'Inquisition de lancer une enquête.

Ses conclusions furent sans appel : si la mise sous interdit de Coleen de Colmaker, commanditaire de l'attaque, était justifiée, ce n'était pas le cas pour les soldats, placés sous interdits injustement, ceux-ci n'ayant fait que répondre aux ordres. L’Inquisition enjoignit à Monseigneur Farnese de lever ces interdits «au plus vite et sans conditions», ce que l'Archevêque n'entendit point.

S’en suivit une lutte politique d’envergure à Rome, durant laquelle le Primat ouvrit un débat pour demander la révocation de l’Archevêque. Sentant la pression monter, ce dernier levait finalement les interdits, espérant que cela pousserait le Primat à revenir sur sa volonté de le faire démettre de ses fonctions. C'était là bien mal connaître le Borgia. Le même jour, il limogeait de son propre chef le prélat bisontin sans même un vote de l’Assemblée des évêques. Nombreux furent ceux qui dénoncèrent cette décision, parmi lesquels le Camerlingue Arnault d'Azayes, principal opposant du Primat Impérial, qui posa son veto sur la révocation.

Deux semaines plus tard, le Concile Episcopal confirmait la décision du Primat et Mgr Farnese était effectivement démis de ses fonctions après plus d’un an d’exercice. Hautement méritée pour certains, abus de pouvoir d’un Primat tyrannique pour d’autres, les débats ont fait rage à Rome au sujet de cette révocation, alors que bien peu semblent s’en soucier en Franche-Comté.

Yut pour l'AAP, Agence Meuse, Saône & Rhône.

Héhé, les ecclésiastiques Pro France et les Pro Empire se déchirent.
Marrant.
Donc notre bon ami le Tibere est un pro France? Puisque anti Farnese?
L'Empire dont le nouvel Empereur prône un rôle accru de Rome non?

Citation :

19/12/1463 Querelle de Constance et contentieux Comte en Suisse

Sion ( AAP) - Le 1er décembre, une bonne vingtaine de soldats suisses du Valais sont entrés en campagne dans le Duché d'Augsbourg. Le Commandant Roedric, dit le Fléau, dirigeait la troupe, un vieux Renard ayant dix-huit campagnes à son actif en plus de sept ans d'ancienneté dans la Mesnie Hellequin, un natif du Languedoc comme l'autre officier supérieur avec qui il partageait le commandement dans cette opération, le Commandant Chevron, dit la Poutre, vingt-deux campagnes, vieilli sous le harnois, presque neuf ans d'ancienneté et parmi les Goupils de la première heure. Deux Languedociens qui se sont bien implantés en Confédération Helvétique mais qui n'ont pas perdu leur occitan, malgré cinq années dans le Berry, tout comme Sambre d'Hellequin, Prince du Valais et souverain du canton de Sion. "L'occitan es una lenga que m'agrado plan, es la vertad ! Macarel !" dit-on nébuleusement entre ces gens là. En même temps, on n'est guère dépaysé sur les terres valaisannes où il se parle l'arpitan, une sorte d'occitan piémontais montagnard, le plus souvent accompagné d'un ou deux verres de Génépi ou de liqueur d'échalote relevée au jus d'ail.

Mais revenons à nos brebis bavaroises. Le premier accrochage a eu lieu du côté de Schaffhausen le 7 décembre, en rase campagne. Il s'agissait d'éliminer des témoins de la chevauchée. L'objectif restait de donner l'assaut au campement de l'armée du Comte Palatin de Stromberg, Wolfram von Werte, situé devant les murs de Constance avant que celle-ci ne puisse s'organiser. "Le risque était que les guetteurs de Schaffhausen donnent l'alerte en voyant passer nos étendards mais surtout que des personnes puissent indiquer où nous étions exactement. La position de l'armée teutonne par rapport à la frontière était judicieuse, car elle lui donnait normalement un peu de temps pour se préparer à une attaque. La manœuvre a fonctionné pour nous car le lendemain, le 8 décembre, la charge des Renards n'a trouvé que peu de résistance et les quartiers d'hiver de la troupe du Comte Palatin furent rasés proprement," précise le condottiere sédunois. Wolfram, seul dans son armée, fut occis stricto sensu par les Suisses sans autre forme de procès.

Dara von Spinnenfels, Comtesse d'Hohenstoffeln et Régente de ce territoire, appela à la défense des villes et demanda à la population de rester enfermée chez elle et d'éviter de voyager. Elle appela également à l'aide le Royaume allemand pour qu'il lui envoie des troupes en renfort. Les coudées franches, les Suisses annexèrent une mine et les terres environnantes tout en donnant la chasse à ceux qui présentèrent imprudemment. "Les volontaires teutons se rassemblant à Freibourg, dans le Margraviat de Bade, des Sparte ayant aussi répondu à l'appel et venant de Franche Comté avec leur suite, notre armée est allée faire une petite incursion dans le Margraviat et a affronté des renforts vers Lörrach, il y a eu un assez gros accrochage le 11 décembre. On a poursuivi notre chasse le lendemain entre les territoires de Bade et d'Augsburg. Ensuite, comme le dispositif militaire allemand commençait à se mettre en place afin de nous couper la route du retour, on a bougé avant qu'ils puissent mettre en place leur stratégie. On a quitté les terres teutonnes vers le 14. " conclut Sambre d'Hellequin.

