[RP] Le bonheur est dans le pré. Oct 1462

Sujet: [RP] Le bonheur est dans le pré. Oct 1462 Sam 4 Oct 2014 - 11:12

(halle de Genève)

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[Dans les faubourgs de Genève]

Ils marchèrent toute la nuit et arrivèrent au petit matin près de l'enceinte de la Cité, dans le bruit des armes et du déploiement des effectifs.

Aëlig poussa une vache puis se baissa pour cueillir une pâquerette qu'il plaça dans un coin des lèvres.

- Le terrain est glissant mais l'herbe confortable, On va camper là.

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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Azarelle revint vers le campement , le pas trainant, le cœur aussi triste que le gris des murailles, il n'y a pas de cries de joie dans la ville, juste quelques silhouettes se précipitant derrière d'épaisses portes. La ville est comme morte ou plutôt endormies. Genève la belle dormante attend un baisé de sang pour se relever .
Aza marche et son cœur bat au même rythme que la lame de sa rapière sur son mollet .
Elle revient de loin et elle le sait mais maintenant elle espère bien en trainer quelques uns en enfer. Au noms de tous les miens, pense t'elle tout haut

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

- Un peu plus sur la gauche... Voilà... Non, finalement, un peu plus sur la droite là... Voilà... Non, c'est un poil trop à droite sur le coup. Vous n'écoutez rien ?

Les hommes se prennent une suée depuis une demi-heure.

-POSEZ !

Ils posent et sont sur le point de s'éclipser.

- NON ! Attendez ! Tournez-les d'un quart de tour. Toujours avoir le cul au nord, très important ça, d'avoir le cul au nord... Tous les madecins vous le diront.

- Cul au nord... cul au nord... mon pied au cul oui...

Silencieusement, elle s'approche du soldat réfractaire et d'un ton académique :

- Mon petit... Chaque détail compte. Il va falloir que tu comprennes une chose : si nous sommes samedi, nous ne sommes pas dimanche. C'est un détail mais ça compte. Si nous sommes le jour, nous ne sommes pas la nuit, c'est aussi un détail qui compte. Si je dis qu'il faut tourner les latrines d'un quart de tour, c'est qu'il faut les tourner ! Parce que si tu ne le fais pas... Tu seras comme le dimanche ou la nuit ou piiiiiiiiiire : une nuit de dimanche. Et comme un détail annihile un autre détail, tu ne seras plus rien ! RIEN !

Alors le pauvre gars, râleur mais un brin intelligent, obtempère. Question de survie, dirons-nous.

Quelques minutes plus tard, elle admire le cabanon exposé correctement, là, au milieu du pré.

Et qu'est-ce que c'est beau des latrines plantées-là, en pleine cambrousse !

- C'est parfait ! Nous voilà fin prêts. Maintenant... ça va chier !

Sens propre ? Sens figuré ? Les deux ? Seul Déos le sait !

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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- trop mouillé !
La Paz fit la moue.
- Pis trop souillé !
Lorgna l'Aëlig du coin de l'oeil en se pinçant les naseaux.

- Et puis dans la compagnie d'à côté ils ont des latrines dignes d'un hôtel de plein air quatre étoiles. On se fait p'tits et on frappe chez Mad ?

hum ?

Subjugée par la pâquerette pirouettant entre les lèvres mâles, le nez de la Paz parti en expédition lente vers le coeur aguicheur de la corolle.

-------------------------------- zip -----------------------------------------------

What did you expect ?

Les pâquerettes ça pue.
Et les galoches c'est privé.

-------------------------------- zip -----------------------------------------------

Reprenons.

Dans le brouillard matinal, un silhouette se profila, frêle.

- Dis voir, on a de la visite !
Elle se tut un instant, scrutant la tache sombre et mouvante.

- Est-ce que la Mort boite ? J'me souviens plus.

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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- EN AVANT !!
Ah bé nan.
Faut pas car y a ...
- EN ARRIÈRE !!
Non, par ce que
Y z'ont dit que si on va là ...
- ON CAMPE ICI !!
Allons plutôt à gauche, y a des bruits.
- A GAUCHE TOUTE !!
Euh ... Nana c'est à droite qu'on a rencart.
- ON VA A DROITE !!
Ah!! Y sont pas là.
Alors ... ben ...
En avant ??
- EN AVANT ÇA VA CHIER !!

