[RP] Le journal d'Aëlig, dit "Le Musardier".

Quelqu'un peut poster ca pour moi en gargote hélvétique > Topic la crèche acceuille tout le monde, je peux pas poster. Merci !

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[Aux portes de Genève : Armée une souris rose, parcequ'Aëlig avait rempilé une troisième fois]

Les deux capitaines genevois (Scrat, "la souris" et Cameliane "la WALCHKYRIE") étaient restés côte à côte cette nuit là . L'un d'eux était porté manquant  à l'appel le lendemain. Sa bannière aussi.

Citation :

02/02/1468 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "Augsburger Wacht" dirigée par Asuryan.

Citation :

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Augsburger Wacht" dirigée par Asuryan, les défenseurs de Genève, un groupe composé de Ambre_m de Layke de Auguste_guillon de Amaury_de_plumaugat et de Anastasya, Amedee, l'armée "La Petite Etoile" dirigée par Stella.vv, une armée, Cailan, et Marondavid.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé une armée et les défenseurs de Genève.

Youhouh ! La Wach ! Y-a-t'il  encore quelqu'un de vivant?

Cria Aëlig, juché sur les épaules de Scrat, parceque nous savons, depuis la bataille de Cômo,  que Scrat est sous la protection du Seigneur .

[Merci Garde Déos au chaud, je pourrais avoir besoin !

Allie ! Même chose, Merci  


[Genève, 2 février]

- Bandes de p'tits mouch'rons de pacotille !
Vous devez  quitter L'armée "la petite souris Rose" pour ensuite aller camper avec l'armée de Cameliane !

Qu'il avait gueulé, le capitaine Scrat. Alors, on avait pas eu le temps comme on l'a vu plus haut. Puis, lorsque finalement AËlig était sorti (plus tard, beaucoup plus tard) du campement de la Petite Souris pour rejoindre celui de la Wachkyrie, celui-ci n'était plus là. Tout avait été balayé, parcequ'à Genève on  rigole pas avec la propreté. Quand quelqu'un jette un trognon de pomme par terre, une armée de petites mains surgit de nulle part, équipée de balais et de seaux d'eau.

Bon, on avait bien retrouvé un string en cotte de maille (A qui pouvait-il appartenir? ) et le petit couteau suisse du matelot  Filauvent, mais rien de plus.

Le soir, Aëlig alla donc rempiler dans l'armée de Scrat pour la quatrième fois et se dirigea au campement de celui-ci , qui normalement n'avait pas changé de place, même si l'installation temporaire était quelque peu différente de ce matin (puis c'était plus sale). Il  s'installa près du bivouac.

-Tiens, un nouveau ! T'es de Chambery ou d'Annecy ?

Chambery ?

Quelques heures plus tard, Aëlig sortit discrètement du campement à quatre pattes, évitant le dizainier de garde. Il  grommela dans sa barbe :

Bon sang ! faut dire aussi que si tous les belligérants ont une bannière rose, comment voulez-vous qu'on s'y retrouve ! Même un roi allemand n'y retrouverait plus les siennes, de bannières.

Citation :

Citation :
   Vous appartenez à l'armée "La Petite Etoile" dirigée par Stella.vv
   Salaire journalier prévu : 16,00 écus
   Quitter l'armée
   Si vous cliquez sur le bouton ci-dessous, vous suivrez les instructions de Stella.vv, le meneur de votre groupe armé.

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[Genf, 2. Februar]

- Streifen von kleinen Bündeln von Pacotille!
Sie müssen die "Little Pink Mouse" Armee verlassen und dann mit der Kamelischen Armee campen!

Dass er schnüffelte, Captain Scrat. Wir hatten also nicht die Zeit, wie wir oben sahen. Dann, als AËlig schließlich (später, viel später) aus dem Lager der kleinen Maus abreiste, um sich Wachkyrie anzuschließen, war es nicht mehr da. Alles war weggefegt worden, denn in Genf werden wir nicht mit Sauberkeit behandelt. Wenn jemand eine Apfelscheibe auf den Boden wirft, taucht aus dem Nichts eine Armee kleiner Hände auf, ausgestattet mit Besen und Wassereimern.

Nun, wir hatten eine Schnur in einem Mesh-Häuschen gefunden (wem könnte das gehören?) Und das kleine Schweizer Messer des Schiffbauers Filauvent, aber nichts weiter.

