[RP] Léa, sa Sica, ses tribulations.

Un mariage !
Déos que c'est beau. L'unique a donc entendu ses prières !

Un couple rayonnant de bonheur, une Duchesse Guyennaise, en compagnie d'un Sire à la mèche pendouillante. comme c'était frais et léger.

Dames et Messires, votre présence en ce lieu est un signe du Très Haut.

La Sicaire lève les yeux au ciel, le regard exalté, soudainement apaisée, puis s'adresse aux amoureux

Il vous a entendu, vous avez dit Oui, dans un élan du Coeur. Vous êtes maintenant unis dans son Amour, et au sein du votre.

Nul ne peut se placer entre Lui et Vous, blasphème serait que de lui usurper par des sacrements sa Divine Volonté.

Léa ferme les yeux, et prie, à haute voix.

Déos, nous sommes ici réuni et avons entendu les paroles de tes deux brebis, nous en sommes témoin. Donne leur le courage de vivre éperdument leur Amour, dans les vicissitudes de leur vie dans les Royaumes.

...

Amen

S'adressant aux mariés, d'un ton solennel.

Averroës, le troisième prophète, nous enseigne que le plaisir est clé de voute de notre Foy Aristotélicienne. Quelle est votre envie, pour sacraliser ce moment? Une charrette de maïs? des pots de foie gras?

[Lausanne - la 7° Compagnie - les mêmes, sans armures]

Aurea a écrit:

Crom attend ta réponse... blablabla...
Euh...!

Cambrousse helvète, feu de camps à l'abri de la pluie -c'est le ciel qui pleure sur le sort réservé aux cantons helvètes-, Aurea assise devant, perplexe de ce que lui a dit Léa. Ça c'est pour le plantage du décor.

Perplexe, parce que Crom' attend sa réponse. Ok, pas de soucis, sauf qu'il n'y a pas eu de question. Et ça, ça lui pose problème, parce que comment répondre juste si elle ne connait pas la question ? Et répondre à côté, ça le fait pas. Imaginez que la question soit "tu sais faire les crêpes ?" , elle ne va pas lui répondre qu'elle va bien.
A moins que ce soit un code ! Il ne faut peut être pas le prendre au pied de la lettre mais euh... Han ! Il faut mélanger les lettre pour retrouver la phrase codée ! 'Sont malins les Helvètes !
Un moment plus tard, papier en main, la phrase recopiée en grand en haut : "Crom attend ta réponse... blablabla..."* et des petits gribouillages partout en dessous, elle réfléchit.

Eurêka ! En cinq lettres, "Mines" !

La feuille est jetée au feu, et lorsqu'elle s'est entièrement consumé, c'est qu'il ne faut pas laisser de preuves derrière, elle se relève et part à la recherche de sa comparse.

LEEEEAAAAAAAAAAA ! C'est "mines" le mot de passe ?



*La fin de la phrase exacte n'est évidemment pas "blablabla", sinon ça colle pas avec le mot magique.

A peine remises de leurs blessures, suite à la malencontreuse rencontre de l'Armée du Lion de Juda avec une armée de casques à pointes, nos teigneuses Helvètes sont déjà sur les chemins, en Guerre contre l'Empire.

Lausanne donc, les revoilà. Il faut dire que le coin est chouette, on s'y sent bien. Vue sur le port, et possibilité de travailler à la mine pour entretenir sa musculature. Si ce n'est pas le jardin des Délices, ça s'en approche bougrement.

Puis entre Auréa et Léa - avec des noms pareils, on pourrait douter de leur capacité à faire suer, c'est si mimi - c'est une affaire qui roule, elles se comprennent maintenant à demi mots. Ca change des boulets.

Leur mission: couper les approvisionnements Impériaux.



Mines !

Oui c'est ça ! t'as gagné un seau et une rame !


Des bruissement se font entendre, non loin. Hop ! mode camouflage avec des branches dans les cheveux. Un homme approche, visiblement haut dignitaire Genois, à la qualité des étoffes de ses vêtements



On se le fait le rital ? T'as raté celui de l'autre fois, alors si tu veux, je t'offre celui là ! lui souffle Aurea

Yeux pétillants

- je prends!

