[JdR] Le carnet d'Izaac

9 novembre 1460. XII + 7. Toujours à la diète. C'est le cas de le dire...
- Bon alors... monsieur Koblenz en est mais nous dit qu'aucun des six conseillers qui restent ne souhaitent reprendre du service. Monsieur Lordhammer ne confirme pas sa présence et les cantons bourbines sont tellement dépeuplés que même madame Gaia n'y trouve aucun homme libre. De Fribourg, nous avons Koblenz. De Sion, Aurea qui a fait tant de bien à nos mines, semble fatiguée. De Grandson, personne. La faute à la peste, probablement. C'est sûr qu'avec 100 habitants...

Citation :

Nom de la liste : Se cantonner aux cantons

Numero 1 : Izaac - Confirmé
Numéro 2 : Leo... - NON CONFIRMÉ
Numéro 3 : Thomas.cromwell - Confirmé
Numéro 4 : Koblenz - Confirmé
Numéro 5 : Misterbop - Confirmé
Numéro 6 : Atomlik - NON CONFIRMÉ
Numéro 7 : Gaia - Confirmé
Numéro 8 : Johnedward - NON CONFIRMÉ
Numéro 9 : Aurea - NON CONFIRMÉ
Numéro 10 : Aelig - NON CONFIRMÉ
Numéro 11 : Lordhammer - NON CONFIRMÉ
Numéro 12 : Moirha - NON CONFIRMÉ


Le message de la liste :

Den Brauch der souveränen Kantone anwenden, nicht mehr, nicht weniger, ohne Geschrei, ohne Skandal, ohne ärgerlichen Seufzer, ohne ohrenbetäubenden Rücktritt noch ohne deplazierte Leidenschaft .

Appliquer la coutume des cantons souverains, ni plus, ni moins. Sans cri, sans scandale, sans soupir de dépit, sans démission fracassante ni passion déplacée.

- Madame Arlette, vous n'auriez pas un ou deux grandsonnois dont vous voudriez vous débarrasser en les envoyant au conseil des XII ? Madame Lyana, vous ne sauriez pas comment intéresser une fois encore madame Aurea à nos mines ?

16 novembre 1460. Candidature de dernier coucou de madame Rolandes de Grandson.
- La liste est complète, madame. Je vous remercie de votre candidature. J'ajoute toutefois que le conseil des XII ne reste qu'un conseil d'officiers des cantons. Votre présence à la diète, comme représentante de votre canton à coté de votre avoyer, est bienvenue.

Citation :

Nom de la liste : Se cantonner aux cantons

Numéro 1 : Izaac - confirmé
Numéro 2 : Leo... - Confirmé
Numéro 3 : Thomas.cromwell - Confirmé
Numéro 4 : Koblenz - Confirmé
Numéro 5 : Misterbop - Confirmé
Numéro 6 : Atomlik - Confirmé
Numéro 7 : Gaia - Confirmé
Numéro 8 : Johnedward - Confirmé
Numéro 9 : Aurea - Confirmé
Numéro 10 : Helianthe - Confirmé
Numéro 11 : Colinkjetil - Confirmé
Numéro 12 : Moirha - Confirmé

Den Brauch der souveränen Kantone anwenden, nicht mehr, nicht weniger, ohne Geschrei, ohne Skandal, ohne ärgerlichen Seufzer, ohne ohrenbetäubenden Rücktritt noch ohne deplazierte Leidenschaft .

Appliquer la coutume des cantons souverains, ni plus, ni moins. Sans cri, sans scandale, sans soupir de dépit, sans démission fracassante ni passion déplacée.

- Passons à la question du financement de la liste. Je souhaiterais que chaque candidat conseiller offre un jour de son salaire. Soit 15 écus dans les cantons pauvres et 17 pour les genevois. Pour le reste, puisque je me propose de présenter une liste dont le programme est d'appliquer la politique des cantons, comme très sages officiers, il me semble juste que ce soit les 7 cantons qui financent ce qui restera à régler.

A défaut, je règlerai la somme des 900 écus qui restent.

17 novembre 1460.
- On m'a brulé la politesse, Cromwell... Je pensais régler la note avec le trésor de guerre du Lion. Tu sais, celui qui est dans la grotte d'Humbert et Guillaume sous le Salève, celle avec la cassette, les urnes, la peau du Lion de Némée, l'Arche d'Alliance, la dernière phalange du petit doigt de Saint Averroës et les babouches d'Ali Baba. Nous règlerons cela plus tard. En tout cas, je suis ravi que la question posée ait fait bondir de leurs donjons les avoyers de Grandson et de Sion. Pour une fois qu'on trouve des gens dans ces cantons. Sur le ton de la confidence Je crois bien que c'est John avec les sous du mandat, tu sais, celui que [...] Avec les avoyers de Soleure et Fribourg. J'y ajouterai la part de Genève. Pour le reste, on rectifiera les quotas pour les cantons râleurs. Se tournant vers la Grande Avoyère de Grandson Meuuhhh nan, madame Arlette, j'déconne...

