[RP] Les feuillets d'Andrew

Quatre semaines depuis la première tentative de prise du château... Quasiment quatre semaines depuis la rencontre malencontreuse, seul dans la campagne béarnaise avec une armée assoiffée de sang...
Quasiment quatre semaines à être immobilisé sur un lit afin que les blessures se referment. Andrew qui commençait à aller mieux n'en pouvait plus. Les moments volés pendant lesquels il allait à la fenêtre avant que la bonne âme qui l'avait recueilli ne revienne le mettre au lit, ne lui suffisait plus. Il lui fallait du grand air, faire quelque chose. Certes cette période lui avait permis de perfectionner son étude de l'anatomie et avait commencé à étudier la biologie. Une fois, il c'était même payé le luxe d'un cours de grec. Sachant combien cela pouvait être... passionnant, Andrew se promis de mettre rapidement un terme à cette situation. Il lui fallait faire quelque chose.

Tout ce qui demandait une trop grande vigueur lui était interdit. Il fallait donc oublier bien vite l'idée d'aller courir sur les chemins. Aller compter fleurette aurait bien entendu été un moyen agréable de passer le temps mais Andrew avait pris l'habitude de se tenir loin de se genre de chose. Il c'était aperçu que de manière très générale cela amenait bien souvent beaucoup plus de complications que de satisfactions. De plus, si jamais il devait y en avoir une seule désormais, il savait qui ce serait. Un certain voyage dans le lyonnais l'avait pas mal chamboulé même si il avait toujours tout gardé pour lui. De toutes manières, maintenant, c'était quelqu'un de trop important... Elle ne le regarderait plus. Cette idée là devait donc aussi être oublié.

Que restait il donc ? Que savait il faire ?

Il pensait avoir tourné la page après l'incendie de sa roulotte mais il semblait être rattrapé par ses vieux démons. Il avait à peine commencé à y penser que déjà les idées se mettaient en place. C'était comme si l'idée avait toujours été là tapis quelque part dans un recoin de sa tête. Pour sur, l fallait qu'il change de formule. D'abord il ne disposait plus des moyens matériels qu'il avait pu avoir. Une grosse partie était partie en fumée. lorsque c'était arrivé, il y avait vu la main de Deos pour qu'il abandonne tout. Il fallait croire qu'il c'était trompé. Le Trés Haut était bien entendu à l'origine mais son but n'était pas de l'empêcher de s'exprimer mais bien de le pousser sur les routes afin que Sa volonté puisse être exaucé ici, dans le comté du Béarne.

La décision était donc prise : demain, si il était prêt, il repartirait pour un nouveau spectacle. Ce ne serait rien de grandiose mais il espérait que, au moins, ce soit... éducatif. Il avait tant à faire ici, tant de bonnes personnes à sauver, qu'aucune petite action ne devait être négligée.

Maintenant, il ne restait qu'à mettre les quelques petits morceaux en place...

Andrew y avait travaillé toute la journée et tout était prêt. À son grand étonnement, la bonne âme qui s'occupait de lui ne l,avait pas dissuadé mais au contraire elle l'avait bien aidé, lui fournissant tout ce dont il avait pu avoir besoin.

Le résultat plaisait beaucoup à Andrew. La marionnette qu'il avait créé était celle d'un homme. De part ses habits, on pouvait dire qu'il faisait partie d'une classe très privilégiée. Des bottes au chapeau, tout était d'un flamboyant bleu azur. La seule exception était dans la cape. Elle était jaune avec deux bœufs rouges l'un au dessus de l'autre. Outre la couleur, ce qui attirait l'attention, c'était la tête de la marionnette. En lieu et place de la figure que l'on attendait, se trouvait une tête d'âne.

Afin de vérifier qu'il n'avait pas trop perdu la main Andrew se mit debout et fit faire quelques pas à la marionnette. Elle était bien équilibrée et les blessures d'Andrew ne l'empêchait pas de la faire bouger comme il l'entendait. Il y avait de très longue semaines depuis qu'il avait fait son dernier spectacle mais cela lui semblait aussi facile qui si il avait arrêté la veille.

L'aspect plus logistique étant réglé, Andrew s'habilla correctement. Il était clair que son habit et en particulier son kilt avait souffert de sa récente rencontre avec l'armée félonne mais il était fier d'arborer ses accrocs et ses blessures qui étaient autant de preuves que Deos voulait éprouver sa foi en Lui. Un fois prêt, il sortit, faisant marcher sa marionnette à côté de lui.

Le but de sa petite marche était clair. De sa chambre, il avait une belle vue sur le château et avait repéré un endroit très passant près de la porte principale. Arrivé près du coin qu'il avait choisit, il emprunta un gros tonneau à un marchand qui se trouvait non loin de là. Avec une difficulté évidente, Andrew grimpa sur cette scène improvisée.

Oye, oye !
Gens de le Béarn, viendez assiste à le pestacle de le disciple d'Ichtus.

Vous voule connaitre le vérité sur les dernières évenements ?
Vous voule savoir ce est quoi les motives des Sauveurs de le Béarn ?
Vous voule tout connaitre sur les Réformeurs ?
Vous voule savoir comment les Félons romains manipulent tout ?

Alors vous est dans le bon endroit !

Oye, oye !
Gens de le Béarn, viendez assiste à le pestacle !

Andrew attendit un moment, debout sur le tonneau. Quelques personnes commençaient à s'arréter. Pour faire passer un peu le temps, Andrew fit faire une petite danse écossaise à la marionnette. Les visages qui étaient plutôt fermés, à l'exception de quelques têtes qu,ils connaissaient bien, se déridaient.

Après un certains temps, Andrew cessa de faire danser la marionnette et commença...

