[RP] Léa, sa Sica, ses tribulations.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Dean1 a écrit:: Hummmm voilà qui est problématique.
Ma foi nous verrons avec sa Majesté si elle vient.

Il sourit doucement voilà l affaire du rapace régler. Dean décida de passer un peu le temps.

J espère que vous avez fait bon voyage ?

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Comment devient-on Huissier? Cette ambiance de Royauté feutrée est si éloignée des traditions raffinées Helvètes - à savoir celui qui tape le plus fort a raison - que la fonction même d'Huissier n'y est pas envisageable.

En tout cas, celui-ci est bien sympathique à l'Ambassadrice.

Si sa Majesté ne vient pas, tant pi, on égorgera le piaf. Vous avez bien des couteaux ? Je n'ai pas pris ma Sica sur moi.

Et oui je vous remercie, grâce au Très Haut j'ai fait bon voyage.

Cherchant du regard un endroit ou s'asseoir

Dites moi, comment on fait les Huissiers?

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Zulma a écrit:

Août 1472. Début de matinée. Zulma profite de la relative fraicheur des appartements royaux. Qui rappelons-le sont aussi les siens. Non parce qu’elle vit une folle passion avec le roi, mais parce qu’elle y squatte une chambre. Le roi ayant à sa disposition une chambre de parade, une de retrait, un oratoire, une étude, une antichambre et plus encore. Et trois chambres supplémentaires. Dont une sert de logis à la flamande, qui n’est guère habituée à vivre dans de grands espaces et n’y trouve point de réconfort.
C’est donc dans les appartements du roi qu’elle est et qu’elle prend connaissance de la note amenée un peu plus tôt par un des pages du palais. « Blablabla… Léamance…Ambassadrice Plénipotentiaire de Genève ». C’est nouveau ça ? « Blablabla… déclaration de guerre » De ? Mais ? Qu’est-ce que… ?
Zulma franchit à grande enjambée les espaces qui la séparent de la porte des appartements. Porte qu’elle ouvre avec fracas. Ne prêtant pas attention à qui se trouve là, elle se met à courir tout en criant :

Eeeeeed ! Mortyyyyy ! Salle du plaid ! Vite !

Aucun des deux n’a pour fonction de poireauter devant les appartements, c’est réservé à la garde royale, mais en braillant comme ça, un des deux l’entendra peut-être.
En attendant, Zulma court le plus vite possible vers le plaid, loin là bas, deux étages en dessous. Ralentit légèrement le rythme dans les escaliers qui ne sont décidement pas adaptés à la vitesse. Reprend sa course dans les couloirs et tourne à l’angle qui mène devant la salle du plaid dans un magnifique dérapage qui manque de la mettre à terre, mais se rattrape dans un magnifique mouvement d’équilibre du corps. C’est donc une Zulma échevelée, un rien moite et quelque peu essouflée qui arrive devant le pupitre.

Dean… le bonjour. Je m’en occupe.

Elle lisse sa chemise du plat de la main et regarde Léamance et son…

Grand Dieu, Léamance mais qu’est-ce que ça ? Dean, prenez cet oiseau et mettez-le… vous trouverez bien un endroit.

Non ? Mais si. On va refiler la bestiole à Otto aux cuisines, il va nous rôtir ça avec du saindoux, des rognons et du jus d’ail, ce sera tout à fait de saison.

Léamance, vous ne pouvez pas débarquer comme ça… enfin si, vous pouvez, mais vous ne pouvez pas déclarer la guerre.

Elle regarde la genevoise d’un oeil soupçonneux tout en ouvrant elle-même les portes de la salle du plaid. Verdomm, le protocole ! Tant pis.

Vous ne venez pas vraiment déclarer la guerre, n’est-ce pas ?

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Dean1 a écrit:: Hummmmm si vous voulez mon avis . Il manque un peu de chaire. Il nous en faudrait 2 ou 3 de plus pour qu'on puisse manger à notre faim.

Dean regarda l oiseau qui plus le temps filait de oiseaux de proie , il devenait proie lui même.

Comment ont fait des huissiers ?
Ben ce n est pas si éloigner de la manière de la façon dont on fait des ambassadeur à vrai dire

Les voyages en moins je dirais.

D un coup la Dauphine sauta en dehors de l eau ou du couloir. Et deboula comme un cheveux sur la soupe. Cheveux de la Dauphine qui certe n était pas en guerre mais semblait déjà livrer bataille.

Bonjour Votre Altesse
Pas de soucis je vous laisse gerer c est vous ma patronne

Dean s écartant légèrement restant pas loin au c1s ou on est besoin de lui . Ou pour bouffer le volatile , ben quoi il a jamais manger de faucon.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Mortymer a écrit:: Occupé à ne rien faire, dans la lourde charge de brasser de l'air, le blond se morfondait dans une patience active. Pas de rond de jambe et c'était bien ce qui était délictuelle, à suivre les pas de la Dauphine. On marche, on glande, on observe et si le Très-Haut le veut, il pourrait, au loisir, un matin, raccourcir un visiteur.
Le tocsin aurait-il sonné ? Si du moins les cloches du château ne sonnaient pas, il y en avait bien l'une d'elle qui braillait. Et non des moindres, la seule à qui il devait d'y répondre. À la rigueur, si c'était pour sauver le monarque d'un régicide, il irait aussi y courir. Juste pour s'assurer que personne ne lui vole la vedette, le moment attendu.

Laissant choir son immobilisme et le quelque peu intéressant vieux bouquin évoquant le procès de Caedes, il s'assura d'une garde bien tenue à son flanc, avant de fouler à son tour l'escalier. La route était tracée, l'ombre d'une dégrossie seconde du royaume à qui filer le train. Pour son bonheur, il n'y avait que deux étages, juste du dessous, à débouler. Un tour rapide et dans la volée qui claque l'entrée de la maîtresse des cérémonies, il vint tout aussi peu à se satisfaire de la procédure et autre cérémonial pour virer aux abords de la scène.