21 novembre 1460

Citation :

Messire Izaac, vous me pompez l'air. Grandson a été le seul canton présent à Berne pendant ce mandat. Le seul a vérifié ce que foutait le bailli, le chancelier, à aider à la préparation des fêtes, des calculs des quotas, à la gestion des mines, merci encore une fois à Auréa qui sans avoir les clés m'a porté son conseil de ce côté, puis merci à son avoyère de lui avoir retiré ses accès, c'était hyper pratique. Grandson n'a que 100 âmes mais Grandson n'est pas un canton pauvre, et n'est pas un canton absent de la gestion de notre confédération, bien au contraire. Et à force de vous l'entendre dire, je me demande si je ne vous retournerai pas les compliments que j'ai envoyé à Koblenz il y a quelques temps. Parce que pour aller le mettre sur votre liste, au vu du fiasco de ce mandat, c'est vraiment se foutre de la gueule du monde!

- Madame, moi-même, j'hésite à dénoncer votre gestion calamiteuse de votre canton. Au vu que depuis 1456, que dis-je ! 1455 ! La confédération helvétique n'a jamais manqué de fer - c'est madame Notwen et monsieur Schmurtz qui le disent - que là, on en manque assez cruellement pour envisager de fermer certaines mines, je m'interroge. Peut-on énoncer que parce que Grandson et Sion sont sous développés et surtout manquent cruellement de population, leurs mines de fer ne fournissent pas assez de fer... pour entretenir les mines et celle de Genève en particulier, qui, étant la plus remplie, coûte le plus cher à entretenir ? Alors ne vous privez pas, complimentez, complimentez. L'autre explication qu'on m'a donné était que le CAM du dernier mandat était incompétent.

24 novembre 1460. Quelques échanges plus tard entre les douze conseillers. Quelques mots des maires. Rares. Le Conseil des XII inaugurait son mandat ce 24 novembre de l'an de Grace 1460 du petit Christos en pagne. Le travail s'y annonçait austère. A la porte, deux gardes suisses, culottes bouffantes et colorées et grosses hallebardes, échangeaient nonchalamment.

- T'as vu la petite là ? interroge le premier.
- Qui ? réplique l'autre faussement indifférent.
- La nouvelle porte-parole...
Le garde suisse a des yeux. Deux. Et comme ils sont deux, les gardes, pas les yeux, ça donne quatre. Yeux.
- Question tenue, ça laisse à désirer, hein ! c'est court quand même pour une porte-parole... L'souci des nouveaux officiers ça ! ça respecte plus rien !
- Mais nan ! Elle a rien à s'mettre, la pauvrette corrige l'autre avec bienveillance.
- C'est ça ouai ! ricane le premier.
[...]
La musique martiale et le drapeau en Berne annonce l'affichage du nouveau conseil des XII. Sobrement, l'officier cloue la liste pendant que les conseillers défilent sur le perron. Les deux gardes déchiffrent l'annonce. Il faut dire qu'entre les sceaux des cantons vifs, des cantons dérangés qu'on garde par nostalgie, du conseil et les signatures, il n'y a plus guère de place.
- Deux nouveaux quand même.
- Hein ! Où ça ? Tant qu'ça ? Pas possible !
- Foutre Queue ! Le genevois est chancelier ! Et il a fichu les trois vieilles à l'argenterie, t'as vu !
[...]
Un coup d'coude dans les côtes. Mais l'autre est ailleurs. Sur les bords du lac de Neuchatel.
- C'est court peut-être, mais c'est seyant. Et en plus, à Grandson, ils sont pauvres. Et les pauvres, ils ont le goût de la sobriété. Courte assene-t-il doctement. Plus c'est docte, plus c'est complaisant avec la misère. C'est connu.

5 décembre 1460. Conseil des XII, perron de l'Elysée. L'enfer chez les grecs. Deux gardes suisses, l'un petit, l'autre grand, etc. Vous connaissez déjà.
- Alors comme ça, les milanais sont chez nous ?
- Ben ouai ! A Schwyz... Ils sont venus par amitié. En armée pour annexer le col du saint Gothard.
[...]
- Alors comme ça, les berrichons sont chez nous ?
- Ben ouai ! A Grandson... Ils sont venus par amitié...
[...]
- Alors comme ça Lucerne est plus chez nous ?
- Nan, je crois que c'est un Etat tampon, entre le duché de Milan et le canton de Soleure.
Regards entendus et complices entre les deux porte-hallebardes. What a wonderful world ! Que des amis ! Partout ! c'est trognon quand même ! En Suisse, on n'a peut-être pas de population, mais on a des idées et des amis partout...