Gens de le Béarn, je vous présente le Sir Varden. Je suppose vous connaisse lui déjà. Ce que vous save pas probablement, ce est que il vient de me demande de l'éclaircissement sur le Réforme... Enfin, je suppose le mieux ce est de le laisse parler maintenant.

Changeant sa voie, et prenant un timbre moins grave qu'habituellement, il commença à faire s'animer la marionnette à tête d'âne.

Marionnette de Varden : «Dis Andrew, dessine moi un Réformé.»

Andrew : «Ben, ce est que ce est pas facile. Par contre je peux te explique ce est quoi un Réformeur. ce va même me faire plaisir.»

Marionnette de Varden : «Oh, merci, c'ets très gentil.»

Andrew : «D'abord, ce que tu dois retiendre, ce est que un Réformeur, ce est quelqu'un de bon.»

Marionnette de Varden : «Alors cela veut dire que je suis un Réformé ?»

Andrew : «Ce est un peu plus complique que cela. En fait, je est sur que le majorité de les béarnais, ce est des gens bien. Le problème, ce est que depuis tout petit, les menteurs de le église pour votre crâne avec plein de les idées fausses que elles vous éloignent de le droit chemin de la vertu. Alors ce fait comme un sorte de écorce autour de le bonne personne.»

Marionnette de Varden : «Mais, on fait comment pour enlever cette écorce ?»

Andrew : «Ce est là que ce devient un peu plus complique. Pour les nobles et les curés, le seul moyen, ce est le purification par le flamme. En faisant grille d'abord les orteils puis en mettant le reste après sur un grand bucher, on obtient de les très bons résults. Pour les gens de le peuple, ce est pas la peine de avoir ce méthode. Ils sont bien moins atteint. Juste un bon lecture et explication par exemple de les 52 articles d'Izaac, ce fait déjà un très bon travail.»

Marionnette de Varden : «Dis Andrew, tu me explique les 52 articles alors ?»

Andrew : «Si tu voule bien, on va déjà commence par médite ce que je a dit, hein ? Et on va continu plus tard.»

Andrew fit saluer sa petite marionnette et en fit autant.
La représentation n,avait pas vraiment été longue mais la fatigue le gagnait déjà. Il continuerait mais seulement après avoir pris n peu de repos.

Aimelin a écrit:: [Pau, vers l'entrée principale du Château]

Le froid était mordant comme souvent le froid sait l’être dans la région. Chapeau bien calé sur sa tête pour se protéger du froid, le col de sa cape blanche relevé, une écharpe bleu autour du cou, le jeune gars sentait le froid se glisser sous sa chemise et ses braies, lui faisant hâter le pas. Le chemin jusqu’à Pau avait été long et le jeune gars bénissait de l’avoir fait en compagnie cette fois ci, et de plus en charmante compagnie de sa blonde amie.
Une nuit à se geler les pieds autour des remparts, nuit supplémentaire ou des non soldats, des ex soldats et soldats tout court se croisaient ou s’apercevaient au hasard d’une rue ou d’un chemin.

Il était encore tôt et il se dirigeait vers l’Auberge, passant pres de la porte principale, quand des cris attirèrent son attention. Les cris étaient relativement courants en cette période où des bestioles pillants le moindre écus beuglaient à qui mieux mieux dans la campagne béarnaise… enfin surtout dans les villes, ces bestioles là aimant tout de même leur confort, mais une tenue comme le bonhomme l’incita à aller vers lui. Une jupe, acoutremenet qui donnait toujours autant envie de rire au jeune gars. Juché sur un tonneau l’homme arrangait la foule encore peu nombreuse. Curieux, Aime s’approcha regardant un pantin que l’homme tenait dans sa main. Habillé de bleu avec une cape béarnaise apparemment seule sa tête était bizarre… elle ressemblait à un âne.
Il réprima un sourire pensant que c’était sans doute le faux comte… comment s’appelait il celui là grokus … bokus … décidément, Aime avait parfois du mal pour se souvenir des noms inintéressants… peu importait, la marionnette le représentait sûrement.

Petit haussement de sourcils, l’homme parlait bizarrement. Il ne comprenait pas tout, attrapa au vol juste des mots qui s’échappaient de ci de là … ichtus… vérité.. sauveurs… Béarn.. ce mot il le comprit tout de suite… réformeurs… félon…manipulent les réformeurs manipulent ? ha ben ça alors voila une nouvelle … pestacle Aime avait entendu parler de la peste qui pourrissait certaines population et il fit un pas en arrière.

Il resta plus attentif quand il lui sembla entendre le nom de Varden. Encore un qui venait déverser son venin en place publique pensait il avec l’envie de lui faire avaler sa marionnette pour qu’en plus de sa jupe ridicule il ait une tête d’âne… mais en gars intelligent, il écouta, ne voulant rien manquer.

A mesure que le bougre parlait, Aime haussait les sourcils. Il avait vraiment du mal à saisir le sens des phrases, ayant compris que des menteurs les éloignaient du chemin de la vertu… mais quels menteurs ? les réformés ? Il secoua la tête. La fatigue l’empêchait sans doute de rassembler ses idées dans le bon ordre.

Voyant le bonhomme s’arrêter et prêt à partir Aime l’interpela poliment. Dormir pourrait bien attendre un moment de plus, le jeune gars aimait à apprendre, et cela de toutes sortes de personnes.

Hola mon brave !! il s’approcha de lui mais pas trop prêt vu la jupette car il n’avait pas spécialement envie de voir ce qu'il y avait dessous... il regarda la marionnette et se retint de rire… franchement Varden était plus beau que ça … c’est qui ce … Varlen .. c’est ça ? enfin cette marionnette là… j’viens d’arriver en Béarn et bon j’suis pas au courant de tout encore et vous avez l’air de bien connaitre le coin.