Bah ... Pour "ça" c'est trop tard.
Parait qu'à Genève y z'ont plus rien.
Même qu'y se torchent avec les doigts ...

Citation :: 03/10/1462 06:01 : Vous vous forcez à manger mais rendez une partie de votre repas : vous n'avez du coup pas bénéficié de tous les apports nutritifs de votre pitance.

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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[Compagnie de la cardabelle, Armée du bonheur, Genève.]

C'est ici qu'on s’arrête nous aussi?
Nan.
Pourquoi?
Bha r'garde! Z'ont chié partout!
Ouais mais l'vieux il a dit qu'il fallait qu'on suive.
Bha c'pas une raison pour marcher dans la chiasse.
Même pas la not' en plus ...
Exact. Chacun sa merde.

Quelques lieux plus loin, bien plus loin donc, la Cardabelle s'installe.

Et c'est pour c'soir?
De?
La castagne!
J'sais pas trop ... pour le moment j'dirais plus qu'ça sent la cagagne ...

Claude Messages : 11774 Date d'inscription : 01/10/2010

En haut de la petite colline, Cendres était assis en voyant tous les combattants qui campaient plus bas. Chaise longue, petit coussin, Camomille chaude, chaussons et couverture en laine parce qu'il commençait à faire un peu froid

Courrier !!

Quoi ? Encore !

Ah ben faut c'qu'il faut...

Oui mais là enfin bon...

Esclandres lui donne le courrier fraichement arrivé de la veille

Tout ça ?!

FAUT CE QU'IL FAUT...

Quoi t'es encore là toi ?

JE GUETTE...

Mais casse toi !

Cendres jette sa camomille dans le vide

Un soucis l'cousin ?

T'occupe...

Puis passe les enveloppes les unes après les autres

... Hmpff... Poubelle...

Ah celle là on répond.
Celle là aussi...
celle ci... Oui aussi...

ça poubelle...

DE LA PUB ?

Non ma mère...

HMPPFFF....

Et oui... Celle la aussi ça fait des lustres que tu lui coures après...

Donc ça poubelle... On garde... Garde... Poubelle...
Ah quoique non... On y répond à celle ci... C'est Hobb

Citation :: Tagada tsouintsouin
T'auras du boudin

Et pas du blanc.

Le reste je m'en occupe plus tard...

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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[Armée du bonheur, Genève.]

Blammm !

Poussez pas derrière bo%*_% Million de mile Sabord de S*%µ de crabe %**µ

Quoi poussez pas ? c'est pas nous c'est les autres qu'ont pas compris qui fallait s'arrêtter ici

Ouiiiiii ! c'est la Genève bondiouuuuu

Ah bon ??? on campe ici ?

Oui vous avez pas vu qu'on piétine dans l'oignon faisandé ?

*Soulèvement des bottines crottées pour admirer l'oignon*

Oui c'est faisandé pour sur !

*cherchant un endroit dégagé*

Bon bah nous on va grimper un peu sur les hauteur l'air y ai plus frais on respirera mieux !
Nan nan vous me suivez pas, vous restez ici faut suivre ce qu'il à dit le vieux !

Moi je suis le plan Q, enfin le cul qui était devant moi..... pis c'est mon plan Q à moi.... alors vous avez qu'à vous trouver un cul propre à suivre !

*Grimpe sur la colline rejoindre Charlotine*

Bon dieu de crotte de B%µ*_% ça colle ! ArhhHH

*frotte ses bottes dans l'herbe*

Un plan Q....tu parle d'un plan foireux !

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

[Et pendant ce temps-là, du côté madgnifiquement sanitaire]

- Bon, tout le monde a de quoi noter ? Tout le monde est prêt ? Alors commençons !

Oui, on est dimanche et c'est l'heure du sermon. Un sermon qui se voudra instructif.
La Madgnifique, face à ses apprentis-soldats, s'en va transmettre une partie de son grand savoir militaire.

- Leçon du jour : Tenir un siège !

