[RP] L'Aristotélité, ce vaste monde [...] Le Saint Empire etc.

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12/04/1466 dolce vita à  Rome

Chambéry (AAP) - Depuis quelques mois, l'Eglise Aristotélicienne Romaine a retrouvé la totalité de ses prérogatives in gratibus. Longtemps bousculées de-ci de-là par des communautés concurrentes, en France et dans l'Empire, Réformées ou simplement hérétiques, elle avait pu perdre le contrôle de quelques diocèses, enlevés à la hussarde, de cape et d'épées. Les Fugger en Autriche passèrent ainsi un temps certain à obséder Son Éminence Rodrigo_manzanarez, Cardinal Archevêque de Constance et notre lecteur assidu n'ignore plus rien des tribulations de nos curés en Suisse, "territoires perdus de l'Eglise", aux dires de Son Éminence Estevan de Mortelane, vice-primat de l'Eglise francophone d'Empire.

Qu'en est-il depuis que les Évêques sont à nouveau nommés par la grâce de Rome et des Souverains ?

" Les réformes de Sa Sainteté le Pape ont grandement changé les choses, pénalisant surtout les fidèles via des punitions spirituelles lourdes pour les péchés... Mais sinon, cela aide à dynamiser les cures, quoi que certains curés n'ouvrent pas le confessionnal ou ne font quand même pas de messes... mais, dans le diocèse de Moustiers-en-Tarantaise, tout va bien." nous répond le Cardinal Évêque Hull. Quant aux armées épiscopales ? "aucun besoin, la Garde Épiscopale et les volontaires locaux sont amplement suffisants... des bannières levées en tout temps sont inutiles lorsqu'il existe déjà une armée ducale et une au service de l'Église étant tenue par les membres des OMR en Savoie. À vrai dire, vu les agréments... c'est fortement inutile actuellement de faire une armée diocésaine." L'homme sait de quoi il parle, il est second Connétable de Rome.

Trois autres éminents prélats sollicités par votre envoyé spécial dans les couloirs obscurs et verrouillés de la große Maison nous le confirment sous le sceau de l'anonymat cette fois. Les armées ? On ne sait pas quoi en faire : le Pape et les Souverains sont copains comme cochons en foire et Confesse, c'est chiant, oserait-on résumer.

Alors beaucoup de bruits pour rien ? C'en est pourtant un autre, sonnant et trébuchant, que l'on entend entre les silences mortels des derniers sacrements. Celui des écus. Entre messes et confessions, c'est que ça rentre, dans les poches des camériers diocésains !

Combien ? : "Pas grand chose, vu que le diocèse est minuscule et relativement inactif au niveau des populations.. franchement, vu que les gens ont le confessionnal 2 fois par semaine et que le montant payé est versé au confesseur directement, les caisses sont dans un état plutôt stable... et bas.. je ne pourrais pas construire un magnifique palais archiépiscopale ou une nouvelle cathédrale !" Hull est péremptoire. On peut le croire, Chambéry compte 50 âmes, Sion, une soixantaine. Le diocèse est crotté. Ailleurs, on est plus généreux. Lausanne ? Trois paroisses, près de 130 âmes. C'est 400 écus par semaines, au bas mot. Genève ? 160 âmes, auxquelles on ajoute la centaines d'Annecy : Monseigneur Rodrigue, titulaire de la chaire nous l'assure : c'est plus de mille écus qu'il détourna d'entre deux pillages du Conseil diocésain par Léamance, la fantasque Diva Réformée de Genève. Ailleurs ? Les sources concordent même si elles se sont taries après que le Cardinal Archevêque de Besançon Arnarion, ait recommandé aux prélats que votre serviteur avait sollicités, de nous mentir. Ce sont plusieurs centaines d'écus qui tombent dans les escarcelles des Conseils diocésains chaque semaine. L’opiniâtreté du Fatum à gouverner celui de Lausanne ne laisse guère de doute.

Peu ou pas de veto déposés ? Si Monseigneur Pieii de Valence les collectionne dans son Archevêché Lyonnais, ailleurs, ils sont rares. En Savoie, "Les gens actifs votent pour les candidats dignes du nom, si je puis le dire ainsi. Par exemple, à Chambéry, un inconnu est venu se présenter à la succession de la cure. Le prêtre devant me remplacer a été nommé sans veto, tout comme toutes mes élections antérieures. Tout comme celle de Sion, les habitants du Valais faisant confiance à la sœur Mdeesse. Franchement, à ce niveau, c'est paisible et du "vivre et laisser vivre"." Tout est dit par Son Éminence.

iZaac pour l'AAP agence, Meuse, Saône & Rhône

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28/04/1466 Dieu protège l'Helvétie

Chambéry (AAP) - Le soupçon de la corruption pèse lourdement sur certains des plus hauts dignitaires de l'Eglise de Rome. Nous sommes en mesure de vous révéler ce matin, le premier chapitre de ce qui semble bien être l'un des plus détestables détournements de fonds et trafic de biens ecclésiastiques commis ces dernières années dans les Royaumes.

De quoi parle-t-on ? Des centaines, des milliers d'écus, que les Conseils diocésains manipulent désormais entre messes et confessions depuis ces derniers mois. Rappelons les faits : les églises de nos villages organisent la vie des paroissiens, pour peu que le poste de curé soit pourvu. Ce dernier est occupé par un élu, prié par les fidèles du lieu de pourvoir au mieux au salut de leurs âmes. Garant de la respectabilité canonique du clerc, l’Évêque du cru peut déposer ou non un veto qui élimine l'impétrant sans autre forme de procès.