Il se grattouilla le menton …j’ai pas tout compris ... mais vous avez parlé de menteurs qui nous éloignaient du droit chemin ..... alors je voudrais savoir qui éloigne qui parce que je voudrais pas perdre la vertu de vue

C’est qu’il y tenait à la vertu Aime surtout depuis que Lily lui avait fait connaitre ce livre… du moins en lui tapant sur la tête quand il la taquinait un peu.

Marquise_des_anges a écrit:

Massi avait ce matin là reçue en ce beau jour un pigeon..

Citation :: "Andrew.. Cherches le.. Trouves le.. Je sais qu'il ouvre son spectacle, remet lui l'autre parchemin à une place spéciale.. Si il y a une entrée à l'entrée, si il y a des marches sur une des marches.. Trouves aussi une rose du plus rouge des éclats et joint là avec le parchemin.. Il comprendra.."

Massi avait cherché dans les ruelles, un peu partout quand un OYE OYE...
Ahh ça doit être sa.. Ben zut, crotte, pas d'entrée, pas de marche.. Ben restait plus qu'à la main.. Elle écouta attentive et à la vu du "VARDEN" à tête d'Ane,
éclata de rire, attendit un peu, et haussant les épaules aux dires d'Aimelin se précipita sur Andrew, lui cola la rose rouge et le parchemin dans la main et disparut en sautillant...

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Aimelin a écrit:: Avant que le bougre lui ai répondu un éclat de rire fit se retourner Aimelin. Tiens Massi, qui semblait bien plus fière que la première fois rencontrée en taverne lorsqu'elle était blessée.

Décidément, il pensait que ces gens là préchaient la bonne parole mais ne semblaient pas vouloir se mêler ou discuter avec les béarnais sans doute trop idiots pour eux.

Il espérait que l'homme répondrait à moins que le spectacle ne soit que dans un sens et pour les hérétiques...
ce qui ne ferait qu'empirer l'image qu'il avait d'eux.

Harchette a écrit:: Harchette déambulait dans les rues de la ville quand il entendit comme un attroupement. De nature plutôt curieuse, il prit la direction des voix qu'il n'entendait pas encore distinctement. Il se demandait ce qui pouvait bien se passer encore. Depuis son arrivée à Pau, samedi dernier, il en avait vu et entendu de toutes sortes dans les tavernes.

Ce qu'il vit le fit sourire. Il reconnut Andrew monté sur un tonneau. Il agitait une marionnette à la tête d'âne. Il se rapprochait peu à peu, se mêlant à la foule pour assister au spectacle. Il appréciait Andrew et surtout son humour. Il faut dire que l'homme au kilt était fort sympathique. Il l'avait croisé plusieurs fois déjà en taverne. Bien que blessé, il lui avait fait bon accueil à son arrivée.

Il regardait et écoutait le sourire aux lèvres. Il profitait pleinement du spectacle que donnait Andrew. Enfin un peu d'humour et de joie dans cette ville. Quand Andrew eut terminé, il ne manqua pas d'applaudir.

Avant de quitter la place, il lui fit un signe de la main. Il s'en retourna en taverne, mis machinalement sa main sur ses cheveux et la raie forma.

Eriadan a écrit:: Eriadan avait assisté au spec... pestacle du réformé. Le Loup du Lac sourit en voyant la marionnette de Varden. Elle était grossière et a caricature ne lui ressemblait pas du tout.
Toutefois il trouvait amusant le simple fait de faire un spectacle avec une marionnette d'un personnage qui n'avait en rien le goût de la scène, si ce n'est celle de la politique et du mensonge.
Voyant Aimelin entrer en scène et jouer les comédiens, il observa la comédie se jouer devant lui, se demandant pourquoi le pire hypocrite qu'ait connu le Béarn se prenait pour un étranger.
Il s'essayait à la manipulation maintenant? Si tant est que se faufiler dans les étoffes des nobles dames n'en soit pas une.
Cela pouvait s'avérer intéressant.
Sans préjugé aucun, il observa parmi les passants, se demandant si la comédie n'allait pas finir drame ou tragédie.

Sancte a écrit:: Malgré ses airs impitoyables, l'Amiral avait ses petits moments de superficialité. Dès qu'il avait fait la connaissance de l'Ecossais, il avait tout de suite adopté envers lui la plus vive sympathie, sans pour autant admettre que cette bienveillance subite puisait une bonne part de son existence de cet accent qui conférait à l'homme un charme affirmé. Avant même que le spectacle put commencer, il fallait déjà se rendre à l'évidence: le Guyennois était conquis car comme beaucoup d'autres hommes, il ne pouvait pas toujours échapper au parti pris. Le regard fixé sur la scène, il attendait la suite, ne s'attardant que peu sur les réactions du public, bien qu'il apprécia le silence relatif dont il faisait preuve pour ne pas troubler outre mesure la poursuite de la représentation.

Shirine a écrit:: Arrivée depuis quelques jours à Pau, ènième escale de son voyage, Shirine déambulait dans les rues, attendant que Jacquot la rejoigne. Ayant eu vent de ce qui agitait le Béarn, la rousse avait quitté Eauze avec ses maigres biens (c'est à dire... rien qu'elle et ses guenilles), pour partir à l'aventure, sans aucun remord. A part peut-etre celui de laisser seul son "nouvel ami", un des rares hommes avec qui elle n'avait pas encore couché, si fait! Et avec qui elle ne coucherait peut-etre jamais, ayant fait voeu de chasteté, lasse qu'on la maltraite et la prenne pour un objet. Ce voeu ne durerait surement pas longtemps... m'enfin...