10 décembre 1460. Quand Izaac descend en ville, il squatte le prestybère. C'est connu. Surtout quand la maison est laissée vide par les évêques savoyards ou flamands qui n'y voient goute en matière d'helvétitude. Un peu d'air ! Porte et fenêtres grandes ouvertes. Les poutres et planches flambaientdans l'âtre et réchauffaient la cuisine. Izaac, rangeait son bol de soupe à la courge. Il adorait la soupe à la courge depuis qu'il avait vu, du côté de la forêt noire, qu'on faisait des têtes d'épouvantail avec les épluchures. Et question épouvantail, il s'y connaissait. Sur la margelle, deux pigeons roucoulaient. Un avec un ruband bleu et or, un comtois. Et l'autre rose.

Citation :

Pour l’Avoyer de Genève, représentant de Genève.
De nous, Kalvin, Franc-Comte, représentant de la voix Franc-Comtoise et de son Conseil,

Salutation,

Nous prenons notre vélin en ce neuvième jours de décembre de l'an de grâce quartoze cents soixante ,pour vous informez d’une terrible nouvelle qui secoue actuellement l'un de nos villages Comtois, ou unemairie fut prise par des habitants de Genève reconnu comme tel et reconnu aussi de la réforme que vous prônez, deux liens qui vous unissent avec eux indirectement.

Dans ce sens, nous vous informons que les Genevois actuellement sur Pontarlier d’hier à aujourd’hui sont reconnu coupable de brigandage par nos instances et que nous comptons bien les punir comme il ce doit de l’être.

Leur nom :
- Lena.
- Kirkwood
- Tatoumi
- Musartine
- Luc_la_misere

Nous aimerions savoir quelles positions juridiques ou morales, Genève prendrait avec ceux qui élisent domicile dans votre village et que nous désirons une position clair vis-à-vis de cela pour qu’une mésentente inutile ne vois pas le jour, chose fort regrettable si cela devrait arriver.

Nous voulons que ces gens soient punis, que vous dénonciez cela et que le pillage de nos mairies et du brigandage sur notre territoire Franc-Comtois, cesse par ceux qui payent leur impôt chez vous.

Nous ne désirons aucune ambiguïté, nous savons faire la part des choses sur les responsables des crimes commis, pour cela que nous voulons votre positionnement sur l’affaire qui nous lie, de façon clair et juste pour nos deux peuples.

Dans l’attente de votre réponse,

Pour la Franche-Comté,
Par la voix de la Franche-Comté.
Kalvin.
Franc-Comte

Citation :

Monsieur le Franc Comte,

Vous pratiquez la double peine. Vae Victis. Arrangez-vous avec les gens que vous proscrivez et listez préventivement à tout délit et crime sur votre territoire. Sachez simplement que si, pour cette fois, le gouvernement de Genève n'est pour rien dans cette histoire pontissalienne, il a fait la guerre à la Savoie l'an passé pour abolir l'abomination que vous pratiquez. Et après quatre longs mois de guerre qui ont ruiné le duché, il a obtenu, lors de la conclusion de la trêve de mars, que cette bestialité indigne de notre temps se muent en coutume civilisée. Pour le plus grand bénéfice de mon Etat et de la Savoie. Je vous invite à apaiser les haines de vos barons, vains janissaires, eunuques en résille de mailles. Leurs gesticulations sont glorioles prétentieuses et vulgaires. Enfin, à titre personnel, je vous dirai volontiers que la leçon de Vesoul ne semble point avoir été entendue chez vous. Si ma cité abrite des brigands alors les votres sont le nid des assassins, calotés et caparaçonnés. M'ôtez mon chef m'a donné une patate lunaire, mon petit monsieur. Deux fois avoyer de Genève depuis, chancelier de la confédération, vous remercierez votre bourreau du 10 août. Ici-bas, j'étais devenu tout mou. Deos avait besoin de me recadrer et j'ai eu droit grace à votre doloire par contumace à mon entretien de réembauche avec le Ciel. Votre bourreau du Tau est également le votre, lorsque vous vous obstinez en barbarie d'un autre âge moyen moyen, à l'égard de gens, genevois en sus, qui n'ont rien fait contre votre Terre. Je vous parle de ces pauvres malheureux que vos capitaines ont fauchés il y a quelques semaines. Je ne préjuge pas de la force de mon Etat, mais vous devez savoir qu'il rend toujours au centuple, lorsque le temps est venu, si des fois il vous viendrait l'envie de vous faire Juge en Majesté à la place de Deos. Je vous invite à écrire à monseigneur de Montjoye, roi-lézard, il a de nombreuses choses à vous apprendre en matière de bon gouvernement et bon voisinage. Je vous répondrai comme avoyer de Genève lorsque vous aurez jugé mes combourgois. Je vous répondrai comme chancelier aussi par la même occasion.

Bien respectueusement, monsieur le Franc Comte,

I

ps : vraiment, votre courrier est insultant ! comment pouvez-vous croire que chez nous, on paie... des impôts !

Le ruban est rose, c'est juste parce que c'est celui de Cameliane. De la récup.

