[RP] Bulot... Bulots... Boulets ! - FC Mai 1462

[Gargotte Provençale en réponse à un RP avec Ledzeppelin déjà entamé et Franc Comtoise ]

La barre accrochée à une corde, Cendres écrit tout en mangeant des bulots assaisonnés d'ail, d'un filet d'huile d'olive et quelle herbes ibériques

Citation :

Chère Capitaine,
je vous présente toutes mes confuses, le temps m'a manqué. Entre les uns qui ne supporte pas la mer et qui vomissent partout et... Enfin passons, j'ai trouvé un pigeon, si il n'est gras, il est habile

Cela vous fera peut être sourire, mais je n'ai pas de femme de ménage. Enfin je n'ai plus. La dernière a voulu s'immiscer dans ma vie privée en me posant me sommant de lui refiler mes bas pour qu'elle les lave. On ne me somme pas ! Par contre... Je jette à l'eau. Coup de chance, ce n'était pas l'hiver et le lac Léman était à température agréable. Depuis, j'ai un tour de rein. La bourbine est helvète, mais pas toujours svelte...

Patron !!! On vire tribord, faudrait faire gaffe !

Silence ! J'écris...

Citation :

Il n'y a rien de tel, lorsque les vents sont mauvais ou que le Romain est trop présent de regarder le ciel et de tutoyer Deos en lui disant "il y a des jours ça va... Mais là.. Tu m'emmerdes... Va falloir y aller mollo". Vous devriez tester, c'est du plus bel effet, surtout si un calotin est à proximité. Mon avis est que seuls les coups de pied-au-cul sont universels. Et c'est tant mieux... Allez trouver un traducteur en Franche Comté pour rosser quelques fesses... C'est peine perdue.

Patron...

Tsss...

Citation :

Je ne pense pas que l'homme puisse être l'égal de ce que vous appelez "un homme de dieu", je le pense bien supérieur. L'homme ! Pas le calotin... Le dit "homme de dieu" n'est qu'un interprète, trompeur et trompé. Deos a fait l'homme a son image... Pourquoi pas... Mais probablement pas l'évêque. Deos est grand, il est beau, il sent bon le sable chaud. Je ne suis pas petit, malgré mes 85 années, il m'arrive d'avoir encore un certain charme, quand au sable chaud... L'été n'est pas encore là, je préfère les galets, mais tout peu se gérer. Ma foi me rend encore plus fort que lorsque j'étais encore un jeune français au service du Maine, alors peu convaincu par le curé du village que je raillais avec grand plaisir. Deos est en nous, je ne m'en sens pas inférieur. Mais cela n'est qu'un avis strictement personnel. Contrairement à mon ami Izaac, qui converse souvent avec Deos, ce dernier ne m'a adressé qu'une seule fois la parole. C'était en Anjou, avant de prendre la route pour le Domaine Royal, je venais d'emprunter un livre des vertus à l'église de La Flèche, emprunt à longue durée, je l'ai toujours. Il m'a dit :
"Cendres !..."
Et puis... Et puis c'est tout... C'est déjà pas si mal... Il a le temps de finir sa phrase. Vu mon âge, je n'ai pas forcément le temps de l'entendre, mais bon...

Celui qui vous a dit que nous n'aviez pas le droit d’interpréter les paroles du Très Haut était dans le vrai. Nul n'a le droit d’interpréter. Il faut l'écouter et ne pas hésiter à lui répondre. Ce serait alors un outrage de le laisser en suspens.

Gare à bâbord patron...

Jeté de bulot

Si tu continues, je te donne à Starkel ! Il te vendra en taverne !

En parlant de Starkel patron...

J'écris ! Silence !

Citation :

Le réformé ne peut en effet prêter allégeance à l’archevêque, plusieurs raisons à cela. Tout comme l'érudit achète son poisson au pécheur, il fait d'énormes pertes en l'achetant au maraîcher qui l'a lui même acheté au pécheur. L'Archevêque n'est qu'un maraicher... Qui de plus ne se réfère qu'aux écrits d'un autre maraîcher qui lui même... En gros il ne sert à rien, il ne fait même pas forcément joli sur le bord d'une cheminée...
De plus, le réformé prêtera serment à la Cité, à l'Avoyer, à Deos lui même. Un Arlésien réformé défendra sa Cité et la Provence, même si l'Archevêque dégobille le repas trop gras qu'il aura mangé la veille au lieu de jeûner pour se préparer au combat.