Citation :

24/05/1461 04:17 : Vous avez racketté Gandalf_il_bianco qui possédait 58,44 écus et des objets.
24/05/1461 04:17 : Vous vous êtes battu avec Gandalf_il_bianco (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

A poil...le Général de l'Armée De Gênes, se retrouva. Tout nu dans l'herbe, avec juste son casque sur la tête.

[Genève, Phare Helvète, puis Impérial, puis Franc. The place to be in the RR]
Ambiance

Citation :

Day after day he is riding in the sun

He's travelling through deserts all alone.
I will bring the comanchero his tomahawk
His lonesome walk
his lonesome walk.
Who's in mind of comanchero
a man of law

A pretty squaw
a pretty squaw.
Comanchero
comanchero
comanchero
comanchero. . . .
Where he goes
no one can tell.
Will he be running along any longer

Or will he ever stop somewhere?
I will bring the comanchero
his tomahawk
. . .
I will bring the comanchero
his tomahawk
. . .
Who will join the comanchero
Where eagles fly

Where horses ride

Where horses ride?
Will the road take
Comanchero to his tee-pee

Or to the sea
or to the sea?

Moon Ray - part of Lyrics of 'Commanchero'

Guimauve...Voilà ce dont l'avait taxée d'être Aurea. "Tu va revenir avec le gamin sous le bras et la broderie à la main ? C'est moche le mariage, moi je te le dis, surtout quand ça rend comme ça"

Léa reprend tout son entrain à ces quelques mots, et se décide à sortir de sa boulangerie, où elle y a cuit un bon gros tas de miches, en prévision des combats futurs.

Elle se rend alors au point de rendez vous, tenu secret, pour retrouver Esclandres. Plus d'une lune qu'elle n'avait pas joui de sa présence, et un mariage toujours non consommé en guise de fardeau.

A peine entre t'elle dans la pièce, qu'il la jette au sol, dans ses bras. Les mouvements sont gauches, de part et d'autres.

Les effluves du désir enflamment leurs sens. Entre nudité cru et amour passionnel, la pudeur perdure au creux de leur embrasement charnel. Le temps suspend son vol, tandis que les peaux se tendent.

Les soupirs accompagnent les déhanchements de plaisir, leurs âmes quittent leurs corps, pour se retrouver au paroxysme des minutes blanches.

Les perles humides innondent leurs retrouvailles.

Les guerres ne sauront gommer les destinées de chacun, l'Amour du Très Haut dépose autour d'eux une aura lumineuse. Des instants volés, avant le retour au combat

[Là où qu'on peut prélever la Dime, et aller à la Mine]


T'attaques pas hein surtout ? Léa reçoit des parchemins des copains, voulant s'assurer de leur sécurité en arrivant à Lausanne. Mouai...Rester sur les chemins les bras croisés, c'est pas vraiment dans la nature de l'ex Avoyère de Genève. A être là, c'est pas pour mater la barque à Bililu, ou faire la causette aux ruines de la cité.

Léa surveille les groupes, qu'elle entend s'approcher au loin. Une troupe de vaches mauves habillées en troubadours ne serait pas moins discrète.

Citation :

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Dalger, Theophyl.de.treviere, un groupe composé de Atila de Nicorette de Acnia de Sagesse et de Hhip, et un groupe composé de Aurea de Jehane de Sacha_ et de Nebuline.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Robbstark de Grevius de Vindrveraly et de Morphea.

Un homme s'approche de Léa, sans doute pour la saluer, ou présenter ses hommages du soir, ainsi que le ferait tout Sire de bonne éducation.


Hic...il fait nuit

Re-Hic...Il arrive dans le dos de Léa



Bim Bam Boum, reflèxes de Sicaires, Léa saute sur celui qu'elle imagine être un Impérialiste en goguette. Tatanage en règle, suivi de prélèvement d'une Dîme pour présence sur le sol Helvète.