Les potaches notent scrupuleusement le titre, tandis que Madeline commence :

- Oubliez tout ce qu'on vous a appris jusqu'ici. Nous allons voir ensemble ce qu'est la définition d'un siège, et les meilleures façons de le tenir ainsi que les conséquences.
SOLDATS ! Un siège, ça se tient ! Du verbe tenir, verbe irrégulier du troisième groupe. Fut un temps où vous le tîntes mal et c'est pourquoi nous allons remédier à cette lacune afin qu'à l'avenir, toi... toi... toi... et toi aussi, vous tous quoi... sachiez le tenir correctement !
SOLDATS ! C'en est assez de ceux qui pensent que tenir le siège est chose futile. C'en est assez de ceux qui oublient de le tenir.
DORENAVANT, tout le monde va répéter correctement le mouvement :

1. Je tiens le siège de la main droite.
2. Je soulève la cuvette de la main gauche.
3. Je fais ma petite affaire.
4. Je verse un seau d'eau pour dégager ma petite affaire.
5. Je rabats la cuvette en tenant bien le siège pour pas tout démonter.
6. Je pense à remplir le seau pour le suivant.

PARCE QUE JE VOUS PREVIENS ! LE PREMIER QUE JE REPRENDS A PISSER A CÔTE, JE LUI COLLE DIX JOURS DE CORVEE DE CHIOTTES !

Voilà... Tout le monde a bien compris ? Hum ?

L'auditoire est médusé... Mais la Mad, satisfaite. C'est pas parce que ça merdouille partout qu'il faut oublier les règles élémentaires ! Non mais !

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

Des odeurs de merde, des glissades dans la même matière, des histoires qui ne le sont pas moins ...

A ceux qui auraient oublié cette petite histoire.
(depuis longtemps passée dans l'inconscient collectif)

Pour ceux qui pourraient se consoler d'être éternellement mal gouvernés.

A tous mes frères et sœurs dans la mouise ...

Permettez-moi ce petit rappel :

Citation :: Quand le corps humain fut crée, toutes ses parties voulaient être le chef.
LE CERVEAU DISAIT : puisque je contrôle tout et que je pense pour tout le
monde je devrais être le chef.
LES PIEDS DISAIENT : puisque nous transportons le corps la ou il le désire
et lui permettons aussi de faire ce que veut le cerveau, nous devrions être
le chef.
LES MAINS DISAIENT : puisque nous faisons tout le travail et gagnons de
l'argent pour entretenir le corps, nous devrions être le chef.
Et ainsi de suite pour le CŒUR, les YEUX, les OREILLES et les POUMONS.

Ensuite LE TROU DU CUL se fit entendre et demanda a être le chef.
Les autres parties du corps éclatèrent de rire a l’idée qu'un TROU DU CUL puisse être le chef.
Le TROU DU CUL se mit en colère : il se referma sur lui-même et refusa de fonctionner.

Bientôt le CERVEAU devint fiévreux,
les YEUX se croisèrent et devinrent vitreux,
les PIEDS trop faibles pour marcher,
les MAINS pendaient sans force et le CŒUR et les POUMONS luttaient pour
survivre.

Ainsi tous supplièrent le CERVEAU de se laisser fléchir et de
permettre au TROU DU CUL d' être le chef.

AINSI FUT FAIT.

Toutes les parties du corps faisaient leur travail tandis que le TROU DU CUL dirigeait tout le monde et s'occupait principalement de la merde comme tout chef digne de ce nom.

MORALITE:
Il est nullement nécessaire d’être un cerveau pour devenir CHEF,
un simple TROU DU CUL d'ailleurs a nettement plus de chances.

Toute coïncidence ou ressemblance avec des personnages rééls n'est ni fortuite ni involontaire.
Contemple Genève et regarde vers Fribourg avec un air rêveur.

Sujet: Re: [RP] Le bonheur est dans le pré. Oct 1462 Lun 6 Oct 2014 - 11:51

[ Compagnie de la Spagnola]

- Dis voir, on a de la visite !
Elle se tut un instant, scrutant la tache sombre et mouvante.

- Est-ce que la Mort boite ? J'me souviens plus.

Scrute à son tour la brume d'un regard perçant, la main en visière.

- J'sais pas, j'vois que des canards.

L’armée, c'est comme les latrines, tout le monde y va, mais à la fin, il ne reste que le caca. C’est son pôpa, un grand chevalier mainois, qui lui avait dit cela un jour. N’empêche, le temps que notre héros fasse une sieste récupératrice pour se reposer de sa longue nuit de marche pas très rigolote depuis Lausanne ( faut savoir que le Maître de Lance, Maria, prenait son rôle très à cœur et nous avait fait courir au trot, le sac remplit de cailloux en chantant « qui a vu coco au Trocadero»*, si bien que nous étions la seule compagnie a avoir plus de pertes que chez l’ennemi en ayant participé à aucun combat**) et ils avaient déjà tout s*loper, les cochons !