Est genevois qui veut l'être. Nul besoin d'y avoir un champ et une échoppe. Je suis moi même Genevois, né en Anjou, longtemps asservi par le Domaine Royale et résident Catalan. Par contre, tondre des moutons et tailler ses épis à Genève ne permet pas forcément d'obtenir la citoyenneté genevoise. Il n'y a donc nul offense à ressentir lorsqu'un Genevois dit alors qu'il est conseiller en Provence "Dans mon Canton...". Il peut se sentir investi dans la vie provençale, tout comme je le suis dans la vie Catalane. La différence est que je ne parle ni Catalan, ni même Espagnol...

CraaaaAAAaacc !

Citation :

Votre formation inflige 10 points de dégâts aux bateaux suivants : Saint Arkel I.
Votre bateau reçoit 1 points de dégâts.

C'est quoi ce foutoir ! Une semaine que je cherche un moment tranquille pour écrire... Et...

Il y a un truc dans ma coque ?

Ben... C'est ce qu'il y avait à bâbord patron...

Qu'est ce que ça fout là ?... Ma coque... Toute neuve...

Tout va bien patron... Y'a pas de mort...

Ah bon ça va alors... Bon on recule !

Vous avez entendu le patron ?! On recule !

Tutute !
Avant de reculer... Mettez ceci sur la proue... On est pas des chiens... C'est la moindre des choses de laisser un mot, soyons courtois.

Citation :

Monsieur,
Vous me voyez navré du petit accrochage survenu dans la nuit du 26 au 27 Mai. A première vu, rien de grave, un coup de vernis et plus rien n'y paraîtra.
En vous souhaitant une agréable... Nuit, recevez mes salutations distinguées.
Cendres
PS : Tentez tout de même d'éviter de mouiller dans les virages, c'est gênant pour les manœuvres.

CraAAAACCC

CriiiiaAAac...

hiiiiiiiiiii....

Crac

Dépité cendres regarde ses matelots manœuvrer.

Un jour les gars... Faudra me dire ce que je vous ais fait de mal.
Non franchement, je suis prêt à assumer, faudra me le dire.

CriiiiaAAac...

Citation :

27/05/1462 00:01 : Votre formation inflige 6 points de dégâts aux bateaux suivants : Saint Arkel I.
27/05/1462 00:01 : Votre bateau reçoit 3 points de dégâts.

Ah ben forcément... Le mot qu'on a mis sur la proue... Il ne sert plus à rien là... Vous aviez pas vu que les cordages du mât de misaine étaient accroché au bastingage de l'autre bateau ?

Ben

Répondez pas ou je vous en colle une !

Alors votre manœuvre à deux écus trois deniers... Vous me la refaite proprement. On vire de bord mais du bon bord ! On recule pas comme un bourbine qui voit une armée impériale... On recule en douceur... Avec un petit déhanché...

[...]

Non pas comme ça, vous allez encore faire une connerie !

Regarde le ciel

Deos... Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit... Mais là... Franchement...

Petite pause

Oui mais non, j'ai du déjà te le dire... Laisse tomber.

On est pas rendu...

 

Cendres se réveille, du moins il essaie... La nuit fût courte, bruyante. Tisane Camomille agrémentée d'une pâquerette à la main, une petite laine sur les épaules et chaussons doublé de poils d'un ancien truc vivant, il avance en traînant des pieds sur le pont.

Baille.

Se gratte la barbe.

Puis écarquille les yeux en voyant un truc mouillé sautiller dans les champs.

Qu'est ce que c'est que ça ?...

Un dahu patron !

Regard de travers

Vous vous foutez de ma gueule ? Encore !
Il n'y a pas de pente là où ça crapahute... Un dahu ne tiendrait pas une seconde debout...

