[RP] Léa, sa Sica, ses tribulations.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

[Feux de Camp 'La Marmotte Callipyge' - en zone Bourbine]

Les rumeurs circulent vite dans les vallées alpines.

Tapant toujours dans le stock de vélin d'Azharr, Léa gribouille un mot gentil au vieux libidineux.

Citation :: Salvé l'Archi !

t'as pas l'air foutu de faire régner l'ordre en terre Bocane...Tu veux de l'aide pour tatanner les envahisseurs?? On peut être là dans 10 jours. Au passage je prendrai le Trophée, et te laisserai des chausses. Elles sont magnifiques, tu verras.

Le Très Haut te garde la panse pleine,

Léa

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

[Quelque part dans la Campagne Hélvète]

Tagaga, tagada, c'est tranquillement que le groupe de Genevois rentre tranquille pépère au bercail. Ils sont tous trois réputés très bruyant, mais là non...ils profitent du grand calme, du ronflement des marmottes, du bruissement des pétales de jonquilles qui s'épanouissent, du roucoulement des ruisseaux naissant à la fonte des neiges. C'est beau, c'est bucolique.

Comme quoi ça a du bon parfois de la fermer.

Léa profite de quelques minutes autour du feu pour écrire au Vieux. Pas le Vieux Con de Cendres...l'autre Vieux.

Il est mort Cendres...Léa l'a appris il y'a peu. A cette pensée, un voile gris perlé se répand sur sa rétine. C'est qu'en fait elle l'aimait sacrément bien ce Vieux Con.

Citation :: Salvé l'Archi !

Ca t'arracherait de répondre à mes courriers? En plus c'est du super vélin, tu pourrais t'en émouvoir.Je te confirme notre arrivé lundi ou mardi prochain. En attendant, pourrais tu m'acheter de la farine sur le marché de Grandson. Il paraît qu'elle n'y est pas chère. A Genève, tu te demandes de quelle poudre blanche il s'agit vu le prix prohibitif.

Le Très Haut te garde

Léa

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Sicarisation de Léa

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

[3 Avril 1469]

Chaumière face au port, à l'extérieur des remparts, vue imprenable sur le port et le Léman, loin du brouhaha du marché et du centre bourg, Y'a pas, c'est chouette chez Léa. Spartiate, mais chouette.

En parlant de chouette, alors que la Sicaire se baladait tranquille en toge dans son enclos de vache vide, se demandant ce qu'elle allait pouvoir planter dans ce lopin, un rapace lui pique son rat favori qu'elle porte à l'épaule.

Et cet abruti de rapace sanguinaire commence à dépecer et dévorer le rat - là - devant Leamance, qui court chercher une rame dans la cave, manquant de renverser au passage les miches de pain juste sorties du four. Dans la cave, un merdier invraisemblable, des produits de luxe de partout, des objets improbables accumulés depuis des lustres.

Quand la Brune revient enfin, RIP le rat, sa queue dépasse du bec de l'Hobereau. Celui ci semble apprivoisé, du cuir entoure ses pattes.

Rage de colère, elle se précipite en fulminant au port. Et hurle.

- Par Averroes ! A qui appartient le rapace qui vient d'assassiner mon rat !

Citation :: Vous avez acheté à Azharr 1 Faucon Hobereau (8 ans des RR) pour 100,00 écus.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Azharr a écrit:

[Même jour, même heure, même biome]

Azharr se fait beau. Enfin non, il l'est déjà bien sûr, mais il parachève l'œuvre.
Une touche de parfum bien épicé acheté dans un bazar lors de sa traversée de l'Empire Ottoman, un peu de menthe mâchouillée pour l'haleine, en prévision de l'inévitable baiser torride qui concluait inévitablement toute conversation qu'il pouvait mener avec une femme un tant soit peu digne d'intérêt. Il était si irrésistible vous savez, auréolé de son parcours de grand aventurier rebelle qui n'a pas peur de dire "flûte, zut, 'chier !"