Un froncement de sourcil, moitié hébété, moitié amusé des protagonistes présents. Un piaf et deux poules. Bienvenue à la basse-cour… Sis la cour ! La question étant plutôt de ce qui pouvait ainsi rassembler cette paire, en ces lieux et maintenant. Tout juste, avait-il fui la République de Genf, que la revoilà à ses basques.

Heu ... Guerre ?

Un murmure. Inaudible. L'espérait-il du moins, il n'avait pas voix au chapitre, même s'il irait gaiement comprendre la raison de cette évocation. N'avait-il pas levé voile, ou abaissé, c'est selon la vision, les frontières de l'Helvétie, par la néfaste idée, que l'on irait oublier les vertus de la guerre, depuis l'arrivée du nouvel avoyer ?

La réponse viendrait bien assez tôt. Il poursuivrait sa lecture plus tard… Il y avait peut-être ici une jolie nouvelle histoire à raconter.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Leonie_metayer a écrit:: [Garde Royale]

Tandis que certains profitent de la fraîcheur des appartements royaux, d’autres sont en fonctions devant la porte de ces derniers. Car non, contrairement à ce que l’on pourrait croire l’attention est à son maximum, la concentration également, lorsqu’un serviteur ou n’importe qui du genre humain traverse le couloir. Parce que oui, une porte ce n’est pas si difficile que ça à ouvrir – sauf bien sur lorsqu’un courant d’air malvenu la claque et casse le mécanisme de la poignée mais c’est là un autre sujet. Et je n’ai aucune envie que le roi ou la dauphine se retrouvent à devoir se battre dans leurs appartements, même si on sait se battre, une blessure reste possible. Tout cela pour dire que je suis positionnée dans le couloir à droite de la porte lorsque celle-ci s’ouvre à grands bruits et que notre blonde altesse royale débarque dans le couloir au pas de course, sa voix résonnant entre les murs, me faisant légèrement sursauter au passage. Et oui, on ne s’attend pas vraiment à ce que les problèmes viennent de l’intérieur de la pièce. Enfin, avec ces deux là je devrais m’y attendre un peu plus...reste que je me meus au même rythme qu’elle jusqu’au rez-de-chaussée, rejointe par le nouveau compagnon-garde personnel de la Dauphine. Un homme qui m’est inconnu mais qui selon la Wycaert est d’une compagnie plaisante, de quoi aiguiser ma curiosité donc. Reprenant ma respiration, je me positionne à droite de Zulma tandis qu’elle s’arrête enfin devant la plaidante et son…faucon. Mes azurins s’arrêtent un instant sur le volatile, vite oublié devant les mots prononcés par la blonde à côté de moi, et il me semble entendre un vague murmure du côté du co-protecteur de la Dauphine, audible mais incompréhensible. La guerre. Voilà un plaid qui risque de devenir particulièrement intéressant.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Edvaldleuvrai a écrit:

C'était pas son tour de rôder dans les couloirs pour faire de la "prévention par la terreur". Il profitait de sa pause durement méritée en observant des plans du chateaux qui n'étaient plus a jour a cause de l'ajout de ces maudits couloirs secrets qui ont été ajouté par les occupants des derniers règnes. Et ça l'emmerde. Autant de fragilité connue par tout ceux qui y ont rôdé, de lieu ou écouter le roi, ou se réfugier... ça appelle sa paranoïa a se réveiller.

Eeeeeed ! Mortyyyyy ! Salle du plaid ! Vite !

Une imprécation dans son patois zurichois suivi du lourd bruit d'une carcasse usée recouverte d'acier qui se lève. Sa mi main saisit une épée courte qu'il glisse a la ceinture avant de prendre la lance standardisé a sa compagnie pour les opérations en intérieur. 2 mètre 50. Renfort et clou en acier pour empêcher d'être tranchée aisément avec des armes non adapté. Et une tête de lance large afin de pouvoir servir autant de frappe que d'estoc et laisser des blessures assez large pour handicaper le combattant blessé.

Tilda, Gab'. L'heure d'gagner sa croute. On y va.

Ouais. Si on l'appelle pendant sa pause il compte bien faire chier Zulma en amenant autant de motivé de la triste compagnie possible. Pourquoi ? Il sait qu'au moins une fera une connerie qui foutras la merde politiquement.

Il sort de la pièce avant de voir ZUlma au loin du couloir continuer de s'éloigner. Réaction impulsive.

Bordel, On a pas droit a une explication des emmerdes ? J'septante pige, bordel. T'vas pas m'faire courir comme un jeunot !

Avant de commencer a boiter aussi vite qu'il peut. Il ne pourras pas la rattraper. Sa carcasse est lourde. Il est aussi fort que gras. Son armure est épaisse et lourde. Sa jambe boiteuse l'empêche de courir comme il faut et l'âge ruine le reste de son endurance. En bref ; c'est la merde.

L'escalier a été le plus difficile. Sa jambe boiteuse supporte peu les chocs a chaque fois qu'elle doit descendre d'un niveau avec tout le poids de la carcasse. Et des craquements audibles se font entendre. Des grognements de douleurs s'arrachent de son gosier a chaque fois. Après une imprécation, le vieux soldat décide de commencer a ronger une des plantes que sa troupe consomme avant les combats afin d'oublier la douleur... Et surtout augmenter leur sauvagerie en combat.

C'est donc un Edvald aux yeux dilatés, au souffle anarchique et impatient, a la peau rougie et a la mâchoire qui se serre parfois, de manière incontrôlée derrière la protection d'acier, qui arrive derrière

Vous ne venez pas vraiment déclarer la guerre, n’est-ce pas ?

Et surtout beaucoup plus impatient et impulsif. Sa voix, plus colérique qu'habituellement, s'arrache de son gosier pour grogner ses pensées.

