[Flood] L'midi en terrasse, le soir au zinc ! La picole ambulante

Angie arriva dans la taverne qu'elle ne connaissait pas mais savait que sa soeur y venait de temps en temps, elle s'arreta quelques instant a la porte et regarda autour d'elle, aucun des visages present dans cette taverne lui disait quelque chose, elle continua de regarder jusqu'a ce que son regard fini par etre attirée sur un couple, elle regarda l'homme puis la femme et vit que cette femme n'etait autre que sa soeur, elle les observa et se demanda qui pouvait etre cette homme avec qui elle parlait.
Elle decida de les rejoindres.

" Tiens, bonjour chere soeur comment vas tu ? " Elle lui sourit puis porta son regard sur l'homme " Bonjour, je suis Angie "

Marjeline soupira et se remit a sourire en voyant angie arriver..

"Ah te voilà toi.. Je t'attendais.. tu veux boire quelque chose ma chère soeur..?"

Puis regardant a nouveau melian..

"Vous savez..? J'ai appris une chose a genève c'est que parfois il vaut mieux passer pour la gourde du village..
Au moins.. soupir.. je divertie.. Et si j'ai pu le faire pour vous.. J'en suis ravie.. vraiment..."

Marjeline ne le quittait pas des yeux se demandant se qu'il pouvait se cacher derrière ce visage à l'aspect si endurcit..

Puis se tournant vers Angie

"Viens t'assoire là angie.. je ne te présente pas, je crois que vous vous connaissez..
En tous les cas Mélian sachez que j'ai plaisance à lire les lignes de votre plume.. vous la magniez avec art.."

Puis n'attendant aucune réponse repris sa choppe de bièrre et doucement les yeux dans le vide se laissa emporter par la douce chaleur de ce liquide corsé..
Elle ne voulait penser, ne voulait plus réfléchir, de toutes façons il était bien trop tard pour sa..
Ne désirant plus qu'une chose..
Se retrouver dans les bras de Lell.. Au moins là elle serait bien..
Dans ses bras elle devenait douce et tendre plus rien n'avait de l'importance.. Plus rien..

Je pénétrais en la taverne de la Compagnie afin de me rafraichir. La Garde Genèvoise m'occupait beaucoup actuellement et j'avais peu de temps pour moi.
Arrivée dans la salle, je jeta un rapide coup d'oeil et aperçu Melian. Je m'approcha de lui et lui dit :

Bien le bonjour frère Melian. Je te vois en charmante compagnie dis moi ..

Je reconnu Angie que j'avais aiguiller à la caserne ainsi qu'une femme que je ne connaissais point.

Bonjour .. Angie .. c'est bien cela ?

Angie s'asseya au coté de sa soeur tout en continuant de devisager l'homme

"Non marj, je crois pas connaitre cette homme, sinon je m'en souviendrais"

Elle le regarda encore quelques minutes puis detourna son regard et le porta sur sa soeur

"Que t'arrive t-il Marj ? Tu as pas l'air bien ?"

Fixant toujours sa soeur, elle vie du coin de l'oeil le soldat Valdemare arrivé sur eux

Bonjour .. Angie .. c'est bien cela ?

Angie lui fit un sourire

"Oui tout a fait Valdemare, nous nous sommes rencontrer à la caserne"

Toujours en lui souriant, elle fit les presentations

"Je vous presente ma soeur Marjeline ... Marjeline voici le soldat Valdemare"

marjeline se leva en soupirant regarda angie et lui souffla ..

"je te laisse je dois y aller à plus tard.." l'embrassant fesant un signe de la main a l'homme elle se retourna vers melian et lui dit

"J'espère que nous nous reverons melian.."

Puis elle sortie l'air songeur.. Il fallait a tout prix qu'elle retrouve son amour..

Angie regarda sa soeur se lever, lui rendit sa bise et la vit partir sans comprendre ce qu'il lui arrivait, elle se retourna vers l'homme qu'elle ne connaissait pas

"Savez-vous ce qu'elle a ?"

Massy poussa la lourde porte de la taverne.. Elle grinçait de tout ses gonds..
Elle passa la tête dans l'entrebaillement de la porte..

YOU HOUU.. Il y a quelqu'un..?

