[Flood] L'midi en terrasse, le soir au zinc ! La picole ambulante

mmm...

disons que je vivais jusqu'à récemment en couple, dirons nous, avec un evieux bossu du nom de préboist, dans une petite maison charmante sur la colline juste au dessus de Genève, la Pension des mimosas, vous connaissez ?

c'est charmant en fait, on a une terrasse, avec des géraniums. La vue sur le lac et la cité est merveilleuse et...

m'enfin, on en causera une aut'fois si vous voulez bien...

Bon, mon bon moôsieur, je vais vous offrir cette bière. Et puis ensuite, vous allez rentrer sagement chez vous, et arrêter d'importuner cette dame. Vous avez besoin de quelqu'un pour vous raccompagner, ou vous réussirez à marcher droit ?

Si Délicieux Fumet...

Izaac matait le bonhomme de haut en bas, de bas en haut. Visiblement, un bon bain, ou une longue glissade dans la neige, lui aurait fait le plus grand bien.

Izaac reprit la causette avec le néogenevois. Tchin !

Alors comme ça vous êtes un fidèle défenseur de la réformation de la foi aristotélicienne ? Je ne vous avais point croisé jusqu'à présent. Et dieu sait que j'en connais, des réformeurs, comme dirait l'Andrew...

Pour répondre à votre question, la compagnie fonctionne sur des principes très hauts, et très simples : nous mettons en commun les risques et les profits dans le "mont de piété de la compagnie" et dans le "privilège" de la charte. Chaque frère et sœur camelot fonctionne sur ses bien propres, il n'a qu'un souci, l'approvisionnement du marché de genève, en denrées qui lui font défaut, et exclusivement cela.

Vous me direz que ces derniers temps, c'est pas trop le soucis... et je vous répondrai... "en effet"... la crise, on dira. Chômage partiel. Nos gars musclés se défoulent un peu de temps en temps : la CRS* de la compagnie sert ponctuellement aux escortes et à la chasse aux renards de garenne, comme ceux qui ont pillé Soleure avant hier.

Nous n'importons plus, maintenant, que du bois, ou des produits qui ne concurrencent pas les production genevoises. En revanche, certains de nos frères se baladent au soleil, et exportent notre poiscaille et surtout son envie de réformation de la foi.

Bon... On est un peu proscrit partout, vu que les têtes de pioches de nobles et autres curetons bourrent le mou des têtes des coqs de villages... Mais au moins, c'est sport... Je vous confesserai toutefois que cela n'empêche pas ces mêmes coqs de villages, qui lynchent notre réputation légitime de probité, de s'entendre avec nous, quand y'a besoin.

*CRS : compagnie des reitres suisses

Genor visitait la compagnie qui venait de lui ouvrir ses portes... Comme tujours, elle commença par la buvette

- 'Jour tout le monde... Zavez pas du pekêt ? Non ? Alors faudra que je vous fasse goûter le mien et qu'on en organise le commerce..
Mais bon ... Une bière alors ... Et une tournée pour tous les présents, c'est sur mon compte, profitez-en ça ne durera pas !!!

Je me saisissais d'une choppe et en tendait une à Izaac pour trinquer.

Disons que je ne porte pas dans mon coeur Rome de manière général et leur pouvoir direct ou indirecte sur les nobles des Royaumes. Etant tout récent j'avoue ne pas être des plus connus parmi les réformés ...

Concernant le fonctionnement de la compagnie et des tâches qui lui incombe, cela correspond parfaitement à ce que je recherche. J'hésite encore entre servir de bras armés, taper du brigand, voir même quelques curés ou nobles au passage, m'amuse parfois ou m'orienter sur la partie juridique de la compagnie. Je pense que ma décision sera rapide sur ce que je peux apporter.

En revanche j'avoue aimer me promener dans les différents duchés et si cela peut permettre d'exporter les produits de Genève alors pourquoi pas.

Quand au fait que notre réputation de réformé, j'ai la verve haute et même si nous ne sommes pas amis de Rome, nous n'en restons pas moins Aristotélicien. Seul notre volonté de ne point suivre ces maudits Romains dans la tromperie des âmes fait que nous sommes différents. Mais cela ne m'inquiète pas trop et sais à quel point les écus pour certains valent tous les saints de Rome ...

Ben d'un coup, le dioutifri se remplissait... les verres aussi.

Et bien, monsieur Valdemarre, nous nous retrouverons donc bientôt au culte, en halle à Genève, alors.
Dame Genor ! quelle agréable surprise. C'est ce monsieur qui a attiré mon attention sur nos serrures. Visiblement, un maladroit avait bousillé la chevillette. La serrure s'est verrouillée, j'ai fait changé tout ça. ça doit être moi, en plus... j'me goure toujours dans les clés. Un jour, y'en a une qui casse, et c'est le lupanar. bon, j'avais pas l'dire, sinon, j'en connais qui ne vont pas se priver... le vieux, en préretraite...

Vous passerez mes amitiés à madame Gaia.

Cela faisait maintenant quelques temps que la jolie rousse déambulait à la Compagnie. Mais que dis-je ? Déambulait ? Elle courait à droite, à gauche, oui !
Mais ce matin-là, une voix singulière attira son attention et la guida jusqu'à la buvette. Ivy leva les yeux pour en lire l'enseigne et haussa un sourcil.

