[JDR] Carnets de Kirkwood

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

kirkwood a écrit:: - Oh, ça va, prend-le…

- Oh, qu’il est impatient, lui, on dirait un cureton…

- Meuh non, c’est pas thomiste, ça, plutôt augustinien. Oui, et encore, au mieux augustinien.

- Ca me rappelle ce curé, à Camaret…

(cureton)

- Et toi, t’as trouvé quoi ?

- Ben si tu regardes, avec la lumière de la torche, ça fait une jolie forme…

(curé)

- Fais voir ? Ah ouais, sympa…

- En fait, l’apport théologique fondamental de Karbone XIV est davantage dans la reproduction que la préservation, qu’on a mis à l’Index depuis…

(Y’a un problème quelque part, non? Mais où?)

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[JDR] Carnets de Kirkwood - Page 7 Huguen11

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Adso a écrit:: Adso était à la fois mû par la curiosité, et angoissé par l'idée que ce en quoi il avait toujours cru n'eût pu être que des mensonges. Par dessus tout, c'était son sens de l'ordre qui s'estimait menacé : un tel document, vrai ou faux, risquait de jeter le trouble dans l'Aristotélité, les gens se mettraient à douter, à poser des questions, à ne plus se sentir liés par le rapport au divin (encore que, c'était pas vraiment toujours çà, en l'état actuel des choses, mais autant ne pas empirer les choses...). Bref, çà serait la chienlit. Et la chienlit, ce n'est jamais bon. Et çà horripile un esprit ordonné comme celui d'Adso.

Le parchemin semblait vieux, l'écriture itou : elle ne ressemblait pas à la mode calligraphique des derniers siècles... Mais çà ne prouvait rien...

Soudain, Adso tomba sur un passage particulier :

Pffffffffu ! N'importe quoi ! C'est totalement ridicule !

L'Enfer sous une montagne, on aura tout vu ! Et pourquoi pas gardé par des petits lutins rouges dotés de cornes et de pattes de boucs, tant qu'on y est ? Non mais vous n'allez pas croire ce tissu d'âneries, quand même ?

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Cromwell. a écrit:: Alors qu'il est toujours confondu en prière, Sanctus ouvre soudain un oeil. Il vient d'entendre un blasphème. Son regard croise celui du cureton qu'ils traînent avec eux depuis un moment. Son sang ne fait qu'un tour. Il saisit sa sica de la main droite et se redresse brusquement.

Cette fois-ci curé, ta dernière heure a sonné ! Je vais lui rappeler le bon chemin qui mène à la Montagne de la Désolation. Et il n'aura pas besoin de GPS !

Comme cela lui arrivait parfois, Sanctus prononçait des mots dont il ne comprenait pas le sens, sorte de délire extralucide, dont lui seul avait le secret.

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

kirkwood a écrit:

- Et là, je me suis dit, non, mais, sincère, je t’assure, comment qu’y peut se chausser, le gusse ?

(curé ?!?!)

- L’préservatif avions été mis à l’Index ?

(Problème !!!!!!!!!!!!!!)

- Alors, c’est une hérésie, ou pas ?

(Gros problème…)

(Gros gros gros problème)

…
…
…

- Tiens, Sanctus, pourquoi que t’estions apoplectique ?

Tous les sicaires se sont tus.
Tout doucement.
Lentement, les têtes se tournent.
Lentement, les mains se déplacent et recherchent la poignée de la sica*.
Prudemment, ceux qui sont juste à côté d’Adso ont un léger mouvement de recul.
Ce serait dommage d’être dans la ligne de mire d’un frère ou d’une sœur plus rapide, quand même…

Cromwell. a écrit:: Cette fois-ci curé, ta dernière heure a sonné ! Je vais lui rappeler le bon chemin qui mène à la Montagne de la Désolation. Et il n'aura pas besoin de GPS !

* Le poignard coutumier typiquement traditionnel des sicaires (canal historique), pour les ceusses qu’auraient toujours pas compris)

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Adso a écrit:: Ado leva un sourcil au dessus du parchemin qu'il était en train de lire :

Dites... Il a pas l'air d'aller bien, là, votre copain... Vous devriez l'amener chez un herboriste, il lui conseillera quelques tisanes pour ses nerfs... Et au moins, çà me fera de la tranquillité pour étudier ces documents...

Puis, inconscient du danger, il se remit à parcourir les pages à la recherche d'autres incohérences.

kirkwood a écrit:: A ce moment, Kirkwood retient la main de Sanctus :

- Laisse, j’avions plus de force que toi… Heu, nan, c’est pô ça, j’voulions dire, il estions point digne de toi, laisse-le moi, l’moinillon !

- Dis-donc, Kiki, que ce soit pas digne de Sanctus, d’accord, mais pourquoi toi ?

- Ouais, p’tit gars, parce que, catégorie « j’ai plus de force que toi », t’es peut-être pas l’Hercule dans l’coin, s’pas ? Si tu vois ce que je veux dire ?
Mouvement viril et presque gracieux de braies qu’on remonte d’un sourire satisfait…

- Oui, Sanctus, il n’est pas digne de toi, laisse-le moi !!!

- Non, moi !

- Nan !

- Moi, moi !

- S’te plaît, chef ?!