Au hasard d'un chemin, elle aperçut un petit atroupement et une voix, invitant à l'écoute. Shirine s'immobilisa pour observer et tenter de comprendre ce qu'il se passait, mais trop loin, elle décida de s'avancer. Discrètement, elle se fraya un chemin et trouva un coin discret d'où elle pouvait voir la scène. La scène c'était le cas de le dire, puisque se jouait un spectacle de marionettes, sans doute anodin et enfantin a première vue, mais plein de sens et de messages si l'on prêtait bien attention à l'homme en jupe...

Le monde autour de la rousse sembla alors disparaitre. Elle était seule, et il n'y avait devant elle que cet homme et ses marionettes. Figée, le fixant de ses yeux verts, ses mots, bien que parfois maladroit, s'infiltraient en elle, au plus profond de son coeur. Ce dernier se souleva et elle frissonna, touchée par ce qu'il disait.

L'artiste du moment salua et Shirine redescendit sur terre lorsqu'une nouvelle vois s'éleva non loin d'elle. Elle tourna les yeux vers lui et serra les dents pour se retenir d'aller lui mettre sa main dans la figure de se moquer ainsi de l'homme qui, elle ne le savait pas encore, venait très certainement de lui faire réaliser qui elle était vraiment...

Pour un premier spectacle dans un comté où il n'était pas connu, la foule était au rendez vous. Certain semblait aimer, d'autres serraient tellement les dents qu'Andrew les entendaient grincer à 20 pas... Enfin cela n'était pas l'important. Il faisait ce qu'il pouvait pour faire connaître les idées de la Réforme si minime que puissent être sa participation.

Andrew venait tout juste de descendre de son tonneau quand il fut apostrophé. Alors qu'il tournait la tête, une jolie blonde lui colla un parchemin dans la main ainsi qu'une rose rouge. Ce n'était même pas la peine d'ouvrir le pli pour savoir d'où et de qui cela venait. C'est donc avec un franc sourire aux lèvres qu'Andrew se tourna vers l'homme en blanc.

Aimelin_ a écrit:: c’est qui ce … Varlen .. c’est ça ? enfin cette marionnette là… j’viens d’arriver en Béarn et bon j’suis pas au courant de tout encore et vous avez l’air de bien connaitre le coin.

Ce Varden, ce est quelqu'un de... important. Enfin ce est ce que il pense. Si vous voule en savoir plus, il va falloir reste un peu plus...

Aimelin_ a écrit:: j’ai pas tout compris ... mais vous avez parlé de menteurs qui nous éloignaient du droit chemin ..... alors je voudrais savoir qui éloigne qui parce que je voudrais pas perdre la vertu de vue

Les menteurs qui éloignent les bons gens de le chemin de la vertu, ce est les curetons et leurs sermons que ils pourrissent le tête des gens avec. L'église et les cardinals mentent tant ils pouvent pour asservir le peuple et vivre sur leur dos...

Andrew sentait la moutarde qui lui montait au nez...

Enfin, ce est peut être pas le bon endroit pour parle de ça...

Regardant la foule, il reconnu quelques amis et les salua de la main. Alors qu'il allait remonter sur son tonneau pour poursuivre, quelque chose attira son œil. En quelques instants, Andrew compris... Ces hommes en armes qui fendait la foule ne venait certainement pas pour assister à son spectacle !

CapitaineDeLagarde, incarné par Andrew_largs a écrit:: Dès que le jugement avait été rendu, ordre avait été donné d'aller appréhender les deux malandrins qui avaient été reconnu coupables par la bonne justice béarnaise. Ces deux là réfléchiraient à leur actes au fond d'un cachot. La prochaine fois, ils y réfléchiraient surement un peu plus avant de défier les lois du comté.

Le capitaine parti donc en ville avec quatre hommes. Il savait pas mal où chercher au moins pour l'un d'entre eux. À sa grande surprise il n'eut même pas à aller aussi loin qu'il le pensait : au beau milieu d'un attroupement se trouvait l'une des deux canailles qu'il devait trouver. Il mena donc ces hommes droit sur lui. Bousculant les personnes qui se trouvaient sur son chemin, le capitaine était face à Andrew avant qu'il n'ai pu réagir.

Saisissez vous de lui !
Toi, vauriens, tu vas gouter à nos jolis cachots bien humides. Tu as voulu voir comment c'était le Béarn, tu vas en voir une nouvel aspect !
Allez, en prison. Notre bon juge t'offre trois jours en notre compagnie !

Andrew n'avait pas pu faire quoi que ce soit pour leur échapper cette fois. En quelques instants, il avait été encerclé par les hommes de la prévôté.

Le capitaine, un homme avec un certain embonpoint, lui cracha presque au visage en lui annonçant qu'il l'arrêtait et qu'il passerait trois journée en prison. Il ne cachait même pas sa joie d'exécuter cette basse besogne.

Andrew tâcha tout de même de garder sa contenance. La prison, il connaissait et cela ne l'émouvait pas plus que cela. Ce qui l'embêtait plus était qu'il allait devoir remettre à plus tard la suite de son spectacle.

Alors que deux des hommes l'avaient chacun déjà attrapé par un bras et qu'ils l'emmenait de force en direction du château, Andrew se tourna vers les personnes qui avaient assisté à son début de spectacles.

Je suis désole mais je crois que le représentation vas être interrompre... Je reviens pour le suite dès que en a fini avec ses gentils soldats.

Le sourire d'Andrew était un peu amer mais dans le fond, cette condamnation ne faisait que renforcer sa détermination : en tant que sicaires, la mission que le Très Haut lui avait confié était d'éliminer de la surface de la terre tous les nobles et faux prophètes qui pervertissaient la parole divine et asservissait le petit peuple en se goinfrant sur son dos.

Vous pouve me enferme ! Demain, ce est dix qui vont prendre mon place !
Le Réforme est le Volonté de Deos ! Vous faite que retarde le néluctable et attise Son courroux !