Qui sont ces Évêques ? Pour pouvoir être nommé évêque, il faut répondre à plusieurs conditions : - Être niveau VI voie de l’Eglise - Résider dans le diocèse - Être physiquement présent dans le diocèse - Parmi ces habitants, faire partie des 20% qui ont la foi la plus élevée - Avoir distribué suffisamment de points de foi à des fidèles ces six derniers mois : on dit que le personnage est un Pasteur : En d'autres termes, des hommes et des femmes nommés par la Curie romaine et les souverains, copains comme larrons en foire lorsqu'il s'agit de distribuer les honneurs.

Et en l'absence d’Évêque, aucun nouveau curé ne peut être nommé. On comprend aisément que le poste puisse être incontournable. Si confortable même que, au delà de ce que nous vous les révélions dans notre précédent article, ce sont bien plus de 3000 écus qui aurait été partagés entre les Réformés et l’Évêque Rodrigue ces dernières semaines. Genève pour les uns, Annecy pour les autres ? L'homme, dont les finances sont pour le moins obscures, nie vigoureusement toute collusion avec les hérétiques qui s'en défendent également entre deux confessions huilées comme du papier à musique.

Notre lecteur pourra néanmoins s'étonner d'un faisceau curieux d'indices qui amènent à penser, avec sa tête, que l'anguille sous le lac dissimule une montagne. On s'interroge : pourquoi à Genève, aucune fulmination ne serait venue ponctuer cet ignoble chantage ? Pourquoi, dans ce ministère ecclésiastique le plus crotté de l'Eglise aux dires de certaines Éminences, la capitale des désordres jusqu'alors, on ne dénombre pas le moindre anathème ni le plus petit veto ?

A Rome, si l'on se refuse à publier le moindre compte de camérier - et pour cause - une sentence définitive clôt le chapitre : Genève et la Suisse sont des territoires perdus pour l'Eglise énonçait sans rougir le Vice Primat de l'Eglise du Saint Empire et Préfet de l'Inquisition, Estevan de Mortelane. Prenant la sentence au pied de la lettre, Monseigneur Rodrigue s'est retiré à Annecy où il coule depuis des jours heureux : après quatre mois de larmes et de cendres, l'homme... rempile. Les bons comptes font les bons amis. ll faut avoir souffert à Genève pour comprendre !

village>église>cathédrale


iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône & Rhône

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08/06/1466 prochain retour à la normale pour les liaisons célestes

Chambéry (AAP) - Après plusieurs semaines nébuleuses, la Savoie s'offre un nouvel Archevêque à Moutiers-en-Tarentaise et Chambéry se donne un nouveau curé. Si notre lecteur n'ignore plus rien des pelotes de fils ourdis par l'aragne Romaine pour attribuer le siège cathédral au petit protégé de Leurs Éminences, Rodrigue de Genève, du côté du cimetière paroissial, ce serait plutôt le retour des mort-vivants. En effet, c'est Neocor de Bollengo qui a reçu la charge de curé de ce village de 49 âmes.

L'homme, né à Sion dans le Valais, est d'un âge indéfinissable et néanmoins canonique. Ses études chez les Frères Cisterciens le conduisent à Noirlac près de Bourges. Son exemplaire moralité et son caractère incorruptible le rendent vite admirable. Bientôt procureur ecclésiastique de Bourges, Évêque de Cambrai, Abbé de l'Ordre des Chevaliers Francs, on retient son érudition et ses grandes colères. Intraitable adversaire des hérésies, il agite la crosse et remue l'air avec maestria. Archevêque de Tarentaise en 1456, il en est l'inestimable champion de Rome en face des entreprises des Réformés.

Débarqué sans ménagements par le cénacle d'Estevan de Mortelane et écarté de la cathédrale depuis la réforme de l'Eglise, le vénérable imputrescible que l'on a baronné Saint Jean du Latran en guise d'os à ronger, lave le camouflet. Prié par la majorité de ses paroissiens, il emporte la cure contre le Rodrigue parachuté. Confessions et messes interrompues par la vacance, devraient reprendre très prochainement dans la capitale savoyarde.


iZaac pour l'AAP, agence Meuse, Saône et Rhône

Néocor...c'était pas lui qui était canibale?

C'est un nain.

On a sa gravure ici

Si en plus il est cannibale...

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21/07/1466 Starkel et Violaine, le mariage du siècle

Saint Claude (AAP) - Le Duc et la jeune sanclaudienne se sont unis en l'église St Pierre de Saint Claude. Une journée empreinte de spontanéité et d’émotion.

Ils sortent de la chapelle St Arkel main dans la main. Le voile de la mariée ondule dans la lumière d’un doux soleil printanier de l'été jurassien. Sous les vivats de la foule, le Duc et la Comtesse d'Holzhausen s’embrassent tendrement. Leur baiser vient clore de la plus charmante des manières une cérémonie dont le romantisme et la spontanéité marqueront les esprits pour longtemps.

Ce 13 juillet à midi, Violaine quitte le carrosse ducal des Saint Arkel, en gros un énorme machin doré avec des sculptures de bulots couleur guimauve, des bustes du pape Eugène en chamallow et une copie du testament d’Aristote, mémoires des quêtes partagées par les deux amoureux. À l’intérieur de l’édifice religieux résonnent les premières notes de la fanfare qui accompagne son entrée.