Enfin quelqu'un qui en a marre d'attendre qu'Azhaar crève d'la malédiction pour vomir partout "C'était un règne horrible ! J'me suis ennuyé ! Bouhou !" pour enfin agir ? On va enfin tuer quelque chose avec des couilles.

Et de gronder d'impatience et d'une joie malsaine simulée, pour provoquer une réaction, en observant l'oiseau et la méssagère du casus belli.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Comment ont fait des huissiers ?
Ben ce n est pas si éloigner de la manière de la façon dont on fait des ambassadeur à vrai dire

La Sicaire du Lion de Juda ne s'attendait pas à celle là. Oui parce que elle, son titre d'Ambassadrice plénipotentiaire de la République de Genève, elle se l'est auto attribué. Ou peut être cela avait il été validé par l'Izaac dans les années 1460? Possible. Mais à ce jour, c'est sans l'aval de l'Avoyère actuelle, qu'elle se pointe l'Edelweiss au cul du faucon, au Palais Royal. Nota Bene pour elle même: pensez à prévenir Caméliane, l'Avoyère en fonction, d'un possible dérapage diplomatique type 'j'ai glissé chef".

Alors qu'elle s'apprêtait à répondre à l'Huissier, et lui demander un fauteuil, une chaise, un méridienne, un tabouret, - où que sais-je? - enfin quelque chose pour s'installer confortablement le temps qu'Azhaar ramène ses petons, c'est le spectacle d'ouverture des jeux d'été au Louvre.

Tout d’abord, telle Lady Gaga, la blonde Zulma. Elle serait pas chouette la Dauphine avec des gros pompons roses ?

Suivie dans la foulée de Mortymer. Avec ses allures de Zidane qui prend le RER.

L’Intendante de la garde royale s’est fait visiblement fait surprendre, tel le spectateur devant la Garde Républicaine au rythme d’Aya.

Et pour finir, un vieux ventripotent. Peignez le en bleu, et mettez lui un œil de verre. Avec des fleurs autour de la tête. Sauf que ce vieux n’a pas l’air sympathique du tout.

Bref, Léamance sourit largement de voir tout ce beau monde débarquer en courant et en arme, en oubliant de s’insurger à l’idée qu’on lui enlève le prétentieux volatile. Par sur qu’il se laisse faire d’ailleurs…

Vous ne venez pas vraiment déclarer la guerre, n’est-ce pas ?
Heu ... Guerre ? Oui, elle a entendu

La Sicaire laisse un temps de silence, son regard plein d’une insolente malice.

Salvé Zulma et Morty ! Ca fait plaisir de vous voir !
Alors comme ça on a trouvé la planque pour roupiller dans des draps de soie. Ca vous ferait du bien un peu d’exercice militaire.

C’est alors que le vieux chiant s’exprime – c’est marrant y’a toujours un vieux chiant, où qu’on aille.

Enfin quelqu'un qui en a marre d'attendre qu'Azhaar crève d'la malédiction pour vomir partout "C'était un règne horrible ! J'me suis ennuyé ! Bouhou !" pour enfin agir ? On va enfin tuer quelque chose avec des couilles.

La porte du Plaid ayant été ouverte par Zulma, la Réformée - qui elle aussi il faut l'avouer - s'est bien embourgeoisée ces derniers temps, s'inquiète de la restauration, en tendant le cou vers l'intérieur de la Salle.

Vous pourriez d’abord m’offrir des petits fours non pour commencer ?

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Edvaldleuvrai a écrit:: Il garde la main factice autour de la lance. Prête a intervenir en cas de problème. La main de chair pianote sur la tête de sa masse d'arme a sa ceinture. La porte est ouverte et il suit son employeuse en gardant le corps partiellement tourné vers la porteuse du casus belli au cas ou.

Vous pourriez d’abord m’offrir des petits fours non pour commencer ?

Un court grognement suivi de parole de sa voix désagréable et portante.

Non. Porte ton message. T'auras un lit et un r'pas comme l'demandent les lois d'la féodalité et d'l'honneur envers les messagers et ambassadeurs. Puis on t'fil'ras la réponse.

Il aime pas perdre du temps en discussion inutile. Et surtout si il peut pousser a la guerre. ça fait des mois qu'il protège le cul du roi. Une bonne bataille lui manque.

Le vieux briscard sait qu'il risque une tape sur les doigts de la cliente. Mais elle avait cas le prévenir dix minutes a l'avance avant de l'appeler sans qu'il soit échauffé pour courir dans des couloirs d'un palais cuisant sous le soleil d'une ville puant l'urine, la sueur et les emmerdes a des lieues a la ronde.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Zulma a écrit:

Zulma a un goût très sûr pour les hommes. Elle les choisit toujours dans un but bien précis. Ils doivent être en bonne forme physique, avoir du muscle et de l’endurance. C’est important l’endurance. Et savoir manier comme personne la gourgandine, le braquemart et la miséricorde. Oui, vraiment Zulma choisit avec soin ceux avec lesquels elle passe ses jours et ses nuits.
Preuve en est la présence à ses côté d’Edvald Le Groff, fier représentant de la garde personnelle du Roy et de la Dauphine.
Zulma lui jette un regard.

Ed, je doute que Léamance ait des couilles. Vous allez devoir contenir encore quelques temps vos pulsions meurtrières.

Tout en parlant, elle avance dans la salle, dans l’espoir que la troupe la suive, inutile d’affoler tout le Louvre.

Léamance, vous connaissez Mortymer. Merveilleux. Mais avant que nous ne devisions plus avant, et comme le demande Le Groff en des termes toujours délicatement choisis, sauriez vous m’expliquer la raison de votre présence et de ce… message ?

Sérieusement. Une déclaration de guerre. De Genève. Certes, Montestier est roi mais est-ce vraiment une raison pour que tous les supposés ennemis de la France, zozos fantasques et autres joyeux brigands décident de faire n’importe quoi ? Manifestement oui.