Brouhaha général…

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Cromwell. a écrit:: Sanctus essaie de se ressaisir. Les coups de sang sont fréquents chez lui mais retombe aussitôt comme la crêpe dans la poêle.

Faites-le taire ou je fais un malheur ! Et puis comment se peut-il qu'il ait un livre saint entre les mains ? Qu'on le lui retire immédiatement !

kirkwood a écrit:: - Remarque pertinente. Bon, Kiki, retire-lui ses sales pattes de là pendant que je le trucide au nom de Deos.

- Héééééééééé meuh nân, y’avions point d’raison.

- Vaudrait mieux pas le butter au nom d’Aristote ?

- Écoute, complique pas tout, c’est déjà assez…

- Heuuuuuuuu, ben finalement, c’estions une bonne idée, mais on inversions les rôles.

- Hé, et moi ?!

- Si on réunissait un concile pour en débattre ?

- Tu veux une grosse baffe dans ta p’tite tronche ?

- Petite, petite, c’est vite dit…

- Viens-z’y, si tu l’osions…

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Adso a écrit:: Adso leva une nouvelle fois la tête : mais qu'est-ce qu'ils étaient bruyants ! Pas moyen de lire tranquille !
Alors qu'il était sur le point de dire "Chut ! C'est un scriptorium, ici !", il reprit tout à coup conscience de la gravité de la situation. Sans doute aidé en cela par les bribes éparses de la conversation décousue qui se tenait à quelques pas de lui, et qu'il essayait de se repasser dans sa tête.

En fait, c'était des sicaires.

Les sicaires tuent les prêtres.

Adso est un prêtre.

Donc...

D'autant qu'ils lui avaient déjà fait une démonstration de leur façon "d'attendrir la viande"... La douleur le relançait dès qu'il n'avait plus la tête occupée à ses considérations intellectuelles.

Euh... Si çà ne vous dérange pas, je vais aller continuer de lire dans la pièce d'à côté, hein, c'est moins bruyant. Et puis, on dirait que la lumière y est meilleure...

Joignant le geste à la parole, son livre sous le bras, il se dirigea vers la porte de l'air le plus détaché qu'il pouvait.
Tout en se demandant comment il allait faire pour trouver la sortie sans se perdre...

Et en se demandant aussi, si, cette fois-ci, il parviendrait à sortie avant qu'une de ces brutes ne lui fasse un nouveau placage façon joueur de soule...

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

kirkwood a écrit:: - Comment ? Il la veut vraiment sa grosse baffe ?
- Calme-toi, Petitfrère.
- Viens-z’y, viens-z’y si tu l’oses…
- C’est à moi que tu parlions ?
- Reprenez-vous, enfin !

Petit coup sec contre l’épaule.
Regards qui viennent d’inventer sans le savoir l’électricité.
Frappe retour sur l’épaule adverse.

- Je rêve, il a osé me toucher ?
- Qu’est-ce que tu croyons ?
- J’hallucine.
- Mais sépare-les, enfin !
- Et pourquoi moi ? Fais-le toi !
- Voilà, ça recommence, c’est comme quand on était en Franche-Comté y’a deux ans…
- Ouais, tu dit ça parce que tu as oublié le partage en Bourgogne…
- Comment ?
- Quoi, ça t’plaît pas que je rappelle…

Mandale.

- Mais non, arrêtez-vous ! Soupir très très très profond.
- Hé, le cureton, y’ s’enfuit !
- Tiens, mange ça, crétin !
- Rattrapez-le !
- Attends un peu, t’allions voir !
- Il a osé me frapper ? Tu fais bien de courir, j’vais te massacrer !

Adso a écrit:: Cà commençait à chauffer, mais bizarrement, pour l'instant, ils se tapaient plus entre eux que ce qu'ils s'intéressaient à Adso. Enfin... çà n'était bizarre que si on considérait qu'il avait affaire à des individus mentalement évolués, évidemment.

Il décida que la manoeuvre discrète avait son charme, mais qu'il ne fallait pas en abuser. En trois mots : il fallait fuir. Pendant qu'il en était encore temps. (oui, du coup, çà en fait un peu plus...)

Tel un rugbyman des temps modernes, il rentra la tête dans les épaules, serra bien fort son volume sous son bras, et prit ses jambes à son cou.

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Makcimus. a écrit:: Bougre, qu'il avait horreur des belles journées .... Le soleil était maintenant à son zénith et il n'épargnait pas les Gardes Pontificaux. Morion sur la tête, il ne cessait de bougonner entre ses dents. Oui, oui ont connaissait l'histoire, il préférait de loin son heaume teutonique, mais ici en la garde pontificale il n'avait le choix et c'est donc c'te foutu casque qu'il portait sur la tête. Un four... Voilà ce qu'était ce casque à migraine... Un four. La cotte de mailles, elle aussi n'était pas étrangère au fait qu'il transpirait à grosses gouttes.

La voix rocailleuse s'éleva en la ruelle... Halte !!! C'est en cadence ou du moins en un seul bruit que la décurie marqua l'arrêt. Des soupirs de soulagement se firent entendre lorsque que le " Repos sur place " fut annoncé. Makcimus, parcouru du regard, la place d'Aristote qui se dévoilait à quelques pas... C'était bien calme en ce moment.

