[RP] l'Aristotélité, ce vaste monde [...] le Royaume de France

sur que vu d'en bas, ça fait 400 couilles. Direct ça force le respect.

Citation :

C'est une invitation à cliquer ailleurs qu'au fond du jardin en même temps que la peinture d'un jeu de société qui se joue à plus de 2.

On t'a déjà dit que malgré ton age, fallait pas que t’arrête la drogue ?

- Certains autres auront vu davantage un effrayant cynisme de ma part à publier des bluettes...

Comme quoi, le contenu dépend des yeux qui lisent plus que de la main qui plume.

je crois qu'il marche au protoxyde d'azote, c'est tendance dans les caves en ce moment.

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93866

Citation :

28/11/1466 et Paf le Poitou ! S66E05

Poitiers (AAP) - Nous laissâmes la Touraine et ses malheurs. Nous étions à Saintes quand la Statue de la Vengeance Angevine se tourna vers Poitiers. Mais ici, elle était bien énervée, Rose, car elle peinait à se venger de la Touraine. Elle avait eu la tête de Balt1 mais pas celle de son neveu et les armées des Angevins étaient déchiquetées, comme celles des Tourangeaux d'ailleurs, mais de celles-là elle s'en contre fichait. Elle était râleuse, amère, voulait se justifier et cherchait la petite bête pour se disputer, car il semblerait que telle est sa façon d'agir. Elle narguait les armées poitevines pour une histoire ancienne de Château Angevin pris lors de la dernière guerre ! Comme si ce jeu de cube était amusant ! Et cela recommençait !

Palabres, tergiversations, tout le monde dit la sienne, du Duc au troubadour, du guerrier au malfrat ! Tiens il ne manquait plus que l'ecclésiastique, étrange qu'il ne mette pas son grain de poivre et le sel ! Certains même voulaient défendre leurs poulets et nous pouvions nous croire dans une des ces danses macabres qui ornent les murs des cimetières ou des églises. Les combats s'engagèrent. Thouars était en danger, et puis Poitiers !

Mais les Poitevins... Je cite ici leur devise sinon je vais me faire frapper inutilement : ''Poitevin devant, jamais ne se rend '', Les poitevins qui étaient à l'écoute du conflit voisin, étaient déjà sur les dents et les combats commencèrent. Dans le feu de l'action, ils laminèrent même une douce personne Eléonore de Naueriel, venue en renfort et qui se retrouva le bras en sang ! Dès lors, c'est sur les deux fronts que les angevins guerroyaient.

« La ville était perdue alors il fallait que les autres soient protégées quitte à sacrifier ma ville pour cela, » énonce le Bourgmestre de Thouars, Hutrick Feldmann. « C'était mieux que de ne rien faire, bien sûr ce n'est pas ce qui est arrivé grâce au Très Haut. Mais, j'ai vécu une très grande frustration de voir les personnes partir défendre Poitiers et que moi je restais ici à Thouars. Obligation de la municipalité, je n'ai pas le droit de laisser la ville. Et quand les premiers blessés ont afflué, c'est l'arrivée d'une jeune femme qui ma fait prendre conscience que je n'étais pas inutile, qu'il y avait d'autres moyens de participer à la guerre, autrement que par les armes. Frustration, impuissance, mais ne pas se décourager, rester fort et debout, voilà le résumé de mon vécu sur cette guerre... Ne pas laisser tomber car sinon c'est la fin et il y a encore beaucoup à vivre dans ce monde. »

M pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Un Comté dans la tourmente
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2386906

C'est bleu le protoxyde d'azote ?

Là... Y'a challenge... Sur que si on avait investi l'AAP on se serait fait virer à cause de la ponctuation.

"Ne pas laisser tomber car sinon c'est la fin.
".
Perso j'aurai dis "Ne pas laisser tomber car sinon c'est par terre" et là, je comprends que l'on aurait été censuré.

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93891

Citation :

29/11/1466 les routiers sont sympas S66E06

Poitiers (AAP) - Un soir, dans une taverne de Poitiers, je rencontrai des Angevins. Ils n'avaient rien des monstres sanguinaires qui hantent les champs de bataille, ce sont des gens sensibles qui voulaient défendre leurs idées, leur province, leurs proches. J'ai même discuté avec un homme, nommé Arsene. Pas Angevin pour deux sous celui-là, il était là attiré par la bataille et le sang. Il me raconta qu'il venait de Genève et faisait partie d'une célèbre compagnie de routiers, l'Hydre.

