[RP] L'Aristotélité, ce vaste monde [...] Le Saint Empire etc.

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=96200

Citation :

04/03/1467 violents combats à l’ouest de Dole

Dole (AAP) - De violents combats opposent depuis mercredi les forces progouvernementales comtoises et les Suisses en mouvement sur les marges occidentales de l'Empire.

Plus de 7 soldats auraient été tués depuis le début de l'offensive lancée par le régime de Genève après l'attribution par l'Empereur du siège épiscopal à Rome, indique l'Observatoire suisse des droits de l'homme (OSDH).

Les groupes léonins, goupils et camélides, principales organisations  rebelles, auraient déjà perdu 4 soldats dont le capitaine de l'armée « In Nomine Leonis », le géant Wilibert du Trech remplacé sur le pouce par la tristement célèbre Léamance, ressuscitée d'entre les morts.

Rome considère les rebelles comme des terroristes et soutient que cette offensive est nécessaire pour mettre fin à leur présence dans cette région.

iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=96215

Citation :

15/03/1467 près de Champlitte, aux côtés de la Coalition

Langres (AAP) - « On a enfin éliminé ces terroristes » : Champlitte, aux côtés de la Coalition. l'Agence Acilion Presse suit les dernières heures des Suisses près de Vesoul.

À environ une lieue de Langres, la victoire sur les derniers jihadistes retranchés dans un périmètre de plus en plus réduit ne fait aucun doute. « Je suis très content que ce soit la fin pour les derniers combattants du Lion de Juda, s'autorise à dire Bassil Darwish*, 23 ans. On a enfin éliminé ces terroristes », ajoute le jeune homme qui a déjà passé quatre ans à combattre les frondeurs de Navarre.

En rejoignant les « Chevalier de l'aube and co » commandés par le Connétable de France, Bassil a embrassé leur serment : conserver l'intégrité de l’immense territoire qui s’étend de la Catalogne à la Saône. Bassil est sur le point de tenir sa promesse, non sans avoir vu mourir un grand nombre de ses camarades. Des combattants dont les visages s’affichent, parfois graves, parfois souriants, dans la mémoire de chacun. « Ça me rend triste. Ce sont nos héros et nos martyrs. Je suis à la fois triste et fier car c’était mes camarades, mes frères. Et c’est grâce à eux que toutes ces régions sont libres aujourd’hui », confie le jeune homme.

À proximité, une inscription s’étale sur un bâtiment : « Comtois rends-toi ! Nenni ma foi ! ». Ici tout est déjà prêt pour célébrer la victoire. Assis autour d’un feu, on cause. « Les jihadistes qui restent devront alors décider : soit ils se rendent, soit ils meurent », précise Mustafa*, officier bourguignon. Une victoire totale ? L’officier tempère. « Ce ne sera pas la fin de Genève. On s’attend à une période compliquée parce que les Lions, ce n’est pas seulement une organisation militaire. Les lions, c’est une idéologie radicale qui peut se réorganiser très vite et qui peut à nouveau nous menacer », assure-t-il.

Le jour se lève sur le champ de bataille. À l'aube, près de 80 soldats rassemblés dans 4 armées comtoise, lorraine, bourguignonne et française ont brisé le dernier tercio suisse. Les combattants de la Coalition prennent leur tour de garde, arme à la main. Si la victoire espérée est là, la guerre n’est pas terminée.


* les noms ont été modifiés pour préserver l'anonymat des témoins

iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône & Rhône

BFM TV?

voui

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=97550

Citation :

10/05/1467 der Kaiser ist tot - l'imperatore è morto - l'empereur est mort - de keizer is dood

Aachen (AAP) - Le 4 mai dernier, Thibaud d'Issari nous a quitté sans faire de bruit. La période de candidature au trône du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ est ouverte. Il reste 15 jours.

Pour prétendre être candidat, il faut réunir les conditions suivantes : Être au moins érudit (on dit aussi niveau VI pour ceux et celles qui préfèrent le chiffre aux lettres), payer des frais d'inscription : 5000 écus en Empire. 7000 en France et 100 au Portugal, mais c'est mieux d'y parler portugais, frais calculés selon le nombre d'habitants du royaume au moins de niveau III et niveau IV divisé par 2,66. C'est Mister Groar qui le dit.

Il est à noter que le Dauphin est exonéré du paiement des frais d'inscription. Non, le Dauphin de luxe n'est pas une nouvelle panoplie estivale. C'est un Allemand du Württemberg : Konsar von Abenberg zu Neuweier, Imperialer Landgraf von Werdenberg, Imperialer Fürst von Münster, Imperial Baron of Lübeck, Graf von Stade, Dauphin donc et Curé de Rottweil enfin. Il est dans la place. Unique impétrant ? Le Ciel nous le dira.