Et bien sûr, l'expédient fatal pour parvenir à ses fins, la petite attention raffinée, le cadeau qui fait plaisir. Outre le sien propre, il ne restait à Azharr plus qu'un fier rapace du petit élevage constitué lors de son voyage en Valahia.
Et, au détour de leurs échanges épistolaires, il avait pu apprendre qu'elle aimait particulièrement les oiseaux -pour les manger, si on lisait au pied de la lettre, mais il s'agissait sûrement d'une boutade. Quel genre de barbare….-

Ces informateurs zélés -c'est à dire le cadastre de la ville et l'homme à la fine moustache- avaient pu le renseigner sur le lieu d'habitat de Leamance.

Car il s'agissait bien d'elle ! Aaah cette fougue ! Ce tempérament ! Cet élan irrémédiable qui la caractérisait ! Ce brin de folie qui chamboulait la turpitude de son âme !
C'est sûr, ce soir, il pécho. Et si possible en faussant la compagnie de Zulma, sa garde personnelle qui pouvait avoir tendance à être envahissante.

Il rédigea un petit mot courtois, et l'enroula dans un ruban de cuir à la patte de l'animal, perché sur son bras. Un élan du poing vers le ciel, et l'aigle s'éleva, dressé qu'il était, pour gagner le logement de Leamance en un battement d'aile.

C'est ce qu'on appelle, préparer astucieusement le terrain…

D'un pas nonchalant de dandy sûr de son charme, Azharr suivit, mais plus lentement. Et bon, sans voler hein, bien sûr.
Au port, il la vit. Echevelée, passionnée et troublée, rougissante de désir...A n'en point douter, la partie était gagnée, il faisait son effet !

- Ah ma douce, je suis fort aise de vous revoir ! Mon envoyé ailé a-t-il accompli...

- Par Averroes !
...Son office.. ?
- A qui appartient le rapace qui vient d'assassiner mon rat !

- Ah...? Oh..? Un rat vous dites...?

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Zulma a écrit:

Le Prince était rentré au bercail. Il n’avait pas l’air trop amoché par son tournoi. Il semblait même d’humeur plutôt joyeuse depuis son retour, ce qui n’était pas forcément bon signe. Mais Zulma était d’un caractère méfiant et elle n’aimait guère le changement. Elle soupçonnait souvent Azharr du pire. Souvent à tort finalement. Mais tout de même, cette humeur sautillante inquiétait Zulma. Il préparait un mauvais coup. A moins que...

La porte d’entrée du lieu de villégiature que s’était choisi le Prince venait de claquer. Mais... Il sortait ? Sans escorte ? A cette heure ci ?

Godverdomme !*

Zulma dégringola les escaliers, ouvrit la porte, se retrouva dans la rue et... Hmmf... un regard à gauche, un à droite. Nulle trace d’Azharr. Il y avait encore du monde à cette heure ci, quelques visages vaguement familiers, croisés lorsque Zulma faisait le planton aux portes de la ville. Dans l’air flottait - outre la puanteur habituelle de la gueusaille - une odeur de pain chaud, de viandes rôties et... d’épices orientales.
Une odeur que Zulma reconnaitrait entre mille. L’épouvantable parfum dont s’aspergeait le Prince.
Elle n’avait plus qu’à le suivre à la trace.
Le naïf.
Tant d’innocence, s’en était presque attendrissant.
Il pensait vraiment pouvoir s’échapper.
Certes, il avait réussi à disparaitre pour le tournoi sans éveiller les instincts de fin limier de Zulma, mais encore maintenant, elle le soupçonnait d’avoir mêlé quelques drogues somnifères à sa boisson ordinaire pour parvenir à ses fins.

Mais pas cette fois.

Ah. Le voilà. Sur le port.

Votre Altesse ! Attention !

Dégainant son épée, Zulma bouscula le Prince sans délicatesse et s’interposa entre lui et une femme à l’aspect hystérique, qui le menaçait, une rame à la main.

Baisse ton arme, femme ! Ou tu t’en repentiras !

Les hommes.
Ces grands enfants capricieux qui pensaient pouvoir se débrouiller seuls.
Heureusement Zulma veillait.

