[RP] The Mad KirKrithmas Wedding

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

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La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

A Lea jacta est…
Ben oui, elle vient quand même de bénir l’union d’une beauté fatale et de notre idiot de concours. Et ils viennent de s’embrasser… On pourrait lui reprocher, quand même. Y’a des trucs, entre aristotéliciens, normalement… Même entre ennemis ?

Kirkwood est dans ses petites chausses et n’en peut plus du baiser d’amour pur et sublime et torride et délicat échangé.

Mmmmmmm’oui…

Tout ça est un brin contradictoire, vous dites-vous ?
Parfaitement vrai, mais c’est Kiki… On n’en est plus ça près, pensez-vous…
C’est Kirkwood, voyez-vous ?
Un être…
Bon, entre le point de vue de Mad et celui de la majorité de la population genevoise, y’aurait comme qui dirait un gap, s’pas, si ce n’est un « gaps » d’ailleurs, ou un « glups » quelque peu tonitruant, non ?

C’est que notre Primus inter pares, dit vulgairement évêque en langue commune, a des origines quelques peu rurales, voire agricoles. Non que ce soit un problème en général. Mais dans son cas, il réussit quand même a cumuler un certain nombre de tares caricaturales pourtant statistiquement peu répandues dans la population extra-muros.
Bref, c’est un plouc, dernier carat, première catégorie.
Le pauvre Izaac, qui l’avait repéré en Savoie, en avait assez souffert quand il l’avait sorti pour son premier « oui Kent » à Genève. Pauvre, pauvre Izaac… Il avait tenté ce qu’il avait pu, entre la charité aristotélicienne et sa dignité personnelle, déjà à un niveau très « Colle y montès », comme disent les Ibériques. Pas évident avec quelqu’un dont l’expérience de la sociabilité se limitait quand même surtout aux fermes de fond de vallée et leurs usages.

Alors là, aujourd’hui, je vous dis pas…
Pauvre, pauvre, pauvre Izaac !
Pobre, poobre, pooooooooooooooobre ! Chante le chœur antique.

Non que Kiki se lâche davantage qu’à l’époque, il se serait plutôt –un peu, ‘faut pas pousser grand-mère dans les bégonias (surtout si elle est en kilt)- arrangé. Mais quand même…

Bref, not’Izaac cantonal, quelque peu revenu de tout et un brin fatigué par la vie, limite comme il peut la casse, doucement, de quelques gestes amicaux et furtifs, discrets, alors que notre idiot cantonal voire fédéral, n’en peut plus et risque de faire des kirkwooderies d’un format que le plus stakhanoviste des archanges refuserait d’effacer, même pour Titus (il n’est pas là QUE pour déconner non plus…).

Tssss…
Genève, c’est plus ce que c’était d’abord…

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Stephane Friberne, incarné par Kirkwood a écrit:: Hé oui, mes chers amis, le spectacle continue. Incroyable, ces Genevois, ils ne s’arrêtent jamais ?
Voilà qu’après un baiser torride qui a indéniablement fait un certain effet au marié -que son témoin a visiblement calmé-, mais ledit époux semble se reprendre, échange quelques mots avec son adorable épouse, et ils vont se remettre à chanter.
Hé oui, encore…
Quant à savoir si cela explique certaines choses quant au climat local ?
Écoutons déjà leur chanson…

Under Rome pressure

Citation :

Pressure, pushing down on me,
Pressing down on you, no man ask for.
Rome pressure that burns a building down,
Splits a family in two, puts people on streets.

Bah bahbahbahbahbah
Bahbahbahbahbahbah
That’s okay

It's the terror of knowing what Rome is about.
Watching those good friends screaming "let me out".
Tomorrow gets me higher.
Pressure on people, people on streets.
Do dodo bah bahbahbah
Okay

Chippin' around, kick my brains around the floor.
These are the days, it never rains but it pours.
People on streets.
People on streets.

It's the terror of knowing what Rome is about.
Watching some good friends screaming "let me out".
Tomorrow gets me higher
Pressure on people, people on streets.

Turned away from it all like a blind man.
Sat on a fence, but it don't work.
Keep comin' up for ever, but it's so slashed by Rome.
Why, why, why?
Gods Love (love, love…).
The Unnamed laughs, under pressure we're cracking.

Can't we give ourselves one more chance?
Why can't we give God love one more chance? x2
Why can't we give God love, God love, God love, God love,
God love, God love, God love, God love, God love.

'Cause love's such an old fashioned word,
And love dares you to care for
The people on the Edge of the night,
And love dares you to change our way
Of caring about ourselves.
This is our last dance. This is our last dance.
This is ourselves under pressure.
Under Rome pressure.
Pressure.

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Stephane Friberne, incarné par Kirkwood a écrit:: L’émotion est à son comble dans une nef envahie par une population en délire qui reprend le chant des époux.

