[RP] Arriveé de Miku Espinosa

Un castillan se tenait seul aux portes de la compagnie du Léman. La croix de la réforme était le seul luxe sur ses vêtements, et il a approché humblement, à pied. Même alors, on pouvait voir les manières fières et grandes d'un homme qui a vu beaucoup de choses et a livré de nombreuses batailles. Il leva les bras et sourit.

- Je m'appelle Miku Espinosa de Aranda et je m'offre comme ami et frère dans notre foi. Je suis au service du Léman, de Genève et de la Réforme. - Il s'est détendu, laissant tomber la théâtralité. - Célébrons et nous rencontrons à l'intérieur, car il fait froid ici!

- Merci, madame porte. Vous ne devriez pas laisser les gens attendre dans le froid, ou ils vont vous utiliser comme bois de chauffage!

Et comme ça il entra dans la compagnie de Lemán, espérant que la voix venait de quelqu'un d'autre à l'intérieur pour vérifier qu'il n'avait pas perdu la tête en entendant parler des objets inanimés.

- Salut!

Du fond de son atelier, où elle huilait la chaine du tricycle de son fils, la Bombasse sent un courant d'air puis entend la porte d'entrée claquer.

Pute borgne ! Fermez cette porte ! Vous voulez nous faire attraper la mort ou quoi ?!

Persuadée que c'est encore un coup de Madeline qu'elle a vu passer avec son attirail de manucure tantôt, Hilde se lève de son tabouret, essuie la graisse de ses mains sur son tablier de travail, et se dirige vers le couloir d'entrée tout en braillant :

Mad ! Tu sais, ton vernis, depuis le temps que trafiques à le poser, il doit être sec hein. Tu peux donc te servir de tes mains pour fermer les portes s'il te plait ? Mon fils va choper la crève et la refiler à tout le monde !

Puis, elle aperçoit Cendres et Espinosa dans l'entrée.

Ah bé... c'était pas Mad alors..... Bienvenue Miku ! Vous avez fini par trouver la porte, bravo. Et vous avez trouvé le vieux aussi, tout est parfait.

Foutu vent, foutue porte la neige arrive de par là bas !

Se présente vite fait entre deux portes.


Ah!  Ola ! Enfin salvé aussi Miku, bonne entrée zan ces lieux, je suis Ophy réformée Genevoise  et reformée  en Catalogne, nous serions nous croisés là bas ?

Se pince le nez , vu que le vieux pu du bec,   puis va mettre une calle derrière la porte pour pas qu'elle claque et éviter les courants d'air.

Il a été rapidement reçu par une pile de matériel de lecture et un accueil plus ou moins chaleureux. Apparemment, la célèbre compagnie n'avait rien à voir avec les salles de réunion sérieuses auxquelles il était habitué. Il était content de la situation et ravi de trouver de nouveaux compagnons, de nouveaux défis à battre.

- Je ne dirai jamais non à un bise, mademoiselle. - Il a souri à une femme qui était occupée avec ses mains. Elle semblait se parler à elle-même, alors Miku a juste supposé que c'était commun à cet endroit.

Puis il a rencontré Cendres pour la première fois en personne, après les échanges de couple. Il se demandait quelle serait l'histoire qui se terminerait avec lui dans cette étrange chaise à roulettes, et s'il serait poli de demander. L'infusion le rendait un peu envieux.

- C'est bon de te rencontrer enfin. Que peux tu faire pour moi? J'ai entendu des choses intéressantes sur vous et je voudrais aider. La paix et le silence continus deviennent rapidement ennuyeux, on le sait, et je pense que nous partageons des idéaux.

Miku ne savait pas quoi dire d'autre maintenant. Il n'était pas nécessaire de raconter l'histoire de sa vie, et cela n'avait pas vraiment d'importance. Il avait cessé de s'inquiéter de son passé et de son avenir lointain, faisant ce qu'il voulait. Et il savait ce qu'il voulait. Bientôt, Hilde apparut aussi sur les lieux, et le présent devint beaucoup plus agréable.

