[RP] La Raoulade

(jolie bannière)

[rp]Ulrich & Raoul, le dernier soir. Vois ! La lune est au grenier. Les étoiles sont décrochées. On t'a cassé tes ballons. Et les violons ont perdu ta chanson. C'est la fin du bal masqué. Mais tu ne dois pas pleurer... Il faut te démaquiller...[/rp]

Citation :

21/01/63 Il a tiré son dernier coup !

Fribourg ( AAP) - 20 janvier 1463. Le monde pleure. Le matin même, Raoul le glabre est décédé tragiquement à l'âge de 33 ans, victime d'un œdème pulmonaire provoqué par une hydrocution accidentelle en redressant une torche murale située alors au dessus de la fontaine où il se baignait. Une terrible nouvelle pour des milliers de fans dont le quotidien est rythmé par les raoulades de ce routier populaire. Il faut dire que ce grand bonhomme « faux borgne parce que pour passer inaperçu dans ce monde, il faut être borgne ou rousse » qui a connu une enfance difficile en Egypte est le symbole d'une ascension sociale réussie.

Un cruel destin pour cette idole des femmes qui s'imaginait déjà conquérir Alexandrie. Passionné par la poudre noire mais aussi par la vie, Raoul le glabre n'a jamais manqué de détermination. Il se battait  pour avoir la meilleure existence possible. « J'ai l'impression que je me débrouille bien en amour, j'ai l'impression que sur terre, je me bats assez agréablement, je voudrais même vivre éternellement, c'est bien là le problème ! Mais je me rends compte que la chose irrémédiable, c'est la mort qui arrive à grands pas, et ça, j'avoue que je la crains terriblement », confiait-il l'avant-veille de sa disparition, comme s'il avait eu une prémonition, à la journaliste Vera Baudet, pour un quotidien suisse.

En témoignage de leur amour, des milliers de fans, en pleurs, se pressent à ses obsèques. La plupart d'entre elles ont passé une partie de la nuit, sous la pluie, aux abords de l'église sainte Couleuvrine à Fribourg pour lui rendre un dernier hommage. « Laissez-nous entrer, pitié », suppliaient certaines d'entre elles. « On va l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure. » Pendant la cérémonie, le primus Kirkwood qui l'a accompagné chante Ave Maria. Les proches de Raoul le glabre sont effondrés. Sa mère est soutenue par Izaac Dusalève, son premier impresario. Le routier sera enterré au cimetière.

Vera Baudet pour l'AAP

La Raoulade https://compagnie-du-leman.all-up.com/t559-rp-la-raoulade

Citation :

20/01/1463 04:09 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Alcyne et de Seva (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.

Raoul, tu es ridicule dans ce... cercueil ?

Citation :

Forme : Vous êtes mourant

Ôte-toi de ma barque où j't'en colle une.

Fribourg. 10 avril 1463. Raoul le glabre bombe le torse et inspire profondément. Tel Du Guesclin à Cocherelle, le Capitaine des Suisses, millésime duodécimal Madeline printemps 63, regarde le soleil droit dans les yeux. Fier comme Artaban avec son premier trophée, il commande la Garderie Suisse.

Citation :

Armée "La Garderie Suisse" commandée par Raoul le glabre
L'armée est aux portes de la ville

La bannière est immaculée. Sa mission : protéger le siège.

ça va chier.

Fribourg, 2 mai 1463. Poterne de la route de Sion. Raoul pluche les patates assis sur une caisse renversée. La solitude du soldat laisse quelques fois place à des abîmes de perplexité.

Citation :

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Cassis_ et de Sysko.

'Jour m'dame. 'Jour m'sieur.

Engagez-vous ! qu'on disait. Éplucher des patates, regarder passer les gens. Elle pas belle la vie de militaire ?

[rp][La nuit précédent la joute genevoise gymnopédique et le jour d'après - Raoul, Stan & Malicorne vs Domdom][/rp]

Une blonde, une rousse, une autre blonde, une brune, une blonde, une brune, un roux...

Mon Raoul aime à compter les filles qui marchent sur la plage ! Sur leur peau le soleil caresse bien trop sage ! Le vent qui les décoiffe au goût de sel sur ses lèvres. Les hanches qui balancent et les sourires fugaces; il regarde les vagues qui jouent avec leur corps, Leurs poitrines gonflées par le désir de vivre, leurs yeux qui se détournent quand tu les regardes.

[...]

Ce soir là, entre les feux de camp, on se presse, on rit, on boit, mais pas trop près de mon héros ostracisé, la rumeur publique s'est propagée : Le glabre est malade, il a la fièvre, il vomit sur tout ce qui bouge.

Une bonde, une rousse, une autre, une brune, longues boucles, coupe carrée teutonne

[...]

*snif

Raoul assis penaud devant son feu, tire de sa manche son mouchoir de Cholet, brodé à la main par des petits enfants que la décence présente nous interdit de préciser l'âge. Certes, avec des petits doigts, on brode mieux.

*Rgggnnngnnshrrrrif

Raoul se mouche bruyamment. De mauvaises langues préciseraient sans doute qu'il se vida là, boyaux et cervelet. Toute sa fougue flamboyante, sa vigueur virile, son mojo s'étaient alors perdus dans les limbes.