Patron... On peut pas dire que ça marche ou court normalement...

Vrai... ça... ça... ça recule plus que ça n'avance parfois...
Bon... Matelot ! Où en est on ? Avez vous réussi à vous désengager du merdier d'hier soir sans tout casser ?

Non patron... C'est un échec !

Citation :

27/05/1462 04:03 : Le bateau Saint Arkel I a coulé

Et vous êtes fier ?...

Non patron.

Bon ça va alors... C'est encore sur moi que ça va tomber... Je déteste voir des bateaux couler...

Se retourne vers Genève

ça me rappelle mes deux bateaux commerciaux que l'Empire a fait couler par Lysiane alors que je n'étais même pas à Genève

Patron, L'Apocalyspe était un navire de guerre...

Non... Je faisais du commerce avec... Certes les négociations étaient de temps en temps tendu, mais...

Verse une larme en regardant en direction du port de Genève

L'Ambuleuse... L'Apocalypse...
Enfin... Le passé c'est le passé, on ne ressasse pas, on va de l'avant et surtout aucune rancœur, c'est mauvais pour les affaires.

Zou ! Filez moi la barre on rentre ! J'enverrai des fleurs ou un caillou au propriétaire pour vous faire excuser.

Note sur son carnet "Trouver des fleurs ou un caillou avant qu'Aelig ne chipe tout sur le marcher pour les revendre une fortune"

Patron... Vous ne préférez pas que quelqu'un d'autre prenne la barre ? Vous n'avez pas l'air réveillé et c'est moins large que la mer ici...

Tutute ! J'y vois très bien et je suis encore capable de naviguer !

Une boulette de papier roule sur le pont

Patron ! C'est le dahu ! je l'ai vu ! Il nous attaque à coup de boulette !

Regard dubitatif

ça mon gars... C'est pas un dahu ! C'est un Comtois ! C'est presque pareil... Mais ils ont les deux pattes plus courtes que l'autre...

Ouvre la boulette et lis dans sa tête en bougeant les lèvres

Citation :

Cher ami,

Oh ! C'est un copain !

Citation :

On dirait qu'on ne se croise jamais en face en face,

Oh ! C'est un copain inconnu !

Citation :

il est vrai que couler un bateau quand le capitaine n'est pas à bord dénote d'un courage digne de toi et tes amis,

Oh ! C'est... Qui c'est ?... C'est pas l'écriture du Capitaine Led... On se vouvoie...

Citation :

j'ai ouïe dire que ton épouse est à peu près aussi franche et honnête que toi...

De qui qui parle ?...

Regarde toutes les filles du le pont et fait la grimace

Je n'ai pas de femme... Deos m'en préserve ! Ce n'est pas honnête une femme... ça doit être quelqu'un qui n'est pas content de ce qu'on lui a vendu...

Aelig !!! C'est pour toi !

Citation :

L'amour dans la lâcheté c'est beau comme un poème helvète...
Bon coulage et à bientôt,
Amicalement,
Starkel

Star... ça me rappelle un truc... Un nom de petit gâteau... sucré...

Fait la moue

AH si !!! C'est le poème de Kirkwood ! C'est pas un petit gâteau...

Citation :

Je rentre dans mon Léman de verglas
Ma Catalogne sans concordat
J’sais qu’à Saint-Claude y’a l’nec plus ultra
J'ai un grand frère que je n’demandais pas !
Dans ta carriole en forme d’encensoir
Qui fumait en roulant pour les soutanes
J’t’ai vu souvent cracher pour ta gloire
Les écus des folies vaticanes !
Mon ami, mon ami Starkel,
Pour amener le peuple au ciel
Sur les ruines de not’ cité rebelle
Il t’faudra une guerre éternelle !
Qui unit et p’is qui exalte
Aristocoqu’let bécote not’ Isaac !
Dans tes mensonges pour ton catafalque
Un empereur, ça daube and dumber
Mais un aristobanquier,
C’est Starkel !
Demain les consciences n’auront plus de place
Refusons ce credo bien fallace
Avant que tous les habitants se sauvent
Devant un monde de guimauve
Il faut que tous utilisent leurs glaives
Communauté des "tous ensemble" ou "crève".
Des frères comme toi ça vous en prendra mille
Si vous v’lez danser sur notre ville !
Mon ami, mon ami Starkel,
Pour amener le peuple au ciel
Sur les ruines d’une G’nève rebelle
Il t’faudra une guerre éternelle !
Qui unit et p’is qui exalte
Aristocoqu’let bécote not’ Isaac !
Dans tes mensonges pour ton catafalque
Un empereur, ça daube and dumber
Mais un aristobanquier,
C’est Starkel !"
(Kirkwood - 05 1462)