La taverne avait l'air bien vide et bien poussièreuse..
Elle se risqua tout de même a entrer.. Respira fortement l'acre odeur de poussière et de bierre qui se répendaient dans la pièce..
Des verres a peu près propres trônaient sur une table..
Une bouteille vide mais apparement neuve gisait à leurs côtés..

Elle devrait attendre le tavernier..
Elle se mit dans un coin sombre afin de pouvoir être tranquille et de regarder sans être vue
les voyageurs qui éventuellement se risqueraient comme elle a entrer..

Au bing venant du comptoir Massy se calla bien contre le mur.. Y aurrait il une bête ou un démon caché là..?

Puis voyant une tête se sentit d'un coup rassurée..

Citation :

Hé Oh... ça va pas ... qui c'est y donc qui gueule comme ça. On peut même plus méditer tranquille dans l'coin?!

Il balaya la taverne du regard d'un bout à l'autre, ne remarquant personne au premier abord.

Bin là !? c'est finalement pire quand j'suis sevré.

"heu... hips pssst pssst... hips jsuis là.. hips hey ohh.. hips"

un peu trop éméchée, ne pouvant pas trop se lever.. Fesant des grands signes dans l'ombre


"hey HEY

Regardant l'homme chercher à droite et à gauche je ne sais quelle bouteille ou quel cruchon elle se mit à gueuler plus fort

jpourai hips avoir un chose a boire hips s'il vous plait..? dl'absynthe si ta...

Parlant toute seule :

mouai d'absynthe.. j'amais gouté ça.. doit être rudement bon.. ça un ti verre c'est tout.. hips

Puis essayant de se relever tant bien que mal s'affale dans un grand bruit sur la table...

AIIIIIIHEUUUUUU

Un peu dans le brouillard, Massy tentait de reprendre ses esprits, quelqu'un semblait s'affairer devant elle. Sa tête bourdonnait comme si elle avait entendu une horde de mouton bélééé à son oreille, sensation beaucoup trop déplaisante pour vouloir la réexpérimenter un jour. Une voix provenant de ce brouillard se distingua...

Citation :

Dites donc la bougresse... c'est pas un rade ici. Allez donc prendre l'air ou finir de cuver dans une de ces auberges pour poivrot. On vient pas ici pour se la mettre à l'envers, c'est un lieu respectable et respectée ici.

Massy regarda l'homme d'un oeil torve. Le respect? il parlait de respect alors que lui même n'affichait que.... ah comment on dit deja....

DINDON ?

nan c'est pas sa...

DEDALE ?

Arff non toujours pas...

Enfin pas avec respect en tout cas! Fixant difficilement son regard sur celui du tavernier, vrillant sur ses yeux, n'arrivant pas a les fixer, elle bafouilla malgré tout quelques mots:

-il est mort....

Les yeux embuées de larmes regardant dans le vide elle continua..

Mon ami Fernand le sieurfernand.. Il est mort.... sanglots... Pleins de pigeons que je lui envoie.. sanglots.. réponds plus... hips sanglots
doit être mort..!!

Puis essayant tant bien que mal de reprendre un peu ses esprits n'aimant pas dévoiler ses états d'âme..

Tu veux bien me donner à boire..? Au nom de Deos.. Et si tu voulais bien .. boire avec moi..? hein..? Oh je sais je suis pas jolie jolie avec tout cet alcool mais j'ai besoin de compagnie... Si tu voulais bien...

Elle lui montra de la tête une chaise près de la table

Je promet je serais hips sage.. J'ai.. sanglots j'ai... besoin de parler d'autre chose..

Puis plongeant ses yeux vert emeraude bien rougis tout de même par l'alcool dans ceux de l'homme,
elle respira profondement, s'asseyant gentillement attendit patiement qu'il daigne lui répondre..


   Ah oui moi c'est massiliaturonen mais tu peux m'appeler Massy

Citation :

Te donner à boire ? au nom de Déos ? Mais ma p'tite dame, si Déos prenait le temps de venir te voir, il te conseillerait sans aucun doute de lâcher du leste sur la bibine, d'aller faire une bonne trempette dans le Léman et de piquer un bon somme derrière.