Citation :

04/06/1461 04:19 : Vous avez racketté Dalger qui possédait 186,38 écus et des objets.
04/06/1461 04:19 : Vous vous êtes battu avec Dalger (coefficient de combat 4), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

Nom de Déos ! Léa le reconnait...c'est Dalger...là, par terre, inanimé.

Faux air confus, quand les copains de la résistance Helvète arrivent. Haussement d'épaules, hochement de tête et regard malicieux.


- C'est lui qui a commencé, montrant Dalger du doigt.

( 04/06/1461 04:19 : Vous avez racketté Dalger qui possédait 186,38 écus et des objets.
Attention: le creneau boulet, c'est nous qui l'avons pris. N'aimons qu'on vienne nous faire de la concurrence !)

(nan mais j'ai déjà racketé le cadavre d'une soeur Sicaire, et ce 2 jours consecutifs, avec Raoul, en Catalogne. Vous êtes certes boulets de diamant, mais je demande le poste de boulet d'or)

(Mouarf...Moi j'ai racketté ma partenaire qu'est tombé du ch'val cette nuit là, faites en autant ! ^^ )

(Lea a racketé Esclandres à l'époque, alors qu'ils étaient dans le même groupe. Mais bon, elle l'avait fait exprès elle ^^)

J'aime bien, ça cause du Lion de Gouda et moi.

--Cancaillotteur a écrit:

La Franche-Comté n'était pas seulement un comté de fortes têtes et de buveurs invétérés. Elle réunissait également un grand nombre de plumes et d'amirateurs de l'art. Un jour sur la place publique, une estrade se dressa et un groupe de jongleurs commença à débiter une pièce d'un auteur inconnu... :
La guerre Cancoillotte-Emmental


Acte I scène 1

Choeur : Vous ici allez entendre une terrible histoire
De comtés ennemis, de guerre, de pouvoir.
Tout commença en février ou mars, ou juin
Quand s'opposaient dans un combat herculéen
Les duchés francophones de l'Empire Romain,
Franche-comté, Savoie, CH et le Lorrain,
Pour l'AOC d'un fromage, le gruyère.
"C'est nous les découvreurs !"disait l'avoyère.
"Nenni, Genevoise, c'est nous" disait la Quiche.
"Mais Savoie ou quoi ? de vos avis je m'en fiche !"
Ajoutait l'autre en rajustant sa redingote.
Le comte Ymladit, lui, chef des Cancoillotes
Attendait une réponse de l'empereur
Germanique, le très haut  Ludwig la Frayeur,
Car quand il était gamin, il était, du préau
Le cauchemar des autres petits nobliaux.
La situation n'était pas très rigolote.
C'est alors qu'à Dole, château des Cancoillottes...

Acte I scène 2

Ymladit : Parlementaires ! Parlementaires !
Fleurie : Ouep ?
Ebahi : Oui ?
Lala : Que se passe-t-il ?
Ymladit : Parlementaires venez ici !
Riendira : ...
Lansalaud : Nous sommes là grandeur. Pourquoi avoir convoqué
Tout le conseil-cancoillote ici rassemblé ?
Serait-ce encore pour voter une autre taxe ?
Nous risquons d'avoir avec les gueux quelques rixes...
Ymladit : Je n'ai guère besoin de vous ou de vos voix
Si je désire surtaxer la bouffe ou le bois.
Que m'importe vos mains levées ou vos scrutins
S'il me plait de mettre cinq pour cent sur le pain.
Martine-va-à-la-pêche : Bien... dîtes grandeur. Pourquoi avoir convoqué
Tout le conseil-cancoillote ici rassemblé ?
Ne serait-ce pour lui demander son avis
Sur ma loi à l'alinéa B-2-Z bis ?
Ymladit : Je n'ai guère besoin de vous ou de vos voix
Si je désire, un jour, changer toute la loi.
Ebahi : Ben alors grandeur. Pourquoi avoir convoqué
Tout le conseil-cancoillote ici rassemblé ?
Etes-vous d'accord pour mettre sire Confu,
Et Métastase en procès comme j'ai voulu ?
Ymladit : Il suffit monsieur le procureur Ebahi !
Votre amour de la procédure et votre esprit
Tordu finiront par vous causer des problèmes
Et vous porterez plainte un jour contre vous-même...
Eon-éon-petit-patapon m'a instruit
Des nouvelles de notre éternelle ennemie-
Dont rien que le nom me blesse les amygdales-
Cette Genève, cette Babylone australe !
Léamance, cheffe des Lions de Gouda,
A rempli cinq armées remplie de soldats,
Afin d'usurper notre AOC méritée
Sur le gruyère que toute et tous reconnaient
Comme un fromage absolument franc-comtois.
Nous avons donc à faire aux brigands de Feta
Des Eldo-iraty et des Hydres aussi.
Martine-apprend-l'alphabet : Et bien... pour nos miches ça sent le roussi...
Ymladit : Merci capitaine pour cette aide appréciable
Quand vous terminerez, en dodécasyllabe,
De pleurer, vous lèverez notre host flambant
Tandis que je m'occuperai du noble ban.
Pressons, pressons, le temps nous manque hélas
Pour sauver nos titres, nos fesses et nos faces.