Le soleil vient de se lever, encore une belle journée, on va bientôt s'amuser... Izaac retapait le pigeonnier du prestybère depuis la veille. C'est qu'il y avait du travail, des fouines y avaient établi leur nichée. C'est mignon, une fouine, mais c'est envahissant. L'air était vif et piquait. L'eau de la margelle avait gelé la nuit. Là, le long genevois se réchauffait les doigts en serrant la timbale d'étain brulante de verveine. Sa respiration faisait des nuages. Deux pigeons impériaux boulotaient les graines, la tête et les yeux recouverts du chaperon de cuir noir et luisant. Un pigeon impérial, ça a de la gueule, il faut dire. Tin tin tin, tin tintin, tin tintin. En fait, ça ressemble à un rapace. Izaac s'essayait donc en fauconnerie à pratiquer avec la chancellerie de Strasbourg, l'art de l'effarouchement qui est une méthode d’éloignement d’espèces nuisibles.

Aux deux plis, Izaac répondit

Citation :

Madame la Chancelière,

Je vous prie de pardonner le retard de mon pigeon, j'avais quelques bricoles à finir et j'ai laissé votre pli sur ma table. Le suisse prend le temps, c'est sa nature. L'Empire réclame la position politique de ma cité sur le pillage de Pontarlier. Je répondrai simplement que si ma cité protège des brigands, la Franche Comté, elle, est le siège d'assassins. Je préfère mille et une fois la compagnie de trousseurs de bourses que celle des coupeurs de têtes. Voler, c'est Mal, c'est le petit Christos qui l'a dit. Soit, Omar l'averroïste nuance légèrement, m'enfin bon, je concède que chez les romains, on lit peu Omar. C'est bien dommage. Mais tuer, c'est Très Très Mal. C'est le petit Christos en pagne qui l'a dit aussi. Les Genevois sont des Femmes fières. Ils peuvent être les meilleurs amis de l'Aristotélité, mais faut pas les chercher de trop. En cette veille de fête, méditons les paroles du Second Prophète et prions.
Ci-joint, en présent pour Votre Seigneurie, un exemplaire des Quatrains d'Omar, tamponné à Genève.

Je vous prie d'agréer, Madame la Chancelière, l'expression de mes très respectueuses et néanmoins sncères salutations.

Izaac, avoyer de la république de Genève et accessoirement chancelier de la confédération helvétique

Ce jour là, c'était un pigeon italien qui était venu se poser sur le bord du colombier. On les reconnait bien, ils ont les plumes très vaporeuses au dessus du molet. L'allure est très élégante du coup.

Citation :

Expéditeur : Ro de Dead, Viscontessa di Dolceacqua
Invitation

Excellency,

I am writing to inform You that a public debate with the two candidates for the role of Emperor of the SRING will be opened.
The debate will be held in the square in Strasbourg.
I invite You to participate to listen to the programs of the two candidates and to pose Your questions or to give Your suggestions.
You also want to inform the population, so that it may be present and sharing


Eccellenza,
Vi scrivo per informarVi che sarà aperto un pubblico dibattito con i due candidati alla carica di Imperatore dello SRING.
Il dibattito si terrà nella piazza di Strasburgo.
Vi invito ad essere presente per ascoltare i programmi dei due candidati e porre le Vostre eventuali domande o i Vostri suggerimenti.
Vogliate informare la popolazione, di modo che possa essere presente e partecipe.

I miei ossequi
Roxanne Altemps
Viscontessa di Dolceacqua

- Oh, une vicomtesse !

On allait acclamer le prochain Empereur. Au jeu du Trône, il en restait deux. Un Savoyard, bien connu des genevois et un seigneur de Modène. Si les vallées suisses s'étaient retirées de l'Empire depuis 4 ans, cela n'empêchait pas d'être bien élevé. Izaac, répondit donc poliment.

Conseil des XII. Entre bonhommes de neige et nuages de neige, nos deux gardes suisses devisent.
- Dis, tu savais qu'on avait 15 mines ?
- Des mines ? Avec des dragons et des nains ? Les yeux du petits brillent de malice.
- L'or, le fer et la pierre, tu crois que ça vient d'où ? interroge le premier affligé ; ça tombe du Ciel ?
- Par la cheminée, ouai ! Il y a un vieux monsieur là-bas, avec une longue barbe blanche et une hotte pleine de [...]
- Et les marmottes arnachées au traineau, oui, je sais, je sais, soupire le grand.
- Allez ! Fais pas cette tête là ! On dirait le conseiller Atomlik ! rigole le petit.
- Il est très bien le conseiller Atomlik, il a une énorme boulier et il compte et recompte les kilos de fer et de pierre qui ne sortent plus des mines. Et il compte et recompte les factures d'entretien de nos mines d'or. Tu savais toi que pour entretenir la mine d'or de Genève qui compte 40 mineurs par jour, il fallait 40 kilos de fer par jour. Et de la pierre aussi. Et [...] L'autre, le petit, soupire. Il préfère les histoires de marmottes. C'est ça ! La Céache coule et toi tu pouffes ! Tu sais combien il y a de mineurs dans les autres mines toi ! Hein, tu sais ! Hein, c'est sérieux ce que je te dis ! Pose ta hallebarde et écoute bougre d'andouille ! Hein, tu sais ? Ben ils étaient trois hier dans la mine de Fribourg ! Et pas cinq dans celle de Grandson ! Et chez les bourbines, c'est pareil ! Les cantons meurent et toi tu pouffes ! Et [...]
Paf !