Si le pedigree reste le meilleur des programmes (de « pied de grue », utilisé pour désigner l'arbre généalogique et repris avec l'accent par nos voisins d'Albion) chaque candidat peut rédiger un message de campagne électorale qui sera lisible dans chaque duché ou comté du royaume et modifiable par la suite. Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent.

Ces frais peuvent être réglés en plusieurs fois. En effet, qui se porte candidat doit apporter 1/5ème de la somme. Ensuite, tous les quidams présents dans le royaume pourront apporter une contribution pécuniaire pour valider la candidature. C'est du lobbying, c'est opaque et c'est plus savoureux comme ça. « La politique, c'est comme l’andouillette » disait l'autre. « ça doit sentir un peu mais pas trop ».

À la clôture des inscriptions, les candidats dont les frais d'inscription n'ont pu être réglés ne pourront pas participer au 1er tour des élections et ne seront pas remboursés. Il en va de même pour leurs généreux donateurs. C'est un peu comme quand on a fait une connerie et qu'on se prend une grosse amende.

sénéchaussée>L'élection du souverain>etc.
vogtei>Die Wahl des Souverän>etc.
castello>Elezione del sovrano>etc.
keshtjella>Zgjedhjet e sovranit>etc.
provincie>Verkiezing van de soeverein>etc.


iZaac pour l'AAP, agence Meuse, Saône et Rhône

Fernand aurait pu se présenter... Zara aussi... Au lieu de manger du lapin...
Ils auraient une une longue maladie empirique de 6 mois et une jolie pierre tombale avec un message de merde au final.

C'est sûr

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=97717

Citation :

17/05/1467 la Pax Imperia s'étend sur six milliers âmes

Aix (AAP) - Enfin, tout l'Empire est apaisé, plus rien ne bouge. Plus aucun souffle lyrique ne vient déranger le grand ordonnancement de ce monde. Dans l'espace, personne ne vous entendra crier.

Quid du brigandage endémique à Nice dans le Duché de Savoie. Abandonné à son triste sort, le voyageur imprudent n'a plus que ses yeux pour pleurer : à Gênes, on lui répond « Non siamo noi, non possiamo fare niente, controllare con gli altri ». A Aix mais en Provence « Nice, c'est Chambéry » la géographie est parfois malicieuse « ils sont mauvais comme la teigne et préfèrent laisser impunis les brigands depuis qu'on leur a repris notre rond-point 301 » A Chambéry ? Silence. Tant qu'on a la couronne comtale sur la tête et une ligne sur le curriculum vitae, l'édilité locale est satisfaite. Les Provençaux aiment parler fort mais n'ont que l'écho de leur propre parole en retour. Et cela leur suffit.

Quid des péripéties vénitiennes d'un lansquenet de Padanie ? Venise, c'est pas nous, c'est Souverain. Sulina sur la Mer Noire et l'arsenal de l'Ordo Negrum Equites en construction ? Une lettre au Louvre qui arme les marins français qui y creusent les bassins contre des socs de charrue, restée sans réponse ? On ne peut rien faire, on est ministre. La Valachie, c'est for for lointain. Gênes et Modène qui se chiffonnent ? « Contenzioso tra Modena e Genova apertura 21 novembre 1466 : in corso » ... La Cour d'appel impériale saisie en 1466 se changent les avocats, les papiers abandonnés s'amassent et la poussière aussi. A transformer tout le loisir en besogne, on ne se compte plus à la Cour impériale que sur les doigts des quatre mains en se lamentant que les offres d'emplois restent vaines.

Quid des bandes de Suisses ? Une calotte militaire appliquée par le Connétable de France, auxiliaire de circonstance partout présent à la fois, et pas mal de procès pointilleux auront eu raison des derniers tremblements d'une montagne qui n'en finit plus de disparaître de l'Histoire et qui délocalise même son célèbre tournoi en Flandres faute d'organisateurs chez elle. La Réforme ? Elle est morte avec le retrait de ses figures de plume. L'Eglise de Rome n'a plus eu qu'à flatter l'Empereur, cajoler le Chancelier suisse qui n'a pas d'autres choix sous la main et attendre. Genève d'abord, Lausanne hier, tous les diocèses suisses sont retournés à la vraie Foi, Universelle, Paperassière et Indivisible. La Cathédrale ? « ça m'en touche une sans faire bouger l'autre » aurait énoncé un antique pêcheur genevois.

A lire aussi : le 3 juin, mon tournoi chez les Belges
http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=96392

Quid de la Passion ? Dans un grand Requiem pour l'Empire, six milliers d'âmes s'apprêtent à conduire sans concurrent le Dauphin du précédent, inscription gratos, sur un trône de croque-morts. Requiescat In Pace. Il reste 8 jour(s) avant la fermeture des inscriptions.

sénéchaussée>L'élection du souverain>etc.
vogtei>Die Wahl des Souverän>etc.
castello>Elezione del sovrano>etc.
keshtjella>Zgjedhjet e sovranit>etc.
provincie>Verkiezing van de soeverein>etc.


la Rédaction pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=98670 - trad.

