[RP] l'Aristotélité, ce vaste monde [...] le Royaume de France

Excellent

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=91756

Citation :

01/09/1466 - la reine est morte, vive la reine !

Dijon (AAP) - La nouvelle Reine de France a 17 ans. Rose de Leffe, Palsgravine de Chimay, duchesse de Châtel-sur-Moselle et D'Hattonchâtel, Comtesse d'Ath, Dame de Cirey-sur-Vezouze et de Loos succède ce 29 août 1466 à Alvira Ière, emportée récemment dans de nébuleuses circonstances. Menue, blonde, les yeux clairs et le sourire en blason, elle a le téton naissant mais on la dit capable de redresser les comtés les plus mollasses.

Grandie en Gascogne dont elle fut la très jeune comtesse, une mère en défaut, orpheline d'un père, sage édile lorrain, on ne lui connait point d'aventures notables. On la dit capricieuse comme une pucelle. Dernière Dauphine de France, elle réside à Orléans, 8 rue de la boulasse poste restante, et possède un petit meublé à Bruges, en Flandres, mais ni créances remarquables, ni montures de luxe.

iZaac pour l'AAP, agence Meuse, Saône & Rhône

Citation :

29/09/1466 Namay Oh ! Ça recommence

Rodez (AAP) - Alors que cela faisait plusieurs semaines qu'ils semblaient avoir disparu de l'actualité, le Félon de France Namaycush Salmo Salar et la Memento Mori font encore parler d'eux. Cette fois en Rouergue.

Pour ceux qui l'ignoraient, le groupuscule avait siégé dans le comté d'Armagnac & Comminges pendant tout le mois de mai 1466, réclamant au régnant de la province une somme due selon Namaycush pour services rendus. Cette invasion se termina au début du mois de juin lorsque l'armée ennemie se dirigea d'abord vers le comté du Béarn puis vers le royaume d'Aragon et la Principauté de Catalogne où elle termina sa course, détruite par les forces locales.

Dès lors, l'on entendit plus vraiment parler de la Memento Mori, qui prit la route du Rouergue pour s'y réfugier, accueillie par la régnante en place, Tiffany de Quincy de Belle-Rivière.

La fin de la période estivale remit des braises sur le feu. En effet, à la mi-août, la régnante rouergate publia une annonce dans laquelle elle réclamait sa province neutre et offrait publiquement l'asile à la félonne Memento Mori, quelques jours avant de fermer ses frontières.

Il n'en fallut pas davantage à la Reine Rose de Leffe, alors Régente, pour déclarer, en commun avec les Grands Officiers, la félonie de la régnante qui, entre autres, avait donné son agrément à trois armées du groupuscule sur son territoire. Déclaration confirmée et davantage expliquée dès le début du règne de la Souveraine à la mi-septembre, après un échange épistolaire avec la félonne.

Au même moment, en Rouergue, les débats électoraux en gargote battaient leur plein. En effet, trois listes s'affrontaient. D'un côté, une liste RR menée par le Salmo Salar et comprenant plusieurs conseillers rouergats. D'un autre, une liste TER de gens venus principalement du Languedoc pour aider sur demande de la comtesse rouergate d'après leurs dires, là principalement pour contrer la Memento Mori et menée par Sa Grâce https://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=heimdal]Heimdal von Strass. Enfin, une dernière liste RAR menée par https://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=ramwoolf]Ramwoolf Aiglepierre, ancien brigand ayant déjà tenu la municipalité de Rodez en septembre et octobre 1465.

Les résultats du 18 septembre donnèrent une majorité à la liste RR qui intégra six de ses membres au nouveau conseil contre trois pour les deux autres listes. Aucune des têtes de liste ne réussit à se départager avant le matin du 28 septembre où, malheureusement pour Ramwoolf, alors nommé sur le trône, l'armée dirigée par Namaycush, qui avait pénétré les murs de la capitale depuis quelques temps déjà, prit le castel par la force et vira presque tous les conseillers élus afin de placer ses pions et prendre le pouvoir par la force.