J'aime bien ce poème... Alors ça existe vraiment un aristobantruc...
Il faudra que je le dise à Kirkwood...

Suite à une malencontreuse mauvaise manœuvre sur le Rhône, les matelots tente de guider Cendres afin de limiter les dégât

Patron !!! A gauche... A GAUCHE !!!!!

On dit pas gauche... On dit bâbord ou tribord ! Sinon on confond ! Ta gauche ou ma gauche ? Hein ?! On confond... DOnc bâbord ou tribord...

... Bon bâbord patron...

Ah ! Là c'est clair...

Non patron, l'autre bâbord !

Quoi ? Y'a pas deux bâbords ! On est pas....

CraAAAaac....

...Une sole meunière...
C'était quoi ce bruit à tribord ?

Tous les matelots le nez rivé sur la flotte essaient de voir ce qui a fait ce bruit

Rien patron... C’était rien... Enfin c'est plus rien...

C'est pas rien j'ai entendu un bruit !... Qu'est ce que c'était ? On a touché Schmurtz ?

Citation :

27/05/1462 12:01 : Le bateau Le Phare du monde libre a coulé

Cendres lâche la barre et vient voir lui même

Mais y'a rien !

C'est ce qu'on a dit patron...

Toi... La ramène pas...

Patron... Le bateau continue d'avancer tout seul...

Normal ! C'est la qualité catalane ça mon petit gars ! ça se navigue tout seul ! C'est le Must du Must comme dirait l'autre !

Patron...

CraaAAAAaacccc

Oui ?

On a touché quelque chose là non ?

C'est pas sûr patron...

Faut dire que c'est le merdier sur le R^hone... Y'a pas de place... On peut pas manoeuvrer ! je l'avais dit aux Lyonnais il y a quelques années.
Pas de mouillage dans les virages ! C'est pourtant simple...

Va à l'avant du bateau

Fausse alerte ! Y'a rien ! On peut passer !

Citation :

27/05/1462 16:01 : Le bateau Esperanza a coulé

- Récapitulons : Vous étiez en train de parfaire vos connaissances en matière de chapeaux quand tout ceci est arrivé ?

- Absolument...

- Alors autant puis-je concevoir qu'au premier incident vous avez été prise au dépourvu, autant pour la suite...

L'homme la regarde intensément. Vous savez, ces fameux gros yeux qui vous font sentir petite, toute petite...

- Mais de toute manière, le contrat d'assurance...

- LE CONTRAT ! hurle l'homme...

Puis il se reprend, desserre un peu son encolure, et, aussi rouge qu'un homard qui lui aurait dit qu'il allait la tuer, il feuillette nerveusement la grosse liasse à l'hallucinant intitulé "Contrat d'assurance habitation - Assurance vie - assurance tout risques - assurance bateau - assurance bulots ".

- Page... Page... 14... paragraphe 3, je lis : "En cas de dégâts occasionnés par le souscripteur sans intervention de sa tutelle, les clauses 47, 56, 24 et 19 deviennent caduques".

Bref regard à la Madgnifique puis bruit de pages qu'on tourne.

- Ce qui... une minute je vous prie... revient à dire que vous pouvez faire une croix sur les remboursements des dégâts occasionnés, et vous pouvez dire bonjour à une augmentation de vos cotisations à raison d'environ 500%. A ceci s'ajoutent une interdiction FORMELLE pour messire Cendres de prendre quelque véhicule que ce soit, un passage OBLIGATOIRE à la médecine de la navigation et éventuellement un RETRAIT provisoire de son permis de coul... euh de naviguer !