Citation :

28/06/1467 Le roi des Allemands Philippe Ier abdique

Aix-la-Chapelle (KAP) - Politique intérieure. Curieusement, le roi Philippe Ier de Wirtenberg a annoncé sa démission. Le roi actuel a énuméré plusieurs raisons. Il critique le ton du Reich et dit que la méfiance, l'envie et la haine partielle se répandent de plus en plus. À juste titre. Dans le Reichstag, il n’y a guère de discussion au cours de laquelle tous les participants discutent calmement et sans pulvérisation de poison, voire aucune.

Ce n'était pas la seule raison. L’ex-roi critique également le Reichstag, car cela renforce la soif de pouvoir de l’église. On savait que Philippe Ier avait ses problèmes avec l'église aristotélicienne. Plus précisément: avec le primat de la zone germanophone, le cardinal Kalixtus , qui, avec son neveu Cardinal Oberon garde les rênes serrées dans la région germanophone et influence constamment la politique laïque. Mais les problèmes des Allemands avec l'église doivent être discutés à un autre moment. Enfin, le Conseil de régence a été réprimandé parce que les régents de province avaient coupé le conseiller privé et Mme Philipps, Teeske en tant que Reichshofrat, la veille, pour ainsi dire, dans une campagne de nuit et de brouillard. Raisons du licenciement? Cela aurait exploité leur bureau pour eux-mêmes et pour des querelles privées.

Des exemples concrets? Aucun. On n'apprend que derrière des portes closes. Donc, supposément, je voulais juste l'auteur du vote, Bartelmes Rothschild, burgrave de Nuremberg pour s'auto-approvisionner, que ce soit avec le Reichshofrätin et accessoirement dans une grande partie du Reichstag, qui ne savait pas qui voulait faire une telle Selbstbelehnung, ne consentait pas. Peut-être que le burgrave se vengerait maintenant. Il se peut aussi que les plaintes soient justifiées. Mais tant qu'ils ne sont pas divulgués, il en reste un mauvais goût.

Même si le royaume allemand est en crise depuis longtemps, il est au moins empêché par l'abdication. Jusqu'aux prochaines élections, l'archichancelier Belg von Wirtenberg se chargera de l'affaire et remplacera si possible le roi. Avec de la chance, un grand trou d’été viendra et l’absence d’un souverain ne se démarquera pas trop.

En parlant d’élections: les candidats se lèvent déjà les pieds, mais il faut un certain temps avant l’annonce officielle de la candidature.


Lennert Pour le KAP agence Meuse, Saône et Rhône,

abdication du roi
http://forum.diekoenigreiche.com/viewtopic.php?p=93019647#93019647

C'est moi ou c'est une mauvaise traduction de l'allemand ? Difficilement compréhensible, du coup

- c'est une mauvaise l'original est en teuton.

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=99896

Citation :

22/08/1467 fièvre électorale en Savoie

Chambéry (AAP) - Depuis plusieurs mandats maintenant a surgi du fond des horizons cléments un terrible fléau qui à ce jour déchire toujours le duché de Savoie, et dont le célèbre médicastre Carabistouillas de Maurienne a enfin isolé le miasme, le Colibacillium sinistrosa, la pire des saletés qu'il se puisse imaginer.

L'infection progresse en trois temps.

Tout d'abord, la phase d'incubation qui coïncide avec les périodes électorales. Ce sont d'abord les mystérieux crédits accordés par un généreux donateur aux manières de mollusque et aux intentions désintéressées que l'on nommera par décence la Grande Moule. Caisses noires baladeuses, transactions occultes, immigrants surgis du néant ; listes pléthoriques et délits d'initiés, lesquels confèrent au Colibacillium une incontestable virulence.

Puis vient le jour des urnes, celui où la fièvre atteint son paroxysme. Il faut alors se méfier de tout et de tout le monde, se garder de son voisin comme de la peste en habits d'avocat. N'importe qui peut vous contaminer rien qu'en vous serrant la main. Surtout un certain prévost des maréchaux qui pue l'ammoniac à pleine bouche et qui attend le client à deux pas du scrutin avec un sourire racoleur de gourgandine à deux écus la passe, malgré ses dents gâtées par l'abus de mauvaise foi. Et la dame du baillage qui vous parle d'honnêteté et d'intérêt commun sans rougir un seul instant des méphitiques relents de crapule qui se dégagent de son haleine de hareng. Pour un peu, elle vous cracherait des crapauds à la figure, et toute une cohorte grouillante de monstrueuses créatures au corps gluant que seul le jeune Jérôme Bosch pourra peindre dans l'un de ses accès de verve psychédélique. La contagion gagne du terrain et prend un malin plaisir à se propager au contact des bulletins de vote à demi bouffés par le Phyloxera Ducalis, tant et plus qu'une irrépressible envie de vous gratter la peau vous met au supplice dans l'isoloir avant cinq minutes. Comme la gale aux mille doigts crochus.