Citation :

Vous avez envoyé une boule de neige au schtroumpf à lunettes. Ahh, je ris !

- Joyeux Noël !

- Bon anniversaire Seigneur !
- Mmmm ? Un rayon de lumière caresse le visage de l'ange. Celui du pilier, pas Izaac.
- Bonjour Seigneur ! Bien dormi ?
- Izaaaac ! Tu as vu l'heure ! Tu dors jamais toi ! Des fois, Dieu aussi a la gueule de bois. Surtout quand il est à l'image de Christos en pagne cloué sur sa planche.

Citation :

mes voeux aux genevois

Mes chers combourgeois,
- Parmi les événements qui marqueront l'année 1461, la sauvage agression de nos deux frère et soeur, il y a seulement quelques jours, sur les routes comtoises, résume mieux que tout autre les menaces et les risques qu'une grande cité comme la nôtre doit savoir affronter, la détermination, l'abnégation et le courage nécessaires pour les surmonter. Réservons une pensée respectueuse et fraternelle aux familles de Scrat et Anghell et aux soldats de Pontarlier, qui souffrent dans leur coeur et dans leur chair dans l'attente des verdicts iniques de la cour de Dole.
- J'ai déjà remercié les acteurs des justes représailles infligées au comté barbare qui assassine des innocents plutôt qu'il ne juge des coupables. Je dois redire l'admiration que m'inspire l'extraordinaire coup d'éclat du groupe d'intervention de la compagnie des reitres suisse, la CRS. Les membres de ce groupe, et nos armées dans leur ensemble, qui ont su les former, ont honoré Genève. J'ajoute que beaucoup d'autres méritent d'être cités. Je pense, en particulier, à la compagnie du capitaine Cromwell dont le sang froid et la résistance à la fatigue physique et morale ont largement contribué au succès commun de Genève et de Sion à conquérir en plein hiver, le terrible Saint Gothard, par sa face nord.
- En dépit des difficultés actuelles à écouler notre poisson, je trouve dans ces faits un véritable réconfort. Il est bon de pouvoir se dire, en cette veille de Nouvel An, que les Helvètes, si prompts à se quereller, sont également capables de s'unir et de montrer au monde ce qu'ils valent.
- Ainsi se mêlent, dans toute communauté, la joie et la douleur. Ce qui nous rappelle que nul n'est à l'abri du malheur et que le premier devoir de ceux qui ont la chance d'être épargnés, est de se montrer, plus encore, solidaires de ceux que frappe le destin. Cette leçon vaut pour tout. Sur le plan international d'abord, où de nombreux peuples sont soumis aux horreurs de la guerre civile. J'observe à cet égard que Genève s'est toujours placée au premier rang des forces de la paix, en Catalogne et dans le royaume de France. Sur le plan confédéral ensuite, où s'accroît le nombre des Helvètes sans abri, victime de la pauvreté, de l'exclusion. C'est un discours, me direz-vous, que toute l'Aristotélité tient aujourd'hui. Je constate seulement que les efforts accomplis par les uns et les autres n'ont pas guéri le mal : nos cinq cantons frères meurent de langueurs et voient leur population s'effondrer jusqu'à remettre en question l'équilibre de la gestion de nos mines. Lorsque Genève offre quarante paires de bras pour extraire notre or de la mine de Nyon, nos vallées s'urs peinent à en offrir quarante, toutes ensembles. Et c'est l'entretien de toutes les mines qui est en péril lorsqu'ailleurs il ne sort plus assez de fer et de pierre pour les conserver. Le moment est donc venu de réduire nos capacités minières en attendant que le retour à la croissance des autres cantons s'accompagne d'un véritable ajustement de la prospérité, trop évidemment inégales entre Genève la Fortunée et les autres vallées en voie de paupérisation faute d'hommes et de femmes. Dès maintenant et dans les années prochaines les gouvernements, quelles que soient leurs tendances, auront à répondre d'abord à cette question.
- Mes chers combourgeois, c'est la dernière fois que je m'adresse à vous pour des voeux de nouvelle année en ma qualité d'avoyer de la république de Genève. Aussi je me permettrai une recommandation : ne dissociez jamais les libertés et l'égalité. Il n'est point de guide, noble ou calotin, à qui confier son destin par nature. L'Etat ne peut se substituer à l'initiative particulière, notre Humanisme place l'Homme, et non l'Institution, au centre de la Création. Ce sont des idéaux difficiles à atteindre lorsque l'on a pris coutume d'attendre la becquée comme dans les messes, mais ils sont à la base de toute prospérité. Ne séparez jamais la grandeur de Genève de cette Réformation de l'Aristotélité. C'est notre ambition pour les siècles prochains. Je vous le dis avec la même passion que naguère. N'en doutez pas, l'avenir de Genève passe par la Réformation. En servant l'une, nous servons l'autre.
- Mes chers combourgeois, l'an prochain, ce sera mon successeur qui vous exprimera ses voeux. Là où je serai, je l'écouterai le coeur plein de reconnaissance pour les genevois qui m'auront si longtemps confié leur destin et plein d'espoir en vous.
- Je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitterai pas. Je forme ce soir des voeux pour vous tous en m'adressant d'abord à ceux qui souffrent, à ceux qui sont seuls, à ceux qui sont loin de chez eux. Bonne année, mes chers combourgeois ! Par la Grace du Seigneur, bonne année et longue vie !
- Vive la République,
- Vive Genève.