Au total, une douzaine d'adversaires sont tombés sous les coups des troupes du Valais, on ne déplore qu'une victime parmi les Suisses. L'armée du Comte Palatin Wolfram avait combattu la France ces derniers mois et elle était une des trois passées par Sion depuis la Savoie pour combattre les troupes sédunoises lorsque celles-ci revenaient de Pontarlier, l'été dernier. Un combat sanglant avait eu lieu devant les murs de la capitale du Valais et l'Ost des Renards avait été décimé.

Coucou Desbois pour l'AAP, agence Meuse, Saône & Rhône

Citation :

21/12/1463 Avis nécrologique - Imladris van Ansel nous a quitté

Dole (AAP) - Une bien triste nouvelle est tombée le 9 décembre 1463, l'ancien Franc Comte Imladris van Ansel a rendu l'âme.

Vagabond flamand, il a été éleveur de porcs à Luxeuil, gendarme, puis cultivateur de maïs avant de retourner à son premier amour : les cochons. Le 10 mars 1456, Imladris est nommé secrétaire de la Commission de la Justice par la Franc-Comtesse Macricri en accord avec Sirius7, Président de ladite commission. L’année suivante, il est ambassadeur en Hollande et en Flandres en même temps qu’il est boutiquier luxovien. Homme d’arcanes, il est enquêteur comtal spécial pour résoudre l’affaire de l’assassinat du Franc Comte Pinss, ambassadeur en Alençon, et caporal de l’armée franc comtoise en campagne en Bourgogne. Devenu juge de Franche Comté, il s’installe à Pontarlier pour se rapprocher d’Elfriede de Sparte, sa greffière. Il est anobli et fait baron de Voiteur par le Franc Comte Bobyzz de Sparte, oncle de son amante. Il se fiance à la dame en janvier 1457 et se fait baptiser le mois suivant. Quatre mois après ses fiançailles, Elfriede le quitte. Rare folie romanesque dans cette vie, il aurait alors ouvert une auberge entre Pontarlier et Grandson, avec sa maîtresse, la sicaire Azurienna. Finalement, il trouve le grand amour avec Mousseline de Réaumont-Kad'och qu'il épouse le 20 juillet 1461. Il occupe diverses et nombreuses charges à l’Héraulderie Impériale, la chancellerie comtoise, la cour de justice de Dole. Elu maire de Dole en janvier 1458, il voit sa mairie pillée par une bande française et participe à la campagne contre les pillards à travers la France jusqu’en Anjou. Mortellement blessé en Maine, il est soigné dans un couvent. Il redevient maire de Dole à son retour en juin 1458. L’énumération est fastidieuse mais l’homme intraitable sur la forme : il est réélu maire de Dole avec 80 % des voix le 24 juillet 1458 pour un cinquième mandat, avant d'être à nouveau réélu le 22 septembre pour un mandat d'un mois; Nommé procureur héraldique impérial le 18 novembre 1458, chancelier comtois le 9 février 1459, surintendant royal de Lotharingie le 6 septembre 1459, conseiller impérial aux affaires étrangères de l'Empire le 17 novembre 1459, régent de Lotharingie jusqu'au 18 septembre 1460, etc.

Il accéda à quatre reprises à la tête de la Franche-Comté dont encore récemment lors de la guerre entre la France et l'Empire. Il prit la tête de la résistance comtoise lors de la première venue des troupes de Namaycush de Salmo Salar. Au niveau Impérial, il occupa la fonction de chancelier impérial et ce fut sous sa direction que l'Empire et la Provence parvinrent à régler la question de l'indépendance de cette dernière. Il fut également en charge une seconde fois de la régence du feu-royaume de Lotharingie. Il fut récompensé pour ses actions tant en Empire qu'en Franche-Comté en ayant été annobli comte princier d'Empire, de Katznelnbogen et Comte franc-comtois de Voiteur. L'homme était connu pour être le défenseur irréductible de cette Franche-Comté du temps de l'Empereur Jean Long d'Argent. Que ce soit contre les troupes françaises, les genevois ou au sein même de l'Empire où il luttait régulièrement contre les empiètements des souverains élus sur les libertés comtoises, il conservait la liberté d'opinion et d'expression, de culte, d'association, l'autonomie des communes et de l'Université, etc, comme valeurs supérieures à toute Autorité. Imladris van Ansel, Franc Comte, Comte impérial de Rochefort, Comte de Voiteur et seigneur de Charency. Procureur Héraldique Impérial et boucher à Dole. Homme de naissance obscure, il était grand amateur de décorations : il arborait la médaille de la gendarmerie de Franche Comté, la barrette de la Campagne de Bourgogne, la médaille du mérite diplomatique franc comtois, la médaille d'or de Provence et la médaille de l'Honneur franc comtois. D’un âge indéterminé, Imladris van Ansel était un homme ambitieux, conservateur et puissant. A n'en pas douter, la Franche-Comté a perdu un homme d'Etat.

Amen pour l'AAP, agence Meuse, Saône & Rhône

[RP] Encyclopedia Universalis de Franche Comté http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2119869]

Argh, encore un ! Belle nécrologie en tout cas.