Maintenant, la progression se faisait en terrain miné, avec ça, l'odeur qui vous asphyxie, juste au moment ou les mouches attaquent.

Ainsi donc, le camps fût installé, bien que dans l’anarchie et la fantaisie charmante. Des pieux furent érigés tout autours afin de parer à toute sortie et l’endroit permettait de surveiller la cité.

Néanmoins, depuis que l’on était arrivé, les croisés se faisaient très discrets. D’après les dernier rapports, il s’étaient retranchés à l’intérieur des murs. Un escadron d'élite serait même parvenu, durant la nuit, à entrer dans l'enceinte de la ville en escaladant la courtine près de la porte de la Monnaie qui n’était pas gardée, tandis que d’autres genevois parvinrent plus aisément à sortir des murs pour rejoindre les lances de l’Armée du Bonheur.

*Faut savoir aussi que Maria avait été meneuse de revue dans un cabaret miteux de Pampelune, fréquenté notamment par les officiers du 10 ème escadron royal de lanciers.
** A noter que parmi les 3/4 pertes, le sergent Kirkwood fut facétieusement balayé de la table durant le dernier tour, un coup de pied au cul derrière le ventre s'étant malheureusement égaré. On le retrouva le lendemain matin, claudiquant, alors qu'il cherchait son chemin dans le brouillard.

Sujet: Re: [RP] Le bonheur est dans le pré. Oct 1462 Lun 6 Oct 2014 - 11:51

Qu’est ce que j’étais chanceuse. J’avais une troupe du tonnerre. D’abord, parce que mon beau blond était là, avec moi. Et puis ensuite, parce que les autres, ben ils étaient bons, très bons ! La crème des crèmes. Ça suit sans broncher, ça se perd pas au détour des chemins, ça mange pas n’importe quoi et du coup, ça tombe pas malade. Non, vraiment, j’étais aux anges et en plus, j’étais à Genève.

Depuis le temps que j’attendais ce moment ! Personne ne pouvait s’imaginer …. Ma déception !

C’est quoi c’t’ odeur nauséabonde ? Et puis sont où les vaches et les edelweiss ? C’est quoi c’t’arnaque ?!

Non, non, là je ne suis pas d’accord. Moi je suis venue ici parce que l’herbe devait être plus verte qu’en Provence. Hors de question de marcher dans la merde à nouveau, j’ai assez usé mes chausses dans la merde arlésienne ! Un bras levé en signe de « STOP c’est ici » et j’abandonne mes compagnons pour grimper sur la colline mais pas là où est pépé, non … un peu plus loin, un endroit plus calme, moins exposé, plus approprié.

Je respire, ça sent meilleur mais je ne vois toujours pas de vaches, ni de ces fleurs dont on m’a tant conté la beauté. J’ai besoin de réconfort, là, maintenant, tout de suite. Déos le sait, Déos me connait, Déos fait grimper Vignolles … Déos est vraiment doué !

Et là, je ris. oui, je le regarde s’énerver … et je ris avant de sourire … un sourire malicieux qui en dit long sur mes pensées ….

C’est parce que tu ne regardes pas le Q du plan sous le bon angle ! Il va falloir que je t'explique mieux les choses ... les autres, ils ont pas besoin de savoir. Z'ont qu'à demander à Pépé de leur expliquer!

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

campement des armé Helvètes, au petit matin

Bien au chaud entre les tapisseries qui recouvrent le plancher de sa chariote et l'épaisse fourrure d'ours qui la recouvre .
Aza repousse un tout petit coin de ce bonheurs chaleurs pour scruter comme elle en a l'habitude les hautes tours de la cité de Genève.
Toute la tension accumulé aux fils des mois et des blessures s' évanouissement .
- Ils sont partis du moins l’étendard n'est plus !!

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

- Ils sont partis du moins l’étendard n'est plus !!

Dans ses quartiers, Aëlig se réveilla en sursaut au cri d'alarme et, par automatisme, enfila ses bottes mit son ceinturon, prit son pique, son épée, son casque et son bouclier, sortit de ses quartiers, tomba sur Maria, déjà sur le pied de guerre, qui lui dit :

- Te manques quelque chose.