« La guerre a commencé pour moi il y a déjà quelques années. L'Anjou n'est qu'un épisode de plus dans une quête du chaos. Je n’ai donc pas grand chose à te dire sur mes ressentis. En revanche la question du pourquoi me semble plus pertinente. Avant tout, nous avons toujours été du côté de ceux qui prennent les armes afin de prendre en main leur destin. Ainsi nous rejoignons ceux qui se battent contre une autorité moins légitime que la loi qu’ils se donnent à eux mêmes. Ensuite, nous avons un problème avec la Monarchie et les royalistes. Leurs courbettes nous répugnent, leurs titres nous révulsent. Ce qu’ils appellent souverain je l’appelle usurpateur, ce qu’ils appellent mère patrie, je l’appelle damnation.

Alors oui, pour cette fois nous reculons hips*. Oui, nous vous voyons hips* démobiliser. Mais il ne faut jamais crier victoire trop vite. Nous sommes encore davantage déterminés à profiter de chaque occasion qui s’offrira à nous pour venir faire couler du sang royal. Même asservis nous continuerons la résistance. Même réduits à laver votre linge nous frotterons plus que nécessaire pour user vos braies. La résistance totale, nous vous la démontrerons ! Je vois également sur certains visages le dégoût de la guerre. Et à ceux là j’ai envie de demander si cela vaut vraiment le coup ? Votre vie doit-elle vraiment être sacrifiée pour le maintien d’un ordre social qui vous est imposé ? N’avez vous pas une certaine responsabilité dans l’asservissement des populations au profit d’une caste nobliotte qui pour rien au monde ne partagera son pouvoir ?

Mon modèle est bien plus simple. Auto-organisez vous. Prenez votre destin en main. Décidez des valeurs qui sont les vôtres, des lois qui doivent régir vos relations, de l’avenir qui se dessinera devant vous. Considérez que ne sera représentant de souveraineté que celui que vous porterez à intervalle régulier à la tête de votre communauté. Considérez que la couronne n’a pas à vous imposer la guerre. Considérez que le duché n’a pas à vous dicter votre loi. Vous confondez vivre et respirer ! »

Et depuis ? Les Angevins et leurs alliés ont laissé Poitiers derrière eux et passé les lignes des armées de la Reine. Ils se regroupent en ce moment en Rouergue, auprès du félon Namaycush.  

Mortemer pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=95337

Citation :

03/02/ 1467 à Limoges, erratum humanum est

Limoges (AAP) - Suite à la parution de l'article "Le conseil limousin fait son beurre de missel", les réactions ont été nombreuses, et il semblerait que les différents partis ne soient pas d'accord concernant la somme pillée.

Ainsi, dame Nessty la vilaine, connétable diocésain, estime la somme détournée par l'armée comtale à 7400 écus diocésains.
De son côté, dans les bureaux de l'AAP, le seigneur Arry Zolen, comte du Limousin et de la Marche, nous a parlé d'une somme de 4991 écus.
Enfin dame d'Ysengrin, qui a participé au pillage dans les rangs de l'armée comtale, avance un montant de 4653 écus.

Le lecteur soucieux de chiffres et des lettres pourra se reporter à l'entrevue avec cette dernière.

Sur place, la situation ne semble guère évoluer, malgré la nomination d'un nouvel Évêque, monseigneur Feuillle de Louveterie. L'armée comtale garde toujours les caisses diocésaines sous contrôle. La Dauphine Elisabeth Stilton, tout comme le Comte Zolen, nous ont refusé tout commentaire. Jusqu'à présent, la Couronne de France semble donc bien avoir échoué à dénouer ce conflit qui dure à présent depuis des mois.