Aimelin a écrit:: L'homme ne pouvait pas comprendre pourquoi Aime le regardait bizarrement. Ce vêtement qu'il haïssait parce qu'un seul le portait et lui rappelait tant de souvenirs douloureux.
Il respira un grand coup et regarda à nouveau l'homme dans les yeux
Les réponses à ses questions qu’elles soient innocentes ou pas, avaient été faites dans le respect et le calme, ce qui avait rassuré le jeune béarnais sentant des tensions autour de lui des qu'il ouvrait la bouche, même poliment. Mais le jour où il ne pourrait plus poser de questions n’était pas encore arrivé et celui qui l’en empêcherait pas encore né.

Je vais rester volontiers pour connaître la suite

Il sourit à l’homme.

Quelles que soient nos croyances, où non croyances, je pense que les hommes sont tous les mêmes.

Ce n’est pas la religion qui fait qu’un homme est bon ou mauvais, c’est lui seul qui décide du chemin qu’il va prendre.

Il était vrai que ça n’était pas l’endroit pour en discuter et il sentait l’homme ouvert au dialogue.
Il s’inclina devant lui pour le saluer.

Merci de vos réponses et peut être nous croiserons nous en taverne un de ces jours.

Il se retourna pour se remettre à sa place sur le côté quand il vit arriver des gardes qui attrapèrent le pauvre bougre sans ménagement. D’abord incrédule il regarda la scène avant de réagir et de suivre les gardes.

Gardes qu’a fait cet homme ?! et allez y doucement là !

Devant l’obstination des hommes il les suivit. Apres tout autant que sa fonction passée de Lieutenant Prévôté serve à quelque chose. Sans plus un regard en arrière il prit la direction des bureaux qu'il connaissait.

Marquise_des_anges a écrit:: Massilia restée pas très loin, regardait toute la scène, les soldats emmenant Andrew.. Le Aimelin qui courait derrière genrre.. Jvais être ton ami..
Décidement se dit elle, avec un peu plus de tonalité vrai et il arriverait presque à faire croire qu'il voulait être réformé..

Elle se mit a rire et discètement se dit que c'etait le moment de faire les poches des badauds qui bouches grandes ouvertes se faisait fie de la scène.. Poussant de coudes pour passer de gauche, de droite, faufilant main fine dans les vestes, manchons, besace et autres, tout mis bien cachés dans les paniers, qui posés sur le dos de yohann, étaient décidement bonne bourse et bonne cachette.. Larcin terminé, avant que la foule ne se dispèrse, Aimelin toujours occupé à parloter avec les soldats s'interrogeant sur le pourquoi du comment, Massi en profita pour s'eclipser dans une ruelle.. En moins de temps qu'il ne le faut elle siffla et petites jambes sorties dont ont ne sait où arrivèrent, se servirent du butin, et disparurent dans les quatres coins de la ville..

Marquise_des_anges a écrit:: Massilia restée pas très loin, regardait toute la scène, les soldats emmenant Andrew.. Le Aimelin qui courait derrière genrre.. Jvais être ton ami..
Décidement se dit elle, avec un peu plus de tonalité vrai et il arriverait presque à faire croire qu'il voulait être réformé..

Elle se mit a rire et discètement se dit que c'etait le moment de faire les poches des badauds qui bouches grandes ouvertes se faisait fie de la scène.. Poussant de coudes pour passer de gauche, de droite, faufilant main fine dans les vestes, manchons, besace et autres, tout mis bien cachés dans les paniers, qui posés sur le dos de yohann, étaient décidement bonne bourse et bonne cachette.. Larcin terminé, avant que la foule ne se dispèrse, Aimelin toujours occupé à parloter avec les soldats s'interrogeant sur le pourquoi du comment, Massi en profita pour s'eclipser dans une ruelle.. En moins de temps qu'il ne le faut elle siffla et petites jambes sorties dont ont ne sait où arrivèrent, se servirent du butin, et disparurent dans les quatres coins de la ville..

Mariposa a écrit:: Voilà deux jours déjà que Mariposa se terrait chez une amie de Barba. Ce matin là, s’en était trop et elle entreprit d’aller prendre un peu d’air et de lumière. Elle prit évidemment soin de bien se fondre dans le décor en enfilant les vêtements de son hôte. Sa cheville se remettait doucement de son entorse, la douleur était supportable.

Les quelques pas qu’elle enchaîna sans réfléchir la conduisirent près du château. Nostalgique de ces deux jours de gloire à sautiller dans l’opulence, Mariposa s’adossa sur un mur, profitant du faible soleil, rêvassant doucement.

Soudain un brouhaha au pied du château la tira de sa rêverie. Un groupe de gendarmes entrait sans ménagement au sein d’un petit attroupement. Discussions, cris, revendications. Recherchée elle même par cette bande d’uniformes et loin d’être en état de courir, elle attendit que l’Ordre soit disparue et que la foule se disperse. Toujours aussi curieuse, elle ne put s’empêcher de s’approcher lentement de l’endroit où il y avait eu foule.

Arrivée près du mur, elle découvrit adossée à un tonneau, une fillette s’amusant avec un pantin dont le style ne lui était pas étranger. La petite fille voyant la dame s’intéresser à elle, se redressa, épousseta sa robe et lui dit fièrement;

Dame, Viéné écouté ce pestacle de l’homme cheval ! Mariposa releva un sourcil à pestacle.
Il est pas très zentil mais zil est noble … avec za tête, il peut facilement disparaitre ! La fillette arracha la tête de l’âne.
ou changé de vizage. Elle glissa la sienne au dessus du corps, sourire aux lèvres, ricanant.