[hrp]*Gourgandine : lance en forme de harpon
Braquemart : couteau à lame longue
Miséricorde : dague à lame mince[/hrp]

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Leonie_metayer a écrit:: [Garde Royale]

Je reste silencieuse tandis que le vieux mercenaire et la plaidante s’échangent des politesses, masquant un léger amusement au doute exprimé par la Dauphine qui s’avance dans la salle du plaid. Il m’est assez simple de rester impassible, l’idée que le Montestier meure me déplaît et agit comme une immersion dans l’eau glaciale d’une rivière. Entre demande de petits fours et d’explications, je calque mon pas sur celui de l’Antireflet et me positionne à sa droite lorsqu’elle s’arrête une fois à l’intérieur.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Mortymer a écrit:: Un sourire goguenard ou peut être tout simplement amusé vint accompagné la salutation faite par l'envoyée spéciale des alpages. Quelle douce définition avait-elle laissé choir pour définir l'accaparement des attributs parisiens pour les deux habitués aventuriers. Mais son amusement se trouvait peut-être fin, car après tout, sa présence en ces lieux, n'est que le résidu du refus d'exercice mené par la République de Genève. Les semaines et les mois passent, une parole suit un acte et pourtant, à l'arrivée, tout est chamboulée. C'était peut-être ça, finalement, l'aventure moderne.

Op !

À chacun sa salutation et un signe de tête pour toute réponse. Si le temps leur était permis, que la pimpant sicaire lui offrait le luxe d'un aparté privé une fois l'évènement passé, il aurait bien l'un ou l'autre question à lui soumettre.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

- Par le Très Haut ce que vous êtes naifs ! Bien sûr que non je ne suis pas venue apporter une déclaration de guerre, je voulais juste faire une arrivée correcte.

Ce n'est pas de sa faute, elle n'a pas les codes. Elle n'a pas été éduquée la Sicaire, du brut de décoffrage des Vallées des Alpes, nourrie au lait de vache mauve à l'état bébé-esque puis endocrinée jusqu'à la moêlle au Djihad Réformé des Alpes par Sanctus and Co, du Lion de Juda.

-Azhaar m'a invitée à venir

Elle s'agite alors à fouiller dans son dos, à l'intérieur des ses braies, puis brandit un parchemin qu'elle déroule et montre à la triplette de compèt

Citation :: De Azharr de Montestier
Objet Le très haut et moi

Salutations Leamance,

Tu t’en es sortie avec ta traversée de mer celtique ? Je te confirme que c’est tendu avec l’Irlande ces derniers temps, au vu des affreux ayant investi les lieux.

-GROSSE TACHE D'EAU QUI MASQUE CETTE PARTIE DU TEXTE-

Tu ne voudrais pas revenir en France et m’accompagner un peu, comme au bon vieux temps, lorsque nous étions venus mettre le bazar au Louvre ?

Bisous.

[/hrp]

Le Bazar By Azhaar, c'est Léamance, y'a pas de lézard.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Mortymer a écrit:: Déception et petit bonheur. Point de bande armée de hallebarde, perçant les frontières impériales pour tailler sur la France. Juste une frimousse échappée du Salève qui vient faire mumuse sous les murailles du Louvre. En somme, presque comme lui. Il accueillit néanmoins avec sourire la lecture du vélin, ce qui laissa de suite aux oubliettes la déception initiale.
Que pouvait bien tramer le roy pour désirer auprès de lui la sicaire ? Un mariage surprise au clair de lune ? La France qui épouse La République de Genève, voilà qui ferait un bien mauvais cas pour le voisin impérial. Indirectement, là, une très bonne raison de mener guerre. Finalement, il restait peut-être un espoir.
Il laissa néanmoins la Dauphine se saisir de la réponse et accueillir comme il se doit, celle qui fera la reyne parfaite.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Azharr a écrit:

- Azharr, Leamance, Azharr ! Est-ce l’accent Genevois qui vous pousse à accentuer ainsi le a ? Pas aaaaa..Rrrrrr ! Comme un petit animal à griffes qui rugirait !

Oui, parce que quand même, le bruit d’une déclaration de guerre officielle, ça a tendance à faire frémir les couloirs du Louvre. Et le frémissement monte, monte, mooonte jusqu’à atteindre son auguste personne, probablement en train de se prélasser au soleil avec une ou deux femmes de peu de vertu. Ce sont des choses qui se font au Louvre.

Déclaration de guerre Genevoise qui coïncidait ETRANGEMENT à un certain échange de courriers, alors Azharr n’allait tout de même pas se priver de l’occasion pour saluer Leamance, bien trop rare à son goût dans le Royaume de France.

D’autorité il vint alors la tapoter. Pas comme un adorable petit chiot non, mais plutôt comme on tapote le dos d’une sicaire fanatique.

- Je suis plus qu’heureux de vous revoir au Louvre, comme au bon vieux temps, lorsque nous étions venus taquiner Alistaire, avec le résultat surprenant que nous connaissons.J’espère que vous allez vous attarder un peu parmi nous ? Qui sait, vous pourriez trouver cela distrayant, sortant de l’ordinaire, totalement inédit !

Et un peu plus bas,

Mh, oui en revanche, évitez tout de même de clamer des déclarations de guerre à tout va. Nous n’avons pas pour habitude d’égorger les ambassadeurs dans l’exercice de leurs fonctions, même si je suppose tout à fait que vous vous êtes auto attribuée ce rôle, mais cela peut tout de même rendre nerveux les gens ici qui ne vous connaissent pas, vous comprenez ?

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Mais c'était qui? Mais c'était qui?
Mais c'était qui? Mais c'était qui?
Mais c'était qui?
C'est qui? C'est qui? C'est qui?
Mais c'est qui?