Il est midi, ce jour, lorsque la jeune Violaine - elle a 25 ans, il en a 43 - se présente au seuil de l’édifice religieux accompagnée de ses pages et demoiselles d’honneur. La jeune femme, c’est là la toute première surprise de cette journée de noces, a confié la création de sa robe nuptiale à la Britannique Clare Waight Keller, la directrice artistique de la maison Givenchy, qui a conçu pour elle un modèle à col bateau et aux lignes très pures en cady de soie blanc. Retenu par un diadème de diamants, son voile a été brodé des fleurs typiques de la campagne jurassienne, renoncules, gentianes, absinthes, trolles et marguerites.

La Reine de France, l'Empereur allemand et la Marquise de Provence les y attendent au côté d'une foule compacte et bigarrée. Résolument placée sous le signe de l’ouverture sur le monde, la cérémonie célèbre les sentiments qui unissent l'homme le plus riche du monde à sa compagne. "Tu es magnifique, tu m’as manqué", lui aurait-il murmuré entre la pipe et le fromage.


Stefan de Bern pour l'AAP, agence Meuse, Saône et Rhone

[RP] Mariage de Violaine d'Hispahan et Starkel de Saint Arkel http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=958874

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05/09/1466 il reste 6 jours avant la fin du 1er tour des élections impériales

Dijon (AAP) - Pour celui qui ne le savait point, SMI Freas Ier nous a quitté. Requiescat In Pace dit-on dans la Latium. Sinon, il reste 6 jours avant la fin du 1er tour des élections et ça tombe bien, ils sont Quatre !

Cesare Aristotele Ermes Copona d'Osta d'abord. Spécialiste des cachets et des sceaux, il rejoint la Cour impériale dont il devient l'Archichancelier en janvier dernier. C'est un jeune homme ambitieux d'à peine 17 ans. Franc Comte à 16 ans, il présente bien. Dolois, dont il fut le premier édile plusieurs fois, il est Landgrave de Haguenau, Comte de Moha et Baron de Pesmes. Marié à la Comtesse de Beaufort, Lassa d'Orfeuil von Valgan de 17 ans son aînée et rencontrée dit-on au cours d'un atelier de théâtre qu'elle animait dans son village, le jeune homme est pieux et père.

L'autre petit jeune, c'est le Dauphin, Thibaud d'Irissarri, 23 ans. Dolois, pareil. Dans une bourgade de 59 âmes, une telle accumulation de candidats est tout proprement miraculeux. Comte, Vicomte, Baron et Seigneur, tout pareil ! Rompu aux affaires, il a été Franc Comte et s'escrime avec adresse dans les bureaux héraldiques. On ne lui connait pas d'aventures notables ni appartement de luxe sur la Riviera suisse.

En grimpant dans les aînesses, on tombe sur notre premier italien. Un florentin de San Miniato. Mickey-settantaquattro dit coccolino di mamma. Michele Arcangelo Villardita Asburgo D'Argovia, aussi. 49 ans, trois mouflets dont deux vénitiens. Deux appartements de luxe, l'un à Sienne et l'autre à Florence. Baptisé, il n'est plus marié et on le voit rarement à l'église. Avis aux amatrices. L'homme fait un bilan sévère du précédent règne et commande que l'Empire contre-attaque.

Et puis y a l'Aînée, qui est comme un melon, elle qui a un long nez, qu'on sait plus son nom, Madame, tellement qu'elle en a. Isabella Esmengarda Borgia Barbarigo, Viscontessa di Fonteblanda, Baronessa di S. Ponzo Semola, Cavaliere Imperiale, Cavaliere di Benemerenza della Repubblica di Siena. C'est la patronne de la dynastie impériale des Borgia. On ne dira pas son âge, ça ne se fait pas, c'est une Dame. Candidate malheureuse du second tour des impériales de janvier dernier, notre lecteur la connait déjà. Pour les autres, je récapitule. Mariée à Andrea Settimo Bassiano Machiavelli, detto Caracalla, Visconte consorte di Fonteblanda e Signore di San Donato, elle est faite d'un bois lustré par l'usage. Tavernière municipale à la Spezia en 56, elle gravit une à une, les marches de la plus parfaite honorabilité. Mairesse de la ville quelques mois plus tard, Grand Officier de l'Ordre des Hospitaliers, elle entre plusieurs fois au Conseil de la République de Gênes. La terrible épreuve a raison de sa première union : lui veut voir le monde, elle compte aux mines. Baronne, capitaine et Rectrice de l'Université génoise, elle convole en seconde noce l'année suivante. Mais l'union fait long feu, l'homme est cavaleur. Et puis c'est le temps des voyages, Venise, Florence, Modène... En 59, ça rigole plus : armement d'un navire, le Ceridwen et les horizons lointains : Calais, Douvres et le Galloway ! En 60, on lui confie l'administration des mines du comté écossais en ruine. En 61, c'est le retour en Italie. En délicatesse avec le doge de Gênes, elle épouse Ortebello, la République de Sienne et monsieur Caracalla. Isabella est duchesse dans l'année. La République de Sienne est alors tourmentée par des velléités indépendantistes : la "Mano Nerra" emporte les élections suivantes. Exitabella ! La Dame voyage et se retire un temps dans son fief impérial. Florence, Naples, l'Adriatique... Trois ans après l'avoir quittée, Isabella retrouve la Spezia et le Conseil de la République de Gênes. Le doge d'alors est un vieil ami, ça aide. Pendant ce temps là, patatras, Sienne s'empare de Piombino et la question impériale redevient brûlante en Italie du Nord : Isabella se caparaçonne, les batailles sont rudes et elle est grièvement blessée. En août 63 enfin, le sort des armes est favorable aux Impériaux. Isabella Esmengarda Borgia rentre à la maison, travaille à la restauration de l'héraulderie impériale et l'élévation de sa famille, dynastie impériale en cette fin d'année 63. Haïe par les uns et aimée par d'autres, elle est faite Vice-Amirale Impériale par Sa Majesté Elias Ier et oeuvre inlassablement depuis à la renovatio imperii dans cette Italie du Nord tracassée par les grandes compagnies.