5 janvier 1461. Toujours les deux mêmes et monsieur Albert. En haut du rempart de Fribourg.

- Ben c'est quoi ? Les deux gardes suisses se regardent. Benets.
- Quel ne fut pas mon étonnement ce matin en arrivant à ma fenêtre. Des lances, des cavaliers, des armures et surtout des drapeaux milanais qui paradaient sous mes yeux encore à moitié endormis. Mais que se passe-t-il ? La confédération est en guerre ? Depuis quand cela dure-t-il ? Tant de questions qui me restent sans réponse !
- Pareil, messire Albert, tout pareil ! Dites, c'est cossu chez vous, vous avez vue sur les remparts depuis votre chambre à coucher ?
- Ils sont passés par ici ? Il repasseront par là ? précise le petit, le plus intelligent, en regardant les oriflammes dessous les remparts et l'hôtel de ville, de l'autre coté, qui brûle.
- Je crois qu'il y a le gratin du Dauphinois aussi.

7 janvier 1461. Fribourg toujours. Le conseil du Comté by night.

- 'Pouvez passer !
Misterbop, Atomlik, Gaia, Johnedward, Aurea, Helianthe, Colinkjetil, Moirha [...]
- Nan, pas vous, ça va pas êt'possible !
- Comment ça, ça va pas êt'possible !
- Ecartez-vous là, laissez passer !
Abraxasbellum (Comte), Samantha_valo (Commissaire au commerce), Buceo (Capitaine), Amal (Bailli)
- Ehhhh ! Mais j'étais là avant moi ! Pourquoi ils peuvent rentrer et pas moi ?
- Pas possible, j'vous ai dit ! Enonce doctement le videur italien. Un italien qui parle roman, c'est souvent drôle. Féminin presque. Izaac, grand sec, s'énerve presque.
- Comment ça, mais [...]
- 'Zak, y'a la boule qui tourrrrrne ! hurle Gaia depuis le fond du caveau doré..
- Le boulier, on dit, Madame Gaia. Il faut dire qu'elle en avait usé toute la journée, du boulier. Mandatée aux boules, Gaia. C'est pas une maladie, mais ça pourrait presque.
- Ecartez-vous, j'vous dis ! Questa sera, è serata ragazza !

Citation :

Faim : Vous n'avez pas faim.
Forme : Vous êtes fatigué
Santé : La douleur irradie tout votre organisme.

17 janvier 1461. In principio erat Verbum et Verbum erat apud Deum et Deus erat Verbum. Pourquoi ? En moins de jours qu'il en avait fallu au Très-Haut pour faire le Monde, tout ce qu'il y avait de Très-Bas avait saccagé la rose de l'Aristotélité et Izaac était en arrêt maladie depuis le 5.
- Keuf ! Keuf ! Keuf ! Izaac tousse. Il a le nez qui coule, il a mal à la gorge, il est irrascible, il a le visage pris dans un grand linge qui s'enroule jusqu'autour de son crane, à la manière des alexandrins pour se protéger du soleil et des alexandrines pour se protéger des alexandrins.
- Quelle idée de tousser lorsqu'on trempe sa plume ! On n'en fiche partout après ! s'emporte-t-il brusquement dans un tsunami de grognitude.
Le jeune moinillon frotte et rectifie respectueusement la macule d'encre.
- Mais alors, osa-t-il commenter, vous êtes encore loin de la solution ?
- J’en suis très près, dit Izaac, mais je ne sais pas de laquelle.
- Donc, vous n’avez pas qu’une seule réponse à vos questions ?
- Adso, si tel était le cas, j’enseignerais la théologie à Rome.
- A Rome, ils l’ont toujours, la vraie réponse ?
- Jamais, dit Izaac, mais ils sont très sûrs de leurs erreurs.
- Et vous, dit le jeune novice avec une infantile impertinence, vous ne commettez jamais d’erreurs ?
- Souvent, répondit le vieux sicaire. Mais au lieu d’en concevoir une seule, j’en imagine beaucoup, ainsi je ne deviens l’esclave d’aucune. Keuf ! Keuf Keuf !
La toux le reprend et précipite cette fois tout l'encrier sur les genoux du genevois.
- Laissez-moi faire, Maître...

Echange à la Diète entre l'avoyer de Soleure et celui de Genève. 30 janvier 1461.