C'est AzhaAAarrrRR

Ca fait toujours cet effet quand il se pointe celui-là. En plus, on dirait même qu’il a une petit culotte coincée entre ses braies et son royal ceinturon.
L’air visiblement heureuse de le revoir, la Sicaire lui claque une grosse bise sur la joue après que le Roy lui ait presque déboité un omoplate.

- Si j’avais dit que j’apportais une déclaration d’Amour, personne n’aurait bougé un orteil. lui répond elle.

C’est un bref regard pétillant qui se plante dans celui d’Azhaar, avant de se tourner vers Zulma, Mortymer, et le bourrin qui semble se nommer Le Groff.

- Je suis venue jusqu’ici en bateau, vous êtes tous invités pour une mini croisière sur le fleuve. On fait cela incognito, pour ne pas se trimballer toute la garde Royale.

Puis se tournant vers le Roy

- Sa Majesté, va enfiler un heaume, on ne te reconnaitra pas.

Plus tard, bien plus tard, cette technique sera réitérée - mais à scooter - depuis un palais encore inexistant, celui de l’Elysée.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Azharr a écrit:

Et juste après la grosse bise d'une sincérité désarmante,

- Oh, mais moi, Léamance, j'aurais bougé un orteil et même deux pour une déclaration d'amour de vouus !

Regard pétillant soutenu. Loveuhinziair. Avant de se souvenir à quel point il doit être épuisant d'éprouver des sentiments romantiques à l'égard de ce personnage haut en couleur, sans cesse en mouvement.

- Un heaume, vous êtes sûre ? Mais nous sommes pourtant en temps de paix...

Tralala.

- Et je tiens à être extrêmement reconnaissable pour mes sujets ! Qu'ils demeurent frappés de stupeur de me voir tout d'abord et éblouis à vie par la suite !

Leamance a écrit:: La Réformée note le regard pétillant, et se dit qu'il est épuisant d'éprouver des sentiments romantiques à l'égard de ce personnage haut en couleur, sans cesse en mouvement.

Mais sa pensée est soudainement interrompue par un espèce de gros bourdon affreux noire et jaune, un Bombus terrestis

Le bourdon terrestre (Bombus terrestris), est une espèce d'insectes hyménoptères de la famille des Apidae (de Apis : abeille). Bon pollinisateur, ce bourdon, qui recrée tous les ans de nouvelles colonies établies sous la terre, est commun en Europe, où il est élevé.*

Celui-ci fait un vacarme épouvantable, empêchant Léa les paroles murmurées.

Oh, mais moi, Léamance, j'aurais bougé un orteil et même deux pour une déclaration d'amour de vouus !

Cet instant d'inattention fort dommageable passé, elle entend par contre clairement la suite.

Et la guerre vint rapidement, avec des retrouvailles au Port de Gien. La suite s'écrira là bas

*Source Wikipedia
[hrp]Je vois juste la réponse à ce RP. J'ai donc essayé d'y mettre une réponse spatio-temporelle acceptable[/hrp]

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Cameliane a écrit:

- Là, ça vaut le coup d'oeil...

Pour la petite histoire, sachez que lorsque j'en ai eu assez d'être avoyère de Genève - mairesse - j'ai demandé à Notwen de me remplacer, il y environ un mois. Juste avant la fin de mon mandat, j'avais refusé de signer le traité d'amitié Berry-Genève et l'avais signalé à monsieur Constant, l'ambassadeur que j'avais auparavant reconduit dans ses fonctions. C'est lui qui était à l'origine dudit traité. Pourquoi refuser ? Parce que les TMC qui étaient pour la plupart Genevois s'en étaient pris à Azharr. Chose inacceptable à mes yeux. L'Empire oui, le Domaine Royal non, tant que c'est Azharr qui en est le Roy.

Voilà, en résumé succinct.

Donc, Notwen m'écrit ceci...

Citation :: De Notwen Date d'envoi Le 01 Octobre 1472 à 00h16
Objet Un message de Constant
Expire le 20 Octobre 2024

(HRP: A mon avis, il vaut mieux le lire sur le forum, avec les mises en formes)
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Chère Caméliane,

j'ai reçu une missive de notre Ambassadeur Constant, un fidèle de la République, n'est-ce pas ?

Je manque d'informations sur cette situation enberrylificotée et sur ces TMC. Sans doute pas des Tartes aux Myrtilles Caramélisées... plus probablement de Très Méritants Chevaliers, c'est ça ?
Saurais-tu me donner un éclairage sur cette situation ?

Ça m'aiderait à terminer la lecture de sa missive, mes yeux fatigués ont déjà bien du mal à en déchiffrer le début.

Prends soin de toi et envoie-moi des cartes pigeonnales de là où tu es,
Notwen
_______
PS : Je te recopie le début de sa missive, du moins ce que je déchiffre :
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Madame l’avoyère,
Chère Madame Notwen,

Au rapport : Constant. Soldat huguenot et diplomate. Tout d’abord, je vous félicite pour votre (illisible, sans doute me félicite-t-il pour ma légendaire fortune) et vous prie de bien vouloir m’exaucer de ne pas vous avoir écrit plus tôt. Je suis à Autun, en Bourgogne. J’ai puis des sales coups, j’ai peut-être un mois ; ça fout mal quand je bouge trop.

Vous le saurez, de nombreux citoyens genevois enormes, forces vives de la République, se trouent actuellement dans le Berry Libre, as sailli par les croupes royales, pas pâles, et quelques traites. Tout a commencé quand le Clergé a décroqué l’évêchesse de Bourges, une centaine Tokai. Des troupes régulières benichonnes et des soldats genevois remis sous la banière du TMC ont alors pris le diocèse de Clermont. Le roi élu des François, Azharr, a voulu protéger ses vaisseaux ecclé siatiques et est arrivé au pas de course à Bourges. On l’a déroulé. C’était cet été. Depuis, il ampute les yeux de la terre. Inspiré par le Moulin, je vois qu’il a ensorcelé doux genevoises. Tassons leurs nems, tout elles sont bonte à leurs ancêtres !
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J'espère que tu déchiffres mieux mon écriture que moi la sienne. Ma main tremblote, il faudra que je consulte cet Alémanique du nom d'Alzheimer, ou son cousin anglois, un certain Parc qui ne sonne.