Danelle pour l'AAP agence de France

Article de l'AAP, « Le conseil limousin fait son beurre de missel » :
http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=94659

Entrevue avec Dame Ysengrin à l'accueil de l'AAP :
http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=977387

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=95523

Citation :

12/02/1466 Anjou, ce qu'il en coûte

Angers (AAP) - Trois mois déjà. Le soleil du Louvre éclaire la Loire jusque dans ses moindres recoins obscurs. De l'Anjou, il ne reste rien après que l'eut meurtri la « furie française ». Aujourd'hui, du fier Archiduché, il ne reste que sa capitale, Angers et ses 52 habitants dirigés d'une main de fer par la dame de France Karyaan Lómàlas, Comtesse de Beaumont-sur-Sarthe, Baronne de Courbeveille et Régente d'Anjou depuis le 16 novembre 1466. Si Saumur est franche et ses 91 habitants laissés à eux-même, Craon et ses 25 âmes ont été dévolus au Maine et La Flèche et ses 35 paroissiens au Duché d'Alençon : les gros mangent les petits sans plus les roter désormais. Vae victis.

Il est loin le temps où le Duché de Savoie annexant Genève sur l'ordre de l'Empereur Ludwig, la recrachait en toussant après que la cité à elle seule eut gagné l'élection ducale ce 31 mai 1461, laissant les savoyards fort dépités d'être retournés cul par dessus tête par le met qu'on lui avait ordonné de digérer. Désormais, les pestes réduisant à rien des villages devenus hameaux, on ne prend plus guère de risques à revenir sur le dogme des frontières intangibles. Et si le sort du Rouergue jusqu'à peu encore agité par la fronde de Namaycush ne semble pas scellé, les vestiges des compagnies d'écorcheurs éparpillées ici et là et désœuvrées depuis la disparition du Navarrais, obligent les armées royales à tenir là l'arme au pied dans l'expectative de missions dont on ne lit pas encore clairement la feuille de route.


Jean Aristote Kaiser pour l'AAP agence Meuse, Saône & Rhône

Quand on s'enquiquine en Anjou, on bavarde
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2393335

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=99398

Citation :

31/07/1467 querelle des investitures ecclésiastiques en France

Chambéry (AAP) - Près d'un an après la Castille et la Confédération helvétique et 8 mois après la Pologne, le Royaume de France sécularise les évêchés du Domaine Royal. Dans une annonce lapidaire du 26 juillet dernier, la Reine Leyah de Varenne déclare « reprendre » l'investiture des évêques dans tous les diocèses de son giron.

Les évêques du Mans, de Lisieux, d'Orléans, de Conflans, Langres, Beauvais et Reims verrons désormais leur investiture confirmée en dernier lieu par la souveraine élue et non plus par le collège coopté des Cardinaux romains. Hors le Domaine royal ? Point d'informations particulières. On sait que l'investiture de Tours est réglée selon le vœux de l'ancienne Dauphine de France Elisabeth Stilton depuis l'ordonnance de l'an dernier qui porte son nom et celle de Toulouse reste nébuleuse. A Limoges en revanche, la Comtesse Jeannine attend toujours l'agrément royal qui autorisera l'élection de l'évêque en gargote.

À lire aussi : un été en Castille

Comment au milieu du XVème siècle, un souverain de France pouvait-il imaginer son Royaume ? Comment les hommes et les femmes du temps se représentent-ils leur territoire ? Si l'exercice de la souveraineté permet de tracer des limites, on ne peut décidément pas dire qu'elles soient bien claires aujourd'hui.

Plutôt qu'avoir voulu étendre son règne avec méthode, édifiant un Etat moderne débarrassé de droits féodaux et concurrents, la Reine semble bien avoir réagi avec colère à une nouvelle errance du Cardinal Estevan de Mortelane déjà heureusement connu dans le Saint Empire Romain Germanique pour ses formules ineptes sur les « territoires perdus de l'Eglise ». Notre lecteur assidu se souvient que l'homme alors Primat et Conseiller de l'Empereur Freas perdit Lausanne puis Genève, ralliés à Rome depuis qu'il est passé outre-Saône. « Avec des Cardinaux comme Mortelane, Rome n'a plus besoin d'hérétiques » soutient en se marrant un haut dignitaire ecclésiastique qui préfère préserver son anonymat. « M'enfin, c'est nous qu'on l'a élu, on était prévenu, on l'a mérité ».