À lire aussi : La Savoie, 192 habitants, 5 listes !

Enfin, le mal continue sournois son petit bonhomme de chemin deux mois durant sans jamais être inquiété. Aussi occulte que le ver dans la pomme, pandémie universelle qui s'insinue partout dans le duché, l'accoutumance au pourrissement et à la corruption des mœurs se mue en seconde nature, habituant les savoyards au diktat de la filouterie dirigeante ; jusqu'à ce qu'un jour prochain, minée, épuisée, exténuée comme une jeune fille en fleurs assaillie par une légion de vampires assoiffés par la bonne odeur de son chaud sang virginal, la société savoyarde, dont la base court plus vite que le sommet, décidera, saturée, d'en découdre avec cette imposture fantoche qu'on nomme conseil ducal, et dont les protagonistes tirent subsistance et profit des couleuvres qu'ils font avaler au bon peuple, confondant fatigue et modération, sénilité et sagesse, agitation et dynamisme.

Et s'il sied à l'autorité comme à l'élégance sa cousine de demeurer dans l'ombre et la discrétion, à ce compte-là nous en connaissons plus d'un au conseil qui mériteraient la charge de Roi du Monde, tous ces candidats ne pouvant se partager celle, autrement convoitée, de Roi des Truffes. Car enfin quoi ? Une fois élus, on ne les voit pas davantage que ce petit chef de la lointaine Cathay dont le nom m'échappe présentement, et que nous surnommerons Hibernatus avec votre permission, obéissant en tous points aux enseignements taoïstes, suivant lesquels il serait aussi facile de gouverner un duché que de fondre un morceau de Beaufort. Mais je vous le dit, mieux eût valu pour le duché qu'ils s'occupassent des vaches plutôt que de fondue. Et m'est aussi avis que les rapports humains présenteraient bien meilleure mine en Savoie, si moins d'individus ne commettaient la fatale erreur de s'estimer indispensables au bonheur d'autrui.


Phaco pour l'AAP agence Meuse, Saône, Rhône

Pendant ce temps là au Conseil Ducal
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=2404580
Elections Ducales : Savoie un jour, Savoie toujours
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=2407137
Et si on parlait un peu des listes électorales ?
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=2406933
Un, deux, trois ... Voilà les pépites de Savoie !
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=2389556

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=101284

Citation :

22/10/1467 Savoie : Et pépites hourra !

C'était un beau dimanche d'octobre pluvieux, alors que l'Aurore aux doigts de fée venait tout juste de poindre à l'horizon, et que, comme le dit si bien Esope, Janneot Lapin lui faisait sa cour parmi le thym et la rosée. J'étais dans mon jardin à soigner mes légumes, ma vigne, et la fleur de Sainte Gudule à la pourpre parure, lorsque je vis soudain un oiseau ducal. Il volait à tire d'ailes, passant sur mon jardin, à portée d'un jet de pierre. C'était une buse -ou un pigeon, je ne saurais le dire. Toujours est-il que l'oiseau messager tenait une annonce dans ses longs doigts crochus.

Le volatile aussi me vit. Il se mit alors à décrire au-dessus de ma tête une série de cercles concentriques toujours plus resserrés, jusqu'à ce qu'il fut juste placée à ma perpendiculaire. Il lâcha l'objet, vous devinez le reste. Puis l'animal partit avec un air d'ironie sur la figure, ce genre d'expression insupportable que vous surprenez parfois sur le visage de l'un de vos créanciers, et qui vous donne une furieuse envie de diviser votre dette par deux pour le punir de son irrévérence.

Puis, j'ouvris le message que m'avait envoyé le Ciel.

Maia Laskarina d'Alaya, dicte Mini, était enfin duchesse, entourée de ses fidèles pépites. Après des années de vaines tentatives et de stratagèmes alambiqués, et malgré un score minoritaire aux dernières ducales, elle venait d'en fin poser son charmant popotin sur le trône savoyard, malgré la farouche résistance que lui opposait ses discrets adversaires adeptes du secret et de la non-communication, plus ou moins parties liées de ces obscurs ordres militaro-religieux qui dans l'ombre croient tirer les ficelles mais ne tirent en réalité que sur la corde qui finira par les pendre eux-mêmes. Dont acte.