Am Abend ging Alig zum vierten Mal zur Scrat-Armee und in das Lager, das sich normalerweise nicht geändert hatte, obwohl die vorübergehende Installation heute Morgen etwas anders war. . Er ließ sich in der Nähe des Biwaks nieder.

-Sie haben eine neue! Kommen Sie aus Chambery oder Annecy?

Chambery?

Einige Stunden später verließ Aëlig diskret das Lager auf allen vieren, um dem Wachposten auszuweichen. Er murrte in seinem Bart:

Verdammt noch mal! Ich muss auch sagen, wenn alle Kriegführenden ein rosa Banner haben, wie soll es dann gefunden werden?  Sogar ein deutscher König würde mit Transparenten kein eigenes mehr finden.

Citation :

Citation :
   Vous appartenez à l'armée "La Petite Etoile" dirigée par Stella.vv
   Salaire journalier prévu : 16,00 écus
   Quitter l'armée
   Si vous cliquez sur le bouton ci-dessous, vous suivrez les instructions de Stella.vv, le meneur de votre groupe armé.

[Merci ]

Pas besoin de poster, Allie, c'est sur mon topic à Genève.

Citation :

krièk krièk krièk krièk krièk krièk
ouèk ouèk ouèk ouèk

Firent les cormorans, le soir, au-dessus du port.

Aëlig s'y trouvait. Voilà quelques jours qu'il était rendu dans la Cité, toujours aussi tranquille, malgré la présence des allemands. Depuis nos bivouacs spartiates, on les avait imaginé, le soir, chantant et jouant à la chaise musicale chez Vlan Arage et se goinfrer du pop corn d'Izaac. Au lieu de cela, la seule allemande qu'il croisa dans un estaminet de la ville, fût la bourgmestre qui avait piqué le siège de la Madeline et elle n'avait dit un traite mot. Mais Aëlig n'en voulait pas aux allemands. Après tout, ils gardaient bien la boutique, malgré certains pillards français ou le Ken de la duchesse savoyarde qu'est dead, venu chercher son bout d'os à ronger ici, dans le port, en tirant sur des navires de plaisance ou des péniches d'agrément.

Il regarda les quais, à présent vide, contrastant avec les problèmes d'encombrement lorsqu'il amarra à bord de La Spagnola, voilà deux mois. Maintenant, elle gisait dans les bras de la Dame du Lac, avec d'autres bâtiments.

-Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant*

[...]

Bon allez hop ! fini de lambiner, il y a encore des travaux à finir !



*Où ils font un désert, ils disent qu'ils ont donné la paix.

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krièk krièk krièk krièk krièk krièk
ouèk ouèk ouèk ouèk

Kormorane taten am Abend über dem Hafen.

Aëlig war da. Er war seit ein paar Tagen in der Stadt, trotz der Anwesenheit der Deutschen immer noch so still. Wir hatten sie uns am Abend vorgestellt, wie sie auf dem Musikstuhl bei Vlan Arage sangen und spielten und Izaacs Popcorn verzehrten. Stattdessen war der einzige Deutsche, dem er in einer Taverne in der Stadt begegnete, der Bürgermeister, der den Sitz der Madeline gestohlen hatte, und sie hatte kein Wort gesagt. Aber Aëlig hielt es nicht gegen die Deutschen. Immerhin haben sie den Laden gut gepflegt, trotz einiger französischer Plünderer oder des Mannes von der savoyischen Herzogin, der gestorben ist, um sein Knochenstück hier im Hafen zum Kauen zu bringen, durch das Schießen von Sportbooten oder Sportschiffen.

Er schaute auf die jetzt leeren Kais, im Gegensatz zu den Stauproblemen, als er vor zwei Monaten an Bord der La Spagnola anlegte. Jetzt lag sie zusammen mit anderen Gebäuden in den Armen der Frau vom See.

-Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant*

[...]

Gut, hopp! fertig trödeln, es gibt noch viel zu tun!


* Wo sie eine Wüste machen, sagen sie, dass sie Frieden gegeben haben.

[rp] Le Duché de Savoie vous a versé un subside.

--LeVaudois a écrit:

Neuf février de l'an de Grâce 1468. C'était du côté de Bourg, si je me souviens bien... Oui, c'est ça...Bourg.