Et moi pour ce que j'en dis... tu ne devrais pas te noyer dans un verre de gnôle et un flot intarissable de larme... un verre de larmes et un flot intarissable de gnôle... enfin un truc comme ça. Pour ce qui est de parler, peut être serrait il préférable de revenir avec les idées claires... non ?

Elle ne le quittait des yeux... Essayant de comprendre tous les mots qui s'alignaient les uns après les autres..

Deos.. conseiller.. lâcher bibine.. Se demandant qui c'était encore celle là bibine..
Trempette dans le leman.. pfff j'sais pas nager moi..
noyer... mouai surement si je sais pas nager...
un verre de flots de larmes... pfiouuut ben dis donc.. comprend ce qu'il dit lui..?

Elle se dit qu'il y avait sûrement mieux à faire que d'essayer d'en exorciser le sens et posant ses coudes sur la table, reposant doucement son menton sur ses mains.. Enfin essayant surtout de se caler pour se donner un genre de .. je tomberai pas.. Elle se mit à parcourir du regard cet homme qui se tenait là, à lui déblatérer des mots.. et des phrases.. et des çi et des ça...

Citation :

Il soupira... c'est qu'il allait vraiment finir par passer pour un sans cœur avec tout ça... genre le bougre qui a la capacité émotionnel d'un mont d'or.

Bon chouette pensa t'elle il soupire.. Bon signe ça... Surement qu'il a fini sa prause..

Citation :

Il alla finalement chercher une bouteille poussiéreuse de derrière le bar en pestant contre ces armes d'une fourberie sans égale dont certaines femmes étaient parfois si friandes. Mais rien de trop bon pour ne pas donner gout à la donzelle de s'éterniser sans bon sens. Il en servit deux doses généreuses et lui en tendit une.

Citation :

Moi c'est Mélian... hum, tu peux m'appeler Mélian...

Offrant un large sourire à son sauveur elle pris une voix toute suave..

Mélian... c'est joli ça..

Puis prenant la dose la porta a son gosier... fermant les yeux.. laissant le liquide descendre sensuellement le long de sa gorge... Appréciant sa saveur.. ses sens éveillés par tant de bouquet qui ne cessait d'éclatter dans le fond de son palais...

hummmm...

Ouvrant les yeux doucement elle fixait l'homme souriante et ravie d'avoir été si savament satisfaite..

Merci, c'est un nectar... Bon, il est vrai... hips Que je ferai mieux d'aller prendre l'air un brin hips et.. hips.. et de revenir lorsque mes pensées seront plus claires..
Tu dois être philosophe toi .. hips ou un truc comme ça.. j'ai rien compris mais ça...hips

Montrant le verre de la tête...

ça.. ça vaut toutes les explications... un délice... Donc mélian..

D'une voix toute douce..

Je.. hips je... reviendrai plus tard.. histoire de vous voir en plus clair vous et vos phrases..

Essuyant ses yeux tout gonflés elle se cramponna a la table et se leva lourdement..
Puis se tenant au murs.. Essayant de se tenir droite...

Bon je t'embrasserai bien.. mais... on va dire que le coeur y est... hein...? C'est que moi les léchouilleries.. pouah..

Essayant de sourire, elle se cramponna tant bien que mal aux tentures et arriva on ne sait comment à la porte..

Je ... je reviendrais.. plus tard.. Tu.. vous...
Bha... je verrai bien hein..?

Le lendemain vétue d'une longue cape noire et encapuchonnée, massi entra dans le dioutifri.. Après une bonne nuit et un bain qui lui avaient remi les idées aux clairs elle s'était décidée à entrer et a revoir mélian afin de reparler tranquillement de ce qu'elle voulait faire.

Ne voyant personne elle se plaça donc a une table sortie un livre et sagement, lisant tranquillement attendit le dit sieur...

Elle releva la tête, le regardant avec une légère grimace..

OUI ça va merci bien.. Pour ma part un verre de lait n'aurait pas été de refus..
Mais je ne vous sent pas âme à vous relever pour aller traire quelconque animal rien que pour moi..

Quoi que.. Elle se disait que cela aurait été bien amusant de voir ce bougre assis sur un tabouret, la tête contre la panse d'une vache, poser ses mains bien rugeuses sur les pies si doux de la pauvre bête.. Elle en fit un rictus , se mordit la lèvre inférieure et dans un long soupir...