La blonde laissa s’échapper un rire complice, amusée de cette candeur mais son attention était accrochée à autre chose… Elle lança automatiquement un regard dans la direction où avaient disparu les gendarmes. Quelques pétales rouges gisaient au sol. Un franc sourire s’installa sur les lèvres de la jeune helvète et son cœur se raviva. Un mois, qu’elle espérait un signe...

Elle fit un clin d’œil à la petite messagère, envoyée du Très-Haut, en lui souhaitant d’avoir des tas de spectateurs puis elle s’éloigna rapidement de cet endroit trop risqué pour y trainer plus longtemps.

Une fois empoigné, Andrew n'avait plus eut la maitrise de rien. Le trajet vers le château puis vers son cachot avait été plutôt rapide. Tout le long, les gardes avaient marché assez rapidement et la seule halte qu'ils avaient faite avait été juste devant la porte où Andrew aller être emprisonné.

Lorsqu'elle s'ouvrit, une volée de marche apparue. Le cachot était en fait une salle assez grande. Le sol de terre battue était recouvert en de rares endroits par un peu de paille qui moisissait. L'humidité suintait des murs et de la mousse était visible en de nombreuses places. Il n'y avait aucun doute, la luxueuse chambre que le bon juge du comté avait réservé pour Andrew n'était qu'un cul de basse fosse...

Les gardes s'arrêtèrent en haut des marches, lâchèrent enfin Andrew et se regardèrent un court instant. Une seconde plus tard, l'écossais sentait qu'il était violemment poussé au niveau des reins. Les coups de pied conjugués des deux gardes firent dévaler les marches à Andrew qui s'écrasa au sol. Sa jambe qui n'était pas encore guérie le fit atrocement souffrir. Les durs contacts avec l'escalier et le choc en arrivant sur le sol avait réouvert une plaie et probablement recassés l'os de sa cuisse qui devait tout juste commencer à se ressouder.

Andrew, alors qu'il entendait le rire gras des gardes qui fermaient la porte releva un instant la tête. De petites étoiles apparurent devant ses yeux. Quelques instants plus tard, il c'était évanoui.

--Hunginn a écrit:: Au même moment un freux au regard inquiétant vint se poser entre les barreaux du soupirail du cachot de l'Ecossais, retenant dans son bec une cordelette à laquelle était suspendue une courte saucisse sèche.

Marquise_des_anges a écrit:: Massi arriva tranquilou au pied des geoles.. Un garde était posté là et la regardait d'un sale air..

Qu'es que tu viens faire là toi..? Allez oust va donc t'amuser ailleurs allez..

Massi lui jetta son regarde le plus doux et s'avança vers lui d'une démarche chaloupée.. Le bougre avait sale mine, devait être bien fatigué et semblait avoir faim..

Bonjour ohh beau soldat, que votre armure est belle que votre voix ensorcèle.. Sans mentir si votre armurage est aussi beau que votre ...

C'est bon c'est bon.. dit il en riant.. Allez qu'es tu veux la belle..?

Un sourire franc massi s'approcha tout près, il la laissa faire, elle se cola a lui légèrement et approchant son visage de son oreille lui murmura..

Dis le beau.. Contre écu et viande tu pourrais amener un cadeau a messire Andrew.? C'est de la part d'une dame.. Pas de moi hein une vrai dame..

Le soldat éclata de rire.. Ah ben elle est bonne celle là.. Lui donner un cadeau ben voyons et puis quoi encore..?

Le soldat la regardait amusé.. Massi feint un évanouissement et tomba rattrapée dans ses bras..

Ohh là .. Qu'as tu ..? Le soldat inquiet lâchant arme et bouclier tenait massi.. Se disant que la gueuse tout de même avait un certain charme mais ne se laissant attendrir il essayait de la faire revenir a elle en la tapotant légèrement.. Profitant de ce moment, massi lui attrapa le visage d'une main et l'embrassa folement.. Les yeux fermés le soldat ne sachant ce qui lui arrivait se laissa aller quelques minutes à la douceur et à la chaleur de ses lêvres.. De l'autre main, massi fit signe à un petit bonhomme pas plus haut que trois pommes d'entrer dans la prison.. Le petit une bouteil de wiskey a la main se faufila et réussi a entrer pour trouver la porte de la cellule de Andrew, il fallait lui donner la bouteille de la part de Hot...

Il croisa un autre garde qui lui demanda ce qu'il faisait ici ..

Mon popa il ma dit va chercher à côté de la cellule du Andrew j'ai perdu mes clés..

L'homme lui sourit et tapotant sur sa tête lui indiqua le chemin.. Le petit trouva la porte et après s'être assuré que c'était la bonne porte passa la bouteille entre les barreaux de la petite fenêtre de la cogne..

C'est dla part de la hot msieur Andrew ..

Et le ptit fila retrouver la sortie..

Le soldat avait repris sa position et Massi se tenait devant lui bras sur les hanches.. Voyant l'enfant elle se rejeta dans les bras du soldat qui la bouscula permettant au petit de filer devant ses yeux ahuris d'entre ses jambes ...

Ben d'où qu'il sort le môme..? Mais c'est quoi .. Mais...

Regardant à droite et à gauche le soldat s'aperçut que Massi aussi avait disparue..

Mince .. Elle m'a même pas donné son nom..

Mouillé...

Juste une vieille odeur de paille mouillée, commençant à moisir.

Au fur et à mesure que le temps passait, l'idée se faisait plus précise. L'odeur se faisait plus réelle. D'autres sens commençaient à se réveiller. Le second dont Andrew pris conscience fût le toucher. Non pas au niveau de ses mains mais sur sa joue. Il y avait une sorte de liquide froid et visqueux. En fait cela commençait vers l'oreille, passait sur sa joue avant de descendre dans le cou.