Et puis cette odeur provenant des anciennes latrines en bas de l'escalier à quelques pas sur sa dextre était insupportable. Il retint un haussement d'épaules... Il aurait effectivement pu s'arrêter à un autre endroit. C 'est justement sur cette pensée qu'il s'approcha de l'escalier qui descendait en les profondeurs de Rome. La dernière fois qu'il était venu, il avait justement aidé un prêtre qui s'était endormi sur les marches. Il fronça les sourcils, tout en retenant un instant sa respiration tant l'odeur était désagréable... Faudrait nul doute, nettoyer à grande eau ce lieu.

D'ailleurs, il devait bien se l'avouer... Il ne savait exactement ou menait toutes ces portes et galeries qui semblaient courir sous la ville sainte. Makcimus descendit les premières marches et tres vite il dû utiliser le manche de sa hallebarde afin de s'assurer où il posait les pieds. Faudra qu'il pose la question tout de même... Certainement que la garde devait posséder des plans ou autre document référençant ces galeries. Il n'y avait encore jamais mis les chausses... peut-être ne devrait-il pas d'ailleurs. Il s'arrêta essayant doucement de s'habituer à l'obscurité tout en profitant pour tendre l'oreille.

Le géant lorrain fit une grimace, il réfléchit un instant puis...

Tout en se tournant vers le sommet de l'escalier... En poussant un peu sur la voix... Ugio!!! Ugio... Envoie un Garde à San Angelo au casernement qu'il ramène quelques torches !! Et toi... File en salle des Archives !!! Peut-être trouveras-tu quelques plans ou autres... J'ai bien envie de faire une ronde là-dessous !!!

De toute façon... Ils avaient toute la journée à tourner, la relève ne se ferait que dans la nuit. Puis... Bon... Pt'être bien qu'il ferait plus frais en bas ? Le garde Pontifical fit une vilaine moue... Tout de même, il devait y avoir de gros rats là-dessous.... De sa dextre, il serra un peu plus la hallebarde et porta à nouveau son regard vers le bas. Inconsciemment, il mena la senestre verifier la présence de son épée à deux mains sur son flanc gauche.

acar a écrit:: Tiens... Un frère d'armes à l'horizon, il s'en raspprocha, bien heureux.
Il scruta les hommes devers son pourtour, puis dict : Paix sur toi mon frère, comment te portes-tu ?

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

kirkwood a écrit:: - Le cureton s'enfuit !
- Tu vas t'en manger une, toi !
- Il a un truc dans les mains !
- Qu'est-ce que t'as dit sur ma mère, toi ?
- A mort !
- Tous derrière lui !
- Restes-là que je t'en colle une !

kirkwood a écrit:

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Adso a écrit:: Ah ? çà y est, ils se réveillaient... Maintenant, il ne pouvait plus compter que sur sa maigre avance, et ses jambes. Il atteignit l'entrée de la salle où reposait le tombeau de Titus (et oui, avec ses petites jambes, Adso ne l'avait pas encore passée), et pivota derechef sur sa gauche dans la bibliothèque.

Zut, c'était le sens opposé à la sortie. De l'autre côté de par là où il était arrivé, quoi. Et donc de l'endroit le plus approprié pour sortir...

Hop, demi-tour.

Adso a écrit:: Forcément... Du fait de sa petite erreur tactique (qui n'avait rien à voir avec son sens de l'orientation, assurément !), il avait perdu sa maigre avance. Il avait maintenant face à lui un mur de sicaires, dont certains devaient bien faire le double de sa taille.
Trop tard pour reculer. D'autant qu'il avait un mur, un vrai cette fois, derrière lui (lequel n'était pas étranger à la vivacité d'esprit avec laquelle il avait déduit, un instant auparavant, que tourner à gauche ne le mènerait pas vers la sortie). Il fallait jouer le tout pour le tout.

Adso fonça vers eux, en espérant se faufiler entre deux sicaires, ou entre les jambes de l'un d'entre eux.

C'est alors qu'il eut une illumination, comme une voix qui lui disait ce qu'il devait faire : le Très-Haut était avec lui ! Il obliqua tout à coup sur la gauche et prit appui du pied sur l'étagère qui se trouvait à côté des sicaires. Tandis que certains, abasourdis, tentaient de se jeter sur lui, il les repoussa d'un geste de la main, le menton fièrement levé.

Puis se fut le miracle ! Le Très-Haut ou l'un de ses archanges qu'il avait dû spécialement envoyer le portait tandis qu'il s'élevait dans les airs, passait par dessus la tête des sicaires, et atterrissait en douceur de l'autre côté de leur ligne.

Puis ce fut le trou noir (et oui, encore un...)

Quand il reprit connaissance, il comprit que son envol avait été aussi lyrique que rêvé. Il était affalé à plat-ventre par terre, les étagères étaient tombées, des parchemins étaient éparpillés un peu partout, et les sicaires avaient l'air aussi étonné que lui.

Le parchemin ! Il ne le trouva plus sous son bras, mais avisa bien vite près de lui un parchemin roulé qui portait la marque un peu grasse de la cire qui avait dû autrefois le sceller.

L'heure n'était plus à la tergiversation, il n'aurait plus d'autre chance. Il étendit le bras pour s'emparer du dit-parchemin, se redressa rapidement, et reprit sa course vers l'autre bout de la pièce.