* Merde / Putain / Bordel

Ryôga Hibiki Messages : 5577 Date d'inscription : 10/12/2010

j'l'ai croisée l'amazone d'Azharr : c'est vrai que c''est pas une joyeuse.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Nom d’une Pipe de Saint Claude !

La blonde qui menace Léa avec son épée, c’est du gaillard. Du style à remporter un match de rubbyyy 53 /0 contre les Galloises. Pas du style à donner son joli corps, ni sa vertu, pour quelques pièces en or, quand les marins ont bien bu.

Et cet accent ? Mais c’est bien sûr, c’est celui de l’inoubliable Marieke ! Celle dont Méliandulys avait coulé le bateau qui faisait la navette Batavie <=> Solothurn pour charger des tapisseries, sur le Léman. Le même type de physique, mais là visiblement celle en face de la Sicaire semblait autant dangereuse que l’autre était stupide…

Donc quand on est en toge et poulaine rose, rame en main, face à une combattante visiblement aguerrie et à priori en charge de la défense du Prince, on ne la ramène pas. Les Trophées Try Again, il y’en a bien assez d’entassés.

Léa pose son regard dans celui de Zulma, tout en déposant sa rame à ses pieds. Puis se relève lentement, tournant vers la fin le visage vers Azharr en souriant.

- C’est avec elle qu’il fallait faire le Tournoi !

Oh idée de génie !

Le langage corporel de la Sicaire indique clairement une volonté d’apaisement.

- Vous faites quelque chose là tous les deux ? Parce que j’ai une vieille momie qui pèse un âne mort au fond de ma cave, à sortir.

Ca se fait ça, de demander à quelqu’un de descendre à la cave sans avoir été présentée ?

Du haut d'un mat, l'aigle apprivoisé s'installe et observe.

Lov'symbol Messages : 3250 Date d'inscription : 11/10/2013

Pauvre Cendres qui a été martyrisé par Marieke sans savoir pourquoi, alors que c'était Melian le fautif... Elle lui reprochait un coulage qu'il ne connaissait même pas. Le Lion lui aura toujours pourri la vie.

Nous allons faire une stèle en sa mémoire sur le marché de Grandson.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Pourquoi elle pensait que c'était Cendres la Marieke ?

Et il va avoir plus qu'une stèle du coup Cendres ;-) Un mausolée

Zulma a écrit:

Et là, une chose incroyable se produit. Contre toute attente, la folle à la rame obéit. Elle pose son arme.
Zulma l’examine - la dame, pas la rame -, épée toujours en main... son visage lui dit quelque chose. Mais qui ? Où ? Pourquoi ?
La femme parle... Le tournoi.
Et m... le tournoi. La gueuse du Prince. Celle avec qui il s’est enfui. Celle, certainement, pour laquelle il a tenu à se pomponner comme un mignon du Roy.

Zulma regarde Azharr du coin de l’oeil. Zulma comprend. Elle vient d’interrompre un rendez-vous du patron avec son crush du moment. La boulette. Il ne lui pardonnera jamais.
JAMAIS.
C’est pas non plus comme si elle était exceptionnelle la... c’quoi son nom déjà ? Lanuance ? Lalance ? Dans le genre. Mais Azharr a le don de s’enticher de créatures aux formes et aux atours variables.
Zulma - spécialiste s’il en est de la chose amoureuse et de la gaudriole - dirait... hmmf... six sur dix.* De toute façon, aucune jamais ne trouve grâce à ses yeux. Le pire étant les nobles, leur prénom d’un autre âge, toujours à agiter les cheveux en couinant « chuis princeeeeesse de Fraaaaannnnnce », à coup sûr, ça fait monter des pulsions violentes à la flamande. Là au moins on est dans de la femme du peuple. C’est plus franc et ça remue moins le popotin.

Et la dite femme du peuple leur parle.

Vlà aut’ chose.
Une momie.
A remonter d’une cave..
Zulma, déménageuse flamande depuis le quinzième siècle.

Une chose l’intrigue tout de même : comment donc une momie pourrait peser un âne mort ? C’est pas tout vide une momie ?