Que pouvais-je en penser ? Était-ce une mystification d'un noble du ban plus imaginatif que moi, qui se payait ma tête en se vengeant d'une injure que j'aurais pu commettre de par le passé à son égard ? Oui, mais qui ? Lequel d'entre eux ? La plupart ne savent pas aligner deux mots de français correctement. Était-ce le fait d'un obscur ordre pseudo-chevaleresque qui délivrait sous le manteau quelque terrible secret codé, ou qui exorcisait ses démons, bien à l'abri, à la faveur d'un amusant pseudonyme ? Était-ce un politique du conseil, qui dénonçait les travers et les mœurs du duché ? Ou bien les élucubrations d'un ésotériste de bazar qui voulait attirer l'attention sur lui pour augmenter le tirage de l'Éditeur ? Enfin, peut-être s'agissait-il vraiment d'un petit miracle venu d'ailleurs, du Soleil ? Ou bien, qui sait, tout cela à la fois ?

Et s'il y a un message, quel est-il, et à qui s'adresse-t'il ? C'est pour moi, je l'avoue, un grand mystère. Il y a vraiment de quoi y perdre son latin ! Je défie quiconque de m'expliquer ce que ce résultat électoral signifie. Ce qui est sûr, c'est que Grand Ordonnateur connaît son affaire, et qu'il a quelque chose à nous dire de plus profond que le fait que tout finit par arriver, stricto sensus.

Car après tout, posséder des connaissances primordiales à la vie du duché et les cacher volontairement au reste du peuple n'a d'autre but que de maintenir sa supériorité sur le restant de la population, et l'amener à adopter la conduite qu'on veut la voir adopter. C'est à mon sens un vil procédé. D'ailleurs tout ce qui est hermétiquement clos finit un jour par s'éteindre, étouffé dans et par son secret. Preuve en est le destin de la Savoie ce jour. La survie d'un mouvement, quel qu'il soit, est dans sa propagation, donc son partage. A bon entendeur...

Sagesse... et Paix à vous tous !

Phaco, pour l'AAP agence Tamise, Escaut, Meuse, Saône, Rhône et Pô

Et pépites hourra !
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=2389556

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=102318

Citation :

06/12/1467 A Chambéry, Mini prie et fait le maximum

Genève (AAP) - Pas de poignée de main virile, ni de splendide réception dans un palais de la République, mais un honneur particulier réservé à l’invité savoisien : le gîte et le couvert chez l’Avoyère elle-même, à côté d’un sicaire veillant à la tranquillité de la maison. Madame de Salmo Salar sait recevoir, et comble Monsieur de Habsbourg de plats raffinés pendant plusieurs jours. Les deux finissent par convenir d’une rencontre au sommet à l’Ichtus lémanique, célèbre boulangerie genevoise réputée pour son savoir-faire artisanal depuis des années.

Entre du bescoin, du fromage helvète et de l’hydromel, voilà que la paix tant attendue est enfin conclue : la Savoie rouvre ses frontières et continue d’œuvrer à trouver une solution pour l’Évêché de Genève auprès de l’Empire, Genève cesse ses hostilités à l’égard de la première ; et ce sont ainsi plusieurs mois de conflit armé qui semblent s'achever, au plus grand plaisir des marchands qui peuvent reprendre leurs affaires. Des deux côtés, on se félicite de la réussite de la rencontre.

Rome et Strasbourg restent pour l’instant muettes face à cette paix séparée signée entre la Savoie d'Empire et la Souveraine Genève, phare de l’Aristotélité et de la Réforme. « Les régents restent maîtres des ouvertures et des fermetures de leurs frontières » Telle reste la doxa de la pax imperia. A Annecy, les Saintes Piques restent au pied, ni la Très Aristotélicienne Capitaine de Savoie ni le Connétable templier n'ont pipé mot de l'affaire et l’Évêché convoité reste fermé de l'intérieur. Le Roi des Allemands Wajakla de Karolingen enfin, a de son côté précisé que « qui coopère avec les Genevois n'aura pas attendre de Nous une quelconque considération » pressant trois armées aux frontières de la Confédération.


La marmotte et la Rédaction, pour l'AAP agence Pô, Tamise, Escaut, Meuse, Saône & Rhône

A Chambéry, Mini prie et fait le maximum
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=2414284
A Genève, les dîners de l'Ambassadeur
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?p=93376688#93376688

Au moins un mort cette nuit à Saint Claude. Maethor, Esclandres et d'autres en faucheuse.
Oups...

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=102433

Citation :

12/12/1467 Krieg zwischen dem deutschen Königreich und dem Kanton Genf

Schwyz (KAP) - Adventus 1467. Jede Frau und jeder Mann im Kaiserreich und der Eidgenossenschaft bereitete sich Ende November auf das Geburtstagsfest des heiligen Noël vor und seine Gaben in dieser besonderen geweihten Nacht. Frieden und besinnliche Vorfreude sollten die Wochen des Advents jedoch nicht prägen. Wer kam war ein gänzlich anderer "Gabenbringer".