À noter également que l'ex-régnant toulousain, https://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=elboron]Elboron d'Ithilien, a créé la surprise totale en annonçant à la fin de son mandat avoir pillé une partie des biens de son comté avec de l'aide et se ranger aux côtés de la Memento Mori, ce qui a entraîné un fauchage massif en Toulousain afin d'intercepter les fautifs, faisant de nombreuses victimes innocentes parmi les blessés.

RCV, pour l'AAP

Annonce d'asile : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=92288893#92288893
18 septembre : http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=92123
Félonie : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2380246
Échange épistolaire : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2381520
Confirmation de félonie : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2382366

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=92518

Citation :

02/10/1466 Rome passe son Tours

Tours (AAP) - Ce 18 septembre, Elisabeth Stilton, théologienne aristotélicienne de confession réformée, a été élue par les Tourangeaux à la tête de l’Archevêché de Tours.

En juillet dernier, l’ordonnance de Tours prise par la Reine de France consacrait la possibilité pour les membres des différents courants aristotéliciens (romain, universel ou « de France », et réformé) d’accéder aux fonctions religieuses et interdisait aux évêques de poser leur veto aux curés ayant bénéficié des prières de leurs ouailles. Suite aux difficultés pour pourvoir les cures de Touraine, la Couronne a ensuite pris manu militari le contrôle de l’Archevêché de Tours par le biais de l’armée agréée Aeternum dirigée par Max de Valhen.

En conséquence, la désignation de l’archevêque de Tours a été encadrée en août par la Charte religieuse de Touraine, signée par le duc de Touraine Andrea de Mortemart Amnell, qui définit les règles d’accès à la cathèdre. L’archevêque de Tours sera désormais élu par les Tourangeaux, en gargote, à la majorité, parmi les théologiens éligibles. C’est dans ce cadre qu’a débuté le vingt et deux août la première élection de l’archevêque de Tours. Face à Elisabeth Stilton, tenante du titre, se présentait Princedusud, désigné par l’Eglise de Rome. Après un débat peu virulent, qui montre une culture de la votation qui reste à construire, la première a été élue avec un score sans appel de dix neuf voix contre six. Les électeurs de Princedusud sont pour la plupart des notables de Chinon opposants au conseil en place: outre l'impétrant lui-même, sa femme, son filleul, le maire et un autre gars.

La position adoptée par Rome face à ce changement reste inconnue. La charte religieuse de Touraine précise que tout concordat susceptible d'être négocié avec l'Eglise devra s'inscrire dans les principes édictés par la dite charte. La rédaction d'un tel concordat ne semble pas être à l'ordre du jour. Par contre, ce vingt et huit septembre, l’Inquisition romaine francophone a chargé Katarina Wood et Zwentibold, dont le goût pour la procédure et la maltraitance des mouches est bien connu, de mener une enquête « sur l’installation d’Elisabeth Stilton à la tête du diocèse de Tours », actant de ce fait la défaite de Rome et la perte du diocèse. Princedusud, qui continue contre son autorité de tutelle à prétendre au titre, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet malgré nos sollicitations.

Un détachement du Lion de Juda présent sur place a salué ce changement et a fait savoir que ses sicaires s'abstiendraient désormais de livrer en Touraine la guérilla que la secte a l'habitude de mener dans les pays de concordat.

Zarathoustra, pour l’AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Vous demandez un archevêque ?
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2380572

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=92538

Citation :

03/10/1466 France, les raisons de la colère

Genève (AAP) - Même les apothicaires reconnaissent ne pas bien la comprendre, on s’accordent pour dire que tous, nous réagissons à certains éléments déclencheurs de colère. Ce qui ne veut pas dire grand chose, soit dit en passant. Dans le Royaume de France, les déclencheurs possibles ne manquent pas. Pourquoi ? Citons le manque de considération et l’égoïsme ambiants. Le Livre des Vertus apocryphe avait annoncé : “ Dans les derniers jours, [...] les hommes seront amis d’eux-​mêmes, amis de l’argent, arrogants, orgueilleux, [...] entêtés, gonflés d’orgueil. ” (2 Timothée 3:1-5). Or, quand des individus égocentriques n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, c’est souvent l’explosion. Détaillons-​en quelques-uns.