Les programmes des candidats sont à découvrir entre l'urne et l'isoloir : village>sénéchaussée>élection du souverain>voter.

iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

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30/10/1466 youpi ! le Kaiser se marie

Strossburi (AAP) - Lorsque la France s'offre aux femmes, le Reich préfère les éphèbes. Thibaud 1er qui a succédé à Freas n°1 il y a quelques mois, n'aura pas tardé pourtant à décevoir la foule de ses groupies : il se marie. Le jeune homme de 23 ans épouse en effet Elenna von Stavanger, une pimpante Lorraine blonde et ronde comme une mirabelle. Un polichinelle dans le tiroir, dit-on sous le sceau de l'anonymat, aurait précipité la cérémonie. Pas question pour autant de tourner le dos aux coutumes locales, pour ce mariage qui a lieu, dans le plus grand respect de la tradition impériale au sanctuaire Notre Dame, la plus haute flèche de l'Aristotélité, prodige du gigantesque et du délicat. Située en plein cœur de Strasbourg, le plus grand clocher jamais construit par la main de l'Homme domine le monde de ses 473 pieds depuis 1439.

Bonjour la bague et adieu aux petites copines. Dans la Maison Impériale, ça ne frivole pas comme chez le voisin parisien. En rangées bien ordonnées, la foule mondaine se presse dans la cité des winstubs. Des reîtres de l'Aquilae Imperatoris d'abord, la brillante Garde derrière son Deutscher Hauptmann. On les reconnait assez facilement, ils portent le colletin damasquiné avec l'élégance des dogues allemands. En ligne de mire devant l'Autel, telle la cigogne au milieu du Ried, il y a l'Infante de Castille. Elle a 15 ans, elle est Duchesse de Westphalie, Commandeur de l'Ordre pontifical de Saint Nicolas, prof d'Inquisition et accessoirement chapelaine de cérémonie. Estrella Luna de Lancaster y Valyria règle die Étiquette et ça file droit. On comprend pourquoi le Vice-Primat germanique de l'Eglise Romaine ne la ramène pas trop. Kalixtus, Cardinal et curé de Munich est là en VIP. On a vu aussi le jeune Comte de Hollande qui a un titre qui s'éternue, une proche de l'ancien régime, la Présidente de la Diète impériale, Adaliena Elise von Araja, la Régente Aislinn Isabeau Borgia della Gherardesca et ses marcassins d'agrément très à la mode italienne du moment. Et puis y a les copains et les copines, la Lucie, la Margotte de Saint Claude, le Starkel, la Tiphaine de Dole, le Scapin, la Violaine et la Victoria, Elvyna d'von Riddermark et une bonne moitié de la Lorraine.

La circulation hippomobile dans le périmètre de la Cathédrale est interdite lors des heures d’ouverture de la noce, soit de 11 heures à 20h (21h le vendredi et 22h le samedi), sauf quelques véhicules avec une autorisation spéciale, notamment les secours, professionnels et habitants. Pour ces derniers, ces entrées se feront par quatre ponts seulement (pont de la Fonderie, de Paris, de l’Abattoir et du Corbeau) et les sorties par deux autres (pont du théâtre et quai Saint Nicolas). Cinq zones de dépose pour les attelages en commun ont été aménagées aux abords des ponts pour piétons. Il est donné autorisations à tous les marchands de beignets, bretzels et petits pains, wurst et viandes tournées, marrons chauds, chrysanthèmes, graines salées, bières et vins, diseurs de bonne aventure et vendeurs de colifichets de tenir échoppe.


iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Imperial wedding of Thibaud and Elenna
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14/12/1466 baguenaudes & big bisous

Rome (AAP) - Quelles sont les clés pour comprendre les conflits en milieu ecclésiastique fermé et comment agir ? S’appuyant sur des témoignages, des situations commentées et des analyses, nous tentons d'apporter des éclairages sur les hostilités et proposons des outils visant à les dépasser. Ils s’organisent autour de trois entrées :

1. Repérer : Clarifier la notion de conflit. Dans le cas de Katarina Wood, les témoignages concordent. Mensonges, insultes et insinuations à l'encontre de ses petits camarades Portalis, Estrella et Hull forment le nœud de la discorde. Omerta oblige dans la famiglia, on n'en saura guère davantage. Entre ces gens là, derrière les hauts murs du forum romanum, c'est celui qui dit qu'y est. Lisez l'annonce, circulez et allez jouer ailleurs, y a rien à voir.
2. Comprendre : La place centrale des émotions et de la subjectivité. Tous scolarque et bonne maîtresse d'école savent que de vilains mots en cour de récréation peuvent naître de profonds traumatismes au disciple devenu altesse.
3. Agir : Pour sensibiliser la communauté aux phénomènes de harcèlement dans le milieu ecclésiastique, la Très Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine et même Universelle parait-il, dispose d'un outil redoutable et impitoyable : mieux que la poire d'angoisse, l'Inquisition, véritable martinet des âmes. Surveiller et punir ! Telle est la mission lorsqu'elle l'accepte.