À lire aussi : la Pologne sécularise ses évêchés

Qu'a donc fait le calotin pour prendre sa fessée ? Il a levé la dîme. Or l'impôt est un privilège régalien, c'est dit depuis la semaine dernière. Avant c'était pas bien clair, soit dit en passant. Estevan de Mortelane, Cardinal Évêque de Saint Origène sur la via Appia, Cardinal Chancelier de l'inquisition, Cardinal Gouverneur de la Province d'Ombrie, Primat de France, Archevêque de Paris, de Perugia et de Reims et Abbé de Remiremont s'est malheureusement attiré les foudres de la Comtesse Maltea de Champagne. Remisé par l'Eglise et remplacé vite fait par Maximusdefrance, la Curie pouvait penser l'affaire close. Et pourtant.

Si le triste Mortelane prend depuis une retraite spirituelle et bienvenue, les dérèglements des humeurs mystiques des uns et des autres ne semblent pas apaisés pour autant. Entre confessions désordonnées en heures et en tarifs, combines et boursicotages sur les marchés, népotisme et intrigues aux conséquences sanglantes comme à Genève ces dernières semaines, la place des ecclésiastiques est éprouvée une nouvelle fois. Ou bien est-ce simplement la position disputée de quelques uns, courtisans experts le séant entre deux chaises, l'une à Dieu et l'autre à la Reine ? Leyah de Varenne abat les masques : ses archevêques, comme ses ducs, barons et marquis, s'il bafouent indûment les commandements de la Couronne, sont désormais « traître à la Couronne de France ». Entre l'Héraulderie et le Ciel, il faut choisir.

iZaac pour l'AAP agence Escaut, Meuse, Saône et Rhône

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=99452

Citation :

03/08/1467 épilogue limousine ? la Reine taille dans la tranche.

Chambéry (AAP) - Cette fois, c'est fait. L'Archevêché d’Angoulême passe sous le giron de la Reine de France. « L'armée du Limousin et de la Marche est autorisée à recevoir l'agrément royal pour reprendre le diocèse de Limoges ». La Comtesse Jeanine aura eu raison de ses contradicteurs.

À lire aussi : Le conseil limousin fait son beurre de missel.

On sait que deux puissances sont susceptibles de nommer un évêque à la tête d'un diocèse : Rome, par le biais de son collège de sacrés cardinaux et les Couronnes par le truchement de leurs souverains élus. Personnage devenu clé dans nos provinces, l'évêque administre tel une puissance temporelle. Il peut lever des impôts sur l'ensemble des paroisses de sa circonscription ecclésiastique. Il nomme au chapitre un camérier diocésain en mesure d'attribuer des mandats à tout individu dans le diocèse. Son chancelier dispose avec lui de la redoutable prérogative d'opposer un veto à toute élection d'un curé. Son sénéchal enfin, lève l'oriflamme ecclésiastique, qui permet à une armée de se prévaloir de la puissance temporelle de l'Eglise et de renverser ainsi le statu quo qui permet donc soit à Rome soit à la Couronne, d'investir un clerc.

Copains comme cochons et cumulards des noblesses pontificale et royale, on découvre souvent aux affaires des duchés et des évêchés les mêmes quarterons d'aristocrates bardés de seigneuries qui les placent au dessus des régnants partout où ceux-ci ont abdiqué leur prérogatives (Dans le Domaine Royal ou en Provence, un Duc ou une Marquise disposent pour le meilleur et pour le pire de la prééminence de gargote sur les autorités élues tous les deux mois). Les déboires et ébullitions des uns et des autres auront-ils raison de ces double-allégeances ? Remueront-ils ces échafaudages de pouvoirs noués par le clientélisme et les services rendus ?

Pour palier l'inadéquation de son cénacle à la désormais ancienne réforme ecclésiastique qui l'a mise sur le devant de la scène, l'Eglise de Rome s'est bricolée un rassemblement de discrets administrateurs diocésains, évêques de fait mais sans la qualité, afin de contourner l'interdit d’exécuter plus de deux mandats consécutifs qui frappe son aréopage d'émérites, de Cardinaux, Archevêques, Abbés et Évêques à particule. Toute personne ayant approchée la grande institution sait ô combien on y rit peu et on y recopie beaucoup. Il faut avoir la foi pour se taper son catéchisme. Si ses pastorales arides et laborieuses dissuadent un certain nombre de s'engager plus en avant dans la carrière quand ce n'est pas simplement la voie sans issue d'une Eglise où tous les postes ont été distribués entre courtisans, les fulminations de la Reine de France auront-elles raison de ces combinaisons ? L'atrabile fera-telle la place au sang neuf ?