Elle le regarde, il se regarde, il fronce un sourcil et lui demande :

- Ben quoi ?

Elle lui répond :

- ben tes vêtements.

Arque un sourcil et se regarde : il était en camise*. Il rentra dans ses quartiers, enfila ses frusques, sortit des quartiers, et rejoigna les autres.

- Et alors ?

- Ben, ils sont partis.

- Hein ? Comment tu dis toi ? Comment ça partis ? Partis...partis ...Tu veux dire comme envolés ? Disparus ?

- Non, il ont baissé leur étendard.

- Ben flûte alors, j'en ai les bras qui m'en tombent.

*Chemise de nuit

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

[C'était un mardi]

Ce matin-là, elle fut très fière de son grabataire. Il eut droit à deux pâquerettes pour accompagner sa camomille.

C'est en silence qu'elle lui apporta son breuvage, se contentant d'un sourire qui voulait dire tellement de choses.

Ce drôle de petit bonhomme avait réussi le challenge presque improbable de réunir quatre familles autour d'un objectif commun.
Ce vieux fou avait tout misé sur le fait qu'il était possible qu'aucune goutte de sang ne soit versée.

Ce vieux singe pouvait avoir la banane ce matin-là.
Ambuleurs, sicaires, hydreux et renards étaient tous là, en masse, aux portes de la ville.
Tous unis pour Genève.

Et en face un étendard qui se baisse.
Un geste attendu et bien préférable à un massacre.

Oui, elle était très fière de son grabataire.

Pas d'effusion de sang.

Une porte qui s'ouvre vers une ère sereine.

Et lui qui s'avancera, en tête... le dos courbé par les années... la démarche chancelante... ses mains usées maintenant fermement les poignets de son déambulateur d'ambuleur.

Et face à lui, le club des tricoteuses genevoises qui seront métamorphosées en furies, en groupies... qui s'arracheront les cheveux gris et qui brûleront leur brassière.

Vache que c'est beau !

Ryôga Hibiki Messages : 5577 Date d'inscription : 10/12/2010

Spoiler:

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

[C'était toujours un mardi... Dans les cieux, là-haut, tout là-haut...]

Un vieux barbu discute avec un ange.

- Patron, on lui dit ou pas ?
- Qu'elle a oublié de penser à la Legione qui était aussi là ? Non... N'allons pas lui dire qu'elle commence à avoir des oublis à force de fréquenter celui qui s'oublie.

L'ange acquiesce et pose une tasse sur le nuage.

- Oh ma camomille ! T'as oublié la pâquerette !

Oui, c'était toujours un mardi et le barbu, grand créateur de son état, s'inspirait, comme à l'accoutumée, de ses créatures... préférées !

Spoiler:

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

[ 9 octobre 1462, Armée du Bonheur en ordre de marche devant la Porte de la Monnaie.]

- Ohé, gardes !

[...]

- OOOOhéééé !!!

[....]

PffffPOOOUUUËËËT !!!

[RP] Le bonheur est dans le pré. Oct 1462 Sacregraal

[RP] Le bonheur est dans le pré. Oct 1462 Sacregraal

- Qui c'est ?

- L'Armée du Bonheur du Capitaine Cendres ! Vous ouvrez les portes ?

- Tire la chevillette, la bobinette cherra.

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

[Genève]

Et les portes qui s'ouvrent sur le Phare
Ils rentrent alors que sortent les hommes d'Akkar.
Chassé-croisé, embouteillage, c'est journée noire
Marmotte futée le savait, c'est pas des histoires.

Le vieux, fébrilement accomplit sa mission
Rendre d'abord Genève à la Confédération
Poser ses maigres miches dans le fauteuil municipal
Et veiller au calme durant la période électorale.

Et la Mad pendant ce temps-là ?

Elle en profite pour aller voir Mouloud et ses breloques
Pour faire les boutiques et essayer plein de frocs
Retrouver les copines à l'Absobulle et ratcher,
Répondre à quelques gentils courriers.

» Le bonheur c'est rose comme un trou d'fion - Le plan Q [Aout 1462]
» Mon voisin Franc-Comtois 1462
» [RP] Léa, sa Sica, ses tribulations.
» [RP] Bulot... Bulots... Boulets ! - FC Mai 1462
» [RP] XIIème Grand Tournoi de Genève - Janvier 1462