Contre Katarina Wood d'Aix, la Curie est impitoyable : Excommunication : la porte ! La piteuse est invitée à sortir dans le couloir et ne revenir que penaude. 24 Octobre - 11 décembre. Il aura fallu un mois et demi à la vie scolastique de l'établissement romain pour en arriver là. Le Ciel ne commande point que l'on s'y précipite, dit-on parfois queue par dessus tête.

Contre Oree de Fribourg, si l'affaire ouverte en juin 66 tarde encore à se conclure, les témoignages sont légions, et ce n'est pas peu rien pour un Romain. « Elle m'a mal parlé ! » Entre gourmets, on laisse bien faisander pour méliorer le fumet. C'est entendu.

Contre Gandalf d'Olorin de Mende, qui vilainement chicana sa petite camarade Aveleen, en vertu du Canon 5.5.VII Article 2 Alinéa 3.2 et l'obligation du consentement des parents ou tuteur pour un enfant âge de moins de 14 ans, il fut entendu en conclave que le Cardinal Romain Électeur, Cardinal Vice-Chancelier de la Congrégation de la Sainte Inquisition, Cardinal-Gouverneur de la Province d'Ombrie, Cardinal-Prêtre de Saint Origène sur la via Appia, Archevêque Sine Cura de Perugia, Abbé de Remiremont, Duc de Pérousse, Comte de Vaud, Baron de Massa Fiscaglia, Seigneur de Bouligny écouterait et recevrait les plates excuses publiques du ratiocineur.

Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’Eglise : elle est le fait d’un ou de plusieurs de ses membres à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Miskina. Lorsqu’un sacristain ou un bigot est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement. Insidieusement, ces agressions répétées impactent sensiblement la vie de près de 12 cardinaux. Le harcèlement nuit gravement, ne laissons plus faire ! #balanceàtoncalotin


iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] la place d'Aristote
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Sur #balanceàtoncalotin
Peut on balancer sur Oree qui a abandonné son poste de curé à Fribourg pour aller en Alexandrie sans prévenir personne à l'époque où les curés ne pouvaient être nommé que par les évêque, alors qu'il n'y avait pas d'évêque à Fribourg ?
Enfin si... Y'en avait un... C'était elle...

moi j'dis, "la peur doit changer de camp".

On a d'autres calotins à balancer ?
à par Lea qui avait mis des impôts... Et qui n'est pas trop calotine...
R0drigue ?
Heaven ?

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22/12/1466 Savoie ou bien ?

Chambéry (AAP) - Rien ne semble plus enrayer la lente agonie des populations des duchés et Franc Comté de langue française du Saint Empire Romain Germanique. Ça sent le sapin. Avec encore 235 habitants à Noël l'an dernier, la Savoie semble emboîter le pas funèbre de la Lorraine, moins peuplée aujourd'hui que la simple cité de Genève. Rien qui ne tourmente en tout cas, la placide Cour Impériale. On s'y marie, nomme Chancelier, Archichancelier, Présidentes, Représentants et Délégués, on y échange des fiefs, on en crée de nouveaux, on y publie des rapports et disquisitions oiseuses, on y travaille sur la liste des payements du dernier Auxilium, on s'éclate entre aristocrates de papiers. « Le people en place du peuple » : telle semble être la nouvelle devise de l'Etat.

164 navrants hantent encore un Duché renvoyé à l'antiquité de son lustre par la modernité et la realpolitik de Sa Majesté Impériale Thibaud d'Irissarri. Lorsque le Marquisat de Provence et son armée botta le séant de la sienne et rectifia en sa faveur et en majesté la frontière niçoise, que croyez vous qu'il advint ? Entre l'Etat de 6000 hères et l'autre de 400 acariâtres ? On ne revit plus depuis, un saladier impérial sur le rond point niçois disputé entre Aix et Chambéry. Dont acte, le château des régnants, ces belles dames et ces beaux messieurs, méprisa et la dignité impériale s'abaissa encore d'une demie-tête dans les épaules, donnant raison de fait à son vainqueur militaire.

Que reste-il de la Savoie ? Une liste longue comme le bras de Marquises, Marquis, Princes, Princesses, Duchesses, Ducs, Comtesses, Comtes conviés pointilleusement à venir ployer cérémonieusement devant la Duchesse dont la mémoire conservera qu'elle perdit un rond point devant 15 bilieux de Provence. Une capitale de 38 habitants. 4 cours dépeuplés par semaine dans une université désertée. Mais aussi, un gouvernement sage, pragmatique et ouvert préoccupé des finances, des mines et du commerce. Un gouvernement de fossoyeurs qui comme ailleurs se désole dans la posture de la victime, invoquant les désordres du Ciel. C'est partout pareil mon bon monsieur ! Les gens s'en vont et les autres ne viennent pas. A part peut-être en Provence, qui en un an gagna cinquante habitants. « A l'audace, je fais le serment » ou héliotropisme ?


iZaac & Cie. pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Local UPS - Ducales Décembre 1466
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28/12/1466 Ne t'en fais pas Mimine*, tout ira bien !