- Oh... Tout ça...

- Oui ! Tout ça ! Rappelez-moi qui est le tuteur de ce vieux schnock dangereux.

- Je crois que c'est.... moi...

- Et pendant que ce presque centenaire nique le bateau de l'homme le plus riche des Royaumes, madame la tutelle mate du chapeau ?

- Mais c'est que c'est un superbe chapeau...

L'homme se décompose, tandis que la Madgnifique sourit.

- Au fait, monsieur l'assureur, tant que je vous tiens là... j'attends toujours le remboursement du déambulateur. C'est qu'il m'a coûté bonbon ce truc-là.

L'homme se met à trembler.

- On va faire une petite pause là... Vais aller prendre l'air 5 minutes et on va reprendre le dossier de ce vieux con !

- Mais faites donc, je vous en prie...

L'homme sort, tandis que Madeline sourit aux anges en se disant qu'elle a hâte d'aller un peu voir tout ce qui se cache sous un certain chapeau...

 

Mais t'aurais pu filer le lien vers la musique quand même. Pourquoi en faire un pouème ?

Un jour, le vieux lui avait dit : « Le monde peut s'écrouler, nous nous relèverons toujours, car nous sommes les Ambuleurs ! On est les meilleurs ou bien ?»

Quel rapport avec l'entretien d'avec l'assureur de la « G'nève Côte d'Assur ? » ? Aucun... Surtout que la Madgnifique était tranquillement assise, à attendre que le représentant de la GCA ne revienne.

Et il revint d'ailleurs...
Non, il n'avait pas retrouvé son calme. Il était juste allé pisser un coup avant de se replonger dans ses emmerdements.

Les négociations furent longues. On ne compta plus combien de fois le coucou « coucouta ». Mais on compta tout de même beaucoup car les coûts de tous ces coups, ça chiffrait quand même !

Epluché, raturé, modifié, recopié, déchiré, re-rédigé pour enfin être signé et toutes ses pages paraphées, le nouveau contrat « Assurance – Assurance vie – Assurance Navigation – Assurance tout risques – Assurance bulots » prit donc effet quelques cinq heures plus tard.

Des hectolitres de salive...
Des litres de sueur...
12 cruchons d'eau...
86 parchemins...
1 pot d'encre...
3 plumes écrasées par énervement...

Et des mots... Des mots à n'en plus finir...

- 15 % !
- Même pas en rêve...
- Viager !
- Increvable...
- Imposition !!!
- Crucifixion...
- …
- …
- Hy... Po... Thè... Que...
- Pas... D'Ac... Cord...
- …
- …

Rien ne fut épargné à Mad... Elle résista aux attaques les plus violentes :

- Procès.
- Poil au nez...
- Hospitalisation !
- Castration...

Elle résista avec une classe inimitable au baratin primaire.

- … Oh votre mèche de cheveux a glissé vous perm...
- Pas touche la mouche.
- Libre pour diner ?
- Avec plaisir... Je suis très branchée cuisine canibale...

Elle faillit pourtant flancher quand...

- Vigilante vous ? On a vu... CHAPEAU !
- Chapeau... hum... oui... chapeau...

Mais la voix se rappela à elle : « MAD ! Une ambuleuse ne flanche pas ! Le monde peut vouloir nous exterminerrrrrrrrrr, le monde entier peut même s'écroulerrrrrrrrrrr, mais nous, les Ambuleurs, nous nous relevons toujourrrrrrrrrrrrsssssssssss.

Toujoursssssssss
Toujourssssssssss
TOUJOURSSSSSSSSSSSSSSs

Oui, elle a du coffre cette voix...

Alors elle se leva, toisa monsieur GCA et lui tendit la plume afin qu'il signe le pavé et paraphrasa le quatrième prophète :

- HOPLA !

[Quelques heures plus tard.]


- Et alors ?
- Que crois-tu mon cher Cendres ? On a la « Gen'vois staïle » !