Am 26. November tauchte unerwartet ein Genfer Banner an der Grenzen zwischen der Grafschaft Augsbrug und der Eidgenossenschaft auf. Das Banner konnte unverkennbar dem Schweizer Kanton Genf zugeordnet werden und wurde geführt von Maethor de Furia. Hauptmann Maethor de Furia ist kein Unbekannter aus Sicht des deutschen Königreichs. Schon früher in diesem Jahr war er in Auseinandersetzungen zwischen dem Kanton Genf und dem Kaiser und seinen Verbündeten verwickelt:

Lesen Sie auch : Savoire: Operation als Friedensquelle ?
Und : Schweizer Unruhen

Für zwei Wochen sorgte das Banner "Der Kindergarten" für Unruhe und Schrecken auf den Straße und Wegen der Grafschaft Augsburg und der Ostschweiz. Die Wege waren nicht begehbar, da jeder Reisende damit rechnen musst, dem Banner von Maethor zu begegnen. Die ein oder andere Reisegruppe erreichte die Nachricht von dem marodierenden Banner zu spät. So kam es auf Augsburger Territorium zu Kämpfen und Opfer durch Genfer Waffen. Unter den teils schwer verletzten oder mit dem Tode ringenden befanden sich Lian, Malin_, Avourneen und Aylynn, Prinzessin von Dänemark und Freundin der Schweizer Kanzlerin Minimoods.

Lesen Sie mehr über die unschuldigen Opfer: Genève navre avec constance

Aufgrund der Äußerungen der Hauptleute und der Aktionen des "Kindergarten"-Banners war die Reaktion des deutschen Königs eindeutig: "Wir befinden uns mit der Republik Genf im Krieg. Die häretische Republik Genf streitet mit der Kirche und dem Kaiser über die Kontrolle der Diözese. Der Angriff auf unser Land soll den Druck auf den Kaiser erhöhen." Heißt es aus einer Bekanntmachung Wajakla von Karolingen, König des Deutschen Königreichs.

Wie steht es zwischen dem König und den anderen Kantonen ?
Andere Schweizer Kantone verurteilten das Vorgehen des von Maethor geführten Banners.
Schwyz entzogen ihm unter anderem das offizielle Durchreiserecht. Da sich das Banner aber auch nicht an die Gesetze und Ankündigungen des Kantons Schwyz hielt, wurden die Anführer und Mitglieder des Banners im Kanton Schwyz für Vogelfrei erklärt.
Die Kantonsräte einzelner Kantone sind natürlich durch den Krieg ziwschen dem König und Genf beunruhigt. Die Frage, ob sich diese Auseinandersetzung zu einem flächendeckenden Krieg gegen die voneinander unabhängigen Kantone ausbreitet scheint noch nicht beantwortet zu sein. Und das trotz der Versicherung des Königs in einer Bekanntmachung, dass sie "die Unabhängigkeit der Kantone voneinander" anerkennen und es "daher absurd [wäre], einen anderen Kanton für die Handlungen Genfs verantwortlich zu machen".

Echned der Steinmetz für die KAP, Maas, Saône & Rhône Agentur

Il dit quoi le Vieux?
C'est du Teuton

- grosso modo la même chose que moi

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=102466

Citation :

14/12/1467 Saint Claude : une nouvelle attaque meurtrière qui interroge

Saint Claude (AAP) - C’est l’attaque la plus meurtrière depuis le début de l’offensive genevoise contre l'Empire, cette année. Jeudi 12 décembre, le bivouac de l'armée genevoise « la crèche » hors les murs de Saint Claude où elle était venue chasser à l'homme comme à l'accoutumée, a été pris pour cible par la cavalerie franc comtoise. L'armée « Les ailes d'harpia » dirigée par Spagnolo Du Castel de Montecano a foncé droit sur les Suisses encore occupés à dépiauter des bouts de Jaquou, leur éclopé de la veille.

« Les combats » ont été « d’une rare violence combinant des tirs d’artillerie et l’emploi de la cavalerie lourde par l’ennemi », a indiqué le capitaine de la défense genevoise, estimant le nombre de « laisser à terre » à « une dizaine ». Trois militaires suisses ont été blessés, les autres en face, a ajouté le reître fier comme Artaban, sa lame et le tablier de sapeur encore ensanglantés. Dans les fossés non loin de là, Belinda et Clarance Kaiser, Elwoss et Tiuflun sont venus allonger la liste des victimes profanes de ce conflit interminable qui désespère les édiles locaux et séculiers des deux camps depuis que le très Aristotélicien Thibaud Ier était revenu sur l'agrément conclu précédemment par Freas Ier et Charlotine Durand.