On sent la mariée -sublime quand elle brille des mille feux de son costume de lumière digne des plus grandes princesses !- est habitée par sa chanson. Même quand elle fait Bah bahbahbahbahbah, si si… Quelle présence ! Elle dialogue par ses attitudes avec le public, avec simplicité et génie, pour le moins. Et quelle voix ! Et elle danse littéralement en même temps.
Comment la décrire autrement que par Madnifique, on se le demande avec sincérité ?!

L’époux… Hum, le sieur Kirkwood. Oui. Il danse en prenant la pose, secouant parfois ses petits poings nerveux, se redressant avec le plus de grâce possible quand il manque une des trois marches de l’autel d’où ils chantent, tentant du mieux possible de camoufler ses maladresses sous la prestance d’un costume qu’il n’a visiblement pas l’habitude de porter.
Non, c’est indéniablement un bel effort et une belle preuve d’amour qu’il administre ainsi. Ne pas s’arrêter pour constater ses horribles erreurs pour ne pas gâcher les merveilleux effets de son aimée.
Non, rien à dire, c’est beau… Malgré tout.

Ha, moment d’émotion entre les deux jeunes mariés, qu’on peut certes comprendre. On notera que dame Madeline dispose d’un merveilleux maquillage qui outre mettre sa peau de pèche en valeur, ne se répand point sur le visage du sieur Kirkwood. On n’arrête pas le progrès, sans doute un de ses merveilleux produits sains et sûrs à base de souffre et de plomb…

La foule est en délire, mais il semble que ce soit le moment, dans les mariages helvètes, pour quitter la nef et se rendre sur les lieux de la fête. Allons-y !

Ah, les illustrations du mariage, où Kirkwood a l’air inhabituellement beau et n'a plus sa barbe ? Non, c’est normal, il a simplement menacé le graveur quand il a vu ses premières ébauches.

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

Ils étaient bénis, ils étaient mariés, ils étaient heureux.

Mais pour que le conte soit complet, il leur fallait partager leur joie.
Et pour que tout le monde ait de la joie au coeur, on ne frappa pas dans les mains, mais on se prépara pour aller faire tourner les serviettes autour d'un banquet et d'une fête complètement déjantée, cela allait de soi.

Dans la salle adjacente à Saint Pierrot, tout avait été préparé en conséquence.
Cela avait été fait avec minutie.
Il faut dire que la Mad était très exigeante.

- Je veux le meilleur troubadour et c'est lui ! Avait-elle dit à Kiki en arrivant un matin avec un parchemin sur lequel était inscrit « Dieter Johannes, troubadour pour vos noces diplômé de l'école de musique de Solothurn ».
- C'estions bourbine comme nom c'pas ?
- Oui, mais… Est-ce important ?
- C'estions bourbine réformé ou bourbine papiste ?
- C'est une bonne question…

Alors, diplomatiquement, ils allèrent rendre visite avec une petite troupe bien moustachue à Dieter Johannes, plus généralement appelé DJ et s'assurèrent qu'il n'y aurait pas de mauvaises surprises.

- Ach, ja ! Mariage, wunderbar, grosse fête, ja !
- Hey DJ !
- Ja ?
- Tu as des enfants ?
- Ach ja, naturlich !
- Tu y tiens ?
- …
- Si tu veux les revoir… Pour le mariage… Don 't play me a « pape » song !

DJ verdit, mais promit.
Il n'y aurait que de vraies chansons dignes de la vraie foy pour leurs noces !

Et si la musique adoucit les mœurs, ce n'est pas une raison pour que les invités restent assis.
Fallait que ça bouge, que ça…

- Je veux que tu danses Kiki ! Et que tu me fasses danser !
- C'estions une évid…
- Non, c'est pas une évidence justement !
- Ah bon ? C'estions pas ?
- Non, c'est pas ! Mais… on va y remédier avec les Double C !
- Les quoi ?
- Les Cuirs Culottes voyons ! Tu ne les connais pas ? C'est les meilleurs professeurs de danse de toute l'Helvétie !

Trois semaines durant, Kiki prit des cours…Et En compagnie de la petite troupe bien moustachue, évidemment !

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

La nef se vide et la foule se dirige qui vers les tables, qui vers les lieux où danser. Car Dieter Johannes et sa troupe se sont déjà lancés. Kirkwood, un rien inquiet quand même –un romain, ‘faut faire gaffe-, écoute la chanson. Ouf, non, rien à craindre, c’est de la bonne chanson helvétique, pas de problème, c’est L’héritage suisse :

Citation :: Trente siècles déjà qu’la Suisse est enchantée
Merlin s’transforma en vache pour séduire une beauté
Il s’débrouilla si bien qu’il parvint à ses fins
C’est bien pourquoi on adore le Vacherin.