Dioutifri... Dioutifri... Maaaaa, qué c'est ce langage barbare encore... Eso c'est bien du Izaac, grommela-t-elle en poussant la porte.

Eh bien, c'est vous, Dame Genor ! J'me disais bien que j'connaissais cette voix ! Mais nous nous croisons partout, dios mío ! Puis, adressant un sourire à Izaac, elle poursuivit : Alors, amigos, cómo va ?

Le Vieux parlait de clef avec la jeune fille. De clef... Ma foi, la rousse n'avait jamais eu le moindre souci pour fureter dans les bureaux d'la Compagnie. La seule clef dont elle avait b'soin, ces temps-ci, c'était la clef des champs ! Un désir dévorant, excitant - p'tet même orgasmique, qui sait ? - de partir sur les chemins...

Faudra que j'vienne vous rendre une p'tite visite à Fribourg... Si j'trouve le temps...

Genor s''assit, vida sa chopine d'un coup
- Mazette, j'imaginais pas qu'il faisait si soif dans les couloirs du Leman...C'est vrai que j'ai dû tourner un peu pour trouver une porte ouverte... Enfin si c'est la buvette c'est le principal....

Se tournant vers dame Ivori
- bonjour, c'est vrai qu'on se rencontre beaucoup ces derniers temps....c'est vrai qu'il faudra venir goûter mon pekêt, je vompte profiter de la compagnie pour en inonder le monde entier.
Hmh, t'exagères pas un peu là ?

- Ouais je remettrai l'bonjour à dame Gaia, ... Faut-il que je vous bise à sa place en retour ?

Genor aimait les petits vieux qui avaient de la prestance

Genor avait disparu de la circulation, elle s'était cassé la pipe. Elle revint en boitillant et se laissa tomber sur son siège
- Pffff ces couloirs ... longs pour un pied bandé et des béquilles
une bière s'ils vous plaît ....
se souvenait avec émotion de la rouquine qui voulait faire la fête
- ben oui, j'ai été empêchée, dès que possible j'irai à Grandson pour la Maison de la Réforme et puis j'inaugurerai celle de Fribourg.
Faudrait aussi voir pour le commerce ... Mais je me suis laissé dire que Genève avait d'autres chats à fouetter pour le moment
But une verre de la bière bien mousseuse, et se demanda si elle parlait dans le vide, dans la pénombre, elle ne voyait personne hormis le barman silencieux

Souhaitant réellement m'orienter sur une carrière militaire, j'aurais souhaiter savoir ce qu'il faut faire pour entrer dans la CRS Izaac ?

En attendant, je vais me descendre quelques choppes avec cette chaleur.

On est camelot, on est reitre, Valdemare. Il suffit d'avoir ou de vouloir participer à des missions. Te voila donc recensé parmi les reitres.

Me voila ravi de faire partie des Reitres. Si jamais une "petite" mission d'escorte se profilait, je prends afin de faire mes preuves.

Je leva ma choppe et trinqua avec Izaac.


[ HRP : J'ai bien rit en voyant l'Avatar en tout cas ^^ ]

Dis moi Izaac, me serait il possible de préparer une petite annonce afin de relancer les escortes ?

Et moi quelque chose me dit qu'on va traquer du tricheur de tournoi dans quelques temps...autre passe temps qui peut être lucratif également, quoi que plutôt hasardeux...

Aucun soucis pour moi, bien que je peine à manger de la viande tout les jours ..

Je suis prete à faire de bons prix sur la viande, même à travailler de temps en temps pour rien si besoin. Actuellement, mes viandes sont en vente à 18,50 ...dites moi quand vous voudrez un bon prix.

Dès que mes soldes auront été versées je me ferais une joie de vous acheter quelques morceaux Nefti.

Freng arriva, il voulait consulter la bilbiothèque, mais d'abord faire un petit bonjour.

Bonjour la compagnie!

marjeline entra épuisée..

"salut tout le monde.. et bien enfin une jolie taverne où l'on trouve de la bonne bière.. :o

Je peux en avoir une s'il vous plait..?"

marjeline saluat tous ceux qui était là et qu'elle avait déjà croisé il y a un petit moment

Marjeline releva la tête doucement et du coin des lèvres lui adressa un sourire en guise de remerciement pour la bièrre..

"Je suis heureuse de vous voir Melian.. Et bien.. Disons.. Que j'aime les occasions qui me dont données de me retrouver en bonne
compagnie.. Et puis.. mes oreilles se fatiguent en ville.. Je viens me reposer.."

Elle le regardait plongeant son regard bleu de glace dans les siens, il était grand..
Assez bien fait de sa personne..
Mais il était si froid, que l'on pouvait deviner en lui un passé agité qui l'avait avili avec le temps..
Elle leva son verre trinquant avec lui, ne le quittant pas des yeux et prenant un air angélique lui glissa..

"Tiens.. Je ne vous fais pas peur aujourd'hui..?"

Se souvenant de la veille au soir où en taverne Melian s'était esquivé en la voyant entrer et dont sa phrase lui sonnait encore dans la tête...
"Merdass.. la lionne.."