Nouveau regard vers Azharr.
Il va lui faire payer. C’est certain. Oh oui. Oh combien. Hmmf.

Lov'symbol Messages : 3250 Date d'inscription : 11/10/2013

Va savoir pourquoi elle pensait que c'etait lui... Lui même ne savait pas...
En même temps elle était barrée...

Sinon... Faut qu'on tue Zulma, desolé... Lorsque j'étais avoyer de Genève, j'avais interdit à tout ressortissant Flamand de poser un pied à Genève. Comme ça qu'on a tué Marieke avec ton Pou. Je ne suis pas sûr qu'Izaac soit revenu officiellement sur cela.

J'apprête une armée, on arrive ! La loi... C'est la loi... Faut pas deconner avec ça...

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Déjà Izaac il va gueuler car on parle pas au bon endroit.

Lov'symbol Messages : 3250 Date d'inscription : 11/10/2013

Nan Izaac s'en tape, c'est Cendres qui était un psychotique des tiroirs.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Azharr a écrit:

Tout était pourtant si bien engagé. Quel destin harassant que celui de l'homme destiné à voir son grand amour lui échapper perpétuellement. Et quel funeste sort que cette solitude infinie qui en découle, tellement tellement.
Le quiproquo, l'accident, la tierce personne, l'incompréhension, l'indifférence, la mort de l'âme. C'est mal parti pour pécho.

Azharr trembla, Azharr vacilla. Mais Azharr ne tomba point lors de l'intervention musclée.
Il quitta ses atours de flatterie avenante pour redevenir la petite saloperie qu'il était.

On reprend contenance et on contourne l'obstacle problématique sans lui jeter un regard supplémentaire.
Et dans un exercice périlleux de bipolarité, sa voix muait, tantôt mielleuse, tantôt pleine d'une fureur glacée, en fonction de son interlocuteur,

Et on attrape le bras de l'exubérante sicaire, on ne peut plus naturellement, en s'y raccrochant fermement, comme un espoir éphémère de restaurer une situation périlleuse sinon perdue.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Mais pourquoi lui parle t’il comme ça ? Ils ont vraiment une culture étrange ces nobles Fançais, je doute qu’une Genevoise ou plus généralement une Réformée tolère ce ton. Même avec les domestiques. Des Barbares sans éducation, voilà ce que sont les Français. Comme les Impériaux d’ailleurs.

La Sicaire n’a pas le temps d’en placer une, le Prince l’éloigne même en la prenant par la bras, tout mielleux tout dégoulinant.

- Le Louvre ? Oui quand tu veux. Mais dis moi Azharr...je te soupçonne de t'intéresser à mes miches.

*grand sourire inquisiteur avec le sourcil qui se lève*

En effet, la Sicaire lui a parlé des stocks stratégiques de pain qu’elle cuit sans cesse, en préparation d’une éventuelle campagne militaire, qui finit toujours pas arriver à Genève, quoi qu’il en soit. Et là elle se dit que le Prince a des idées derrière la tête pour faire main basse sur les provisions de guerre, avec son sourire ultrabright et son déo Mennen de l’époque.

Retirant délicatement son bras, elle s’adresse alors à Zulma, d’un ton plus ‘Suissement Vôtre’

- Je viens avec toi pour la momie. Et si tu veux quelques jours de vacances, on doit aller chercher du lait à Pontarlier avec Charlotine, tu es la bienvenue.

Elle se tourne alors, prêt à repartir vers sa maison vue sur le port.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Zulma a écrit:

Alors en effet, le Prince n’est pas content. Du tout, du tout. Zulma entend sans vraiment l’écouter le énième discours sur comment il l’a tirée du ruisseau, comment elle ne serait rien sans lui, comment elle n’est qu’ingratitude avec sa généreuse personne... rien que de très habituel pour Zulma qui ne s’affole pas de tels propos.
Elle voit Azharr comme un enfant capricieux que l’on a privé de son jouet. Il fait une grosse colère.
Cela passera.
Cela finit toujours par passer.