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

kirkwood a écrit:: On courre, on s’insulte, on se file des gnons, on a connu des batailles moins sanglantes et confuses…
C’est l’effet magique de Kirkwood…

Le lascar s’arrête, regard éperdu.
La masse se rapproche de lui.
Regard ‘achement angoissé, en fait.
Ca rend confiance aux plus proches sicaires.
Regard illuminé de l’autre.
Zûtre, il a le Sans-Nom en Message par Pigeon ou quoi ?

Kirk s’attend à une arnaque, ralentit un brin, voit le regard du vilain, le voit commencer à se projeter vers une bibliothèque de parchemins pour prendre son élan…
Ouille, sûrement un cureton-guerrier, un Chat-Aux-Lignes*, ca va pas être facile de se battre contre un type qui a des pouvoirs mystérieux...
Mais bon, sicaire du Lion de Juda, Compagnon Reître Suisse, vétéran de la campagne du Béarn et vainqueur par deux fois du Tournoi de la Compagnie Lémanique, c’est pô du mou de veau non plus, hein ?

Kirk se jette sur le cureton au moment où ce dernier prend appui sur une étagère.
Et au moment où il va te me le chopper…
Bouf, il glisse bêtement, et, bon, ben, forcément, hein ? Il se rattrape là où il peut…
Et indéniablement, il peut pas grand-chose de bien…

BOUM RadaBOUM SCHPLaaaaaaaaaF !

*Du nom du monastère mystérieux où macèrent les misérables esclaves misanthropes soumis à l’Église Aristotélicienne qui s’entraînent des heures durant, d’abord par des exercices simples, comme creuser des trous dans les pavés avec les doigts, avant de passer à plus dur quand ils passent Deuxième Dent (on vous expliquera plus tard, c’est compliqué)…

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Makcimus. a écrit:: Humide, glissant, noir.... Tout ce qu'il aimait, par contre l'odeur avait disparu. Enfin... Il ne la sentait plus, ça il en était sûr. Un moment debout sans le moindre problème, l'instant d'après, courbé en deux. Ils descendaient en les profondeurs de Rome, lentement, mais... Sûrement.

Makcimus avançait prudemment et il avait décidé de rester discret et de ne pas s'annoncer. À ses côtés le Chevalier Acar, et juste derrière eux la demi Décurie avancait en silence. Bon évidemment tout est relatif, bruits de ferraille tout de même, mais bon les hommes faisaient de leur mieux pour éviter d'être entendu. Les éclats de voix étaient maintenant quasiment permanents... Le Garde Pontifical n'arrivait pas à en comprendre le sens, mais nul doute des gens étaient bien présents sous la place d'Aristote.

À chaque intersection, le dernier garde s'arrêtait et restait sur place... L’effectif se réduisait, mais Makcimus n'avait pas le choix. S'il y avait bien une chose qu'il ne voulait pas, c'était se perdre et tourner en rond pendant des heures pour trouver la sortie. À Chaque intersection donc, il s'arrêtait écoutait et repartait en avançant prudemment en direction des voix. Ils étaient plusieurs... 4 ... 5 ... Peut-être plus.

Qui pouvait bien être là ? Pourquoi la Garde Pontificale n'était prévenue s'il s'agissait de fouille ou autres rassemblements ?? D'ailleurs, il devait admettre qu'il ignorait qu'il y avait tant de galerie et différentes salles sous la place d'Aristote. Non... Ce n'était pas normal... Il y avait anguille sous roche.

BOUM RadaBOUM SCHPLaaaaaaaaaF ...

Il se rapprochait... Makcimus marqua l'arrêt un instant... Derrière lui, Acar et 4 hommes... Que se passait-il ? Tous ces bruits et maintenant voila qu'il y avait de la casse ? Il entendait aussi des rires gras. Un regard vers son frère et Chevalier Francs... Aucun doute il fallait maintenant intervenir, il aurait préféré être plus nombreux encore, mais pas le choix.

Il tendit le bras afin d'éclairer plus encore la pièce suivante.... Visiblement il s'agissait d'une bibliothèque. Les voix étaient dans une pièce qui semblait plus petite, une lourde en bois de très bonne facture avait été ouverte en force. C'était maintenant le moment d'intervenir... La voix rocailleuse s'éleva avec force, alors qu'il faisait un bon en avant et que les quelques gardes encore présents investissaient la bibliothèque... Halte là qui va là??? Le manche de la Hallebarde frappa le sol avec force à plusieurs reprise.... Garde Pontificale!!!

Makcimus prit alors le temps d'essayer d'identifier les personnes présentes....

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Adso a écrit:: Halte là qui va là???

Adso resta soudain interdit, stoppé net dans sa course.
Allons bon... D'où il sortait, celui-là ?

Garde Pontificale!!!

Adso se remit en mouvement, se précipitant à la rencontre de la voix :
Mes sauveurs ! Je vous aime !

Hum... oui... C'était le cri du coeur, mais çà manquait un peu de dignité... Il tâcha de se reprendre, et fut prit tout à coup d'un doute. On n'y voyait pas si bien que çà, et on ne l'y reprendrait pas une deuxième fois à prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas... Depuis ces dernières heures, çà ne lui avait pas porté vraiment chance...

Il s'arrêta à quelques pas de l'homme, oubliant les sicaires furieux qui lui courraient après, serra bien son parchemin sous son bras, et lui demanda, l'air soupçonneux :

Garde pontificale ? vous avez un document pour le prouver ?

kirkwood a écrit:: On recommence à courser le curaillon.