Sur le chemin enneigé, il y avait cette dame qui marchait, seule. Sous son manteau qui la protégeait du froid, elle portait une robe rouge aux doigts d'or. Elle avait le port altier et dans les hanches ce balancement gracieux qu'ont les femmes qui ont beaucoup marché.

-Bardonnez-nous Matame, auriez-fous fu trafferzer eine caraque Harakonaize, affec des Harakonais dedans ?*

Citation :

09/02/1468 04:06 : Vous avez racketté XXXXX qui possédait 395,18 écus et des objets.
09/02/1468 04:06 : Vous vous êtes battu avec XXXXX (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

Vous excuserez l'accent, mais il était devenu une coquetterie à Genève, depuis que la cour royale germanique y avait installé sa résidence d'hiver.



*Pardonnez-nous Madame, auriez-vous vu traverser une caraque aragonaise, avec des aragonais dedans ?

--Levaudois a écrit:

Sur le port de Genève, Y avait des marins qui chantent.

Puis une jolie nave de commerce : ça faisait à peine un mois que je la possédais. Je venais de remonter le Rhône, depuis Arles, même qu'on avait ramé.
Je voulais ouvrir une liaison Arles-Genève : trafic de passagers, d'animaux, deux, trois esclaves à fond d' cale, tu vois l'genre. Alors, je débarque avec mon matelot, puis direction la taverne pour se désaltérer. Pourtant on avait pas traîné. Ben les allemands n'avaient pas lambiné non plus ! Ils ont eu le temps de faire la révolution, de tout passer en VO. Puis moi et mon matelot de rempiler dans l'Armée : direction Milan. J'avais encore ma chope de bière dans la main lorsqu'on franchit le col du Simplon.
Tout ça avait donné lieu a des réjouissances internationales : les savoyards qui prennent une mine, des français qui en profitent pour saccager la mairie à l'insu des allemands et un marin espagnol qui vient bombarder le port. Le ken de la Duchesse savoyarde qu'est dead, tu vois.
Et comme on arrête pas le progrès, l'autre pirate d'eau douce, il revient pour couler mon bâtiment. Il me restait plus qu'une rame quand je suis arrivé le lendemain, voilà quoi . Bon la rame je l'avais déjà sur moi, elle est apparue dans des circonstances assez inexpliquées le jour de l'an, qu'on avait goûté toutes les liqueurs du calendrier . Mais quand même ! Faut pas pousser ! Puis l'autre, l'amiral de bateau-lavoir, c'était pas faute de l'avoir prévenu par courrier : "si tu coules ma nave, qui, d'après toi, va rembourser?" Il m'a jamais répondu. Allez discuter avec un forcené;
Puis maintenant que la Duchesse est décédée les autorités savoyardes te parlent des agissements d'un loup (d'mer 'en) solitaire. Le gars avait une caraque de guerre ! Le bidule qui passe inaperçu sur le Rhône ! Encore, en Méditerranée, tu vois un point à l'horizon, mais sur le Rhône : les bateliers sont obligés de s'échouer sur les berges pour le laisser passer ! Et avec ça : Huit membres d'équipage sans compter les clandestins. Faut une logistique derrière : un port complaisant, une taverne pour raconter des histoires de marins, des prostituées, des receleurs, un menuisier pour fabriquer les jambes de bois, une cale pour réparer les dégâts et se planquer, des artisans, parceque, rien qu'avec ma nave, il a pris quatre coups dans la coque ! On me la fait pas à moi, non, non, non.

Dix février

HAAALTE ! Die pourze ou die fie !

Citation :

10/02/1468 04:06 : Vous avez racketté XXXXX qui possédait 13,09 écus.

-J'ai pas compris : elle a dit qu'elle était serbe ou croate ?

Citation :

10/02/1468 07:28 : La province de Duché de Savoie vous a versé un subside de 1 écu(s). Vous êtes pote avec le bailli c'est ça ?

Onze février

HAAAALTE ! Halte ! Die pourze ou die fie !

Citation :

11/02/1468 04:06 : Vous avez racketté XXXXX qui possédait 22,65 écus.

-Mortecouille ! flûte ! Vite faut le réanimer c'lui là , on va se faire engueuler ! Docteur ! Docteur !

Citation :

11/02/1468 07:37 : La province de Duché de Savoie vous a versé un subside de 1 écu(s). Vous êtes pote avec le bailli c'est ça ?