De Soleure jusqu’à Sion, c’est une vraie passion.
De Schwyz jusqu’à Genève, on en perd la raison.
A Lucerne et Granson, il fait des ravages.
L’odeur fait qu’à Fribourg, ils sont sur un nuage.

Du fromage, du fromage
Et faites gaffe à l’affinage,
Si vous tenez au voisinage

(Jodle)

Les câlins d’mandent l’Fricâlin
Les douanes réclament d’la Tête de moine,
Et c’qui fait l’plaisir d’un p’tit blanc, hé bien c’est l’Arpitan.

Contre les arnaques, j’ai l’Sérac,
J’évite la grogne avec une tomme,
J’séduis les belles avec d’la Chaux d’Abel
Mais j’oublie jamais mon fromage.

Du fromage, du fromage,
Voilà notre héritage,
Voilà notre héritage, du fromage !

Du fromage, du fromage
Ça vaut tous les bagages,
Une fois bien cuit, ça vaut tous les breuvages.

Yeeeheee ! Préparez mains et couteaux pour l’attaque d’ce beau plateau !

(Jodlant tant et plus)

Ooooh, une invasion arrive, où j’ai rangé mon blindage ?
Ça tremble comme un troupeau de vaches folles, y’a pas je suis en rage
La colère m’emporte, où est l’Appenzeller ?
On bombarde au Schabziger puisque c’est la guerre !

(Jodlant tant et plus)

[RP] The Mad KirKrithmas Wedding - Page 7 Bruegh11

Même s’il va bien falloir danser à un moment, il faut bien sourire à tous et ça ne va pas être pour tout de suite, non ?
Heu… Regard de Madeline. Ben, non, ‘va falloir s’y coller, zutre alors…

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

Kiki faisait son timide, son gauche, son « je ne sais pas danser ».
Mais sachez tous qu'en Kiki sommeille le plus grand danseur de tous les temps. Surtout quand il dort d'ailleurs. Surtout quand il rêve.
Quand il rêve de Mad, évidemment…
Et comme c'est un homme, il rêve d'une Mad en 7 exemplaires parce que le 7 c'est un nombre spécial. Parce que le 7 , c'est une Mad par jour aussi…
Bref, le Kiki, quand il rêve d'avoir 7 Mad pour lui tout seul, il rêve qu'il danse.
Mais le rêve se termine toujours par ses Mad qui fondent… C'est pas rigolo...

Alors pour contenter ses envies de danse, il emmena un jour Mad en voyage.
Oh pas loin… Juste au bout de la rue des Marchands, chez Abdul qui tient une sorte de gargote où l'on mange du taboulé.
Abdul, il vient du Taboulistan, la patrie du taboulé.
Abdul, il danse à la perfection la Tawa, la danse typique de son pays.
Abdul, il a voulu apprendre à Kiki la danse de la Tawa, dite danse de la joie, pour qu'il puisse vivre à fond ses envies de danse avec son « ispice di counasse di Mad » comme il dit...
Abdul, paix à son âme, a été retrouvé un beau matin, empaillé avec sa propre semoule pour avoir eu cette idée de merde. On raconte que l'assassin était une blonde avec la gueule tuméfiée, pas contente du tout… On ne l'a toujours pas retrouvée.
Bref, le Kiki, il savait danser la Tawa, mais la Mad… ELLE VOULAIT PAS !

Alors pour contenter ses envies de danse, ils allèrent chez le marquis. Oui, chez un noble.
Evidemment, c'est pas dans leurs habitudes d'être les hôtes de petits couronnés à nos deux réformés. Mais si déjà ils voulaient danser… autant aller le faire chez eux non ?
Et quand on sait qu'après leur tango notre cher marquis a dû débourser plus de 125 000 écus de travaux pour remettre en place son hôtel particulier, on comprend mieux le choix de nos deux tarés.
Bref, le Kiki, il aimait danser chez les nobles français, mais les nobles… ILS NE VOULAIENT PLUS !

Et là aujourd'hui, il leur fallait ouvrir le bal, la tradition genevoise quoi…

- Faisons-la classique ! Pour changer...

Classique ? Oui classique !
Ça veut dire un Kiki avec un collant moule-burnes ? Oui, messieurs dames, moule-burnes !

Mad chaussa des bésicles pour mieux voir où elle allait mettre les ballerines et avant de monter sur scène… Elle resta pétrifiée…
La peur ? Non… pas la peur.
Quoi que donc alors ?

LE VUITTON ! Celui d'Hildegarde Deuzii qui traînait là par terre… seul… et qui lui faisait de l’œil.
Alors, accessoirement… elle le prit avec elle… Le temps d'une danse… pas très classique.