De notre côté de la Saône, seuls les diocèses de Lausanne et Genève échappent à l'agrément romain. A Lausanne, c'est le Chancelier helvétique qui investit. A Genève, c'est l'Empereur. Les futurs impétrants sont priés de se faire connaître auprès des autorités concernées.


iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

pour information hrp : investiture des évêques
http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=32984
http://www.le317.fr/guide/index.php?title=%C3%89v%C3%AAque

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=102049

Citation :

25/11/1467 sacristine et histoire de culte

Chambéry (AAP) - Savions-nous qu'il était inutile de se porter candidat à la cure d'une paroisse pour se retrouver prié de faire confesse entre quatre murs ? Les voies du Seigneur sont vraiment impénétrables. En effet, si l'on suit le chemin de croix, église>choix du curé, « se présenter » coûte 20 écus sonnants et trébuchants. Pourtant, sans se présenter, parfois, on se retrouve curée de campagne sans l'avoir demandé. C'est ce qui est arrivé à Christine* près de chez nous. « Je ne comprends pas, je me suis retrouvée élue curée et pourtant je n'étais pas candidate ! » L'affirmation est confirmée par le prévôt des maréchaux du coin, qui a l'habitude de scruter les gens des poulaines aux pompons. « Oui da, elle n'était pas candidate ». Christine reprend « Attention, je ne me plains pas ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Financièrement, c'est une excellente situation et je fais le travail ! » Alors quid de ce miracle ? Coïncidence ? Je ne crois pas.

Ici et là, lorsque le temps est venu de prier pour le nouveau curé, de petites mains malignes grattent le bout de papier blanc et en effacent les noms des candidats officiels pour y inscrire à la place et à la main, le nom de leur impétrant. Et hop, le vote est joué. Parfois le Ciel est facétieux. Pour peu que l'évêque Pantouflard* ait la flemme de se rendre dans la paroisse en question pour y apposer sentencieusement son veto, sa Christine enfile la chasuble et confesse à loisir. « Je me suis découverte une vocation, attention, moi aussi j'aimais déjà les enfants et je me régale de leurs petits secrets. La promiscuité aidant, j'en sais beaucoup plus sur les sérénades de famille et les querelles de tavernes également et mon époux adore l’exiguïté du confessionnal. Nous nous enivrons de liqueur Nabuchodonosor et récitons notre credo dans toutes les positions ! » nous confesse-t-elle malicieusement. « Le plus enquiquinant*, c'est de faire entrer notre ânon alezan à clochettes »

Alors à vos prières messieurs dames ? Eglise>Choix du curé de la paroisse> et quand le moment de voter est venu, inscrire le nom de l'élu de votre cœur.

* les noms ont été changés pour préserver l'anonymat des protagonistes

iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône, Rhône, Pô, Tamise et Danube aussi.

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=105356

Citation :

20/04/1468 Sainte Illinda : le rire est à l'homme ce que la bière est à la pression

Prieuré de Sainte Illinda (AAP) - Il y a des guerres qui méritent d'être menées, et la lutte d'influence entre l'EAP (Eglise Aristotélicienne Poneyesque) et l'EAR (Eglise Aristotélicienne Romaine) vient de prendre un nouveau tournant.
En effet, dans une annonce datant du quatre avril 1468, Sa Majesté, le Roi de France Guillaume de la Mirandole, a pris la décision d'offrir la charge d'Abbé de Sainte Illinda à Lotx de Fayolle, Cardinal-Princesse de l'Eglise Aristotélicienne Poneyesque. Cette décision fait suite à la disparition soudaine de Monseigneur Bardieu, membre de l'Eglise romaine et Abbé de Sainte Illinda en Guyenne.

De fait, la crainte était forte, du côté royal, de voir le Royaume sombrer dans l'anarchie la plus complète si son approvisionnement en bière n'était plus assuré. L'Abbaye de Tastevin en Artois ne pouvant à elle seule assumer la production pour notre beau pays d'alcooliques, il était urgent, selon la Couronne, de nommer un nouvel abbé à Sainte Illinda et de relancer la fabrication de binouze.