Les genevois renvoient à l'Empereur Konsar. Son silence assourdissant dans l'affaire de l'investiture du diocèse de Genève alimente les plus folles rumeurs en Suisse. Après la Savoie qui a fini par négocier un accord séparé avec la petite République trublionne, après avoir fait grogner le Roi des Allemands et même les Cantons primitifs suisses habituellement occupés à faire résonner l'écho des yodele plus que celui des armes, la chevauchée malheureuse du chevalier Spagnolo, frappé par Esclandres, héros genevois du jour, et remplacé à la tête de son armée repoussée entre Saint Claude et Poligny, met une nouvelle fois en lumière ce conflit pourri.

« A Lausanne, on a une alternance, c'est notre Chancelier qui décide et pas Rome ou ce [crétin]* d'Empereur. On a même un Romain [débonnaire]* depuis sept mois et il n'y a aucun problème ! A Genève c'est le bordel parce que les [Romains]* ont fait main basse sur un Empereur [benêt]*, un nouveau qui s'en bat les couilles et Annecy complètement [vérolée]* par les [Ordres Monastiques Militaires]* » énonce sans complaisance un expert genevois de la géopolitique en tavernes. « Ils disent que c'est religieux alors que ça ne regarde pas des [brigands et des assassins]* ». Tant à Rome qu'à Strasbourg, on n'a pas souhaité épiloguer davantage.

* les termes originaux, plus fleuris, ont été nuancés par la Rédaction.

iZaac pour l'AAP agence des fleuves et des rivières

Parait qu'Esclandres a buté 4 personnes ce jour là.
Il est con, mais il vise bien. Dire que j'aurai du être à sa place.

"un expert genevois de la géopolitique en taverne", tu t'auto cite avec des courbettes maintenant ?

- je ne balance pas mes sources

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=103564

Citation :

02/02/1468 break sit in Lindau

Lindau (KAP) - Rathaussturm in Lindau ! Sparky_ ergreift die Macht ! The Knights of Gwydion are not bound by blood, but by spirit. They are more than just colleagues in arms, rather like a family. But what are these Englishmen doing in Lindau in Augsburg County ?

« Now we go around looking for both adventure and money » states soberly Robert Sparky Steele. « After hearing about the war between Switzerland and Germany, we decided to travel to the warzone and look for anyone who would be interested in having some extra folks, in exchange for a fee obviously. We got in touch which a Swiss person who was interested and therefore that is how we were asked to revolt in Lindau »

Our reader is no longer unaware of the war between the Republic of Geneva and the Empire. The city of the Lake demands justice for the investiture of the bishop of Geneva and massacres as much as it can, here and there, so that it can finally be heard in Strasbourg. Against it, a coalition of Germans, Savoyards and mercenaries of all stripes are trying in vain for the moment to silence it. On the same day that Lindau was looted, Augsburg also fell into the hands of Deimos, a soldier from Solothurn.

In Switzerland itself, Geneva has been occupied since Christmas while the German, Savoyard and Genevan armies play cat and mouse, taking a mine here, a knot there. The new Emperor remains silent. Rome is showing an end of no reception and the German king Wajakla seems powerless, petrified in his strategy of occupation, to stem the moods of the Swiss.

« So while the Germans were occupied inside Swiss territory, we got in behind theirs and launched a revolt against them » tentatively concludes the English mercenary.


iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône & Rhône

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=104242

Citation :

02/03/1468 Nouvelles et potins en francophonie d'Empire

Épinal (AAP) - Les nouvelles sont riches en Empire ce mois-ci ! Le nouvel Empereur, sa Majesté Impériale Amenediel organise son couronnement et un bal dans la foulée. Seize ans à peine, célibataire et ancien ecclésiastique, le jeune homme se chercherait-il une épouse lors de ces festivités ? Les intéressées sont priées de se présenter au grand bal avant qu'il ne soit trop tard.

Côté élections, les résultats sont tombés dans les trois provinces francophones de l'Empire. En Lorraine, le Duc sortant a laissé sa place à une jeune demoiselle, Siri d'Hyfaune, une femme énergique qui entend poursuivre les efforts de son prédécesseur et mettre de l'animation dans le Duché.

Prodige du temps, Épinal, 30 villageois, voit quatre candidats s'affronter pour la mairie ! La mairesse sortante Densetsu vingt-deux ans et fière chef maréchal du village, affronte notamment la jeune Impératrice douairière du Saint Empire Romain, Margravine d'Hildesheim et Vicomtesse de Gerardmer Elenna d'Irissari, et l'Amiral de Lorraine Caton d'Acoma. Le quatrième candidat est Gilles_de_retz, habitant de la municipalité et chevalier errant. En Halle d'Épinal, pariez sur les résultats de l'élection !

En Savoie, les élections ont débouché sur une victoire de la liste UPS, son 3ème de liste, Nawak de Kersin, homme expérimenté et conseiller au château de Chambéry à de nombreuses reprises. Assez réservé, on l'a peu entendu parler jusqu'à présent.