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Remettons les choses au point.
Car s’il est indéniable que Kirkwood tenta en effet la tawa avec Madeline, la tentative s’avéra brève. Très. 3 tours seulement. Certes, du point de vue de Madeline, essai bien trop long et qui accessoirement aura coûté à Genève la vie de son unique fournisseur de taboulé. Triste mais classique dans les rencontres interculturelles.
Nonobstant, un petit oubli notable. 3 tours suffirent à Mad pour faire, disons, le tour des potentialités de cette danse. Par contre, Kirk étrenna une autre farandole dans les moments immédiats qui suivirent.
Témoin le document suivant :

Citation :: Du sieur Diafoirus, pieux médicastre et grand mireur d’urine de Genève, docte savant de la très noble université de Montpellier, au très grand, respectable et bénin sieur von Freud de l’université de Vienne.

Cher confrère, je vous contacte pour vous signaler un cas intéressant parmi mes ouailles, pardon, mes patients. M’a été amené ce jour sur un brancard mené par la promise de l’intéressé et porté par deux rustres le –relativement– respectable Lecteur réformé de la cité, messer Kirkwood de Genf, dont vous avez sûrement souvenance pour ce qu’il constitue déjà –en tout bien tout honneur– ma principale source de revenus.

Ledit Kirkwood portait moult contusions au visage, déjà habituellement peu propice à une saine méditation, souffrait de plusieurs côtes fêlées et de quelques membres presque montées en dépit du bon sens. Pieux successeurs d’Esculape, nous savons vous et moi que notre divin Créateur, ici et là taquin avec ses brebis, commet parfois quelques facéties avec icelles et offre ainsi aux autres quelques motifs de rire et d’être rassurés en voyant le malheur des autres, nés borgnes, manchots ou affligés de quelques amusantes malformations.
Lesquelles facilitent d’ailleurs l’exercice militaire de nos jeunes en tentant d’atteindre lesdites brebis de leurs pierres préalablement travaillées afin qu’elles coupent au mieux. Qui dira que le monde est mal fait ?

Mais pour avoir longuement et souvent charcuté, pardon, opéré ledit Kirkwood, je puis vous assurer que, comme je vous l’ai souvent écrit, s’il est indéniablement un record à sa manière très spéciale de concevoir le monde et d’exercer ce qui lui tient lieu d’intelligence, l’homme fait encore partie de l’humanité par sa membrure et que jamais je n’avais constaté de telles déformations chez l’intéressé.

Accessoirement, j’ai également soigné –après administration de moult potions, pommades, attèles et bandages au sieur Kirkwood, bien sûr– sa promise, qui souffrait semble-t-il d’inflammation aux poignets qu’elle avait trop violemment sollicité par des travaux de force à mon avis indigne de la gente féminine, idée qu’elle repoussa avec force.
Ce n’est qu’après qu’elle m’ai demandé si je connaissais quelque bon charpentier pour refaire son mobilier que les deux rustres, Coulondres et Vittorio, que je croyais constipé, ont éclatés de rire, à la fureur de la Madnifique.
Comprenne qui pourra.

Deos vous fasse des patients point trop exigeants.

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

Rhoooo même pas vrai, je t'ai à peine effleuré...

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

M'ouais

[RP] The Mad KirKrithmas Wedding - Page 7 1925789012

...
Sinon, ton post a du succès, t'as qu'à voir, 1e intervention :

Citation :

--Ward a écrit:: Le couple vedette donnait une réception,non pas à la salle des fêtes comme l'avait pensé Ward de prime abord, mais dans la bâtisse qui la jouxtait.
Elle appartenait à un noble local, un marquis à ce qui se disait, genre Carabas qui ne se mouchait pas avec le dos de sa manche.
A peine la cérémonie terminée, l'ensemble des convives s'était dirigé vers cet hôtel particulier qui puait le fric et l'ostentatoire et l'équarrisseur avait offert son bras à sa chère voisine, Hildegarde Deuzii pour jouer les galants. Il avait dans l'idée de lui secouer le cocotier avant la fin de la soirée pour tout vous dire. Pas qu'il la trouva si attirante, mais, depuis son divorce, elle lui en faisait voir des vertes et des pas mûres avec ses airs de princesse offusquée et il était temps de lui montrer qui était l'homme de la maison. Enfin de la maison, comprenons nous bien, il vivait dans la maison d'à coté, séparé d'elle et de ses tarés de gosses par une haie de piracanthas tellement hérissée d'épines que même le fait de tenter un coup d'oeil à travers pouvait vous rendre aveugle.

Il voyait bien qu'elle était sous le charme. Peut être pas de lui, vu les regards mielleux qu'elle balançait vers le "jeune" marié mais qu'importe ! Il la sentait toute chose lorsque ils atteignirent l'estrade où les mariés étaient montés, prête à succomber... Il décida toutefois d'attendre les slows, il avait tout mon temps pour qu'elle succombe.

Aussi, quand elle lui lança :

Ward, vous voulez bien surveiller mon sac ? Une envie pressante me presse...