Citation :

Alors, en quoi moi même et mes frères pouvons nous vous être d'une quelconque utilité ?

Et bien la bonne question serait plutôt ... En quoi moi je pourrai bien vous être utile..? J'aime me rendre utile pour les bonnes causes..
Pour la votre serait parfait pour moi.. J'ai entendu parlez de vous.. Pas de la CRS, mais de vous.. Bon n'allez pas croire que je suis tombée amoureuse.. J'aimerai bien vous servir.. heu pas a boire j'entends..
J'aimerai bien servir la CRS j'y ai vu une indication comme quoi il y avait des mercenaires, cela m'interresse.. Si cela peut de plus me rapporter.. J'en serai pour ma part ravie..

Elle le regardait se demandant ce qu'il pouvait bien penser.. Cet homme paraissait si mystérieux.. Par moment un petit sourire apparaissait éclairant son visage et le rendant beau, il était bien vite dissipé par un regard froid et glacial.. Elle se rappela alors de son rêve, il y avait des tentes, quelqu'un qui hurlait devant la porte une phrase étrange... Je pisse dans le lavabo.. Elle le voyait frapper un homme, lui arracher les tripes avec un sourire qui inspirait la terreure.. Elle secoua la tête comme pour effacer cet image..
Elle le regarda la même expression la fixait.. Quelque chose en lui de profond surgissait de je ne sais où, quelque chose qui faisait froid dans le dos..
Massy se mit a frissonner et sans laisser rien paraître posa son regard aussi froid que possible sur lui..

Vous pouvez m'aider à comprendre en quoi consiste exactement la CRS..?

Citation :

Nous sommes aristotéliciens réformés, le saviez vous ? Tout membre de la compagnie l'est par conviction. Il en va donc de même pour la CRS. Avez vous la Foy Massy ? Je parle de la vrai Foy, et non pas de l'imposture que Rome propose... hum, impose... aux fidèles pour en faire de gentils ovins bien disciplinés et privés de liberté.

Elle le regarda longuement ne le lâchant pas des yeux, buvant ses paroles tel un nectar onctueux, le mot "réformé" résonnant mélodieusement a ses oreilles...


Sans un mot, elle poussa le livre (avec lequel elle était entré) devant mélian.

"C'est le liber leonnis.. Il ne me quitte pas.. "
"les 52 me suivent partout où je vais.. Il n'y a pas un jour qui ne passe sans que je ne l'ouvre.. Je ne m'en séparerai pour rien au monde..!"

Effleurant la couverture du livre du bout des doigts , elle ajouta..

"cela répond t'il a votre question..?"

Un claquement sec a une vitre la fit sursauter.. Nido son griffon était de retour un message à la patte.

"Excusez moi.."

Elle se leva doucement et glissant vers la fenêtre , en ouvrit les battants et pris le parchemin..
Gravement , fronçant un sourcil , plongée dans sa lecture.. Puis son visage s'eclairant pour laisser place à un franc sourire..

"Excusez moi melian, mon ami, celui que je pensais mort.. il est vivant et cherche a me voir.."

puis s'approchant de son oreille d'une voix suave et chaude lui chuchotta..


"Je vous verrai plus tard.. Cela devrait vous laisser le temps de vous faire une idée sur moi.."

Attrapant le livre au vol , elle se retourna vers la porte et sans un regard sortie

Massi se retourna et avec un grand sourire..

Ne vous inquiétez donc pas pour la lumière qu'il m'envoit.. Elle est si claire.. Si limpide... Seul un curé pourrait la voir "sans nom"..
Mais vous avez raison .. Seul les actes comptent melian..

Elle fit demi-tour et doucement écrasa ses lêvres sur sa joue en lui chuchotant.. Je ne vous décevrais pas..

Et un sourire aux lêvres Massi disparu dans la nuit ...

ça manque de fillasse, ici, j'ai invité Dame Lothilde de Dampierre à passer de temps en temps.

*débarque, suivie de 4 esclaves maures roulant des tonneaux*

Bien ce qu'il me semblait...buvette avec du fendant mais pas de piquette comtoise...