Treize février

HAAAALTE ! Die b...

[...]

- Et alors ?

- T'as vu : elle fait des moulinets avec sa hache.

Qu'on se saisisse de cette hache !

wwwwwwwwwwiiiiiiiiiiiiiiiiiizzzzzzzzzzzzzzzzzzzz TchoC !

-Repli !

Citation :

13/02/1468 04:06 : Vous avez racketté XXXXX qui possédait 54,24 écus et des objet et en plus vous l'avez toute décoiffée

Citation :

13/02/1468 21:03 : La province de Duché de Savoie vous a versé un subside de 1 écu(s). Vous êtes pote avec le bailli c'est ça ?

Les mauvaises langues vont finir par le croire. Il n'empêche, j 'avais fait le calcul : A raison d'un écu par jour, il faudrait que je brigande durant huit ans en Savoie pour être remboursé. Et encore, le bailli ne payait pas tous les jours sa redevance.

--Levaudois a écrit:

Vingt février

Col du Chat, au-dessus du lac du Bourget, où nous avions établis un poste avancé après plusieurs jours à chasser le dahu (Ben oui, puisqu'on ne l'avait pas trouvé). Et heureusement, ici tous les éléments étaient favorables: tout d'abord, il y avait une forêt, ce qui était quand même plus pratique que les haies-potager, pour se cacher , puis il commençait à neiger : on avait l'impression d'être au sport d'hiver

- Savoie, je vais te faire une guerre comme tu ne l'as jamais vue !

Non pas que je sois méchant, mais fallait pas trop me chercher non plus (on l'avait dit plus haut)

Et ce matin là, une caravane se présenta sur la route. Trois Annéciennes sur une charrette, roulant à vive allure. On avait même failli se faire écraser.


HAAAALTE ! Contrôle des bapiers ! Gue cachez-fous zous ce bedit morceau de tizu ? Dix huits carcazes !? Bedits coquines ! Allez, hop ! On réguizizionne. Zi fous foulez pien remblir ce formulaire.

Citation :

20/02/1468 04:07 : Vous avez racketté un groupe composé de XXXXX , de XXXXX et de XXXXX qui possédait 644,14 écus et des objets.

(ça veut dire que j'aime plus qu'Izaac)

labaumiere a écrit:

Vingt-deuxième jour du mois


Février aux nuits pillées et longues journées à se les geler.
Les brigands des bois, espèrent encore, bien embusqués.

Plusieurs jours de disette derrière la cravate et le meneur qui sans cesse cravache;
- Allez hop! Les pateaux ne se reboursront pas d’abour et d’eau phraiche!


GrRRouaARRrr! Grouu! grouu! ouu! grondement d’estomac de celle qui s’auto-digère.
Un observateur attentif aurait à ce moment remarqué la démence qui s'installait dans l'oeil de l'affamée.


-HAAAALTE ! Halte ! Die pourze ou die fie

Alors là, coup de théâtre, le buffet était servi.
L'opulence sans résistance, quelle chance!

Citation :

22/02/1468 04:07 : Vous avez racketté un groupe composé de XXXXX et de XXXXX qui possédait 1582,84 écus et des objets.

Il faut dire que la frénésie de la démente, scalpel en main, avait été convaincante.
Les plus aguerris auraient fui, même ses comparses en avait été inquiétés.

-Juste Ciel, y'a pas que l'hiver qui est cruel!

****************

Don_aelig a écrit:

[Col de la Faucille, sur la route de Saint-Claude, où l'on rentrait de Savoie ]

D'un côté,  ses forêts de sapins floqués de neige, qui lui donnent son aspect si sauvage et très romantique. De l'autre,  sa vue dégagée et panoramique  sur Genève, le lac Léman, la Savoie et les Alpes couronnées de leurs immenses glaciers. On ne se lassait pas de la vue. Ceci dit,  il faisait encore nuit.

Depuis la Faucille, on va toujours en descendant. Le chemin est même si rapide qu'il force la marche du voyageur le plus accablé de lassitude. Du coup, avec Abiès et Lucas, on avait piqué  un traineau de bucheron pour la descente, tout schuss, en ligne droite et très vite pour faire plus court, malgré la pénombre.

VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIZZZZZZZZZZZZZZZZ !

AAAATTATION  ! SAAAANGLIERS !

PAF !

Citation :

27/02/1468 04:06 : un malfaiteur nommé un brigand (coefficient de combat 11) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

Espérons que nous  croiserons pas d'autres sangliers, ça fait baisser notre moyenne.

Spoiler:

Acte II

Belley, son port sur le Rhône, le cri des cormorans et la détonation de la couleuvrine.

<<<<BRAAAOOOUM>>>>


Bong !
Crash!, Bang!, Doiiing!, Crac! Bunk!, Klon! Bing!, Chtonk!, Paf! Kof ! kof ! Kof ! kof ! Kof ! teu-heu ! Bordel ! Y a trop d'fumée !

Citation :

05/03/1468 Révolte à Belley ! Leo... prend le pouvoir

05/03/1468 04:06 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez une bonne quinzaine contre un groupe de gardes.

Nuit tombée,
Portes de la ville fermée.
Corps de Francs-tireurs en formation palissade,
ou vautré dans la paillasse.
Vieux sicaire du Juda reclu dans la mairie.

Ce soir, Aelig chantonne une chanson de vieux marinier.
En mangeant le stew
Le drapeau noir flotte sur la marmite.

Citation :

De Klothar Date d'envoi Le 05 Mars 1468 à 14h03
Objet Prévôté de Savoie
Expire le 22 Mars 2020
Bonjour,

Actuellement vous vous trouvez sur notre territoire alors qu'un décret a été publié en décembre interdisant l'accès aux personnes genevoises.

En conséquence, vous avez 24h pour quitter notre Duché de Savoie, faute de quoi vous serez traduit en justice.

Bien à vous,

Klothar, Prévôt des Maréchaux

Il était un peu tard, Monsieur Klothar.

Abies a écrit:

Les trois truands, de retour en Savoie, n’allaient pas, cette fois, dormir sous firmament.
La lune de miel savoyarde était terminée, le temps des festivités allait commencer.


Quatrième jour de mars

Les francs-tireurs étaient en place, l’habile Ambuleur avait parfaitement manigancé et c’est d’une facilité étonnante qu’ils avaient remporté l’échauffourée. Les palissades de Belley étaient tombées, Leo avait pris le pouvoir.


Cinquième jour du mois

ZZZ zzzzzz zzz ZZZ zzzz

Maintenant bien avachie sur une paillasse de luxe, l’arlésienne ronfle. La gastronomie savoyarde a eu raison d’elle. Quelques épaves de mets locaux gisent partout dans la pièce; tartiflettes, diot, génépi, la jeune femme s’en étant abusivement délectée. Force était de constater que le savoyard détenait une arme redoutable contre les gloutons!

Ce n’est donc certainement pas grâce à elle si le groupuscule réussit à tenir Belley, cette nuit là.

Citation :

06/03/1468 04:06 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous n'avez pas contribué à la mater.

Sur la gargote du duché et municipale

[Belley, toujours, mairie]

Ouf ! Tout allait bien finalement : on croyait le vieux Léo...victime de mort subite et cloitré dans le cabinet du maire sortant. Enfin celui ou celle qui a été défenestré hier.

C'est qu'à cet âge, trop d'activités physiques d'un coup, n'était pas bon pour le cœur. Il en savait lui aussi quelque chose.

Citation :

06/03/1468 17:10 : Vous avez été nommé adjoint au maire.

Voilà une mission dans les cordes d'Aëlig ! Il avait été maire autrefois. A Montmirail, dans son Comté natal, à Lausanne, dont il fut le dernier avoyer avant le Grand Dérangement. A Chateauroux aussi. Mais là, c'est parce-qu’il confondit la porte du cabinet du Maire avec les cabinets tout court.
Enfin, pour vous dire qu'il connaissait.

Ni une, ni deux, il ne traîna pas. Hop ! Blang ! Blang ! Blang ! Un premier placard

Message du maire Leo... a écrit:

Peuple de Belley, soyez remercié pour votre participation à la reconstruction des navires Genevois coulés par ROMAIN.

Chaque écu du coût de reconstruction de nos navires sera prélever sur votre territoire.

Qu'il soit su, dit et répété qu'on n'attaque pas Genève impunément !

"si vis pacem para bellum"

Et il reste un peu de ragoût de biche de la cantinière. Profitez-en !


Blang ! Blang ! Blang !