Le goût revint juste après et en fait ce fut celui qui déclencha tout. Après avoir passé un peu de temps à tourner autour de cette sensation froide et visqueuse sur sa joue, Andrew perçu une saveur excessivement aigre dans sa bouche. Presque instinctivement cela le fit se retourner. La fatigue, la douleur, l'inquiétude pour ses frères d'armes l'avaient vraiment remué. Le mauvais traitement infligé par les gardes lorsqu'il fut jeté dans la cellule avait fini par déclencher une crise des ses humeurs. La bile, Andrew ne savait pourquoi ses cours de biologie sur les différentes humeurs du corps et leur équilibre lui revenaient à ce moment là, avait été en excès et le trop plein était sorti.

Cela lui prit encore quelques longues minutes pour que ses esprits lui reviennent. Enfin, il réalisa. Il était dans son cachot. Le soleil, Andrew pouvait voir un morceau de ciel par un petite lucarne, était déjà haut. Il était donc resté ainsi quasiment un journée entière. Sa jambe le faisait horriblement souffrir et il avait froid.

Mi marchant, mi rampant, Andrew se déplaça vers une place sous la lucarne. L'air y était moins nauséabond et la paille un peu plus propre. Là, adossé au mur, il resta un bon bout de temps, à simplement regarder le ciel. Après un temps, un corbeau vint se poser entre les barreaux de la lucarne. Ce premier signe de vie donna du baume au cœur à Andrew. Pourtant si il avait été content de voir cet oiseau libre comme l'air. Voir ce qu'il trimbalait dans son bec, le rendit carrément heureux : une belle saucisse retenue par une fine corde pendait du bec du ce visiteur inattendu. Avec mille précautions, faisant taire ses douleurs, Andrew s,approcha de la lucarne pour attraper la saucisse. Là, voyant qu'il était approché, le freux ouvra son bec et laissa s'échapper la saucisse puis s'envola rapidement.

La faim tenaillait Andrew mais il restait à contempler la saucisse comme si le plaisir qu'il avait à la regarder commençait déjà à assouvir sa faim.

Il était encore perdu dans ses pensées qu'Andrew eut une seconde surprise. Une petite voix attira son attention.

C'est dla part de la hot msieur Andrew ...

Un petit gars se tenait devant les barreaux de la porte et déposa une bouteille. Andrew eu droit à un sourire timide avant d'entendre raisonner le bruit de pas du garçonnet qui repartait rapidement.

Remonter les escalier puis les redescendre pour revenir la où il c'était installé pris un bon moment à Andrew. Pourtant malgré les douleurs, il était heureux quelque pitoyable que puisse être sa situation. Il avait à boire, Hotchikitas ne c'était pas moqué de lui d'ailleurs, à manger, et il savait que ses amis pensaient à lui. Rien de plus ne lui était nécessaire.

Il pouvait même tirer une conclusion supplémentaire de tout ceci : Sans aucun doute, Deos était du côté d'Andrew et donc des Réformés. La route serait encore certainement semée d'embuche mais au final, ils triompheraient.

La petite saucisse n'avait pas fait long feu. Ce n'était pas non plus le misérable quignon de pain que ses geôliers avaient fini par lui donner le dernier jour qui avait pu sustenter Andrew. Sans même tenir compte de l'aspect de ses blessures qui c'étaient réouvertes lors de son entrée fracassante dans le cachot, Andrew avait un air pitoyable. La faim, la saleté, le manque de sommeil réellement réparateur, le froid, l'atmosphère humide, la moisissure qui gangrénait tout avaient eut raison de de lui... Si lors de son passage dans les prisons franc comtoise, Andrew n'avait été qu'à peine ébranlé, ici, cela avait été très dur pour lui.

En fait, ce qui lui avait tenu la tête hors de l'eau, c'était les attentions dont il avait bénéficié. Il avait savouré la saucisse comme jamais il ne l'avait fait avant. Pour le whisky, il en avait gouté chaque arôme. Les souvenirs désormais lointain de son Écosse natale lui revenait : les Long Horn, les lacs, les montagnes couvertes de verdure, les démonstrations de force lors des fêtes... À chaque fois, qu'il prenait un gorgée, Andrew rangeait très soigneusement la bouteille, la plaçant sous la paille contre un des murs, à un endroit moins en vu de la porte. Il aurait été dommage que la bouteille soit découverte. Non seulement il aurait été puni mais en plus, elle lui aurait été confisqué et son inestimable contenu aurait terminé dans le gosier déjà aviné des crasseux gardes de la prison...

Pour chasser cette horrible vision, Andrew pris une autre rasade avant de camoufler une nouvelle fois son petit trésor.

--CapitaineDeLaGarde a écrit:: Le bruit des clés à ce moment là, est toujours désagréable. Une nouvelle fois, c'est pour laisser sortir une crapule, que le capitaine descend dans le cul de basse fosse et ouvre cette porte symbole de sa lutte contre la barbarie.

D'un coup de pied, il ouvre la porte. Le prisonnier, assis dans le fond, juste en dessous du soupirail semble surpris de cet intrusion.

Dehors vaurien !
Ouste !
Dégage le plancher !

Et j'espère que cela te servira de leçon ! Ici, dans le Béarn, on ne badine pas avec la loi et l'ordre !

Avec lenteur, un grimace sur le visage, le prisonnier se lève et commence son retour vers la liberté.