Et elle tendit une tasse de « Camille » agrémentée d'une pâquerette à son grabataire préféré tout en lui chuchotant :

- Ha Cendres Cehef... C'est possible....

 

" iiiiiiiiiiiiii !!!!"

Attention, mouette !

Citation :

Depêche :

A Genève, les vadrouilleurs ont débarqué avec 4 caraques de guerre.

Citation :

- Indomptable Rouquine du capitaine Aurisdelaastor
- La Falce Nera du capitaine Ro.
- Le Vadrouilleur Impérial du capitaine Lysiane
- Le Zlataneur capitaine du Zlatan

Martin Pêcheur

Par les moustaches d'Izaac ! La compagnie des Vadrouilleurs du luxe sont à Genève !  Vite, sabordez les navires ! Ensablez les ports ! fuyez vers la montagne ! La patrie est en danger !

Pour sûr, de mémoire de pêcheur de perches, on n'avait jamais vu si grandiose flotte cinglant au large de nos coteaux lémaniques. Quatre caraques toutes pavoisées. Pour les petits baigneurs, quel spectacle !  La Canebière à Genève.  Même que la Capitaine Lysiane est venue en personne. Espérons qu’elle  ramène avec elle l’Abaque de Séleucos. Au pire, des bulots.

Nous-som-meuh-des-rats...

IIiiiiIIiiiii.....

La chaise grince alors que le vieux chantonne

Quiiii-chan-tons-des- chan-sons...
Mais-nous-n'a-vons-pas

IIiiiiiiIIIIiiii

Laaaa...

il prend sa respiration

...queue-en-tire-bou-chon...

Glouglougloup

Se sert un godet

Car-une-chôse-est-sur-je-vous-l'ass-sure-si-nouzavions-c'est-membreuhla-nous-ne-serions-non-pas-des-rats-mais-des-co-chooooons*

Lorsque Cendres s'emmerde, il est nostalgique et a envie de naviguer

[hrp][*Les satellites - Pied Orange - Des rats et des cochons 1996][/hrp]

Spoiler:

 

 

 

Qu'il s'agisse d'un conte, d'un roman – d'amitié ou pas – d'une poésie, d'un article de presse ou bien encore d'une recette de cuisine, tout texte commence par le premier mot.

Le premier mot...

Celui qui ouvre la marche, celui qui débute une perle de la littérature et parfois aussi, celui qui ne vient pas, préférant laisser la page blanche de toute merde gribouillée.
Parfois, c'est mieux d'ailleurs...

Le premier mot...

Souvent, il s'agit d'un article, même si le texte n'en est pas un.
Mais lorsque Mad commence une histoire à dormir debout, cela commence par le verbe pour faire plaisir à qui nous savons.

…...........................

- SIGNE !
- Non je ne signe pas.
- Cendres, sois raisonnable et signe !
- Non, je ne signe pas. C'est encore une manœuvre de demi-bourbine qui veut m'entuber. J'les connais les Bourbines, tous les mêmes à vous faire signer n'importe quel papier pour vous avoir jusqu'au trognon...
- Si je suis Bourbine, alors toi t'es un Apollon... Signe...

[Une heure plus tard]

La Madgnifique admire une signature. Elle tourne doucement la tête, souffle légèrement sur l'encre et soupire :

- J'ai peut être un peu trop tremblé en la faisant. Mais finalement, ça fera plus vrai que nature.

Elle s'en alla alors, procuration signée pas très soignée mais signée par ses soins sous le bras vers le Centre de Soins de Sion.

…............................

[Hospice de Sion – qu'il ne faut toujours pas confondre avec Ispice di fion.]

- Salvé, j'ai rendez-vous avec le médecin chef de la médecine du travail et je représente légalement le capitaine Cendres.