Dans une bibliothèque, tu parles, y’ tourne autour des pupitres, des étagères, des débris de plusieurs siècles. Ca n’arrête plus, on entend presque une mélodie de pestacle, comme ceux des marionnettes d’Andrew !
‘Fin bon, bonjour, le respect des Anciens de part et d’autres ! Pas de quoi être fiers !

Et tout d’un coup, y’ ralentit, le cron !

Dommage pour lui.
On est tellement à la poursuite qu’on n’a pas trop fait gaffe à la voix qui vient de gueuler… Qui vient de gueuler quoi, d’ailleurs ?

« Pontifical » ?
Ouais, peut-être, c’est la bonne ville pour ça, non ?!
Ouarf, ouarf, ouarf…
Bof, de toute façon, sûrement Sanctus qu’est pô content, comme d’habitude, qui veut gâcher le plaisir…

Allez, on se lâche…
Coucou, Achso !
Surpris, peut-être ?

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Adso a écrit:: Un peu plus haut, nous avions laissé Adso qui reprenait sa course après sa lamentable gamellée sur le sol, après avoir essayé de passer au dessus d'un mur de sicaires en prenant appui sur des étagères. Puis nous l'avions retrouvé en pleine course, juste avant qu'il ne s'arrête, surpris par le qui-va-là de Makcimus.

Mais entretemps, la fameuse "course" n'avait pas été dénuée de péripéties. C'était une bibliothèque toute en longueur, avec tout un tas d'obstacles entre les rangées d'étagères. Soit de part la disposition naturelle de ses concepteurs, soit par le désordre accumulés dans l'agitation des derniers instants avant son abandon, soit encore, dans la pagaille qu'Adso et ses nouveaux compagnons de jeu avaient eu le temps de mettre, au tout début de notre histoire (rappelez-vous !).

Ainsi donc, la trajectoire d'Adso était tout sauf rectiligne. Car il est bien connu que, si le plus court chemin entre un point et un autre est la ligne droite, comme l'a postulé un certain Euclide dans les temps anciens, parfois et bien le chemin le moins lent (voire le plus sûr) était la ligne brisée, ou tout simplement une trajectoire faite de méandres.

Il faut aussi s'imaginer qu'Adso portait son éternelle robe de bure beige, ce qui, quiconque a déjà porté une telle robe, ne facilite pas les performances de vitesse. Surtout quand on ne peut pas vraiment utiliser ses deux mains pour relever sa robe, parce qu'on a quelque chose d'autre à tenir. Adso trottait donc, parce que c'est ce qui s'avérait le plus efficace, rapport aux enjambées que lui permettait la largeur d'ouverture de la robe.

Pour commencer, Adso se livra à un véritable slalom entre plusieurs pupitres. Puis une table se dressa tout à coup devant lui, telle un adversaire qui aurait surgit tout à coup pour lui couper la route et lui prendre sa précieuse prise. Adso songea l'espace d'un instant à sauter par dessus la table pour faire quelques pas dessus et ensuite redescendre de l'autre côté, histoire de montrer qu'il avait compris les enseignements d'Euclide, mais le souvenir de sa prestation ratée une petite minute auparavant était encore très fort dans son esprit, et surtout dans les nouveaux bleus que cela lui avait occasionné. Aussi, il jugea plus prudent de contourner l'obstacle en vérifiant bien que le précieux parchemin ne glissait pas de sous son bras. Tant pis pour Euclide. De toute façon, Adso n'avait jamais eu trop d'affinité avec la géométrie.

Au détour de la table, il tomba nez-à-nez avec une pile de livre, qui dressait son pied de haut de façon menaçante. Mais cette fois, Adso ne se laissa pas impressionner, et se risqua à l'enjamber.

Il s'avéra que l'amplitude d'écartement des jambes que lui permettait sa robe se révéla un chouïa trop court.

Il trébucha.

Mais parvint à se rétablir très vite sans trop de dégâts. C'est-à-dire sans s'affaler. Tout au plus dû-t-il reprendre pied.

Mais un sicaire en avait profité pour gagner du terrain sur lui, et menaçait maintenant de lui mettre la main dessus. Il esquiva d'un dextre pas chassé de côté. Avant de reprendre sa course après avoir repris appui sur le pied opposé.

Nous faisons grâce au lecteur du reste de la course, qui ne comporte plus d'incident notable jusqu'aux paroles de Makcimus, qui le déconcentrèrent au point de laisser les sicaires le rattraper.

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Makcimus. a écrit:: Apocalyptique... en un instant tout s'arrête... La lumière des torches se déplace au rythme de la course des Gardes. Makcimus fronce les sourcils, il y a des armes de sorties.

Des hommes et femmes sont en mouvement, et tous sont agglutinés autour... Les yeux s'écarquillent... D'un prêtre!???

Yeux gonflés, le nez de travers et des traces de sang séchées sur les joues montrent que le serviteur du Tout Puisant a été maltraité et battu.