Décidément le Béarn, si il était connu dans le monde pour une quelconque spécialité, ce ne pouvait pas être pour l'hospitalité et la gentillesse de ses habitants. Depuis qu'il était ici, il c'était fait courser trois jours de temps par un armée qui avait fini par y mettre la main dessus. En y repensant d'ailleurs, elle n'y avait pas mis que la main : le pied, le genou, le coude, tout avait servi pour faire en sorte qu'Andrew soit suffisamment marqué par cette rencontre. Ensuite, il y avait eu son emprisonnement et son atterrissage plutôt raide sur le sol du cachot après qu'il eut dévalé bien malgré lui les marches menant à la cellule. Plusieurs de ses blessures c'étaient réouvertes et ses gardiens avaient pris un malin plaisir à le laisser jeuner. Maintenant, c'était la sortie qui avait été ... difficile.

Andrew ne sortant pas assez vite, il avait été empoigné fermement par deux gardes qui l'avait littéralement trainé jusqu'à la grande porte du château. Si dans les couloirs, cela n'avait pas été si terrible, dans les escaliers, cela avait été un véritable supplice. Andrew suspectait même les gardes d'avoir faits des détours afin de prolonger ses souffrances. Enfin, après un temps qui lui avait paru interminable, la porte principale du château n'était plus qu'à quelques pieds. Là, après avoir pris soin de lui faire prendre un bon élan, ils le jetèrent dehors.

L'impact n'eût rien à voir avec celui de son atterrissage brutale dans sa cellule quelques jours plus tôt. Toutefois, la manière était quelque peu cavalière. certes il sortait de prison mais cela n'était certainement pas une raison...

Alors qu'il se relevait péniblement, Andrew vit que ses mains étaient recouvertes de sang frais. Son sang. Cette fois, fort heureusement, il ne s'agissait que de blessures très superficielles. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'allait dire celle qui l'hébergeait et qui l'avait soignée depuis son arrivée à Pau.

Le chemin lui avait franchement paru plus court à l'aller. Surement avait-il fait des détours causé par son manque de lucidité actuel. En fait Andrew n'aspirait qu'à une chose : pouvoir se rassasier enfin et repanser ses blessures.

En chemin, il vit un peu de tout : des Béarnais qui courraient partout encore tout retourné de ce qui c'était passé. D'autres semblait fourbir leur armes pour aller possiblement guerroyer au loin dans la paisible cité-état de Genève. Certains, les plus navrants, brulaient des affiches. Ceux là, sans que cela ne fasse aucun doute, finirai par bruler des livres et dire que la Science était un hérésie...

Quoiqu'il en était, après une trop longue errance en ville, Andrew se retrouva enfin. Le réconfort enfin. Comme à son habitude, la bonne âme s'occupa merveilleusement de lui. Le souper fut excellent et les soins lui firent un bien immense. Il restait à savoir ce qu'il allait faire ensuite. Son spectacle qui avait été commencé mais il n'avait plus sa marionnette. Que faire ? La question quelques intéressante quelle puisse être ne serait pas répondu de suite. Il était trop las. De toutes manières il savait que, le temps venu, Deos lui ferait un signe. Ainsi, il saurait quel chemin prendre...

--Angeblanc a écrit:: La matinée était déjà bien avancée. Malgré le monde présent dans les rues, AngeBlanc et son acolyte entrèrent dans la maison. Ils ne prirent pas la peine de frapper, la porte était ouverte. En un coup d'œil rapide ils virent que le rez-de-chaussé était vide. Par contre au dessus de leur tête, quelqu'un marchait. Sans attendre plus, tous deux se dirigèrent vers l'escalier.

À l'étage, dans le petit couloir, on pouvait voir deux portes. La première, située juste en face de l'escalier, était ouverte et donnait sur une chambre. Celle ci était sobrement meublée, propre. Tout semblait être parfaitement à sa place. La seconde pièce était au bout d'un petit couloir. La porte était aussi ouverte et l'on pouvait voir qu'une femme était en train de s'occuper de quelqu'un qui était alité. AngeBlanc pressa le pas.

La femme ne pris conscience de leur présence que lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques pas. Elle eut un mouvement de recul et laissa tomber par terre le linge rougit de sang qu'elle tenait à la main. AngeBlance s'adressa d'une voix forte à la femme.

Toi, la vilaine, tu vas vite comprendre qu'ici, on aide pas les Lions de Juda ! Et toi le lionceau, ne soit pas impatient, ton tour viendra !

L'homme alité, un écossais au vu du kilt miteux posé sur la chaise n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit. L'acolyte de AngeBlanc se précipita sur lui et l'assomma d'un solide coup de poing sur le côté de la tête.

AngeBlanc saisi la femme par le bras et l'entraina de force de force en bas puis la poussa brutalement dans la rue. Là, au milieu des passants, il commença.

D'abord, alors qu'il tenait dans sa main droite sa ceinture, il attrapa avec la gauche le chemisier de la femme et le lui arracha. Celle ci tenta de se réfugier contre le mur de son logis et tentait de se cacher, de se protéger.

Sans aucune retenue, AngeBlanc commença à lui donner des coups de ceintures. Les passants c'étaient arrêtés mais aucun ne bougeait. Si l'un d'entre eux avaient pensé lever le petit doigt, l'acolyte de AngeBlance s'en serait occupé et son air patibulaire semblait dissuader tout le monde.

Après une bonne vingtaine de coups, AngeBlanc se retourna vers la foule immobile, comme obnubilée par ce spectacle sordide.

Voilà ce qui arrive aux ennemis du Béarn !
Voilà ce qui arriveà ceux qui aident les Lions de Juda !
Puisque la justice et le conseil du Béarn ne font rien, notre fraternité va prendre le relai. Nous ne laisseront pas le Béarn salis par cette vermine qui nous ronge.
Mort aux Lions !
PER LO BEARN !!
PER LO BEARN !!

Laissant la femme ensanglantée couchée à terre et des passants médusés par ce spectacle, AngeBlanc suivi de son acolyte quittèrent rapidement les lieux et se perdirent dans la foule.