En Rouergue, Namaycush de Salmo Salar réclame justice et les écus qui vont ailleurs. Puissant féal en délicatesse avec la Couronne, s'il est parfois écouté, il n'est jamais entendu. Assemblant les reliefs de son étoile et les partisans de l'ordre ancien, il maltraite les disciples de la paix au fond du potager. A la tête d'une coalition hétéroclite de fidèles soudards, pourfendeurs d'hérétiques et Réformés suisses pour la forme, il navre inlassablement et avec une fortune diverse, la Monarchie et ses champions. En Touraine, Rose de Canabixas réclame pour sa part, justice et les écus qui vont avec. Condottiere au verbe haut et à l'honneur atrabilaire, elle entend obtenir du Duc de Touraine la tête de Monsieur Balt1 qui lui contrit ses navires. En intelligence avec quelques traîne-rapières de fortune, mercenaires suisses encore et affidés de l'Anjou libre, elle enquiquine Chinon à coups de latte dans la tronche.

Quelques statistiques ? La Fondation de Genève pour la santé mentale a publié un rapport intitulé Point d’ébullition : Colère problématique et ce qu’on peut y faire (angl.). On y trouve notamment ces chiffres frappants : 84 % des sondés sont plus stressés qu’il y a cinq ans. 65 % des maires ont déjà vécu une “ rage au château ”. 45 % des gens s’énervent régulièrement au travail. Jusqu’à 60 % des absences au travail sont dues au stress. 33 % des Britanniques n’adressent plus la parole à leurs voisins. 64 % des sondés admettent ou sont convaincus que les gens en général sont de plus en plus en colère. 32 % des sondés disent avoir un ami ou un membre de leur famille qui maîtrise mal sa colère et 99% des français ne parlent pas le Schwyzerdütsch.


Hans Steinbeck pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Des Faists d'Armes & Austres Truculentes Asventures
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2382136
[RP] Le duché a lâchement abandonné Chinon aux Angevins
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2383873

C'est bien ce que je dis, notre avenir est dans dans cette béchamel

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=92717

Citation :

11/10/1466 les barbouzes du Général

Rodez (AAP) - Avec ou sans fausses barbes ? Des membres de diverses officines se pressent depuis quelques mois autour du Général Namaycush de Salmo Salar. Rodez est devenue la capitale de la barbouzerie : avec ou sans postiches, des antipodes y trinquent.

La famille d'abord. Emilie de Salmo Salar. La gamine a 20 ans. Au dire de nombre, c'est une enquiquineuse. Petite noiraude au yeux de jais, elle ne s'en laisse pas compter. Du coup, elle est bailli du Comté de Rouergue. Cameliane de Salmo Salar : elle, on la connait de ce côté-ci du Jura. Copine avec tout le monde et cette fois avec son papa. En dehors des mioches, son truc, c'est la guerre, ça l'occupe. Dans cette histoire, on la retrouve capitaine de l'armée "Aristote pardonne, pas le Carmin". Autour d'elle, quelques helvétiques fortunes s'acoquinent avec complaisance. Monsieur bien sûr : Maethor, fidèle. Tendre époux et faux bourdon. Elhann, indéfectible épée depuis les premiers âges de Genève. Il ne dit rien, il fait. Alnilam, un gars du Valais très porté sur le verbe, lui. Amateur de château de cartes, où mieux qu'en Navarre Salmosalarique pouvait-il mieux coqueter ? Suisse, la Garde rit mais ne se rend pas.