En sa tête, son corps, tout se mélange... Non pas ici, pas en Rome, pas sous la place Aristote!!!! Mais qui a osé ? Qui .... Le regard se fixe, cherche une explication, seule la bête sans nom ou ses créatures sont capablent de telles abominations. Il déglutit cherche à comprendre alors que son esprit refuse de voir la réalité. Des hommes, enfants du Tout Puissant ont battu un prêtre de la Tres Sainte Église ! Ces hommes et femmes... Ne peuvent être que.... Oui, il voit les armes les sicas.... Des sicaires et reformé du Lion de judas ici en la place Aristote !!! Makcimus ouvre la bouche de surprise.

Le temps est arrêté... Il n'entend plus rien... tout juste il devine que le prêtre lui parle, certainement heureux de le voir. La grande carcasse serre ses mains autour du long manche de sa hallebarde. En cet instant, tout vient de basculer... Le temps des discours et des prêches est révolu. Le verbe n'a plus sa place lorsque qu'un homme d'Église a été frappé et maltraité. Plus de compassion, plus d'hésitation, la décision vient d'elle-même. Son coeur tape en sa poitrine avec force alors que déjà en sa tête il entend les chants des anciens. Aux rythmes des tambours, le Milites avance plus déterminée que jamais. La voix rocailleuse explose en les galeries....

Par Aristote, posez vos armes immédiatement !!! Vous êtes en état d'arrestation ! Garde Pontificale!!!

Alors même qu'il hurle les commandements, il identifie le pire des assassins et qui a donné son âme à la bête... Sanctus. Non, ils ne se rendront pas.... Le prêtre vite.... Le pic de la hallebarde fonce vers l'avant, affamé, gourmand il cherche à piquer, à transpercer, celui ou ceux trop près de l'homme d'église. Makcimus, a établi en un instant ses priorités et pour lui, immédiatement il se doit de porter assistance au clerc qui est en danger et de le proteger.

Autour de lui beaucoup de mouvements, les gardes certainement agissent comme lui... Le Chevalier Franc Acar doit certainement lui aussi faire face à l'ennemie.

Gardes !!! Des Sicaires sous la place !!! Que l'on boucle tous les accès en la place Aristote !!!

Les ordres résonnent en les galeries, nul doute que ceux-ci sont répercutés vers la lumière...

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

kirkwood a écrit:: On se jette sur l’Achso, et on commence à lui faire payer… oh, un peu tout ce qu’on a dans le crâne, des vexations diverses dues à l’Église romaine et ses divers séides jusqu’aux problèmes de digestion ou d’érection (et autres cas variés).

Mais un cri retentit.
Pardon, a retenti. ‘Faut le temps que l’information parvienne au cerveau, quand même…

La Garde pontificale !!!
Les réflexes sont alors immédiats.
Sica, épée et masses d’armes jaillissent, tandis qu’on laisse le moinillon baigner dans son sang. L’est insupportable, autant comme cureton que comme individu d’ailleurs, mais quand même, d’une part, faut lister les priorités dans la vie, de l’autre, l’en a bien pris assez comme ça dans la tronche, non ?

Alors le combat s’engage, les lames s’entrechoquent, les yeux brillent, la sueur transpire.
Titanesque, grandiose, héroïque et tragique, sous les lumières glauques des torches et flambeaux des différents protagonistes.
Tous sont fiers de lutter, au cœur des tentacules de l’horreur romaine, pour la défense de la vraie Foi. Ils ne sont point là comme lutteurs amateurs de joute, trop vides de vie pour trouver sens en leur combat, nenni ! Leur combat symbolise leur choix, irréductible et sublime, au service de Deos !

Sanctus manque d’écraser une larme.
Il est fier de ses sicaires, fier de partager ces dangers avec eux, au péril de leur vie à tous, pour faire connaître la vraie Parole divine, le Logos originel.
Y’a un truc qui cloche, quand même…

Manque quelqu’un…
Ca m’aurait étonné, tiens, Kirkwood !
Mais qu'est- ce qu'il f... ?
Oui, évidemment, difficile de lui demander de réfléchir à deux trucs différents en même temps avant qu'il ait terminé le premier...

Intervention immédiate de Sanctus…

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Réformaté et causifiant.

Faucheur Volontaire Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008

Elle te va très bien, cette moustache rousse.

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[JDR] Carnets de Kirkwood - Page 7 Bannie10

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Ah ben, à Rome, il fallions se déguisationner, c'estions sûr !

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

kirkwood a écrit:: Kirkwood a rejoint les autres, on se défend comme on peut, et pour l’instant on tient, il ya une relative égalité numérique avec les Pontificaux.

Mais leur ahuri de chef a beuglé l’alarme, on dirait Kirkwood en train de finir un cantique, une vraie horreur ! Combien de temps les renforts mettront-ils à arriver ?
Sanctus ne fait ni une ni deux (ni trois ni quatre, d’ailleurs, y’a des urgences qui ne se négocient pas…) et distribue ses ordres :

- Sancte, avec Spoutnik, le volontaire rus, tu prends tout ce que tu peux des exemplaires du Livre des vertus, et quand t’as fini, on décanille, vous devant !
On tiendra le temps nécessaire !
Nos vies ne sont rien face à la grandiose tâche dont Deos nous charge : sauvegarder de l’impureté romaine le véritable et original Livre des Vertus !

- Ça tombe bien, répond l’intéressé, je l’avais déjà chargé de réunir des peaux pour rassembler tout ça ! Sourire de connivence. C’est parti, heureusement sans Kiki pour nous ralentir !