Splendide courrier. Comme moquerie, on ne peut faire mieux ! Il faut savoir que ce genre de missive est très très rare de sa part. Le sieur Constant ira se gratter les aisselles pour que le traité soit signer par Notwen. Je ne sais si elle lui répondra directement mais j'ai hâte d'en prendre connaissance si elle se lance.

Voici l'épistole d'origine de monsieur Constant :

Citation :: Madame l’avoyère,
Chère Madame Notwen,

Au rapport : Constant. Soldat huguenot et diplomate. Tout d’abord, je vous félicite pour votre élection et vous prie de bien vouloir m’excuser de ne pas vous avoir écrit plus tôt. Je suis à Autun, en Bourgogne. J’ai pris des sales coups, y’a peut-être un mois ; ça fait mal quand je bouge trop.

Vous le savez, de nombreux citoyens genevois en armes, forces vives de la République, se trouvent actuellement dans le Berry Libre, assailli par les troupes royales, papales, et quelques traitres. Tout a commencé quand le Clergé a défroqué l’évêchesse de Bourges, une certaine Tokai. Des troupes régulières berrichonnes et des soldats genevois réunis sous la banière du TMC ont alors pris le diocèse de Clermont. Le roi élu des Français, Azharr, a voulu protéger ses vassaux ecclésiastiques et est arrivé au pas de course à Bourges. On l’a dérouillé. C’était cet été. Depuis, il ameute les cieux et la terre. Inspiré par le Malin, je sais qu’il a ensorcelé deux genevoises. Taisons leurs noms, tant elles font honte à leurs ancêtres !

Je souhaite, par la présente lettre, vous proposer mes services. Ambassadeur depuis l'hiver dernier, j'ai été nommé par M. Dussalève, confirmé par M. Nike et Mme Caméliane. Cette dernière fait partie des ensorcelés ; elle a sabordé le traité avec le Berry, tout juste signé. Que notre Seigneur la libère du mal qui l'a pris. Je peux vous fournir un rapport sur mes activités passées et, si vous souhaitez me confirmer comme ambassadeur extraordinaire, effectuer des missions à votre demande ou vous en suggérer.

Au nom du Très-Haut,
Pour la République, la liberté et les marmottes,

Constant

[le RP est ici : https://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?p=97051085#97051085
Celui du traité là : https://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=2531676]

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Leamance lit par dessus l'épaule de soeur réformée

- Il parle de nous là non?

en pointant le terme "ensorcelé"

- Je l'aimais bien pourtant Constant avant son idée de rejoindre les ...les...je ne sais pas comment les appeler. Hérétiques, ne serait pas correcte, on est aussi avec des hérétiques...on va dire les Clairs Obscurs.

Sans conviction la Léa sur le terme idoine.

- Mais surtout, ce qui me défrise le poil de marmotte, c'est que ce même Constant m'a demandé, à peine Azharr élu, de vite le contacter pour trouver un moyen d'influer sur la religion en Royaume de France. Je savais qu'Azharr se foutait de la religion comme de sa première fleur de lys- je le soupçonne d'être mécréant, alors je n'ai rien fait. D'autant plus que j'étais en Angleterre

...

- C'est quand même tordu de vouloir d'un côté se rapprocher du Roy, puis 2 ou 3 mois après se battre contre lui.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Azharr a écrit:

Azharr lit par dessus l'épaule de Cameliane par dessus l'épaule de Léamance. C'est un peu collé serré tout ça, à force.

Mais non voyons, Léa, je suis très pieux. Et détrompez-vous au sujet de la religion, je ne veux point vous divulgacher, mais il va y avoir une petite surprise affriolante. Peut-être pas pour tout le monde.Et voici la réponse que j'ai apporté à la missive Berrichonne. Dans la douceur et la bienveillance, car ils n'auront pas ma haine !Bon, par contre, j'admets qu'en termes de petit courrier rigolo, on est un peu pauvre

Citation :