- Hey! - Il n'y avait pas de temps pour d'autres présentations, car il ne pouvait pas résister à la nécessité de la serrer dans ses bras, tablier huileux et tout. - Vous êtes la perfection ici, ma dame. Merci pour les instructions. Je ne suis plus un ambassadeur, mais certaines traditions ne meurent jamais, alors j'ai apporté du vin pour en faire une bonne introduction. Je promets de lire toute cette histoire tant que j'aurai ma part d'action!

- Un plaisir Ofhy. - Il a souri à l'apparition la plus récente. - Je ne pense pas, mais ça fait quelques années que je n'ai pas mis les pieds sur la péninsule. Comment c'est là bas? Avez-vous rencontré des membres de la réforme espagnole, comme moi? Peut-être pourrions-nous organiser quelque chose dans le futur.

Stan était frileux, c'est le moins qu'on puisse dire. Il avait ramassé pléthore de boules de neige dans la tronche toute la journée, alors le courant d'air glacial venu de la porte qui claquait, c'en était trop ! Il en perdit presque son équanimité pourtant légendaire.
nom de d'la, c'est possible de fermer cette porte de malheur avant qu'on ait tous attrapé la mort ici bas ?
Et là il avise le nouveau venu
Ooops excusez mon emportement ! Moi c'est Stanislas, lecteur de Genève, pour vous servir !

Bonjour et bienvenu

Je suis Charlotine.

Il a rendu les salutations à tout le monde, heureux de voir autant de personnes dans le groupe.

- Ça m'attriste d'entendre ça, Cendres. J'ai traversé le comté français pour arriver ici, et ils se souviennent encore des helvètes comme si quelque chose s'était passé hier. Je ne connaissais pas la réforme en Bourgogne ou Berry, mais c'est agréable d'entendre que nous nous étendons à d'autres parties du monde. - Il attendit une seconde, trouva le beau regard de Hilde et reporta son attention sur l'homme en fauteuil roulant. - Je voulais venir ici pour voir mes amis, et pour vous connaître tous. Je pensais que si la réforme prévoyait quelque chose de grand, ce serait dans son lieu de naissance. Hier j'ai entendu que l'un des fondateurs était revenu. - Il a fait un signe de la tête à Cromwell. - Et cela me donne plus d'espoir que quelque chose peut être fait.

- Mais en tout cas je ne partirai pas déçu. Être ici est déjà une réussite, et s'il n'y a pas de plan pour le moment, il n'y a pas de problème. Je suis un voyageur, et je reviendrai si je peux aider à l'avenir. Je peux être un contact entre nos églises peut-être.

Il a remercié les autres, et a ri quand il a entendu parler de son accent.

- Je m'excuse pour mon français. Si je dis quelque chose qui n'a aucun sens, n'ayez pas peur de me le dire. Les dames ne semblent pas déranger un peu d'accent exotique, non?

Il se mit en mouvement pour aider le bois et la soupe, car il semblait rare de ne rien faire pendant que les autres travaillaient.

Fichtre ! Il commençait à postillonner en paillettes, Cendres, on ne l'arrêtait plus !

Hilde, après avoir salué d'un geste les derniers arrivés, s'avança vers le buffet où on rangeait le pinard et en sortit une bonne bouteille de blanc doux et des godets pour tout le monde. Tandis qu'elle faisait le tour des compagnons pour leur offrir le verre de l'amitié, son fils, Alexandre, vint la rejoindre timidement en se glissant derrière ses jambes.

C'est jour de fête, profitons de l'occasion pour boire un coup, ça réchauffe. Et puis tu sais, Miku, il ne faut pas croire tout ce que dit Cendres, nous ne sommes pas malfaisants. Le principe de base, c'est que les gentils, c'est nous.