Martin Stauffacher a écrit:

Für mich gibt es im Aktuellen Rat nur zwei Personen die für den Posten des Kanzlers in frage kommen.
Zum einen ist es Gaia und zum anderen Shadowdemonking. Cromwell würde ich nie als Kanzler wählen wer für mich auch auf keinem Fall in Frage kommt ist zum einen Izaac und zum anderen Atomlik. Izaac hat von meiner ansicht nach nach wie vor Hochverat begangenn und leichtsinnig einen Krieg riskiert.
Wäre es zum Krieg gekommen hätte ich mich eventuell dazu entschlossen an der Seite des reiches zu kämpfen damit sie die Eidgenossenschaft in ruhe lassen und nur gegen Izaac und seine unterstützer vorgehen.

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Pour moi, il n'y a que deux personnes dans le conseil actuel qui pour moi sont éligibles au poste de chancelier. D'un part, c'est Gaia, de l'autre part c'est Shadow. Cromwell, je ne voterai pas pour chancelier, tout comme il n'est pas de question de Izaac ou Atomlik. Selon mon avis, Izaac a commis de la Haute Trahison en risquant une guerre en insouciance. Si on avait vu la guerre, je me serais peut etre décidé de me battre à côté de l'Empire, pourqu'ils laissent la confédération en paix et pourqu'ils agissent uniquement contre Izaac et ses gens qui le soutiennent.

- Si je trahis la confédération helvétique, Monsieur Martin, ce n'est pas la même dont nous parlons, alors. Moi, je parle d'une puissance militaire historique que le canton de Schwyz n'aurait pas reniée jadis. Je parle d'hommes et femmes fiers sur les pieds desquels on ne marche pas. Je parle de vallées respectées dont on ne prend pas le château avec une armée de 15. Monsieur Martin, je vous renvoie le compliment : vous devriez être mis en procès pour Haute Trahison. Vous êtes homme du passif : vous gouvernez comme au moyen-âge, exclusivement préoccupé par vos petites affaires et vous êtes incapable de peupler vos cantons. Vous tremblez comme des joueurs de soule dès qu'un ambassadeur impérial vient vous faire les gros yeux. Vous êtes incapable de mobiliser assez de suisses pour venir libérer le château alors que votre canton est à un noeud de Fribourg. Vous êtes incapable de lever une armée pour saisir les noeuds du Saint Gothard qui seraient restés des lieux de non droit si les milanais n'avaient pas fait votre travail. Et, bien plus grave encore, vous coulez la CH en ruinant la fréquentation de ses mines, au détriment quotidien de tous les helvètes.

Dame Hélianthe, je ne suis pas candidat à la charge de chancelier. Je ne cautionnerai pas par ma présence une politique indigne de la Suisse.

[Confédération helvétique, Avoyerie de Genève, bureau d'Izaac]

Esclandres entra dans l'avoyerie avec un panier en osier tout neuf.

- Bonjour... Le bureau du vieux s'il vous plait ?
- Vous voulez dire Monsieur notre avoyer adoré ?
- Euh... Si votre avoyer adoré est vieux, c'est de lui que je parle...
- Humfff... Au fond du couloir devant vous, puis à gauche, puis deux fois à droite, puis gauche, gauche, droite et en face...
- Toujours tout droit en gros... Merci.
- Mais que lui voulez vous ?
- Ooh ! Que du bien...
- ça va alors... Allez y...

Après quelques virages dans les couloirs pour finalement se retrouver dans la même direction, Esclandres, dit la guerre, second matelot de l'Apocalypse, Camelot et Ambuleur de Genève arriva au bureau d'Izaac, notre avoyer adoré.

- Toctoctoc !
- Qui est là ?
- C'est moi !
- Qui moi ?
- Moi moi !
- Moi moi quiiiii ?

C'est ça le problème avec les vieux... Ils sont patients et pourraient continuer des heures, des jours des années comme ça...

- Gnagnagnaaaa...
- Comment ?
- C'est Esclandres... Je t'ai apporté des tartines et du miel dans un joli panier neuf !

Mais les vieux, c'est comme les fourmis, ça se choppe au sucre !

- Entre mon petit !

Ni une ni deux, mais de suite direct, sans se faire prier ni y aller par quatre chemins, Esclandres entre dans le bureau, bloque la porte, jette le panier à Izaac tout en lâchant un :

- Les bouffes pas toutes d'un coup, va falloir que tu tiennes un moment avec...

Puis ouvre la fenêtre et cri :

- Je tiens votre avoyer adoré ! Le vieux est à moi ! Si vous voulez le revoir entier et le poser peinard dans la pension des mimosas avec mon pourri de cousin, va falloir voter pour moi !! Je le relâche pas avant ! Je peux tenir 14 jours ! Même 15 et demi si il le faut ! Votez pour moi ! Sinon j'y coupe la moustache droite !

Mort de rire^^

Pliée!!!!!

même endroit qu'Esclandres. Sans transition, ni littéraire, ni démocratique.