Citation :

Animation

Oyez !

En cette période hivernale, où bandes d'écorcheurs genevois et italiens parcourent la campagne, conseillers ducaux sont confinés dans la cave à vin du château, que si on sort dehors, on est toujours en Savoie ou en Suisse ? qu'y a plus d'mine et que le bailli veut en plus qu'on aille cueillir des fleurs, votre mirifique maire Léo... vous propose, pour oublier tout ça, des jeux :

Pour les amoureux des cartes, je conseille le "ramponneau-Leo." C'est comme le Ramponneau mais on y joue qu'avec le maire de Belley. Ce jeu vif et prenant n'est réservé qu'aux amis de Léo qui prennent leurs vacances à Belley.

Pour ceux qui préfèrent les jeux d'intelligence, je conseille le "Mat-ball". C'est anglois...Alors j'ai pas tout compris, mais c'est comme un jeu d'échec, avec ses trente-deux pièces, mais on y joue à quatre en appliquant les règles de la soule.

J'avoue que j'ai un faible pour le "pas vu - pas pris". Après une grande journée à cueillir des simples, parcequ'il n'y a plus de mine, on l'a dit plus haut, il donne du piquant à la soirée. Il se joue avec un sac, aux alentours de quatre heure vingt du matin. Le joueur doit s'introduire dans la mairie en se révoltant et vider le contenu du coffre dans son sac. S'il n'est pas vu, il gagne, mais seulement 10% du butin, car il est obligé de payer le reste aux gardiens qui l'ont repéré. C'est contraignant, mais c'est le jeu ! Attention toutefois ! Si le coffre est vide, les gardiens vous feront la peau.*

Voilà tout, en vous souhaitant bon jeux.

PS: Nous avions aussi prévu un tournoi d'archerie, afin de montrez vos talents et dextérité, faire disparaître un moustique à plus de dix mètres de distance, vous entraîner à tuer ces maudits genevois - Voir abattre un conseiller ducal - ,mais n'avons plus d'sous.

*Inspiré d'une pièce de théâtre : Jeux et joies, Jean-Michel Ribes

RP 35 procès, un truc comme ça, en Savoie.

Ce fût au tour d'Aëlig de se présenter à la barre.
Il arriva d'un pas pressé car Kayte, précédemment passée, attendait en double file et sifflait le départ.

Madame le juge,

Bonjour,

Si je suis là aujourd'hui , c'est parceque je me suis torturé l'esprit toute la nuit pour trouver la plaidoirie qui révèlerait le meilleur de ma personnalité dans cet imbroglio absurde.
Bon, certes, la marge est mince.
Alors, j'ai eu beau ressasser tous les évènements depuis février dans tous les sens pour trouver des circonstances atténuantes et finalement, à quatre heure du matin, ce fût comme une révélation. La révélation ! Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt au lieu de tourner autours du pot?
Me suis-je dis à moi même.
J'aurais eu mes huit heures de sommeil.

Alors oui ! La chose m'a donc parue évidente, claire, énôôôrme comme la grosse coquille qu'on a pas vu avant de publier une déclaration en halle publique après avoir relu trois fois.
Cela se résume donc à une seule question : Mais que veulent les savoyards ?
Que j'avoue ma culpabilité? Oui ! Le savoyard veut que je me confesse, que je fasse repentir, que je m'en remette à la vindicte populaire de certains haineux dissimulant mal leur impuissance. Que..que...je me flagelle le dos sur la place publique et rampe sur le sol jusqu'à Genève.

Alors oui, j'avoue ! Toute cette histoire est ma faute ! J'accepte de me repentir, d'être châtié ! qu'on me mette au pilori ! Qu'on me brûle les pieds nus ! Qu'on me jette dans la fosse aux curés ! Qu'on me tranche la tête comme à Milan et qu'on l'expose à l'entrée de Chambery ! Qu'on, qu'on...Je veux être sacrifié !

Un greffier coupa

-T'es pas en procès ducon !

Pardon ?

T'es pas en procès alors tu vas arrêter de nous les briser

Comment-ça j'suis pas en procès ?

Ben oui, regarde la liste.

Mais, mais, mais ... Pourquoi tout le monde est en procès sauf moi ?

Tu sors !

C'est un scandale ! Appelez-moi un avocat ! J'ai des droits !

Sécurité !