L'équarrisseur ne put que sourire, persuadé que ce n'était pas une simple envie de pisser mais un trouble bien plus important dû à l'émotion du moment.

Laissez le là, j'en prendrai soin comme si c'était le vôtre.

Mais c'est le mien ! Ward, c'est pas le moment de déconner. Vous savez combien je tiens à cette pièce unique et en plus, j'ai la clef de la maison dedans et mon canard de bain.

Elle fit volte face, lui plaquant son Vuitton dans les mains et disparut dans la foule en direction des latrines. Un bref coup d'oeil à l'intérieur du sac et c'est sa bouche qui s'aggrandit dans un OoOooH de surprise à la découverte du contenu
Il enfonça la bestiole au fond du sac et réalisa à ce moment là que si les convives le découvraient affublé d'un sac Vuitton rose fushia, sa réputation d'homme à femme risquait d'en prendre un coup et qu'en plus, il risquait d'attirer toutes les tafioles des alentours et notamment une célèbre trans, venue de Dijon, dont nous tairons le nom par pudeur pour ses parents honteux...
Il se débarrassa du sac en le laissant glisser du bout de sa main sur l'estrade, et en le poussant d'un revers de pied discret. Lorsqu'il s'aperçut que de sa place, on pouvait voir la tête du canard de bain d'Hildegarde, il rougit, blémit, verdit et fut pris d'un irrépressible tremblement du menton.

M*rde ! Le canard !

Il fallait remettre la main dessus pour cacher le canard au fond du sac mais Madeline le devança et s'empara du Vuitton pour virevolter avec lui.

On entendit le sac couiner, à moins que ce ne soit le canard...

Saloperie....!

Ward fit des signes désordonnés vers la mariée pour attirer son attention mais elle n'avait d'yeux que pour son époux pendant ce tango torride et destructeur. De loin, ses appels auraient pu passer pour un jerk (ce qui ne faisait pas tâche, vu le désastre que les mariés avaient inité) tant il agitait désespérément ses mains au dessus de sa tête en sautillant mais l'effroi qu'on pouvait lire sur son visage démentait le fait qu'il fut en transe gesticulatoire.
... Ou alors, à la rigueur, sous exta...

Ramène le Vuitton ! M*rde ! Hilde va me tuer !

Mais le couple de tangoteurs n'en avaient cure. Le sac volait, les tutus froufroutaient, les bibelots dégringolaient.

J'attends la suite avant de mettre la bande son suivante, ça fait plaisir de croiser des lecteurs Smile

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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[RP] The Mad KirKrithmas Wedding - Page 7 35484945951baf46d55db6

Poum a écrit:: AUU VUITTOOONNNN eehhhh .. AUUUU VOOLLLEUUURRRRRRRRR

Poum regarde le sac virevolter se vidant par la même occasion, moult objets en sont projetés sur les danseurs, un plumeau passe sous son nez, LE plumeau .....
Un baume anti les rides aux feuilles d'orties marinées se répand au sol, une pince à chignon menace les pieds gigueurs d'une douloureuse traversée plantaire.

Une sorte de.. De ... Enfin...... Maman doit être intérim dans les geôles du monastère..

Poum regarde la Robe de Mad se salir de baume...

Le voisin vicieux.. Lui je ne l'aime pas je ne l'ai jamais aimé.. Il sent mauvais, il émane le vice.
Il passe ses soirées à tenter de voir chez nous...

Poum se lance à la poursuite du Vuitton volant parmi les danseurs.

Elle attrape au hasard le bras d'un de ses voisins l'entrainant à la poursuite du sac.

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[RP] The Mad KirKrithmas Wedding - Page 7 160623070549857471

--Malicorne.Taillebois a écrit:

[hrp]Je poste pour Germaine Wink

[/hrp]

Germaine était là.
Depuis le début.

Mais on ne l'avait pas entendue, et pour cause : elle était restée coite tout le long de la cérémonie, n'avait pas pété, ni même roté, et encore moins mis la main au panier d'un gugusse.

Etait-elle malade ?

Non.

Elle avait tout simplement décidé de faire honneur aux Wood et, pour ça, on doit bien se tenir, comme les nobliauds.
Faire sa bouche en cul de poule en attrapant du bout des doigts un canapé au beurre d'écrevisses, émettre un - très léger - rire de gorge aux plaisanteries salaces des rustauds endimanchés.

Bref, le vrai staïle genevois.

Pourtant, dans sa caboche, ça se bousculait et elle était bien tentée par une danse effrénée avec le beau Ward, voisin de Hildegarde.

Aussi, quand on lui prit le bras pour l'entraîner dans un tango langoureux, son coeur battit-il la chamade avant de s'apercevoir que c'était cette saloperie de Poum qui l'emmenait à la poursuite du sac rose.