[RP] Léa, sa Sica, ses tribulations. - Page 12 Azharr22

Une grande liberté implique une grande responsabilité

A l’ensemble des sujets du Royaume de France, ainsi qu'à vous, turbulents Berrichons & pièces rapportées,Azharr. On écrit Azharr. Vous auriez pu tout de même faire cet effort.Rose, Wilhem, par curiosité, en quelle qualité vos signatures et beaux tampons figurent sur cette annonce qui semble vaguement officielle ? Chef incontestée de toute âme posant le pied en Berry et gardien du trésor de papa Kreuz ?Autant pour Catnys, je vois à peu près : la régnante qui n'a pas répondu à ma proposition ouverte mais néanmoins très chaste, formulée par missive lors de son invitation au Louvre non honorée."En parfaite cohésion avec notre incontestable Cheffe d'armée, je confirme chaque terme de ce courrier, j'affirme encore et encore le Berry Libre." écrit-elle au dessus de sa signature.La malheureuse semble prise en otage. Catnys, si vous m'entendez et êtes en danger, clignez des yeux trois fois d'affilée.Blague à part, je vais tâcher de répondre à vos allégations & questionnements de manière très sobre.Votre indépendance sous cette forme n'est pas viable. Elle vous correspond peut-être, certes, dans votre désir incessant de ruine et de chaos, mais ne permettra aucune construction durable.C'est là que la diplomatie est une chose merveilleuse. La reconnaissance royale dont vous estimez pouvoir vous passer jetterait les bases de relations ultérieures assainies et peut-être même, soyons fous, apaisées.La diplomatie, c'est une affaire de compromis, afin que chacun y trouve son compte intelligemment.Et négocier, c'est bien ce que j'ai tenté de faire dès le début, tout d'abord avec vous, Rose, concernant les procès mutuellement lancés par le Berry et le Bourbonnais-Auvergne, puis avec Catnys par la suite, autour de la question de l'hommage à la Couronne et de l'indépendance.Je me suis, par deux fois, heurté à un mur au moins aussi épais que celui entourant Bourges.Et maintenant, vous revenez à moi. Une provocation supplémentaire ? Un désir tardif mais néanmoins réel de parlementer ? En toute transparence, ce conflit m'ennuie prodigieusement, depuis son émergence. J'ai passé une grande partie de ma vie à guerroyer, pour des raisons diverses, parfois personnelles, parfois pour la Couronne ou contre celle-ci.Je l'ai suffisamment faite par le passé et j'aspire à présent, de par ma position, à transformer le royaume pour en faire une entité plus libre, plus respectueuse des désirs d'autonomie et d'émancipation, des provinces unies dans la diversité.Je n'aspire pas à la guerre, cependant...A défaut de démontrer votre capacité à former une province indépendante mature, vous avez surtout démontré que vous représentiez une menace constante pour vos voisins et même au delà, comme lorsque vous êtes allés semer le trouble jusqu'en empire, peu de temps avant que mon règne débute.Doit-on vraiment reparler de cet assaut sur le Bourbonnais-Auvergne sous je ne sais quel vague prétexte fallacieux et de vos menaces de représailles dès que mon armée aura quitté les lieux ?Doit-on vraiment reparler de cet assaut sur Autun au terme duquel la première armée de Marie la Damnée connu sa fin ? Et les révoltes diverses qui s'ensuivirent en Bourgogne ?Doit-on même reparler de la déclaration de guerre que vous m'avez adressée ?Alors, ne me prêtez pas d'intentions ridicules, telles que la vengeance et tentez plutôt de me convaincre qu'un beau rassemblement aussi sympathique que le vôtre ne provoquerait aucun trouble, si je décidais maintenant de laisser le Berry en paix.Si vous n'y parvenez pas, alors vous comprendrez pourquoi je suis là.Votre liberté, à coup de pillages, de procès expéditifs, de poutrage d'innocents et de monopole politique et de pensée, renfermée sur elle même, me semble bien triste.Mais vous aurez au moins le mérite de réunir contre vous des gens d'horizons divers, qui se découvrent, s'acceptent et en viennent même à s'apprécier malgré leurs différences .Qui aurait pu croire que des chevaliers et des personnes perpétuellement pointées du doigt comme brigands puissent combattre sous la même bannière et œuvrer ensemble en bonne intelligence pour vous empêcher de nuire ?C'est là le royaume ouvert d'esprit et libre que je souhaite défendre. Maintenant, la question demeure intacte et l'impasse semble totale. Et vous, seriez-vous disposés à éclaircir la situation ?Si vous envisagez vous aussi une sortie de conflit honorable, je vous propose une rencontre au Louvre, entre ceux que vous considérez comme vos chefs et mon gouvernement, avec mon assurance de repartir libres et entiers, quelle que soit l'issue de nos négociations.Je vous laisse une semaine pour m'apporter réponse afin que nous puissions convenir d'une date éventuelle.

Rédigé, Signé et scellé à Sancerre par Sa Majesté Azharr de Montestier, le premier Octobre de l'an de grâce mille quatre cent soixante-douze

[RP] Léa, sa Sica, ses tribulations. - Page 12 Awyv

[RP] Léa, sa Sica, ses tribulations. - Page 12 Awyv

[RP] Léa, sa Sica, ses tribulations. - Page 12 Azharr24

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Mortymer a écrit:: Léa ? Les ambassadeurs genevois tombent comme des mouches, vous devriez faire attention à vous.

En tout cas, vous pouvez contacter le boulier helvète qui occupe l'avoyerie de Genf, le brave Constant a trépassés cette nuit sous les coups d'un ancien chancelier bernois. La ville n'est elle pas belle ?

A Azharr.

Ton courrier est presque aussi pompeux et infâme d'ennui que les vingt cinq assaut manqué de la campagne de Bourges.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Pieux...collé serré
Pieu... collé serré
Pieux...collé serré
Pieu... collé serré
Des idées de fleurdeliser ?

La Réformée se cambre très légèrement - je vous jure sur la tête d'Izaac ça ne se voit pas à l'oeil nu - de façon à exercer une toute aussi légère pression au Lys Royal.

- Dommage pour Constant, mais c'est un Sicaire, il sera vite à nouveau sur pied cher Mortymer. C'est du gaillard.

Se fendant d'un sourire d'approbation à l'attention du blond un tantinet moqueur lorsqu'il aborde le sujet de la lettre Royale.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Mortymer a écrit:: À la jolie genevoise.

Les bougres d'hérétiques ont une certaines capacités à ne pas rester crever assez longtemps en effet.

L'index qui vient gratter sa tempe.

Vu que c'est l'ravito, doivent en effet pas manquer d'onguent. Si ça crève une première fois, ça crèvera tout aussi bien une seconde.

Pragmatique. Mais pas dit qu'on le laisse agir.

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Cameliane a écrit:: Hochement de tête à l'intention de la sicaire...

- Ouiche. Ils parlent de nous. Ensorcelées. Par l'amitié ? Toi pour Azharr, moi pour toi et lui. Amitié et loyauté. Quant à lui, il mange à tous les rateliers. Mais attention à qui crache au vent... Notwen me rappellera pour reprendre le poste d'avoyère.

Puis écoute, lit, re-écoute tout le monde, sourit à Azharr...

- Elle est très bien votre lettre. Puis ça ne peut pas toujours être drôle. Sinon, comment saurait-on que c'est drôle si ça l'était tout le temps ?

Se tourne vers Mortymer...

- Vous avez été chancelier bernois ? Je me disais que votre nom ne m'était pas inconnu... A quelle époque était-ce ?

Et pose une lettre sur la table...