D’aucuns se demandent certainement pourquoi Zulma accepte tel traitement.
Et bien parce que le fond du discours, bien qu’un rien exagéré, n’est pas faux. Que serait-elle si elle n’était pas au service d’un homme comme Azharr?
Zulma n’est pas femme de décision. Elle ne sait ni rassembler, ni parler. Zulma est une suiveuse. Et cela lui convient très bien. Elle a longtemps cherché celui qu’elle suivrait. Et elle a trouvé. Azharr de Montestier est une petite saloperie manipulatrice. Mais il est redoutablement brillant à la tête d’une armée. Alors Zulma suit. Et le bénéfice qu’elle en retire vaut bien quelques reproches grandiloquents. Elle sait que malgré ses grands airs, le Prince a besoin d’elle. Du moins elle le croit. Il aurait pu cent fois la renvoyer, mais il ne le fait pas. Parce qu’il sait que Zulma a des compétences particulières, qu’elle a acquises au cours d’une longue carrière. Des compétences qui font d’elle un véritable cauchemar pour quiconque s’attaquerait au Prince*.

Une momie l’attend, puisqu’Azharr semble en avoir terminé avec elle et qu’il est disposé à mettre sa suiveuse au service de sa compagne du soir.
Cette genevoise vient-elle d’ évoquer ses miches devant Azharr ? Est-ce possible d’être si naïve ? Ou si habile ?

Non, Zulma n’est pas idiote mais cette femme parle de choses tellement improbables. D’abord elle lui case une momie entre les pattes, et maintenant elle veut l’emmener traire les vaches... Au Louvre...
Au Louvre ?!
Quel Louvre ? De quoi parle-t-il encore ?

« Glou glou... »
Qu’est-ce que... Un poulet hideux et énorme perturbe le cheminement des pensées de Zulma. Le repas du soir s’avance en dandinant son dodu postérieur.

Zulma va le chercher. Zulma va le trouver. Zulma va le tuer.
Bonne chance*.

*Taken (ou presque)
(JD Leamance m’a obligée à caser une dinde dans ce RP, je décline toute responsabilité)

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Charlotine a écrit:: Même jour, même heure, pas très loin

Une brune croque dans une pomme.
Une âne à clochette tire une charette.
Dans la charette, des buissons. Toute taille, toute forme. De la verdure quoi!
Mais pas que. Un bout d'étoffe rose également. Pas n'importe quel rose et pas n'importe quelle étoffe. Non! De celle qui résiste au vent et au sang.
Papa allait lui faire un cadeau, certes, mais l'étoffe, elle ne s'était pas risquée à la lui laisser choisir.

Bref, une brune croque dans une pomme, en compagnie d'un âne à clochette, et en direction d'une maison face au port, pour retrouver une autre brune.

Sauf qu'au détour d'une rue, elle y tombe dessus. Pas au sens propre bien sûr, et tant mieux d'ailleurs, vu la carrure de celle qui l'accompagne. Ses yeux se posent alors sur l'homme. Tient donc, c'est qu'ils ne se quittent plus tous les deux. Sourcil arqué. Tête légèrement penchée. Elle ne saurait pas dire si ça fait un bel assemblage, surtout qu'en vérité, elle s'en tapait le coquillard. Mais quand même...

Bref! Voilà que ces pensées sont coupée par une traversée inattendue. Entre le groupe et Cha, une dinde. Et puis qui part derrière la dinde, la gaillarde.

Ah Léa! Tu es là. Justement je me rendais chez toi. Hum, c'est qui elle ?

Coup d'oeil vers la blonde qui s'eloigne puis vers Azharr.

Hola! Comment allez vous? Je vois que vous oeuvrez pour retrouver une vie sociale active! C'est bien

Petit sourire en coin, amical, avant de se tourner vers sa soeur de foi.

J'ai tes buissons, j'allais les déposer chez toi. J'espère que je ne tombe pas mal?