Sanctus retourne dans la mêlée.

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Makcimus. a écrit:: La hallebarde lui permet une approche sans compromis.... Il ne cesse d'essayer de se frayer un passage pour arriver près du clerc. Le pauvre vient encore d'encaisser les coups d'un sicaire énervé. Makcimus se déchaîne, la hallebarde fait Office et ouvre un chemin. Au passage, le Garde pontifical encaisse en la cotte de mailles quelques coups sur son flanc gauche, des coups a la masse d'armes et Makcimus grimace de douleur. Certainement quelques côtes qui viennent de céder.

Le clerc n'est plus très loin là au sol à quelques pas. Celui qui le maltraitait semble maintenant occupé avec un garde. Une esquive par la, un pas de coté et une frappe d'estoc plus tard et le voila a coté de son objectif. Les coups pleuvent de partout, le combat est maintenant au corps à corps. Le teutonique lâche la Hallebarde et d'un geste mille fois répété à l'entraînement l'épée à deux mains sort de son fourreau.

Il pense à ses frères... Il est un garde pontifical, mais avant tout un Bruder Teutonique. Alors qu'il pare un coup destiné au clerc, il revoit le maître d'armes teutonique en Thorens. Le Ritter Hobb, qui il y a peu a mis une bonne raclée à Sanctus. Le chant monte en sa tête... Le géant lorrain devient brusquement rapide oubliant les douleurs, les lourds coups adverses deviennent lents et prévisibles. Un sentiment...Un murmure... un cri... une supplique....

Nous sommes tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accorde-nous la victoire !

Déploie Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du Sans-nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice accepte-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivre-nous de nos enveloppes sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

Un petit instant de répit... Et il entend les gardes répercuter les ordres qu'il a donnés le long des couloirs. Il ne regrette pas d'avoir laissé à chaque intersection de galerie un garde afin de pouvoir retrouver son chemin. Un sourire... Nul doute que les renforts arriveront bientôt, guidés, ils seront là très vite. Il lui faut protéger le clerc... Sur cette pensée, il se saisit de l'homme par le bras et le soulève ne sachant s'il est encore conscient ou non. Mon père... Garde pontificale !! C'est fini... Restez derrière moi !!

Makcimus recule en un angle de la pièce tirant à lui le prêtre sans ménagement. Il n'a le temps d'échanger des formules de politesse. Son regard croise un sicaire d'origine slave ou peu être Rus il n'en sait rien après tout. Celui-ci semble vouloir approcher et en découdre. Lui ne bougera plus, maintenant le clerc est derrière lui protégé et plus personne ne pourra le toucher sans subir les assauts du Milites.

Regard circulaire, pour voir Ugio et le Chevalier Acar en plein combat....

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Adso a écrit:: Adso aurait-il pensé que la journée lui avait déjà fourni son lot d'émotions fortes qu'il aurait été immédiatement détrompé. Mais de toute façon, il n'avait pas, pour une fois, le temps de penser.

D'abord le soi-disant garde pontifical qui fonce vers lui avec sa hallebarde. Mais contre toute attente, ce n'est pas la lame menaçante qui aura finalement raison de lui : voilà que son bourreau le plus acharné, le dénommé Kirkwood, s'acharne encore sur lui !

Puis le voilà qu'il entend quelqu'un chanter une action de grâce au Très-Haut ? des anges ? ils ont la voix un peu rude... Adso se décide à renouveler l'expérience qu'il avait tenté dans la basilique de Luxeuil, alors qu'il s'était réfugié dans le confessionnal pour échapper à la mégère Madalen : demander au Très-Haut de le sortir de ce mauvais pas en échange de ce qu'il voudrait. Bien sûr, cette fois-là, il avait eu la surprise d'entendre le Très-Haut lui répondre...

Mais contrairement à la dernière fois, où il s'était payé le luxe de marchander avec son Créateur quand il lui avait demandé il ne savait plus trop quoi en faveur du vicaire Pons d'Agoult, cette fois, il n'avait aucune intention de perdre du temps : il accepterait tout, tout de suite ! L'enjeu était autrement plus important.

C'est alors que les coups cessèrent.

Adso se sentit brutalement tiré. Dans le brouillard de ses pensées, il entendit qu'on lui disait de rester derrière quelqu'un. Ca devait être bon signe. Adso se laissa glisser, presque heureux, dans les limbes ensommeillées...

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

En attendant que reprenne le RP à Rome (interrompu faute de combattants), une petite page de propagande aristotélicienne réformée !

Kirkwood a écrit:

Culte du 2 juillet 1458

Kirk arriva armé de pied en cap, tout essoufflé, dans le temple, également appelé église St Pierrot.

Deos, souffle, souffle, accueille en Ta miséricorde et Ta bonté souffle, souffle, les frangins z’et frangines qui sont là, souffle, souffle, sincères z’et respectueux et voudraient te prier.
J’vous bénissions tous, z’au nom du God, comme disent les Brittons, pis faut point oublier ses prophètes Aristote, Christos et Averroès. Souffle, souffle,

Désolationné, mais ma garde m’occupions, alors j’passe en vitesse, j’revenions tout-de-suite, pour l’instant, z’allez commencer par la profession de foi réformée, qui nous unit tous, en Genève, en Guyenne ou ailleurs !