Avec ces banderas de rodeleros, les pro. Ces espingarderos pointent et piquent comme des mouches à sang pendant la sieste. Laur, la trentaine pas tassée, jadis amatrice de bonhomme de neige, de bébé manchot et d'ourson de compagnie, l'ex sergent de Mimizan a bien grandi. La Memento Mori est son foyer. Bretsinclair : un soudard sans état d'âme aux bottes crottées. Le gaillard est de tous les coups durs depuis 1664. Gwenhwyvar uí Fergus, baptisée le dimanche Pascal de l'année 1454, tout comme il faut en la cathédrale Saint-Mammès de Langres, jadis Duchesse, Capitaine royale et tant d'autres choses, condamnée et destituée sans jugement. Et puis y a Caro, deux yeux bleus clairs et perçants. La fleur de l'âge et de la rapière. Parèdre du Seigneur, elle cadence sa marche martiale et dispense la récitation. Les oreilles de velours sous un casque de fer, elle sait, entend, sermonne et semonce. Elle est le maître de chœur lorsque la piétaille braille et babille.

Enfin, quelques frondeurs des Baléares, désœuvrés, braves gars et garces en vacance sous le soleil. Turlututux, maigre et taciturne, quatre poils de moustache et trois au menton ; gyrovague peut-être de Touraine ou bien du Limousin. Barthelemi d’Ambroise, rejeton d'un Vicomte mainois et citoyen d'Artois, riche et musard. Lanza, le grognon des Krakov, prime avoyer de Navarre à Labrit. Lorelei et son paternel Makcimus, enfin. Dix-neuf printemps épanouis, la bavaroise est volcanique tant son géniteur est teutonique. Celui-là, intraitable assassin d'hérétiques, est en délicatesse avec quelques grenouilles romaines, le Monsieur a une certaine image de l'Eglise. Quant aux autres barbouzes ? Mon lecteur scrupuleux voudra bien s'adresser aux services secrets de Sa Majesté.


iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône & Rhône

[RP] Une Fiesta Mementomesque
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2384164

Belle galerie de portraits, on comprend pas tout mais on rigole, beaucoup.

T'as oublié le tonkinois, il y a un artificier tonkinois dans la Memento, fidèle depuis le début. Gwonhzu, un nom comme ça. On s'connaît bien.

- c'est pas faux

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=92846

Citation :

17/10/1466 pour Chinon, suivez La Flèche

Vulcania (AAP) - Née un peu après l'An Mil, la petite cité fléchoise de 38 habitants, réputée pour les fruits de ses vergers, bénéficie du blason « ville fleurie » chargé de trois fleurs de lys d'or et s'affiche volontiers l'un des plus beaux détours de France. Mais ce n'est assurément pas pour cela qu'une bonne centaine de routiers français y ont tenté le diable cette nuit d'octobre 1466.

Les armées royales "In Regina Nomine" commandée par la Grande Écuyère, Vicomtesse, Baronne et Chevalière  Sakurahime de Valrochelles et "Chevalier de l'aube and co" du Connétable Coleen_de_colmarker, ont, par le Nord, vigoureusement sailli l'armée "Barbac" de la condottiere angevine Rose de Canabixas. Au matin du 17, les cohortes de la Reine Hellina n°1 faisaient retraite laissant le Loir ensanglanté et l'armée angevine plantée devant La Flèche entre les mains d'Eluhanne de vent d'antan, une écrevisse de 18 ans.

Notre lecteur n'ignore pas le différent océanique qui oppose l'Archiduché d'Anjou à la Couronne et Rose de Canabixas à la Touraine dont Chinon fait les frais depuis quelques semaines. Tour à tour Tourangelle, franche par le sort des armes, Angevine le temps d'un procès, puis rendue franche à nouveau, une bonne trentaine de tourlourous français commandés par le vieux Dauphin d'Eusaias 1er, Saint Jean de Freyner y ont, par l'Est, établi leurs quartiers ces derniers jours pendant que nos petits gars du Valais pêchaient dans le camp d'en face.