C'est qu'elle ignorait les plans de ce trio détonnant et avec Léa, elle se méfiait de toute idée pouvant traverser son esprit.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Azharr a écrit:

Mince, cette femme était d'une trivialité à toute épreuve. Que répondre à une question aussi directe tout en conservant élégance et dignité…
Le côté "tac tac badaboum" d'Azharr s'effrita un instant, décontenancé qu'il était.

appétissantes

Ah ! Zut. Elle se dégage. En douceur mais malgré tout, c’est indéniable, elle s’échappe. Elle lui échappe. Et tout ça pour quoi ? Pour s’intéresser à sa sbire zélée, son implacable soutien, son poteau d’immunité ?
Et en plus pour lui parler de secrétions de vache ? Mais mais mais…
Un recalcul rapide se fit dans la tête d’Azharr.
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, sa prestance naturelle ne semblait nullement impressionner Leamance, plus attachée aux valeurs simples telles que les momies dans la cave, le commerce de lait, les rats de compagnie…
Lorsqu’il s’agissait de courir la gueuse –et la moins gueuse- il s’agissait de s’adapter à son public afin de parvenir à ses fins. Et même si cela impliquait de devoir…En dernier recours…Se salir les mains et donner de sa personne.
Ainsi, car il ne pouvait pas se permettre de laisser Leamance trimballer sa relique osseuse devant lui, il proposa son aide, du bout des lèvres et en tâchant de ne pas trop grommeler :

Il n’en fallait pas moins d’une nouvelle péripétie pour s’intercaler, prenant la forme de Charlotine, cette fois. Un léger geste d’humeur transparu, difficilement réprimé.

- Rah, des buissons maintenant ! Ces gens trimballent des buissons !

Hurler à la mort semblait la solution la plus honorable. Lancer des petits cailloux sur Charlotine en l’incitant à se barrer avec ses arbustes à la con, la plus indigne.
Tandis que ces pensées affleuraient insidieusement dans la tête d’Azharr, il salua chaleureusement Charlotine, qui après tout, était femme agréable. Peut-être même que…

On s’en fiche bien sûr. Mais avec politesse. Puis au moins ce détournement lui évitait de se taper la momie, sans doute la plus à même actuellement de succomber à son charme.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Léa ne prit pas le temps de répondre à Charlotine et Azharr, tout occupée à aller aider Zulma à choper la dinde.

Du haut du mat de la nave génoise d'Aeloghia, le rapace bouffeur de rat se marre, et telle une mouette, se soulage d'une belle fiente directement sur le hêtre taillé dans la charette de charlotine. La Charet'lotine.

Zulma ne la tue pas ! Je la garde.

La Sicaire s'approche de la grande Blonde, et lui parle de façon à n'être entendue que d'elle, étant maintenant à quelques enjambées du Prince et de sa sœur de confession.

En fait, on va y aller en armée à Pontarlier, avec Charlotine pour chercher le lait. C'est pour vérifier le système d'alerte de nos voisins.

Simple procédure classique annuelle, comme le ramonage de cheminée ou l'entretien de la chaudière. Logiquement, en moins de 12h tous les états généraux Impériaux sont en zone rouge alerte maximale.

C'est alors qu'apparaît la voile de la nave d'Archibald – Avoyer de la Présipauté de Grandson - à l'entrée du port.

CharlotiiiiineuuuhhhHHHH ! Ton Père est là ! Il vient nous chercher on dirait

Et la momie ? C'est pas encore aujourd'hui qu'elle rencontrera son Sphinx Charmant.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Et Paf, une truite lui tombe sur la tête...
Encore un signe du Très Haut

[hrp]04:31 Vous êtes réveillé très tôt par le grondement menaçant et inhabituel d'un oiseau. Il s'agit d'un hibou. Il a les yeux injectés de sang et tient une truite dans son bec, qu'il lâche avant de s'envoler. Les hiboux ne sont pas ce que l'on pense.[/hrp]

DELING DELING

[i]C'est Dimanche !