Citation :: Profession de Foi aristotélicienne réformée

Je crois Deos Créateur du monde
Depuis l’Enfer qui est sous l’onde
Au paradis où volent les colombes
La Réforme

Il nous jugera à l’heure du trépas
Sur nos actes et surtout notre Foi
Son sourire déjà nous donne de la joie !
La Réforme

La Réforme, la Réforme
Proclame Oane, ancêtre vénéré
La Réforme, la Réforme
Car de tous, il fut le premier.
Il soupesa en sa chair, les belles vertus de l’Esprit
Et l’essence de Deos, si Aimant, il comprit
C’est la Réforme

Aristote fut premier prophète
Les lois divines, il décachète,
Et cette sagesse, c’est vachement chouette
C’est la Réforme !

Christos a toujours voué sa vie
À pointer l’chemin du Paradis
Même si c’est pas toujours du sucre candi
C’est la Réforme !

La Réforme, la Réforme
Averroès fut dernier prophète
La Réforme, la Réforme
Ce fut le dernier de cette belle brochette
Vivr'au mieux ici-bas, comment savoir faire les choix ?
Il nous l’a montré, entre émois et tournois !
C’est la Réforme !

La Réforme, la Réforme
Si c’est un rêve, je veux rêver
La Réforme, la Réforme
Si c’est un rêve, je rêverai

Dès les premières mesures, Kirkwood eut l’air satisfait.
Celui de qui ne sait pas sacrifier entre deux nécessités et pense, malgré l'évidence absolue, qu'il a fait un choix malin…
Puis l’air du crétin qui affirme clairement : j’ai l’air de partir, mais bon, ben, ‘faut pas croire, alors j’reviens tout de suite, hein…

Les réformés genevois se regardèrent intrigués, mais après tout, ne pas avoir à subir la voix atroce et puissante de Kirk pendant qu’on chantait, ma foi, ça ne pouvait pas être excessivement mauvais, non ?

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

--VereBoten a écrit:: Ah ben, incontestablement, sans Kirkwood pour l’animer, le culte réformé de Genève avait tout de suite plus de dignité, moins de… rusticité ? Vulgarité ?
Le commissionnaire Vere Botengänger priait tous les jours que Deos fait pour qu’un nouveau Lecteur vienne à Genève. On était la capitale historique de la réforme aristotélicienne, et on n’avait que ce jean-foudre pour animer le culte !
Encore heureux que Deos n’envoie pas la foudre sur la ville !

Puis Kirkwood revient, toujours aussi essoufflé…

Bon, ben, j’avions guère le temps, on va faire l’urgence, hein ?
Alors, j’voulions dire d’abord qu’le tournoi estions plutôt une réussite, vu l’nombre d’hôtes qu’on a eu dans la ville, c’qui asseyons encore mieux notre réputation d’Phare de l’Aristotélicité !

Regard du type qui entend un truc, puis du même type super-énervé, genre face rouge et joues gonflées…
Kirk se retourne et lance vers la sortie :
Soldate-citoyenne Bigmamma, j’t’entendions rire comme une bossue d’ici, même si t’essayons d’couvrir la chose ! Ca suffisions comme ça ! Un peu d’respect pour les sous-officiers, si t’en avions point pour la r’ligion !

Tss, qu’est-ce que je disions, déjà…
Ah oui, le t… Brefle !
Sinon, une bonne nouvelle, l’Admiral Sante, guyennais et éminent membre de l’expédition béarnaise de l’hiver dernier, prude, docte et sage philosophe, sicaire du Lion de Juda, estions devenu avoyer de Montauban !

Remercions Deos par une prière ! Hein, quoi, qu’est-ce tu disions, soldat-citoyen Chappy ?
Ah, fallions retourner en patrouille sur les remparts ?
Heu, j’pouvions quand même pas leur refaire le coup de lancer le début puis d’les abandonner, non ? Ce serions un peu gros, quand même…
Mh… Comment résoudre la chose ?

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Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

Miette a écrit:: Tonton il avait dit : " Deos c'est le plus grand Miette, et il est gentil.."
Miette elle savait pas qui c'était Deos, mais elle voulait bien le connaître, parcequ'elle voulait connaître tous les amis à tonton Miette.
Elle arriva sur la ptite place, il lui avait dit : "La maison à Deos c'est le grand bâptiment tout beau".
Il y avait une jolie porte avec un poisson dessus, Miette se dit que Deos il était drôlement riche pour avoir une si belle maison, et se demandait si il était poissonier..
Elle poussa la grande porte, passa sa petite frimousse dans l'entrebaillement, il y avait pleins de monde assis et ils écoutaient un homme parler..
Miette un grand sourire sur les lêvres regarda Moko..
Et tout bas pour ne pas déranger..

Ayez Moko on l'a trouvé..

Et sur la pointe des pieds, traversa le petit couloir, et pris place à côté d'un grand monsieur à la moustache en forme de fourche.
Elle le trouvait rigolo et se demanda si c'était lui Deos.
Elle prit Moko sur ses genoux et lui colla un morceau de pain, histoire qu'il se tienne tranquille, et se mit à écouter ce que le monsieur avec un accent encore plus étrange que l'autre monsieur qui parlait montagnard disait.
Prenant un air intelligent et grave.
Tout en se demandant où il pouvait dormir Deos dans cette grande demeure..

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