- Encore moins drôle que la vôtre Azharr, j'en ai bien peur...

[rp]
Chère Notwen,

Ton pigeon m'est bien parvenu, et après l'avoir engraissé, le revoici.

La lettre de monsieur Constant est bien incompréhensible. Peut-être les effets de sa médication ? Des herbes berrichonnes mises à macérer aux effets secondaires troublants ? Des saillies ? Des nems ? Mais à quoi fait-il donc allusion ?

Je vais tenter d'allumer ta chandelle. Prend tes aises, ça risque d'être long...

Donc... les TMC - Technocrates Militaristes du Chaos – est un regroupement de plusieurs organisations de mercenaires et brigandines de différentes nationalités. Ce ne sont pas des soldats genevois ni des mercenaires envoyés par Genève, ils sont libres et indépendants, je tiens à le rappeler. Il y a les Bill, les CO (Clair Obscur), la Mano les a rejoint, peut-être quelques membres de Fatum, et d'autres dont j'ai oublié le nom malheureusement. Ils doivent réunir six ou sept groupes à vue de naseau. Un grand nombre d'entre eux sont italiens, tels que monsieur Gianlupo. Quelques uns sont genevois. L'avantage que leur offrait la Suisse à une certaine époque était le prestige pour leurs armées.

Aujourd'hui, ce prestige est si bas qu'il ne sert plus à rien. Orgetorix et Cie y ont veillé. Les deux autres avantages sont l'absence de loys sur nos terres Helvètes ainsi que la souveraineté des cantons, indépendant les uns des autres. Avant mon retour de retraite en mai, ils oeuvraient déjà contre châteaux, villes et diocèses de l'Empire sous agrément d'abord Sédunois puis Genevois. Lors de mon élection à l'avoyerie, j'ai bien sûr maintenu cet agrément. De même, j'ai maintenu monsieur Constant au poste d'Ambassadeur Extraordinaire, et non Plénipotentière puisque Léamance a déjà cette charge. J'ai aussi nommé un Corsaire en la personne de monsieur Eddard Forgemont, mais ses services ont été inutiles, car pour rappel, c'est le Prince Amiral qui a fait plouffer deux navires aux quais Genevois à ma demande. La Tribun est madame Malena et l'Adjointe à l'Urbanisme... j'ai oublié. Mais là encore, ce sont deux membres des TMC. Bon nombre d'entre eux ont rendu service à Genève, dont madame Clotiide qui me fournissait des colorants. Je ne cracherai donc jamais sur ces personnes là.

Lorsque monsieur Gianlupo m'a fait part de leur désir de lancer des opérations dans le Domaine Royal, là, je me suis insurgée. L'Empire oui, le DR non. Avant cela, le 26 juin, je lui ai proposé un plan, que j'appelais le plan Edelweiss. Il ne semblait pas intéressé. C'est dommage, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Par la suite, la période tombait mal, en pleines chaleurs estivales et je n'ai pu suivre toutes les opérations... Jusqu'au jour où un article de la KAP a attiré mon attention : le Roy, monsieur Azharr, grièvement blessé par l'une de leurs armées... Azharr, le binôme de Léamance lors du tournoi du Léman en mars courant. Mon sang n'a fait qu'un tour. Ma loyauté va en tout premier, avant toute autre considération, à Léamance. C'est acté. Alors quant elle m'a annoncé être auprès du Roy à guerroyer dans le Berry, il allait de soi qu'il me fallait la rejoindre. D'autant plus que quelques temps plus tard, ce même Roy m'a rendu un fier service à Lyon. Je lui suis doublement redevable. Donc, depuis bien un mois, ici, dans le Berry, c'est la guerre, troupes royales contre les TMC. Plusieurs stratégies ont été appliquées, mais les TMC sont d'un nombre bien supérieur à nous. Ils bénéficient de nombreaux autres avantages, tels qu'une réserve d'armement et de soins dignes des grandes épopées chevaleresques, embarquant avec elles des caravanes longues sur au moins deux lieues.

Ce monsieur Constant, ma chère Notwen, a été quasiment tué à l'aube par l'une des armées royalistes. Il se relèvera à n'en pas douter. Cogne sur un homme, deux fois, trois fois, s'il se relève, c'est que c'est un Helvète ! Et fais-en ce que tu en veux. Ignore-le, répond-lui, reconduis-le dans sa fonction d'Ambassadeur, retire-la lui, à ta guise ! Il te relancera peut-être pour signer le traité Berry/Genève que j'avais refusé de finaliser. Traité que je déchirerai lorsque tu en auras assez du poste d'avoyère et que je viendrai prendre la relève. Ou à utiliser pour les latrines cantonales. Oui voilà, recyclons.

Si tu as d'autres questions, et si tant est que mes connaissances puissent t'éclairer, n'hésite pas. Tu auras au moins le deuxième son de cloche.

Que Déos te rase les pwals des pattes,
Bises soufflées du Berry,
Caméliane Salmo Salar
[/rp]

Camelot Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009

Mortymer a écrit:: Il aurait bien eu du mal lui même à se souvenir de son propre nom en tant que chancelier.

Je me suis gardé de trop me faire voir en ce temps la. J'étais au service du bon Gianlupo dans ses exercices dans les environs des Alpes. Et par un besoin pressant, le vieux du Salève avait besoin d'un bon fonctionnaire confédéral. J'ai cédé à sa demande, mais cela n'a que moyennement plu à certain de vos compères ... Pour les satisfaire, je suis devenu chancelier le mois suivant, en me faisant un plaisir de dormir au sens propre comme au figuré. Le chancelier parfait, inerte, inutile ... C'était il y a ... un an ? Deux maintenant ? Je n'en ai plus aucune idée. On fait tellement souvent n'importe quoi, que l'on fini par oublier.

Son exercice à la chancellerie helvète n'est pas ce que l'on peut qualifier de plus glorieux. Dans la droite ligne d'un règne à la Lévan.

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