La Sicaire Lectrice attend un jouteur qui a répondu à la Croisade de la Daurade, reliant Genève les bras chargés de poissons.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

HRP: Valerien est le second perso de Pere Stanislas

Valerien_monderaines a écrit:: Valérien l'avait eu un peu mauvaise de ne pas avoir réponse à son courrier , quand il avait demandé si des escortes étaient prévues pour rapporter les poissons sans encombre. Mais faisant contre mauvaise fortune bon cœur , il s'était organisé tout seul, faisant le tour des groupes arrivant dans sa bonne ville de Nevers pour s'enquêrir de possibles voyageurs à destination helvétique. Et là , la chance lui avait souri ! Il avait croisé une ancienne amie de son Poppa, chez qui il avait vécu autrefois, à Saint-Claude, et même failli se noyer ! Il avait donc commencé la route avec elle, puis sur son conseil avait rejoint à Chalon un groupe plus important. Las, un des membres du groupe devait être chargé comme une mule, il avait fallu se rendre à l'évidence à l'arrivée à Poligny : il n'était plus là ! Retour à Chalon pour aller le chercher.... Le surlendemain rebelote ! À l'arrivée à Poligny, il manquait toujours à l'appel ! Valérien, dont la patience, comme à bien des ados, n'est pas la vertu cardinale, se désolidarisa du groupe et fit tout seul la route jusque Saint-Claude, où il rencontra deux jeunes gens de son âge avec qui il a terminé son périple , les poissons toujours à peu près frais dans les seilles pleines d'eau qui brinqueballaient à ses épaules.
Restaient à les livrer. Leamance, elle s'appelait , la dame qui lui avait écrit pour passer commande.
Avec tout le monde qui se pressait en ville pour le tournoi, elle allait être facile à trouver, tiens !
En attendant, on était dimanche, le bon jour pour passer à l'église remercier le Très-Haut de lui avoir permis un voyage somme toute sans encombre, et de lui avoir fait rencontrer à Saint-Claude un acheteur fortuné pour son rubis et sa jade, ce qui lui avait permis de s'offrir un mouton qui lui avait fait de l'œil de son champ en bord de route.
Ne sachant quoi faire de ses poissons , il avait toujours le bâton sur les épaules , duquel pendaient les deux seilles. Ça commençait à sentir un peu la vase, après l'office il irait au lac changer l'eau.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Là bas au fond.
Avec les deux trucs qui pendouillent.
Le bâton en main.
Ca gicle !
En effet, quelques gouttes s'échappent.

Léamance hèle le jeune blondinet en faisant d'amples signes de la main.

C'est ici pour décharger !

HRP: Désolée

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Toute de noir vêtue, encapée, un faucon accroché à son épaule, la démarche assurée, Léamance s'approche du Prime Huissier afin de se présenter et d'expliquer la raison de sa visite.

Salvé, je suis Léamance, Ambassadrice Plénipotentiaire de Genève.

Je viens apporter une déclaration de Guerre à sa Majesté le Roi de France.

Aucune émotion particulière ne peut se lire sur le visage de la brune Réformée. On ne saurait dire si c'est du lard ou du cochon.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Dean1 a écrit:: Dean n était pas de garde mais bon le blond gardait toujours un œil sur la salle de Plaid et alla donc à la rencontre de la jeune femme.

Bonjour excellence
Je suis Dean enchanté de vous rencontrer.

Je vais de suite faire prévenir le Roy de votre arriver et voir s'il accepte et peux vous recevoir.

Dean s empressa de faire un billet .
Puis il observa l'ambassadrice et vit le faucon sur son épaules.

Hummmm je suis navré mais il faudra que votre compagnon qui certes semble fort gentil reste en dehors de la salle le temps de l entretien bien entendu.

Dean espérait que sa demande ne dérangerait pas l ambassadrice.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

De l'Art ou du choquons ?

Et l'Huissier blond qui ne cille pas au terme 'Déclaration de Guerre",.
Avec le flegme d'un Lord Anglais, il se trouve par contre fort marrie de la présence du faucon.

Le sourire aux lèvres cette fois, Léamance pointe le doigt vers le volatile.

- Ce Piaf est la propriété du Roy, il me l'a confié avant son départ de Genève, voilà plusieurs lunes. Il est arrogant, têtu et de mauvaise foy. Je profite du voyage pour lui rapporter.

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