Vexée, énervée, elle se planta devant la Poum, serrant contre elle son sac en macramé, avant de cracher d'un air dédaigneux :

T'façon, l' Vuitton, c'est surfait.

Non mais oh ! la classe, c'était inné chez Germaine, fallait pas déconner avec ça.

[RP] The Mad KirKrithmas Wedding - Page 7 16061207333675726

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La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

(à lire avant le post de kiki)

[RP] The Mad KirKrithmas Wedding - Page 7 35484945951baf46d55db6

Poum a écrit:

T'façon, l' Vuitton, c'est surfait.

Le sang de Poum n'ayant pas le temps de faire un tour à ces mots, elle remarque qui est son cavalier, en l’occurrence Germaine sera son cavalier d'attaque.

C'est un intemporel, il traverse les âges comme nous la piste de danse, bouge ton corps Germaine !! Vit la musique, transcende le rythme, CHOPE MOI CE SAC !!!!!!

Elle tire Germaine par le bras vers la foule de festoyeurs

Par ici, non par là... Nooon lààààààààààà.. Sous la robe de Mad....
Germaine danse sur la musique endiablée le couple improbable tournoie.
Poum attrape au vol une liste, 50 nuances pour déshériter Poum, elle la mange, et garde en tête d'en parler à sa mère !

Tu danses si bien, laisse toi aller.

Poum tire Germaine par le bras de ci de là, la faisant tournoyer telle une toupille. Ne lâchant pas Ward d'un oeil, l'autre sur le Vuitton, et un sur Germaine.. (le troisième oeil livré avec le sac version 11.4.88. Un must !).
Shooté par les petits pieds de Mad, qui ne manqueront pas d'enfler si elle procrée, le sac réapparait. Passant de à Kirk à Mad qui shoote drible et marque !! Sac dans le buffet ! Nous vivons un grand moment de réception de mariage et de Vuitton.

Maman doit avoir très mal au ventre, en revenant elle aura encore plus mal .. Ward va prendre....

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Stephane Friberne, incarné par Kirkwood a écrit:

La danse reste un grand moment de tout mariage.
D'abord, comment croyez-vous qu'on prépare les suivants ?
Il faut bien que les couples se forment voire se manifestent, et pas uniquement aux moments les plus classiques :
- entrées et sorties des temples, chapelles, et cimetières, mais aussi des auberges ou même des maisons familiales ;
- démarrage des festivités saisonnières ou des travaux induits ;
Occurrences qui se finissent ou bien mal, ou bien au mitan du foin, même si ce n’est hélas pas incompatible, qu’il s’agisse de la prestation elle-même ou de ses suites.

Toujours est-il qu’une fois ces couples formés, il n’est pas rare qu’ils se prêtent à leur tour à des noces qui permettront à d’autres couples de se former.
Notons en passant que nombre d’événements durant lesdites noces permettront à ces couples de s’isoler sans qu’on les remarque par trop. Ainsi quand la noce passe de la nef à la salle de réception, ou d'icelle à la chambre des époux, et que chacun des convives fait moult bruit pour paraît-il manifester sa joie, mais d'après les sages, pour effrayer les malvais esprits qui pourraient jalouser le bonheur des conjoints et leur faire misères, vieux résidu lamentable de païennes pratiques attestées par les Anciens.
On pourrait d'ailleurs dès lors s'étonner de l'absence de ce bruit lors des divorces, alors qu'il s'agit le plus souvent déjà de moments peu joyeux, et que les divorcés, quoiqu'ils soient soulagés (en tout cas, au moins l’un d’eux), ont souvent aussi moult regrets, fondés ou non, là n’est point la question. Toujours est-il que ce n’est point moment, dans telle logique, que malvais esprits s’intéressent à eux, non ? (1)

Ah, le célèbre orchestre de Dieter Johannes entame maintenant ce que certains considèrent comme l’hymne cantonal genevois, bien qu’en langue angloise, pour ce qu’on a voulu dit-on qu’il soit entendu des Bourbines, les Helvètes alémaniques, le célèbre Land top above

Citation :

Traveling in a fried out kombi
On a scarry trail, head full of zombie*
I met a strange lady, she made me nervous
She took me in and gave me breakfast
And she said :
"Do you come from a land top above ?
Where women glow and men plunder ?
Can't you hear, can't you hear the thunder ?
You better run, you better smoke forglove"

Buying bread from a man in Brussels
He was six foot four and full of muscles
I said : "Do you speak-a my language ? "
He just smiled and gave me a Tête-de-moine sandwich**
And he said :
"I come from a land top above
Where beer does flow and men chunder
Can't you hear, can't you hear the thunder ?
You better run, you better smoke forglove yeahhhh"

Boring at a meet of good will
As unless pills, a mile of mad bills
I said to the man, "Are you trying to tempt me
Because I come from the land of rösti ? "
And he said :
"Do you come from a land top above ?
Where women glow and men plunder ?
Can't you hear, can't you hear the thunder ?
You better run, you better smoke forglove".