Adonc, tant ici que là, les fourmis dans les guibolles et la pique au pied, on y attend entre deux hécatombes que monsieur Balt-un, honorable pékin chinonais, y daigne mettre le sien à terre, réfugié qu'il est en proue de gondole sur son bateau de plaisance et négoce. En effet, accusé à Angers d'être naufrageur et à tort par les autres, le procès initié contre lui ne peut conclure de verdict tant qu'il cuve en cale. Et l'homme est prudent et le vin est bon.

iZaac pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=92980

Citation :

23/10/1466 la Couronne a la dent dure

Orléans (AAP) - Aucun Etat si petit soit-il, n'a autorité pour agir à sa guise par des mesures unilatérales. Le Canton de Fribourg et la Confédération helvétique plus largement, ne font pas exception à la règle, quand bien même ils auraient les mains propres, ce qui est loin d’être le cas. Au début de ce mois d'octobre 1466 Nemyt de Wurmstein se conférait pour elle-même autorité pour agir - par des moyens militaires, en entamant la construction d'une armée pour « défendre Montargis » à la barbe de son Duc qui recevait en outre pour l'occasion une leçon de législation et de libertés.

Le mépris de la primauté du droit est profondément enraciné dans la culture intellectuelle et les pratiques suisses. il suffit de se rappeler entre autres exemples, les différentes tentatives de prises de leur propre château ces deux derniers étés, cet usage illégal de la force se substituant à la règle de droit dans la régulation des conflits. Aussi, chez ces gens là, le mot négociation est un euphémisme pour capitulation. Et c'est ainsi que dans la très confortable posture du proscrit à qui l'on dit non, une petite foule de fribourgeois s'est appliquée à tenter de pourrir le Duché d'Orléans. Le 3 octobre dernier, une tentative de révolte avait lieu devant la mairie de Blois. Du haut de ces 19 ans, Arthur.D.Amahir ne s'en laissa pourtant point conter ainsi. Proclamant la loi martiale, l'appliquant à la lettre et appelant ses 230 combourgeois à défendre la patrie en danger.

A cette pêche miraculeuse, il fit exposer sur ses gibets une bonne demie douzaine de petits et gros poissons. La précédente d'abord, condamnée ce 17 octobre à 80 écus d'amende pour trouble à l'ordre public. Et puis quelques fribourgeois, très défavorablement connus des services de police ; Lightning d'Iciouailleurs, 2 jours de fillette et 100 écus d'amende pour s'être révoltée contre la mairie d'Orléans ; Kedalith, ancien duc d'Helvétie et pensionnaire épisodique des geôles de la Couronne en était bon pour 1 nuit et 30 écus pour tapage nocturne devant la mairie blésoise ; si Machette était relaxé, Kelthus, Casone, Iranel, Coccibea de Barrayar et Vaako voyaient leur sort suspendu à un défaut de laisser-passer.

Boucles d'Or, Sakhaline et Wood avaient réussi à se faufiler hors de la nasse, mais la bande à Tonic n'avait pas eu le loisir de chiper une seule caisse. On aurait pu s'attendre à un règlement de compte impitoyable contre la triste engeance du Fatum. Le juge du Duché, Malphas, le prévôt des maréchaux, Galdra et le procureur, Wilfried Ivanohé, exposèrent plutôt l'exemplarité orléanaise. Au désordre coutumier des Helvètes, on avait répondu avec mesure et sagesse par le droit, rien que le droit mais tout le droit.


Jean Kaiser Aristote pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Lettre ouverte à destination du château.
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2384016

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93027

Citation :

23/10/1466 Limoges : main basse sur le vin de messe

Limoges (AAP) – Ce 21 octobre, l’armée Viri Sanguinum Lupus dirigée par le Baron Wolfoner de Gailimh s’est emparée des caisses du diocèse de Limoges sur demande du conseil du Limousin.

Après les révélations sur les malversations opérées par l’évêque de Limoges, Gregory de Festigny, dit Griffes, il s’agissait pour le conseil de mettre en sécurité le contenu des caisses du diocèse. C’était aussi un rappel à l’ordre après l’éviction de Vera Von Bretzel de la cure de Limoges à laquelle l’avait propulsée le vote des paroissiens. Sans motif officiel, l’évêque de Limoges avait posé le 7 octobre son véto au premier résultat de l’élection à la cure. A l’issue du deuxième tour, Feuillle, une proche de l’évêque et Limougeaude de fraîche date est devenue curé de Limoges.

Échauffée par ce véto posé par son ancien ami, Vera, membre du conseil, elle-même anciennement à la tête de l’évêché, a décidé de livrer à qui le voulait le contenu de la longue correspondance qu’elle entretenait avec Festigny. L’évêque y fait des confessions édifiantes : « Je joue avec la trésorerie et je m’éclate ! ». Jouisseur et hédoniste, l’homme trouve dans les caisses de son évêché le moyen de financer son goût pour les femmes, les vins fins et les voyages, revenant périodiquement à son évêché pour faire le plein.

En plus des magouilles épiscopales, les paroissiens ont mal compris qu’une limougeaude bien connue ayant toujours fidèlement administré les âmes soit ainsi écartée au profit d’une inconnue. En conséquence, le Conseil a voté à la majorité la saisie du trésor du diocèse. Deux membres du conseil, Arnaut de Malemort et le capitaine Angeline Ysengrin Louvelle escortés par le connétable et ses hommes d’arme ont ainsi trouvé plus de 4000 écus. L’évêque a toutefois pu, à l’aide de sa complice Nessty mettre à l’abri l’argenterie dans la sacristie que les huissiers n’ont pu investir. L’élevage de dindes, dont Festigny était friand, est également resté sauf.

Interrogée sur les circonstances qui l’ont propulsée à la cure au détriment de sa concurrente, Feuillle a préféré garder le silence : « Je viens d’arriver, je ne suis au courant de rien, je n’ai rien à dire, le sujet est clos. » Elle a été par contre plus disserte sur la main mise sur le trésor diocésain, a vigoureusement appelé les paroissiens à se dispenser de payer leurs impôts, et a proclamé une grève des confesseurs.
Les 4000 écus resteront dont sous possession du Conseil jusqu’à la nomination d’un nouvel évêque. Par ailleurs, le Comte Arry Zolen a mis l’Eglise de Rome en demeure de prendre des « sanctions drastiques » à l’égard de Festigny, sans quoi il serait mis en procès par le tribunal provincial.

Zarathoustra, pour l’AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Pillage du diocèse de Limoges
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2385588

👍👍👍

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93687

Citation :

21/11/1466 suite angevine S66E02

Chinon (AAP) - Était-ce le vent froid qui souffla brusquement du nord où cette ondée venant de l'ouest, inondant la plaine, mais soudain, au cœur du Royaume de France, les esprits s'échauffèrent, les paroles fusèrent, acides, hostiles, les épées furent tirées au clair et ce fut la guerre. La guerre des Angevins ! Et il y eut des moments prodigieux, grandioses, légendaires, dignes des plus grands drames jamais joués sur une scène de théâtre. Un drame ! Que dis-je ? Que nenni, c'est une véritable tragédie ! Le délice des troubadours. Ce sont ces brefs moments d'audace qu'ont vécus ces hommes et ces femmes que je vais vous conter ici, moments qui, comme dans une belle symphonie en mi mineur, sont les points d'orgue de ce conflit.

La Touraine... Nous qui rêvions si bien sur les bords de la Loire, nous voilà projetés soudain au cœur d'une bataille. La Touraine sous nos pieds s'offrait comme un tissu déchiré à la foule de la soldatesque. Plus de 200 routiers. On se battait à Vendôme et à Tours et Chinon était prise. Et nous, nous défendions Chinon ! Imaginez un instant... Sur la place de Chinon, la Statue de la Vengeance Angevine dressée face à celle d'un Duc, aussi hautain que muet. Le motif en était : trois caraques coulées et les têtes des trois hommes qui en étaient jugés responsables, demandées en échange : celle du prévôt de Touraine Oromé, celle du bourgmestre de Chinon Balt d'Oron et puis celle de son neveu Egile.

Les noms des protagonistes resteront-ils dans les annales du Royaume, nul ne le sait, Rose ou la Teigne, Balt ou Oromé, Cougain et MarielaDamnée... dans ce cas-là, mieux vaut s'appeler Personne. Tant qu'ils se toisaient, s'invectivant, se traitant de noms d'oiseau, cela allait encore, mais quand le sang coula... ce fut une autre histoire... Il est vrai qu'entre Angevins et Royalistes, cela n'a jamais été copain-copain.

Mortemer pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Mais ils sont où ?... Mais ils sont où les royalos ?
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2385145

Ce sont les caraques Construites à Barca qui ont été coulees ?

Je n'en ai pas la moindre idée. Il faudrait analyser le bois.

Ben... Le bois qui a servi à faire ces caraques, c'était le miens...

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93741

Citation :

23/11/66 batailles de Poitiers S66E03

Poitiers (AAP) - Retrouvons Orthon de Gwynbleid, Garde Royal, gravement blessé, à l’hôpital de campagne que j'avais installé près de Poitiers. Orthon fait partie de l'armée ''Les Lions de Guerre'' dont le chef est Sancte. Il est de ces hommes et femmes qui savent se battre et se sacrifier pour protéger autrui. Ce guerrier est de ceux-là et il est aussi poète à ses heures et bizarrement, c'est plus son épée brisée qu'il regrette que sa blessure.

« L'armée royale des "Lions de Guerre" menée par Sancte et où se trouve la Reyne, avait stationné de longues journées à Chinon. Elle jouait deux rôles, protéger la belle cité d'une incursion angevine et rester prête à bondir sur le territoire ennemi. Alors que les assauts duraient, au Nord de l'Anjou, contre les villes de La Flèche et de Craon, le 3 novembre, les efforts des armées de Didier de Sars et du connétable Coleen trouvaient le succès en investissant les deux places.

Des éléments angevins refluaient vers leur capitale. Dans le même temps les armées ennemies sur Angers et Saumur se mettaient en ordre de marche. L'armée royale à Chinon était en alerte maximum, permissions suspendues, les forges de campagne donnaient à plein et les entraînements redoublaient. La mairesse Sokly a participé à sa façon, en aidant à soigner des soldats atteints de différents maux. Grâce aux essences curatives, elle a su redonner vigueur et force aux malades qui reprirent rapidement les rangs.

Le 6 novembre, deux armées angevines étaient entrées dans Saumur alors qu'une troisième passait la frontière du Poitou pour se trouver sur Thouars. Le 7 les trois armées angevines foulaient la terre poitevine pour foncer sur Poitiers. Dans le même temps, l'armée royale avait quitté Chinon et découvrait Saumur vide. Après une sécurisation de la ville, l'armée royale entrait en Poitou. Pendant ce temps-là, le 9, Angers était investie, le conseil renversé. Les cohortes angevines voulurent prendre Poitiers faisant de nombreuses victimes dans les forces poitevines qui ne manquèrent pas de courage. La mairie sut résister avec panache, troublant les plans des Angevins.

Le 11 novembre, l'armée des Lions de Guerre poussa sur Poitiers, une escarmouche se transforma en bataille. De nombreux blessés du camp royal furent transportés ou revinrent par leurs propres moyens sur Thouars. Thouars, une ville qui a su accueillir avec compassion les éclopés. Le maire Hutrick s'est dépensé sans compter, n'hésitant pas à apporter vivres et matériels près de la tente médicale où œuvraient le médecin Mortemer et son assistante Nannou. Trois personnages clés qui ont su faire garder le moral aux nombreux blessés qui ne se sentirent pas abandonnés mais au contraire choyés, écoutés et soignés.

Les convalescents ont hâte de rejoindre une lance, une armée. Leurs cicatrices sont leurs médailles mais une question se pose, plus terre à terre. Quand vont-ils recevoir une épée, un bouclier, pour pouvoir poursuivre la lutte ? Il leur a bien été dit de signaler le matériel perdu en vue d'en recevoir rapidement. Mais l'intendance suit-elle ? On ne peut raisonnablement pas partir au combat sans arme. Notre royaume a encore de belles âmes, que ces dernières servent d'exemples aux plus jeunes qui serviront à la Grandeur de notre royaume. »

M & Orthon.de.gwynbleidd, Garde Royal pour l'AAP, agence Meuse, Saône et Rhône

[RP] Hôpital mobile Poitevin
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2387283

http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93814

Citation :

26/11/66 il faut sauver le soldat Bleuet S66E04

Angers (AAP) - La Flèche flambait en des combats sans nom, mais le ciel était léger au-dessus de Chinon. Des nuages de peur montaient du paysage, l’inaction n'est pas favorable aux soldats. Patou, le médecin Royal, qui rêvait si bien de lever son épée, voyant déjà gésir à ses pieds les Angevins sans fleurs ni couronne. Bleuet, soldat courage, criant dans les mêlées son amour pour son fiancé Montana. Que les étoiles la protègent ! D'autres encore, de tous bords que la guerre déchire ou exalte !

Bleuet, petit soldat de l'armée des Lions de Guerre témoigne. Elle est bouleversante. C'était sa première bataille :

« Avec mon fiancé nous ne sommes pas dans la même armée, lui fait partie de celle qui s'est battue à La Flèche. Pour ma part, nous avons été en surveillance pendant 3 semaines et demie à Saumur. Nous étions très impatients de commencer nous les jeunes comme dit le capitaine Sancte. Nous nous sommes rendus sur le champ de bataille. Le soir, la tension était telle que nous ne parlions pas. On se regardait mais j’étais sure qu'avec mes amis si forts, tout allait bien se passer car nous sommes les Lions de Guerre. Comme je me trompais !

La première nuit, je me suis battue si fort quand j'ai vu mes frères et sœurs tomber un à un. J'en ai tués deux le même soir. Nos pertes étaient importantes, mais je me disais que de l'autre côté aussi. On se cherchait, on regardait qui il nous restait. J’avais perdu mes amies les plus proches des la première nuit . J'ai remercie les étoiles de me protéger.

La deuxième nuit, j’étais plus à l’arrière, et j'ai fait ce que je devais faire. Ho ne m'en voulez-pas mais ils avaient tué tous ceux que j'aimais. Je ne me suis même pas reconnue mais notre cause est juste pour la Couronne et là, j'ai encore perdu d'autres amis. Mon dieu comme j'ai pleuré, c’était entre de la tristesse et beaucoup de colère.
Le troisième jour, je me suis déchaînée. Je me disais si je ne les blessais pas, ils tueraient mes amis, alors la bataille a été sanglante mais je m'en suis sortie sans une égratignure et si je devais le refaire, oui, je me rebattrais pour la Couronne... »

Mortemer pour l'AAP agence Meuse, Saône et Rhône

J'avais envie d'exposer une petite main des guerres des Royaumes. Une qui n'écrit pas et qui pour autant joue. C'est une invitation à cliquer ailleurs qu'au fond du jardin en même temps que la peinture d'un jeu de société qui se joue à plus de 2.

[Ce que j'aime surtout, c'est que quelque leur choix, des gens campent surtout un rôle. Et c'est bien là la base d'un jeu de rôle. Certains semblent l'oublier]

Et c'est bien pour cela que j'ai opté pour raconter les aventures de plus de deux cents personnages "vues du bas", plutôt que de causer des généraux qui se chiffonnent sur le forum des annonces.