Le choix royal s'est porté sur son Eminence-Princessière Lotx, membre éminent de la nouvelle Eglise Aristotélicienne Poneyesque, qui se veut aux antipodes de Rome. Un choix politique, sans nul doute, qui vise à affaiblir le Saint Siège, déjà mal en point. Malgré l'arrivée de nouveaux moines, une poche romaine est encore présente dans les murs de l'Abbaye. Des romains, considérés comme des terroristes hérétiques par l'Eglise Aristotélicienne Poneyesque, comme nous l'explique un Cardinal Princesse de l'EAP, souhaitant garder l'anonymat de peur de représailles.

Et c'est tout un nouveau choix de boissons qui vont être distribuées dans tout le royaume, comme la bière au roux-blond ou le Pticon-bière. De même, le nouvel abbé souhaite développer l'activité commerciale et touristique du Prieuré en offrant la possibilité aux nobles richissimes de venir "se ressourcer loin de cette société ultra-féodale" dans un logis de luxe. On annonce aussi le lancement prochainement d'une partie spa, pour la détente et la volupté, où les riches retraitants pourront profiter de bain de bière, de massages toniques et de finitions dites "spéciales".

Du côté de Rome, aucune réaction officielle à cette défaite magistrale. Les cardinaux romains restent dans leur silence habituel, plus préoccupés par le sacre de Sa Majesté Guillaume de la Mirandole. La perte de cet ancien bastion Cistercien, aux confins de la Guyenne et du Périgord, signe une fois encore, du violent déclin de l'influence romaine en France.

Théodoric, pour l'AAP

De notre côté, avons préféré faire des pots en argiles, plus rentable.
Alliciante n'a finalement pas postulé.

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=108412

Citation :

27/08/1468 Les monarchies s'imposent dans les royaumes

Genève (AAP) - Les monarchies s'imposent dans les royaumes. L'affirmation est saugrenue et pourtant. Longtemps Aix et Le Louvre ont peiné à affirmer leur souveraineté sur des duchés et des comtés très libres dans leur gouvernement et leur justice.

Depuis les départs de Levan et Long John Silver il y a 10 ans, nos souverains élus n'ont eu de cesse de donner du corps à cette aristocratie de papier dont elle manquait pour les assister. Pour une ligne sur le curriculum vitae, une particule et une petite maison dans la prairie, roués et gourgandines, serviteurs de l'Etat, soldats et robins ont fini de constituer une Cour véritable selon les uns, un ramassis servile selon les autres.

Ces autres, félons, traîtres et rebelles, pour l'honneur ou pour cela, ont fini par rallier, ranger l'épée ou alignent encore quelques placards et annonces criailleuses pour la rodomontade. On est indépendant et on en est fier en Artois et en Anjou. En gros, on voyage, on commerce, on fait la même chose qu'à côté, l'algarade au Roi en guise d'obsequium, auxilium et consilium.

A lire aussi : 11/07/1468 Bretagne, Anjou: les destinations estivales à la mode au Louvre

Siennois, Bretons et Suisses auront fait les frais cet été de l'érection monarchique triomphante. Proprement mouchés, les premiers par les armées impériales, les deux autres par les françaises, Au jeu de savoir qui a la plus grosse, les Cours l'emportent. Le ban a réduit au silence trois petites guerres fumeuses. Glamoran, Lemerco et consort n'auront su tenir leurs troupes que le temps de trois annonces avant de traiter ou laisser partir à vau-l'eau.

A lire aussi : 17/08/1468 Été sportif en Bourgogne

Tu me prends un village, je te prends un village, 1 partout la baballe au centre. Je te prends deux villages, j'ai gagné. A ce jeu là, la mécanique monarchique est implacable contre les hâbleurs de gargote.

A lire aussi : 12/08/1468 Reconquête du « Royaume » de Sienne

A Rome enfin, son Pape élu et sa curie de papier pareil n'auront eu qu'à prendre leur temps pour recouvrer tant Genève, son Évêché et sa paroisse que Sainte Illinda et sa bibine.

A lire aussi : 20/07/1468 Rome met en bière l'EAP !