Spoiler:

* Chez les Genevois, les Romains sont assimilés aux fantômes. Ce qui fut d’abord un terme partisan s’enracina définitivement dans la pratique populaire lors de l’occupation de 1463 par la croisade, qu’on disait composée de morts-vivants, car hormis empêcher la tenue d’élections libres, tenir le rempart et hacher menu tout visiteur, nul jamais ne les entendit parler, tant en gargote qu’en halle, à l’église ou en taverne.
On notera le pluriel manquant (« zombi » sans « s ») dû vraisemblablement à la négligence d’un compositeur, ces ouvriers qui gèrent le détail de la machine à tamponner. Cet outil merveilleux du réformé Gutenberg n’a hélas point conduit l’intelligence humaine à un meilleur niveau que lors de la rencontre du 3 octobre 93 257 avant Christos à 14h52 entre les voisins Grunt et Tnurg.
On ne sait lequel était débiteur de l’autre, ni qui trouva le premier l’idée d’une rencontre améliorée entre un tibia de mammouth et la face de son congénère, mais toujours est-il que c’est bien Mme Grunt qui empocha les richesses de Mme Tnurg.

** Les Genevois aiment bien bouffer du curé…

Mais baste, foin de considérations philosophico-culturelles, la noce s’amuse et elle est bien là pour cela !

(1) Cela dit, vu ce que ce bruit est déjà gonflant par lui-même pour ceux qui n'y sont pas, parfois plus même que lors des victoires de soule, c'est pas plus mal...

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

[RP] The Mad KirKrithmas Wedding - Page 7 160628084309109453.jpg

_Hildegardeii a écrit:: [hrp]Je poste pour Hilde, ne pouvant pas changer le pnj [/hrp]

On juge la qualité d'une réception tout comme on juge celle d'une auberge : à l'état des latrines.
Et l'on peut dire que celles de la maison du marquis étaient particulièrement splendides ET propres !
Il y avait, posté à l'entrée, un loufiat exclusivement dédié à la tenue de l'endroit qui vous refilait en échange de quelques piécettes, l'exacte quantité de feuilles nécessaires pour que tout se passe bien et après chaque "client" il passait s'assurer que le lieu d'aisance n'avait pas subi de dommages cacastrophique ou n'avait pas été baptisé par un jet d'urine à la trajectoire hasardeuse.

L'endroit était donc propice à la méditation mais les livres étaient interdits pour ne pas créer d'embouteillage en cas d'affluence.

Petite ou grosse ?

Je regardai le loufiat d'un oeil torve. Quelle drôle de question me posait il là. Ne voyait il pas ma sublime plastique, mes épaules rondes, mes seins insolents, ma taille étroite et mes hanches divinement sensuelles à faire bander un mort aussi vieux que Gutemberg ? N'avait il pas capté ma bouche irrésistiblement pulpeuse, véritable aimant à baisers et mon regard de velours tellement fatal qui faisait verdir de jalousie Aphrodite elle même ? Comment osait il me demander une telle chose, Amigos ?!

Dites, mon brave, vous avez besoin de bésicles ou comment ça se passe ? Dois-je faire intervenir Zarathoustra pour qu'il vous prête les siennes ?

La commission, Madame... Petite ou grosse ?

Prise en flagrant délit de défaut de compréhension, j'eus un léger tic facial que je pus fort heureusement faire passer pour une ébauche de sourire dict à la Mona Lisa puis un petit raclement de gorge avant de répondre dans une totale confusion :

Petite...

Il me tendit exactement trois feuilles d'un délicat coton parfumé. Je n'insistai pas et ne fis aucune remarque sur l'avare générosité dont il faisait part, estimant que je m'étais déjà suffisamment ridiculisée et m'enfermai dans le réduit.

[hrp]
Au passage, je tiens à m'excuser auprès du lecteur pour la redondance du lieu de mes aventures. En effet, je viens de m'apercevoir que depuis ces derniers épisodes genevois, votre héroïne passe le plus clair de mon temps dans des latrines. Besoin d'introspection ? Effet laxatif des matins frais de la montagne ? Excès de prunes pas assez mûres ? Je ne saurais vous le dire mais les toubibs (qui sont légions ici) analyseront sans doute cette récurrence. NDLA[/hrp]

L'emplacement judicieux des latrines, dignes des plus grands architectes d'intérieur japonais, avait été pensé pour que le son parvienne depuis la salle de bal. Cela apportait à l'endroit, le double avantage de couvrir d'éventuelles manifestations intestinales et de suivre les évènements de la fête.

Mais je brode, je brode.... Passons à l'action.