Une brune, une blonde, une

[...]

J'épargne à mon lecteur la lourdeur de l'onomatopée maladroite, il aura compris sans comic strip que mon héros pas bien frais pique du nez. Les femmes, c'est comme les moutons. Et eut-on cru que sa nuit fut revigorante ? Que nenni dirait la voisine comtoise ! Une gourdasse trop vite enfilée au levé - un truc à boire hein, pas une fille - une tartine trop lourdement beurré, un nœud dans l'estomac [...]

Citation :

Faim : Vous n'avez pas faim.
Santé : La douleur irradie tout votre organisme.

*Atchoum !

[...]

A Trois contre un...

[...]

La honte.

[...]

Citation :

17/01/1464 04:09 : Vous même, Malicorne et Stan vous êtes battus avec Domdom qui, tout seul, remuait bien ses petits poings musclés. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.

[...]

Citation :

Forme : Vous êtes squelettique, flétri, humilié, dégouté de la mort qui tue.

Lol

Citation :

Lettre pétante d’anoblissement

Amédée le Lion, par la raison du plus fort Marquis d'Arlon,
A tous ceux qui ces lettres liront ou se feront lire, salut.




En vertu de l'estime ainsi que de la gratitude que nous portons à l'égard de messire Raoul Glaber, dit Le Glabre, routier huguenot à poil ras, féal et non moins courageux allié de la maison Montjoye, nous obligeant à lui en donner les marques de noblesse, nous avons estimé le moment venu d’expédier à cet effet la présente patente d'anoblissement signée de notre main.

A ces causes, selon notre pleine puissance et autorité souveraine, déclarons remettre le fief de Sterpenich (ou Sterpigny) entre les mains du susdit messire Raoul, et érigeons ledit fief au rang de Baronnie vassalique du Marquisat d'Arlon. Par voie de conséquence Le Glabre prend désormais le titre de Baron mais aussi la charge de Prévôt arlonnais, receveur des taxes.

Ordonnons qu'en tous actes il soit désormais tenu et réputé comme nous le tenons, qu'il puisse jouir, faire et disposer en son fief et au-delà comme bon lui semblera, ainsi que des titres, honneurs, autorités, prérogatives, et préséances qui lui sont ainsi conférés.

Messire peut donc porter les armoiries affiliées : de gueules à la bande de sable bordée d'argent, chargée de trois roses d'or.

Que cela soit désormais su et reconnu par tous en notre Marquisat ainsi que partout ailleurs, car tel est notre bon plaisir.


Authentifié par notre seing Le 10 janvier 1464, depuis la paroisse réformée d'Annecy

A.

Du vieux, retrouvé au fond d'un coffre. Ma niche avec armoire Lorraine. Mêêêssire Raoul à poil ras de Sterpenich, Prévôt arlonnais, receveur des taxes, armoiré de gueules à la bande de sable bordée d'argent, chargée de trois roses d'or.

Votre Altesse...

Monsieur le baron.

A la lumière de la bougie, le militaire genevois se fait stratège.

Allons chercher d'autres guerriers !
Les guerriers, ça ira, mais on n'a pas assez d'armes de jet.
En gros, on va tous mourir, c'est ça qu'vous dites ?
On est à un jour de l'Ecluse...
Eh ho, est-ce qu'y a quelqu'un qu'a trouvé ma deuxième jambière ?
[....]
On va tous mourir.
[...]
La seule chose dont on soit sûr, c'est que les Savoyards se trouvent là !
Qui ?
Les défenseurs, les guerriers d'Annecy !
Ah !
Mais les espions nous confirment qu'il y aussi des Angles*, ils savent pas encore combien...
Ben quatre !
Quatre ?
Environs une dizaine, voyons !
[...]
Bon alors voila c'qu'on s'est dit : là, c'est le camp ennemi et juste là, c'est la frontière...
Ah ben c'est pas loin d'chez moi !
Précisément.
Le but serait d'arriver par là pour empêcher les Angles de rejoindre les Savoyards.
Les angles... de la carte ?
[...]
C'est un peuple, les Angles, c'est les ennemis !
Ahh, j'comprenais pas.
Et quand on vous dit que les Angles, ils ont des armes de jet, il y a rien qui frétille là dedans. Pas de problème, c'est les angles de la carte ?
Mais j'arrive pas à comprendre par où ils arrivent les Savoyards ?
Mais ils arrivent pas, les Savoyards, ils sont déjà dans la place !
Faites un effort ! C'est pas vrai, ça fait une heure qu'on vous explique !
Désolé, j'comprends rien aux cartes !
Mais vous comprenez rien à rien !
C'est pas compliqué, ils attaquent en descendant là comme ça !
Mais on va s'faire tuer, ils sont beaucoup trop nombreux !
Qu'est-ce que vous en savez ?
Les Savoyards, c'est les trucs verts, là ?
Mais non, mais c'est les arbres, ça !
[...]
Alors on fauche ?
[...]
On fauche.

* : Angles, barbare paléo-médiéval. Nom commun donné aux nobles franc-comtois en genevois, caractérisés par leur esprit étriqué.