Le ton y était. Il faut toujours mettre un ton convainquant quand on fait quelque chose qui ne l'est pas complètement.
Au ton, elle rajouta le geste précis lorsqu'elle déposa la procuration sur le comptoir.
Derrière le comptoir qui n'était pas de bar, le thon qui servait de réceptionniste réceptionna donc le ton, le geste et la procuration.
Elle fut alors orientée vers l'office du docteur Schwimman, seul habilité à pouvoir octroyer le fameux « permis de naviguer » imposé par la compagnie d'assurance depuis le terrible épisode du coulage d'un des navires de l'homme le plus riche des Royaumes qui d'ailleurs... ne l'était plus.

L'homme la reçut comme il se doit, avec chaleur, politesse et professionnalisme.
- Je vous ressers une tasse de thé ?
- Bien volontiers.
- Donc si je comprends bien votre démarche, vous vous présentez à la place du patient, sous couvert d'une procuration ?
- Vous êtes un homme fin, votre sens de la déduction est absolum...
- N'auriez-vous pas un peu comme l'impression de vous moquer du monde ?
- Vous me voyez surprise d'une telle question. Qui mieux que sa tutrice – de surcroît externe occasionnelle en médecine, précisons-le – peut mieux que quiconque être capable de représenter le capitaine Cendres physiquement ?
- Peut être... son corps à lui quand il s'agit de médecine.
- Oui non mais là, vous demandez l'impossible docteur ! Vous croyez qu'il a encore le temps de venir avec l'emploi du temps qu'il a ?

Et là... Dans un monologue sans fin, Mad décrivit un Cendres qui ferait pâlir Hercule et ses douze travaux. De ces portraits de déménageur baraqué qui porte lourd, qui court, qui coupe du bois, qui laboure dix champs par heure, qui fait un marathon hebdomadaire pour le plaisir de courir, qui tire à l'arc à une distance hallucinante et qui pour ne pas laisser l'esprit en reste, trouve aussi le temps d'étudier la médecine et d'écrire ses mémoires.

Le docteur Schwimman coulait littéralement sous les vagues de mensonges et finit par articuler une seule phrase :

- Il fait tout ça à son âge ?
- Et en chantant, docteur !
- En chantant....
- Oui ! Une chanson sur les rats et les cochons...
- Et vous dans tout ça ?
- Moi ? Je lui balance une pelletée de sable dans la tronche tous les soirs.
- Vous le détestez tant que ça ??? Alors que vous venez de me dresser le portrait d'un homme fabuleux ???
- Détrompez-vous, je l'adore et si je fais ça, c'est parce que je suis sa petite Madchande de sable.
- Vous avez tous un grain à la Compagnie ?

Elle se contenta de lui répondre par un sourire et de lui désigner la plume afin qu'il appose son nom au bas du formulaire qui permettra à Cendres de reprendre la mer.
A ce sourire et à ce geste élégants, il fallait bien un dernier mot...

Le dernier mot ….

- Signez...

 

 

Plic... Ploc...

L'eau du Rhône cloptait sur la coque du Jardin des Délices. Et Cendres souriait béatement en tenant la barre

Cendres... Pas plus loin...

Il regarda Madeline de travers. Pui s'eloigna de la barre.

15 mètres, il n'avait eut le droit d'aller qu'à 15 mètres du quai...
Deos sait pourquoi, tous les navires environnant avaient alors reculé d'une 30e.

Oui... Oui...

Ploc... Plic...

Uneuh mouett'
Sur-le-pont
Qui-pi-co-rait
Du-poi-ssoooonn...

Le foncet là...

Non !

Et celui là ?

Non...

soupire du vieux

C'est le notre... On peut...

Non ! On ne peut pas !

Soupire

Picoti... Picota...
Un coup d'chausse et puis s'en vaaaa...

Il lève soudain la tête vers le ciel

Deos ?! C'est toi qui me parle ?

Plic... Ploc...

Hoche la tête et va pour dire quelque chose puis se retient.

Ploc... Plic...

Fait la moue, puis quelque instant plus tard prend un air exaspéré

Plic... Plic.. Ploc !

Sourit à nouveau

Madeline !!! On rentre ! C'est Deos qui a dit.

Regarde le port bouché et son amie Languedocienne au bord de l'agonie en train de faire des signes vers le chef de port qui fait "non" de la tête".

Je crois qu'on a vraiment un problème de communication dans ce port...