Dole (AAP) - Un peu d'histoire, ça peut pas faire de mal. Loin de l'image romantique du duel de jouteurs en lice, l'hastiludium ou torneamentum, le bon gros tournoi comme on les aime, est bien plus proche d'une véritable guerre. C'est un duel rangé entre deux batailles équipées pour la guerre. Si les denrées agricoles sont mises à l'abri des dégradations, les participants peuvent parfois faire appel à des piétons levés comme pour le service militaire et on n'hésite pas à se battre à plusieurs contre un ou contre les blessés. Les engagements sont meurtriers. Mais il semble que les contemporains considèrent qu'il s'agit d'un excellent entraînement, à tel point que les Comtois autorisent leur aristocratie à les pratiquer pour ne pas perdre l'avantage sur les Suisses mieux préparés à la guerre. L'Église à longtemps condamné dans les conciles ces « foires détestables » dès le début du XIIe s. Elle leur reproche à juste titre d'être dangereux, de regrouper les sept péchés capitaux, d'exalter le corps et les haines privées. Pfff... N'importe quoi. Le tournoi est aussi un sport et une fête typique de la mentalité nobiliaire, le tournoi, c'est du gras, et le gras, c'est la vie.

Et ce jour là, 27 décembre de l'an de grâce Quatorze cent soixante-six, c'était deux ost qui s'affrontaient pour de vrai. La fine fleur de l'aristocratie comtoise. L'armée "Flector Non Frangore." chevaleresquement menée à l'épée par Dame Flory de Gambiani Valrose et Montestier, Connétable de Franche Comté et vice maréchal d'Empire, rencontrait "Les Lames Noir de Neptune" commandée par le Capitaine Spagnolo du castel de Montecano. L'affrontement est brutal et se distingue de la joute courtoise des joueurs de soule. A plaisance, le Franc Comte Kran d'Ormerach et son épouse Élisabeth Aghata Courden d’Ormerach, se ruent et navrent à droite, à gauche, devant et derrière dans la mêlée. Ils sont rompus aux étreintes féroces, la plus belle des Royaumes ne se garde pas suffisamment et s'effondre ensanglantée. Le coup franc vient de Laorra d'Avaugour dict Lao, Dame de Rahon et petit soldat des Lames Noir de Neptune. A peine plus de 5 pieds mais un coup dextre redoutable.

A suivre en gargote comtoise.

iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Tel est le bon plaisir de sa Grandeur le Franc-Comte
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16/01/1467 L'Empire a d'autres chats à fouetter

Chambéry (AAP) - Thibaud 1er restera-t-il le pire Empereur juste après Freas ? Son règne n'aura-t-il été qu'une vacuité sans bornes ? Quelques sornettes d'héraulderie, une distribution  népotique de chaises musicales digne de l'Eglise Aristotélicienne, un mariage entre people et puis rien.

Quid de Florence qui lui demandait de l'aide quand Karmat, élu contre le gré impérial, agitait l'indépendance, se réservait les coffres de la République et celles du diocèse de Pise puis disparaissait sans autre forme de procès ? Crûssiez-vous que Sa Majesté envoyât l'Armée ? Nenni, que les Florentins se débrouillent, la tête de l'homme tient toujours sur son cou.

Quid de Gênes, empêtrée dans les procédures et paperasses d'une cour d'appel impériale depuis des mois après qu'un de leurs Doges n'en ait fait qu'à sa tête en armée à Modène ? Après qu'un capitaine encore, promenât l’automne dernier ses écorcheurs jusque sous les murs de la cité pendant que des pirates brûlaient deux caraques de guerre dans le port de la Spezia ? L'homme est encore même bien à l'abris de la justice au creux de son armée et jusqu'hier élu dans ce même conseil ducal qui le juge. Quant aux pirates, ils coulent toujours. L'Empire a d'autres chats à fouetter.

Quid de la Lorraine qui meurt à petit feu avec moins d'habitants qu'un canton Suisse.

Quid de la Savoie, visitée et abandonnée à sa mirabellite aiguë. Interpellé en gargote sur le sort de la frontière disputée entre le Duché et la Provence, Thibaud répond lapidaire et péremptoire « L'Empire a d'autres chats à fouetter que d'envahir une petite nation » (sic). Et si l'aristocratie de Chambé frétille en belle robe, se pâme et raffole des médailles en chocolat de Sa Majesté, les savoyards peuvent songer en silence en mâchant leur bout de pain devant l'Université vide que décidément, mieux vaut être petit et indépendant que d'Empire.

Quid enfin de « la paix religieuse » entre Annecy et Genève ? Interrogé sur le sujet, l'Empereur s'est bien gardé de répondre un traître mot sur l'alternance de l'investiture convenue entre Freas et les Genevois, toujours refusée par l'Eglise Aristotélicienne Universelle et Romaine, peut coutumière comme on le sait, des petits arrangements entre amis. Il faut dire que, si le discours d'il y a quelques mois d'Hull de Northshire éminent Cardinal, sur la pauvreté avérée des dîmes épiscopales et autres revenus de confessionnal a fait long feu, les péripéties de Limoges ont exposé à la lumière les sommes conséquentes en jeu dans ces petites histoires.


iZaac & Cie pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

Mon Empereur chez les Savoyards
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2390611
Le conseil limousin fait son beurre de missel
http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=24358471#24358471

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De Expéditeur anonyme
Le 21 Janvier 1467

Objet Un admirateur ou une admiratrice anonyme vous a offert un cadeau !