- Monsieur Esclandres Laguerre, je présume ?

[post collé sur le forum ce soir, idem le lien sur l'annonce de l'avoyerie]

Esclandres sort la tête de sa fenêtre, certains diraient qu'il la rentre, mais ça, ça dépend du point de vu... Et de son point du vu il était dedans... Et jusqu'au cou, si nous pouvons nous exprimer ainsi. Donc le corps entier dans la pièce, il se retourne vers Izaac.

T'essaierai pas de m'embrouiller ? Tu veux m'avoir aux sentiments ! ça n'marchera pas l'vieux ! T'es l'otage et je suis l'otageur et j'ai du ciboulot ! Un max même ! j'réflechi moi... j'fais pas les choses sans y avoir pensé au moins 2 minutes avant ! Alors pas b'soin dire trois fois mon nom dans la même phrase... Faut choisir ! C'est "Monsieur", "Esclandres" ou "La guerre" ! Est c'que j'dis Le vieux Izaac de Salève ?! 'Tention ! La moustache droite j'ai dit !

Cours vers la porte pour vérifier qu'elle est bien bloquée et trifouille quelques instants la clenche et le chambranle avec des trucs et des machins. Jetant une fois de temps en temps un oeil à Izaac.

Pas bougé ! Hein ! T'reste le séant sur l'fauteuil. Profite ! Bientôt j'y serai ! Ouaip...

Continue de bidouiller et dit à voix basse

Ouaip... Un jour il sera mien... OoOh ouiii... Il sera mien.

Clip !

Ayyéééé !

S'avance vers le prisonnier et s'assoie sur le bureau

T'vois ça ? L'truc làbas... C'est d'la qualité ! C'est mon pote qu'a fabriqué l'bouzin. J'appelle ça du "Raoul Home made" ! T'peux pas comprendre c'est du saxon, mais en gros, ça veut dire qu'c'est mon copain Raoul qui l'a fait... A la maison... Ou pas... Il l'a peut être fait dans un'taverne, mais on s'en tape un peu où qu'il bosse le Raoul, tant qu'il bosse. Et l'copain c'est l'maître Es poudre. Et ça... C'est pas saxon alors m'demande pas c'que ça veut dire j'en sais qu'dalle, juste que si quelqu'un ouvre la porte ça fait PAF ! ça pète !
BaAAOOUUuum que ça f'ra... Y'aura d'l'Izaac à gauche... A droite ! Au milieu, dessus dessous pis... pis... Ben c'est tout mais c'est d'jà pas si mal. Ah si pis moi ! Ben moi y'en aura qu'à gauche d'moi, parce qu'j'aime bien c'côté là...

Cours vers la fenêtre et la ré-ouvre puis cri

z'avez entendu ? Hein ! Quoi non ??... Pfff...

Rerentre la tête et regarde Izaac

Z'ont pas entendu... L'isolation est bonne ! J'vais être bien pour finir l'hiver ici !

Ressort sa tête

Ouai ! Ben j'ai mis du Raoul Home made ! Alors gare au boum ! Maître es poudre et tout l'toutim ! Alors on rent' pas ! On va voter ! Et pour moi sinon Boum ! Paf !

va pour refermer la fenêtre, puis s'arrête, ressort la tête

Et celui qui dit qu'c'est pas encore l'moment ben... Ben... Ben qui dise pas ! Sinon PAF ! Boum ! Il attend et il s'prépare ! Pour pas s'tromper, 14 jours c'pas rien pour s'préparer ! Voilà ! On prépare son p'tit papier et on écrit d'ssus la.guerre ! Pis apprend à dire "Bonjour Monsieur Esclandres la guerre, comment allez vous bien aujourd'hui ? Je viens vous voir pour faire un don parce que vous êtes mon avoyer adoré ! Si si ... J'insiste ! Prenez... Ce n'est rien Monsieur Esclandres La guerre, c'est tout naturel... Et puis vous êtes mon avoyer adoré alors prenez... Ce sera pour vos bonnes oeuvres... Merci et à bientôt Monsieur Esclandres la guerre. Oui.. Oui vous aussi, passez la bien bonne."

Entendu ? Hein ? Par cœur va falloir la connaître la phrase !

Ferme la fenêtre... Enfin...

Voilà... J'pense qu'ils ont compris... Si y'en a un qui vote pas pour moi, c'est qu'il est pas centré... Pis je lui foutrai sur la goule, j'pourrai j's'rai avoyer. J'pourrai tout. Même envoyer un courrier au Roi d'France pour lui dire qu'il me doit 27 écus...

retourne à la fenêtre... L'ouvre évidemment...

Ouaip ! parfaitement 27 écus ! Une solde qu'il m'a pas payé quand j'me suis battu à Tours cont' les ang'vins avec mon poto es poudre !

Regarde Izaac

Sinon ça va toi ? T'as pas d'palpitations d'vieux ? Envie d'pipi ?

[Edit coquilles]

(excellent ça promet^^)