L'orchestre de Dieter Johannes enchaînait les morceaux tous plus dansant les uns que les autres et des éclats de voix me parvenaient par moments. Je reconnus aisément Ward qui jurait, Germaine qui braillait et Poum qui devait faire une danse de la séduction à un bellâtre. Des bruits de cristal brisé captèrent aussi mon attention ce qui eut pour conséquence de me crisper en pleine miction.

Outche...

Que celle qui n'a jamais fait d'exercice de "stop pipi" me jette la première pierre. Je puis vous dire que la contraction périnéale en plein jet et un suplice pour la vessie contrariée. Dans un effort redoublé, je terminai ce pour quoi j'étais entrée et secouai mon bassin pour faire tomber la dernière goutte (je vous rappelle que ce pingre de loufiat ne m'avait donné que trois misérables feuilles) avant de rajuster ma mise et me précipiter vers la salle de bal.

un vol de sac à main m'effleura le front pour venir s'écraser dans le buffet. La tour de toasts tartinés de thon-mayo, de tarama et autre tzatzíki (c'est dur à dire et encore plus à écrire) fut immédiatement détruite et s'écroula dans le saladier à sangria.

OoohoOOoOOOOHHH !!

Mon regard alla du Vuitton à Madeline, de Madeline et Kirk au garde à vous devant l'hymne genevois à Poum et Germaine enlacées, avant de se river, meurtrier, à celui de Ward.

Ward... Vous êtes mort..........

Il blémit comme je me lançais vers lui pour l'étrangler et recula pour éviter l'impact qui serait terrible. Du doigt il tenta une diversion en désignant le buffet.

Hilde ! Ya votre fils qui est sous le buffet et qui bouffe tous les toasts à la sangria !

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Alertez von Freud Smile

!

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Maethor a écrit:: La petite boîte se trémousse presque sur les cuisses de Caméliane. Maethor reste interloqué pendant quelques instants. Le présent était vivant !

Plaire à Poum ?

La cérémonie, les danses, le banquet et l'ouverture des cadeaux. Le moment risquait d'être mémorable.

Je dois donner lequel mon Cœur ?

Il se rend compte subitement qu'il ne sait pas qui en sera le destinataire.

Auquel des deux ?

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

[RP] The Mad KirKrithmas Wedding - Page 7 14-21

Kirkwood a écrit:

Et après quelques bonnes chansons nerveuses, voilà que l’orchestre de Dieter Johannes sent qu’il est temps de canaliser quelque peu toute cette énergie. Et pour cela, rien ne vaut quelques chansons qu’un esprit chagrin décrèterait « lascives ».

Il est vrai qu’on en use en général en les fins de soirées, mais les regards du domestique et des cuistots chargés du pantagruélique repas prévu –ainsi sans doute que les diverses lames tenues par les mains qui terminent les bras desdits cuistots, qui n’aiment guère qu’on gâche la qualité de leur préparation– semblent avoir décidé Dieter de modifier le déroulé habituel.

Aussi s’élève maintenant la mélodie tant reconnaissable du slow suisse*, un modèle du genre.

Citation :: C'est un endroit qui ressemble à la Toscane
La Berbérie
Il y a de l’argent exhibé sur la terrasse
Et c'est gentil

On dirait la Suisse
L’accent dure longtemps
Le secret bancaire autant
Plus d’un million d'deniers
On t’sourit au guichet.

Y’a plein d’cantons qui se nichent dans les collines
C’est si divin.
Y’a même des chats, une vertu, des pieds-de-vignes
Il ne manque rien

On dirait la Suisse
L’accent dure longtemps
Le secret bancaire autant
Plus d'un million d’réformés
Par qui commence l’été.

Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On aime bien
On aime que ça sans trop savoir comment faire
On dit c'est les Romains

Tant mieux pour la Suisse
Ce s’ra vachement bien
On pourra la chanter
Plus d'un million d’histoires
Le vent f’ra la fanfare.

Tout en se laissant guider par sa Mad sur ces pas qu’il ne connait pas, Kiki savoure ce moment à ses côtés.
C’estions si bô et si bôn…

* Oui, on sait, c’est redondant…

Spoiler:

Messages : 144 Date d'inscription : 23/01/2013

Excellent !!! cheers

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Pour rendre à César etc..., c'est Izaac qui sans s'en douter m'a souffler l'idée

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

Poum a écrit:: Ouïe fine.. Oreilles aux aguets...

Plaire à Poum ..

Poum traine sa carcasse et sa cavalière vers Mae l'air de rien, regarde la boite sur ses genoux...

Voit maman au loin ...

De quoi qui va plaire à Poum Mae ? De quoi ?? Vite si maman m'attrape elle m'étouffe avec le sac perdu..

Un pas en avant un de côté elle danse... Regardant savamment de l'autre côté de l’idole matriarcale........

Vive les mariés !!

Dans un nuage de pétales rose lancés elle disparait ...