L'empereur est surtout plus occupé à s'ingérer dans les affaires de provinces où lui ou ses amis y ont des affaires personnelles.

À fouiller du côté du royaume de Germanie également. Le nom de Tiberius vous arrivera rapidement aux oreilles, parmi d'autres.

Tandis que certains de ses conseillers abusent aussi de leur pouvoir et position et que d'autres de ses amis ou proches de ses amis violent des lois pour leur profit personnel, lui, comme Freas l'avait fait avant, abuse pleinement de sa situation pour s'avantager personnellement et avantager ces dits proches.

La maltraitance de l'Empire par son empereur est un sujet pour lequel vous pourriez facilement éditer une hedbo.

A.

- Je ne sais pas comment je dois le prendre, mais depuis hier, je me balade avec un buisson ardent offert par un admirateur anonyme.

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=95606

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16/02/1467 Ces «jobs en or» sur lesquels il faut miser

Bruges (AAP) - Quels sont les jobs porteurs en ce moment ? C’est la question à laquelle le cabinet de recrutement Robert Half répond. Ce palmarès 1467 recense « les métiers les plus attractifs et les plus rémunérateurs ».

A tout saigneur, son souverain d'abord. Le bailli doit posséder des compétences techniques et analytiques pointues. Son job consiste à intervenir sur un ou plusieurs sites de production pour coordonner le processus budgétaire, réaliser des reportings et des tableaux de bord et faire des recommandations pour accroître la performance économique du duché. C’est aussi lui qui calcule les prix de revient des produits, valorise les stocks et guide les décisions d’investissement. Et c'est lui qui fait les mandats. Combien d'écus espérer ? Un junior intègre est bénévole. Avec 8-10 ans d’expérience : > 300.000 €cus.

Le curé, un profil en vogue car multi-compétent. Très polyvalent, le curé maîtrise à la fois les fondamentaux de la finance et de l’expertise dogmatique et peut intervenir sur des projets de transformation de son soi intérieur (SI). Il supervise les aspects comptables de la paroisse - à raison de 5 €cus la confession, il peut espérer jusqu'à 120 €cus par jour - il prépare les budgets de Monseigneur en reversant à discrétion une part variable du tronc aux caisses du diocèse. Il analyse les besoins spirituels de ses ouailles, met en place des procédures de tempo confessionnel complexes - ici plutôt 2 x 6 heures + 10 plutôt que 22 d'un coup - pour minimiser le risque d'Enfer Lunaire sur Terre et participe à la mise en place de nouvelles élites épiscopales.

Dans le domaine des ressources humaines, le brigand reste un acteur incontournable : il décline une stratégie RH à travers une analyse fine du territoire - il préférera les duchés grassouillets aux marges vide d'hommes - tout en intégrant la responsabilité sociale dans ses réflexions : « Et Manu, fais comme moi, taxe tes potes ! ». Il doit apporter un soutien aux managers dans la conduite des relations avec leurs équipes pour donner du sens aux décisions stratégiques : « J'ai vu un emploi ce midi à la mairie d’Épinal, c'est tellement rare que je l'ai pris ». Si le métier n'est pas sans risques, de solides connaissances en droit sont parfaitement superflues, il prend souvent le max, Avec un salaire brut annuel variable de - 5.000 à + 280.000 €cus pour 8 à 10 ans d'expérience, ce poste permet d'évoluer ensuite naturellement vers des fonctions de DRH.


Richard Half pour l'AAP agence Meuse, Saône & Rhône

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=95838

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26/02/1467 vivre l'Hydre ou mourir !

Argonne (AAP) - Le 20 février dernier, un lieu-dit reculé de Lorraine du nom d’Épinal, 27 vosgiens, tombait aux mains de l'Hydre, une bande d'écorchés vifs tristement connue par le passé pour ses frasques criminelles et qui resurgit encore parfois, comme une mauvaise odeur par une forte pluie de printemps ou les yeux qui pleurent avec les premiers pollens.

Après avoir divagué sans logique apparente entre les bourgades du Duché, les vilains ont finalement fondu sur Épinal. Menés par le sieur Galovert, poète improbable d'origine franc-comtoise, au sinistre palmarès et aux propos notoirement incompréhensibles, ils ont forcé les portes de la mairie et dérobé avec violence le contenu des coffres de la ville. Deux milliers d'écus, un hiéroglyphe jaune, des miches et du lait, une bonne centaine de fagots et le fretin menu dans la nasse, on ne déplorait pas d'autres dégâts à part quelques actes de vandalisme sur le panneau d'affichage de la mairie. S'ils ont été aperçus le lendemain à Vaudemont, la mobilisation de la population semble avoir heureusement dissuadé les pillards d'une seconde tentative.

Cet infortuné épisode nous enseigne deux choses. La première, anecdotique, est que l'Hydre, compagnie moribonde maintes fois nominée dans les rubriques nécrologiques, persiste à exister en dépit du bon sens, le plus souvent en marge des grands événements du monde, telle une tique discrète sous l'aisselle amaigrie des provinces de France et d'Empire. Une éternité incompréhensible quand on sait que leur credo apocalyptique prône « l'écroulement du monde dans une grande gerbe de feu ». Un sort qui s'applique plus souvent à ses propres membres qu'à ses victimes. Pourtant, telle la vermine et l'herbe folle, la bête à multiples têtes convulse toujours et trouve encore de nouveaux candidats au suicide. La relève semble assurée.