En Franche Comté, le vote a accouché d'un nouveau Franc Comte, Frederik du val d'Haine, dict Devilfred, éternel militaire qui n'a pas froid aux yeux et qui compte effectuer plusieurs réformes au courant de son mandat.

Enfin, les voyageurs sont priés d'éviter les routes savoyardes en raison de la guerre que la République de Genève y mène actuellement. Les personnes désirant se rendre au tournoi de Genève du 20 mars prochain sont invitées à passer par la Franche Comté ou contacter directement iZaac Dusalève pour plus amples informations.


Raphael Du Bois de Cendrecourt pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

Épinal, il ne doit en rester qu'un
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?p=93585264#93585264
Oyez, coquines et vertueuses, le Grand Bal, c'est là
http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?p=93553244#93553244

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=104624

Citation :

20/03/1468 Belley la bataille, laide est la guerre

Belley (AAP) - Ce matin 17 mars, les Helvètes sont entrés dans Belley. Après la querelle de l'investiture ecclésiastique, après la visite vaniteuse et vaine du Roi des Allemands à Genève, après encore, les massacres depuis le 25 février de treize voyageurs imprudents sur les routes savoyardes, après la destructions des armées « Non Nobis Domine Da Gloriam » commandée par Alex.. le 26 février et « Sabaudiae Gloriam » commandée par Haeven, le 16 mars, c'est au tour des Belleysans de souffrir une nouvelle fois de la querelle qui oppose les édiles genevois aux autorités ducales et ecclésiastiques savoyardes. Le 3 mars, le village de 47 habitants était pillé puis abandonné par la soldatesque genevoise. Le 18, c'est en armée cette fois, que l'on était venu planter l'étendard genevois sur son hôtel de ville.

Tout avait commencé par le naufrage de trois naves de commerce et deux foncets et l'avarie d'une caraque de guerre dans le port de Genève dont la seule tare et pas des moindres, étaient d'être helvètes. En effet, le compagnon de chambre aragonais de feue la Duchesse savoyarde Bénédycte de Habsourg, Romain, avait âprement canonné quelques jours plus tôt les quais genevois. Après avoir radoubé et avitaillé sa caraque dans le port de Belley, il s’en était alors allé vers la chaleur de ses mers ibériques sans autre forme de procès. Forcément, les invectives ne s’étaient point fait attendre. « Les Savoyards ont une nouvelle fois dépassé les bornes » accusait une poignée de Genevois revanchards.

Il faut dire que l’opportunité de venir piétiner les terres de leur voisin était trop belle. Nul genevois digne de ce nom n’aurait raté l'hallali. C’était encore bien mieux que le tournoi qui se tenait à Fribourg et rassemblait pourtant plus de quatre-vingt participants, fine fleur des arrières Cours des Miracles de l'Aristotélité, jeunes et jolies aristocrates italiennes en mal de frissons et routiers des joutes venus de tous les horizons de France et d'ailleurs. Mais d'Helvètes, point donc à sept ou huit remarquables exceptions près. Les Alémaniques boudaient la grande foire d'empoigne parce que c'est Genève, et Genève bataillait en Savoie.

Genève ? Pas tant en fait. La part locale était congrue cette fois. Si l'armée genevoise « la souris rose » commandée par Scrat avait annexé le col de l’Écluse entre Genève et Annecy (nœud 269), la mine d'or à l'Est d'Annecy (nœud 272) et la route du Mont Blanc, Aoste et cols des petit et grand Saint Bernard (nœuds 273, 274, 275, et 276), les combats principaux étaient menés par l'armée « Terror Mundi » commandée par Guiscard de Hauteville, ses écorcheurs italiens, une lance de bons anglais et quelques spadassins helvètes dont on ne savait plus vraiment s'ils étaient Genevois, Fribourgeois, Sedunois ou Grandsonnais.

En face, en Savoie, l'armée « La petite étoile » dirigée par Stella d'Ascalon von Valendras et dont l'effectif n'est quasiment composé que d'Annéciens, s'est replié dans l'enceinte de la capitale, Chambéry. Tandis que sa Grâce le Duc Nawak commandait à son Capitaine Haeven von Valendras, Grand Maître de l'Ordre des Templiers, Chevalier d'Isenduil et Archidiaconesse du Diocèse de Genève, de lever une armée et que l'Empereur lui-même, ordonnait à Silanie Le Verdier, Vicomtesse de Domremy-la-canne et Baronne de Castiglione Torinese, de lever la sienne. Celle-ci fut contrariée quelques jours par la présence des Suisses devant les remparts de la capitale. On n'en sait guère plus à ce jour, le secret des Dieux est bien gardé en Savoie.

La Rédaction, pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône