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 [archives] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes - mai 1462

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iZaac
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iZaac


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[archives] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes - mai 1462 Empty
MessageSujet: [archives] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes - mai 1462   [archives] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes - mai 1462 Icon_minitimeSam 29 Aoû 2015 - 8:13

[RP Ouvert] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes.

[pour conservation, parce que je le paume tout le temps]

Citation :
07/06/1462 Premier synode des Aristotéliciens Réformés

Montpellier (AAP) – Le 4 mai dernier s’est ouvert le premier synode des Aristotéliciens Réformés à Nîmes. L’initiative en revient à Waldemar am Hengart, habitant de la ville voisine d’Arles et d’origine sédunoise en Confédération helvétique. Le Comte Illustre de Provence, Max12, ayant formellement interdit à ceux qu’il considère comme de dangereux séditieux et des brigands de se rassembler en Arles, les Réformés ont prudemment préféré organiser leur réunion en terre languedocienne. Bien leur en a pris, la période ayant été consacrée aux élections comtales à Montpellier, le Palais du grand comté occitan est resté silencieux. Placée devant le fait accompli, la nouvelle comtesse Meval a fait proclamer alors qu’au nom d’une certaine tolérance et tant que ces gens ne contrevenaient pas aux lois languedociennes, le synode pouvait se poursuivre dans le lieu privé loué par Waldemar, au grand dam de Fabrizio di Carrenza, métropolitain de Narbonne, l’archevêque local, qui s’est fendu d’une semonce restée sans écho.

On vit là défiler la fine fleur de la Réforme. Maleus de Toulouse y défendit fermement la position aristocratique de la confession de Montauban, position reprise en chœur par Falco, un ancien duc d’Anjou, éminent et controversé aristocrate français. Contre eux, les Huguenots* de Genève et d’Arles ont affirmé leur conviction que Réforme et République font ménage sans noblesse. La question est restée ouverte, les Réformés considérant qu’ils ne sont pas en droit d’apporter une vérité unique sur ce sujet. Le consensus s’est fait en revanche contre l’Église de Rome, accusée d’usurper notamment le verbe de Dieu. Nul intercesseur entre le Créateur et le croyant, proclame-t-on à Genève, Arles, Montauban, Toulouse et Angers où une demi-centaine de pratiquants plus ou moins ardents vivent leur foi tant bien que mal, entre tolérance, persécutions, désintérêt et soutien des autorités régnant sur ces lieux. Accord aussi, sur le statut des Écritures : les Réformés lisent Christos, Aristote et Averroès qui se complètent. Ils réfutent l’idée selon laquelle les Livres contiennent la réponse et soutiennent avec Izaac, théologien genevois à qui tous semblent concéder une certaine autorité, que la lecture et l’exégèse, au centre de leurs pratiques, doit poser des questions avant toute autre chose. « Le Ciel est un Mystère. Qui a l'ambition d'y trouver des réponses se fiche profond le doigt dans l’œil. Qui a l'ambition de donner La réponse nous fiche profond le doigt dans l'fion », peut-on résumer grossièrement en reprenant la tournure facétieuse du genevois.

Quelques languedociens curieux ne se sont pas privés d’intervenir contre l’image d’anarchie que donne cette « hérésie », ses thèses et articles de foi appelant quelques fois à la violence et aux désordres incarnés par l’ombre présente du Lion de Juda, une secte intégriste redoutée et combattue vigoureusement en Arles. Domenc de Blauzac, dit Debba_1er, a fustigé très vigoureusement ce qu’il considère être une œuvre de provocation, vide de cohérence et de foi véritable, rappelant les bienfaits des concordats avec Rome qui assurent et organisent harmonie et stabilité dans les provinces du Royaume. Il a peint enfin le tableau d’un Aristotélisme confus, divisé en communautés isolées et fragiles, menacé et intolérant, appelant aux meurtres des évêques, comme seul projet à la Réforme.

Le synode s’est achevé sans autre forme de procès, le 21 mai 1462. La trentaine de participants relevée par la prévôté nîmoise, cinquante selon les organisateurs, s’est dispersée dans le calme.

Odile Sobirós, pour l’AAP

* Du suisse allemand « Eidgenossen » qui signifie « confédérés ».

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