La seconde chose que nous montre cette affaire, c'est le dessèchement sévère de ces petits trou du cul du monde, miséreux coprolithes des campagnes profondes. L'aisance avec laquelle une poignée d'écorcheurs s'est saisie d'une ville de l'Empire, pétant et rotant sans retenue aucune, témoigne de l'état de délabrement des marges négligées de l'Empereur. Une portion honorable de villageois courageux a tenté pourtant de tenir les remparts. Mais beaucoup de rien n'est pas grand chose et sans le nombre, la proportion n'est rien. Quand seize routiers pèsent un douzième de la population d'un Duché, le compte est bon et le Duc en carton-pâte.

Faut-il voir un signe des temps dans le long martyre de la Lorraine, abandonnée à elle-même et aux pestes par des Autorités occupées à s'ébaubir d'allégeances en se reniflant les croupions parfumés ? La Lorraine est devenue un hameau, ses routes mal entretenues encombrées de brigands qui seuls les fréquentent encore, ses mairies de 31 habitants, culbutées comme un loisir de scout en classe verte.

Mais n'accabler que l'Empire serait bien injuste quand les royaumes voisins partagent les mêmes afflictions et les mêmes parasites. Deux jours après Épinal, l'Hydre faisait péter le Champagne et s'emparait de la ville d'Argonne, 15 habitants. Un témoin du délit prétend que pendant que quelques brigands éméchés battus à la courte paille en taverne municipale devaient se charger de l'attaque, leurs compagnons préféraient couper du bois, par une insultante désinvolture. Puis, après avoir pris la ville et ouvert les coffres, les gredins, au lieu de les vider comme il se doit entre professionnels, les ont remplis d'une bonne part du forfait Lorrain avant de quitter les lieux.


Gros Schmutz pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

Pendant ce temps à Argonne
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2394670

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=96161

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12/03/1467 classement royaumal de la Liberté de la presse : la Lorraine à la ramasse

Bruges (AAP) - L’ONG internationale Rédacteurs Sans Frontières publie son classement royaumal de la liberté de la presse. Cette année, la carte est sombre entre la mirabelle et la Moselle, ce qui y est synonyme d’une régression des libertés de la presse. L’ONG s’indigne aussi de voir que ces derniers mois ont été marqués par la « banalisation des attaques contre les médias et le triomphe d’hommes forts qui font basculer le monde à l’ère de la propagande et de la répression ».

Le résultat le plus inquiétant dans ce rapport est qu’aucune région dans le monde n’a vu la liberté de la presse se détériorer aussi rapidement que la Lorraine. Il existe des disparités énormes entre les duchés « premiers de la classe » comme la Bretagne et le Languedoc - sur lesquels rien n'a été écrit depuis 1456 il est vrai - et d’autres où la liberté de la presse est attaquée, censurée ou nationalisée par la coercition, où des rédacteurs sont tués en raison de leur profession, comme à Nancy très récemment !

Avec le crépuscule laborieux de Thibaud n°1 et la campagne du Genf'xit diocésain en Suisse, les discours anti-médias font entrer le monde dans l’ère de la post-vérité, de la désinformation et des fausses nouvelles. « Partout où le modèle de l’homme fort et autoritaire triomphe, la liberté de la presse recule » : c’est le cas en Lorraine qui en plus d'être le duché le plus vide à l'Ouest des Vosges « se distingue désormais comme étant la potence des professionnels des médias ».

Lire aussi : vivre l'Hydre ou mourir !
http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=95838

Ce 12 mars 1467, un rédacteur a perdu la vie. Il y a quelques jours, Fernand et quelques écorcheurs vidaient les caisses d’Épinal et accessoirement son encrier pour notre lecteur. Il a été condamné à la peine de mort par le juge Urbain Mastiggia, Évêque suffragant de Toul, écuyer de Montegridolfo et filleul du Duc Charles-Antoine Von Frayner, quand ses compagnons étaient gratifiés pour leur part de la geôle et l'amende. Son crime ? Avoir plumé la vacuité du micro-duché impérial.

Lèse Majesté ne se pardonne pas. « la rançon du succès et un jambon ibérique attribué par les camarades à celui d'entre-eux qui prendrait le plus cher » assure-t-on à la Cour des Miracles qui note encore « le quasi doublement de la population active du duché depuis que l'armée « In varietate concordia » commandée par Ellasar, Edler von Wanyan & Deutscher Hauptmann der Aquilae Imperatoris a passé la Planche des Belles-filles » : merci qui ?

iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

Je me demande où tu vas chercher tout ça.

Et si ça se trouve, le duc de Lorraine actuel est décédé depuis 10 ans.

Les écriveurs sont blacklistés et le nombre de joueurs intéressants diminue comme peau de chagrin. Les trois derniers empereurs élus étaient ceux qui écrivaient le moins, dont la fiche était la plus vide et qui m'ont donné le moins de matière pour leur faire le portrait dans mes écrivures électorales. Les gargotes sont vides, on y préfère écrire derrière des accès réservés entre-soi, on y transforme le jeu en boulot et puis on s'y plaint ensuite de n'être qu'entre 10. Fernand a pris la peine de mort parce qu'il a écrit l'article. C'est ma manière de ticketer et ça m'amuse.