Alors crépuscule des frondeurs, matamores et capitaines Fracasse ? On accuse trop volontiers l'implacable mécanique in gratibus d'étouffer les olibrius des royaumes. Contre eux, héraulderie, chambres, consistoires et ordres divers ont fleuri et se sont épanouis, ordonnant des clientèles fidèles à des Roi et Empereur qui n'ont pourtant en somme strictement aucun pouvoir in gratibus. A jouer le même jeu, les uns seuls et bravaches cèdent naturellement le pas aux autres en grappes obéissantes.


iZaac pour l'AAP agence Meuse Saône et Rhône

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05/09/1468 crimes et châtiments

Genève (AAP) - Il est de notoriété populaire que les nouvelles pratiques de justice ne satisfont pleinement ni les cours d'appel qui s'escriment à raboter scrupuleusement l'émancipation des juges, ni les gibiers de potence désormais savamment classés entre guignols de gargotes bons pour la gigue et "voleurs", crime suprême réprimandé au pourcentage et à la virgule près.

A force de ratures et procédures oiseuses dignes du catéchisme pastoral aristotélicien, on voit refleurir cette noblesse de robe empressée à corrompre la liberté de juges affranchis enfin des chartes pédantes. « On ne peut pas être juge et partie ! » « On doit limiter la peine de mort ! » Un Appel rappelle au Ciel que les lois d'ici-bas s'imposent aux siennes ! Les Cours d'Appel vous recollent l'hymen, effacent la cicatrice et vous signe un certificat de virginité. Pour un peu, on dé-exécuterait les ressuscités avant qu'ils ne soient montés sur l’échafaud. Œil pour œil, dent pour dent ? Si la Loi est la loi, le juge, responsable devant son régnant, a le devoir et la liberté de l'apprécier. Et pourtant, tout converge et c'est peu dire, pour la diminuer, la rapetisser, l'émousser, pour qu'alors on sentencie administrativement en remplissant des cases pré-remplies sans que ça dépasse. Bref, on assassine par un tourment administratif devant lequel le supplice de Damien parait une douce réjouissance.

A lire aussi : 05/07/1468 surveiller et punir

Troudebal, dont nos vieux lecteurs genevois se souviennent peut-être, vient de péter et jeter bas le chateau de papiers de nos ingénieux juristes humanistes éclairés. Tout en Un ! Comte du Périgord, assassin d’Angoulême, procureur et juge en sus ! Pour eux ça va faire trop ? On va pas être grossier non plus ! Ici on prend pas du brocolis cuit à l'eau de Vittel, ici on prend du plaisir ! Vous connaissez ce mot là ? Plai-sir ! « Nommé procureur du Périgord, je me suis moi-même mis en procès. J'ai fait la totale, procureur, accusé, témoin de l'accusation et témoin de la défense en même temps. Nommé désormais juge du Périgord, je vais me condamner moi-même à la peine de mort. On est pas là pour chipoter. Troudebal dit Q, l'homme qui buta le comte du Limousin. Troudebal dit Q, l'homme qui vengea le comte du Limousin. »

A lire aussi : 09/08/1468 Angoulême, ton univers impitoyable

En ce début du beau mois de septembre, ce qui fut dit fut fait dans le plus grand respect des lois du Ciel. Quid du ridicule dans tout cela, nous demandera-t-on ? Mais qui donc est le plus bouffon à la fin ? Le Q qui sent ou les petites mains qui essuient pour ne pas laisser de traces ? Nos royaumes se divisent en deux catégories : il y a ceux qui sont assis sur un coussin péteur et ceux qui se bouchent les oreilles.


iZaac pour l'AAP agence Meuse Saône et Rhône

Angoulême, suite et fin ?
http://forum2.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?p=26632927#26632927

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Et tu vas nous faire croire que c'est un hasard que justement tu y sois demain.
Prends nous pour des Jambons.

Le jambon, c'est du cochon et dans le cochon...

Hein ?
Si il y a un rapport...

Entendu en salle du Plaid, le Roy répond à Arry.

Alistaire. a écrit:

"-Ce n'est en effet un secret pour personne, Votre grandeur, Nous Nous souvenons de votre proposition alors que Nous étions Grand feudataire en Bourgogne et vous en Limousin d'accueillir le tournois de Genève. Proposition qui n'avait pas fait l'unanimité et à laquelle vous n'aviez pas donné suite alors."

Il lui sourit, se remémorant ce souvenir où il était alors un régnant assez irrévérencieux. Il ne l'acceptait pas de ses grands feudataires, ce qui était assez intriguant, et pourtant. Une question d'égo, sans doute.