Toujours pas de moi. Faut croire que la virée en Armée à St Claude a inspiré un poète.

--Cancaillotteur a écrit:

Acte II scène 2


Leamance : Nous voilà, soldats, devant les murs de Saint-Claude.
Des lueurs... un alcoolo qui rode,...

C'est là, amis genevois, l'image comtoise
De ce fier lion à qui nous cherchons noise.
Amusant, n'est-ce pas, ce comté blasonné
D'un félin allangui sur écu azuré ?
Car si la Franche-Comté a pareil emblème,
Ce n'est ni pour ses griffes, ni pour l'effroi qu'il sème,
Mais parce que le roi des animaux rugit
Pendant que ses soeurs sont à la chasse sans lui...

Oui soldats, les vrais lions se trouvent à Genève,
Paradis des marchands et des orfèvres,
Sans taxe, ni impôt pour le bonheur de tous,
Et, pour maintenir une existence si douce,
Nous ne brigandons que des malheureux, venus
Reposer à Genève leurs membres perclus.

Genève ! Genève ! Terre de liberté !
Notre grande fierté par tous enviée.
Nous nous sommes libérés des suppôts de Rome
Puisque nous jugions n'avoir besoin de personne
Pour nous expliquer les Très Saintes Ecritures...

Cependant le Livre des Verts est très dur
A lire, et son style vieux de deux mille ans.
Alors nous, les Goudas, qui sommes intelligents,
Avons créé le prophète Cacatoës,
Maure qui fut mort sans être allé à la messe,
Pour justifier notre révolte adolescente,
Envers une Eglise qu'on juge trop chiante.

Genève ! Genève ! Terre si populeuse !

L'actrice se met à écumer, tirant ses cheveux et son armure en carton, avant de finir sa tirade, par terre, secouée de spasmes hystériques.

Des riches, des nobles, des pauvres et des gueuses
Venus des diverses geôles des dix Royaumes
Se réunissent en toi pour trouver un baume
A leurs cerveaux corrompus et leurs coeurs blazés...
En même temps -ça je peux bien vous l'avouer-
S'ils viennent là c'est qu'ils sont de partout rejetés...

Lord Amère : Dame la Sicaire des Lions de Gouda
Tu t'emportes et tu nous as pas dit pourquoi
Nous sommes en armée, battant pavillon noir,
Devant les murs de Saint-Claude, si tard le soir ?

Leamance : La chose est simple, commandant, je provoque.
Le commerce avec Starklette est équivoque.
Comme j'ai coulé trois navires savoyards
Pour provoquer chez Ludwig une ire noire,
Je foule actuellement la Franche-Comté
Avec une armée non-autorisée.

Lord Amère : Je crois bien avoir saisi votre stratégie :
Vous faîtes manoeuvre pour bouger l'ennemi
En vous fiant ainsi au séculaire adage :
Coup porté avec hâte rate souvent l'image.

Leamance Nenni ! A la base j'aime juste emmerder,
Mais nous dirons cela pour la postérité.

Allons, hardis Genevois, allons au marché !
C'est le début de la guerre pour le comté !