"-Cela dit, la question n'est en aucun cas de critiquer une personne. En vous arrogeant cela, vous dénaturez complétement la fonction de comte qu'occupe Alcimane. Elle est la représentante de vos terres, en Limousin, et elle est la garante de la sécurité là bas. Elle est donc tout à fait capable d'assumer cela.
Vous vous méprenez, il n'y a pas eu de critiques personnelles. Icelles concernent essentiellement l'animation en propre, et la politique que vous et vos collègues régnants du Limousin avaient entretenu en accueillant les Brigands et en leur offrant asile après qu'ils aient été se dévoyer chez vos voisins."

Il pousse un léger soupire.

"-C'est perceptible dans les rapports de votre prévôté, quand la mention "ne représente pas un risque pour le Limousin" apparait à côté d'un groupe de Brigand qui vient d'aller brigander dans la province à côté. Vous comprenez donc le scepticisme des grands feudataires qui eux, subissent ces attaques, quand vous proposez de les accueillir et de les laisser brigander légalement chez vous."

Il se lève, lourde carcasse qui se déplace avec aisance. Plongé dans une sorte de réflexion, il poursuit.

"-Ces grands feudataires se sont exprimés, votre comtesse a annulé. Pour la sécurité de Notre royaume, Nous aurions refusé cette animation. Avant que vous le disiez, effectivement, ce tournois a été initié en Flandres il y a quelques années, deux, sans que cela ne pose de problèmes à personne. C'est faux, plusieurs grands feudataires étaient contre. Ce tournois a eu lieu lors d'une période de régence, et il n'y a pas eu de conséquence, car la monarque élue ensuite, Leyah, était une voleuse et a pondu une gamine qui maintenant pille un peu partout avant de venir en villégiature chez vous dépenser les écus fraichement volés.
A l'époque, après le tournois, il y a eu du grabuge en Champagne et en Normandie. Des surcouts en sécurité dans d'autres provinces. Les Flandres sont excentrées, adonc Nous n'osons pas imaginer ce qu'il en aurait été si cela s'était passé en Limousin, avec sa position plus centrale. Même si il n'y avait que 20 inscriptions possibles, rien ne garantissait que cela n'en attire que ce nombre. Encore moins après l'annonce à l'AAP."

Il conclura, aimablement.

"-Vous vous intéressez à la situation du Limousin, et c'est louable. Nous Nous intéressons à celle du royaume. Connaissez vous la situation géopolitique de votre Royaume? Guerre en Empire Francophone, empereur hérétique, et risque d'attaque sur la France par les armées Helvètes. Au sud, guerre en Espagne, Namaycush paré à se mettre en ordre de marche et à la rejoindre. Plusieurs lances étrangères aussi, et donc défenses accrues. A l'Ouest, élection d'un nouveau grand duc qui fait face à un front anti-France. Lemerco et Tanissa qui souhaitent revenir en France et qui menacent Nos côtes.
Des Fatum en Domaine royale, des Angevins qui traversent Nos provinces pour venir chez vous.

Nos grands feudataires sont déjà sur le qui- vive, il est hors de question de leur ajouter cela en plus. Ce que Nous vous disons présentement est accessible à votre comtesse, elle est au courant.
Le Limousin est actif et singulier, c'est vrai. Mais le Limousin fait parti d'un tout qui est le Royaume de France. Insulter ceux qui en sont les garants Nous semble inopportun. Votre comparse qui vient de Nous quitter et qui se croit plus maline que tout le monde ne l'a pas compris. Nous espérons que vous vous montrerez plus intelligent qu'elle."

A toi, maintenant, le gitan.

A noter que les hélvètes ont réussi à déclencher une guerre civile en Espagne à leur insu. La force du : on est trois couillons et on vous met le feu.
Pour le reste, je pense que l'autre s'excite pour pas grand chose. Il a juste besoin de montrer que c'est un (im)puissant.

Aelig, commentateur officiel de l'actualité.

J'aimais bien ton petit fantome :'(

Depuis que Léamance a parlé d'une couille qui pend, ça me reste collé dans la  tête à chaque fois que je me vois. Cette fille est castratrice !

oups.

Et d'après ce que l'on m'a dit, c'est aussi une menteuse.

Pas oups.