[RP] la confédération helvétique pour les nuls - mars 1457 - ?

Lapot m'éclate !
Je suis fan !

Citation :

Le premier jet n'est pas toujours de bonne facture, n'êtes-vous pas un enfant du premier jet ?

Là, il me tue !

Je vient d’ailleurs de l'inciter à se pointer à la Compagnie, devant son étonnement/inquiétude (je ne sais pas trop) face au peu d'enthousiasme visible du Lion et des Ambuleurs à reprendre en main la mairie

Ben on est pas vraiment là... On cumule les missions spéciales à la con...

Cela dit le voyage en mer peut se faire juste après les élections pour lui donner nos voix.

La place aux jeunes ! Nous on est trop rouillé. Mais effectivement, on va voter avant de repartir.

Salvé, je ne savais pas trop où me faire pointer. En effet je suis revenu sur le côté "dératisation". Plus un effet de manche qu'une conviction profonde... L'idée était de ne pas candidater pas dans l'anonymat et de faire barrage au programme de louloudédégrandzéro. Que je trouve soit dit en passant absurde.

Pour les bienheureux qui ne me connaissent pas,
Je suis mi chèvre mi choux, jean danielle de lapot de Mérouston, messire pour les uns et dame pour les autres. Installée à genf depuis longtemps et jeune réformé en apprentissage qui ne se prend pas au sérieux, adepte des rencontre fortuite sur les noeuds et en quête d'aventures.

Lapot native de lorraine a beaucoup voyagé puis s'est fixé à grandson puis Genève. Elle ne se fait pas vraiment d'illusion quand au résultat des elections au vu des dernières mais l'important c'est de partir pisser.

Salvé Mad... Mons...

Salvé !
En espérant que vous vous soyez remis... seuuh... Remis. Remise. Queuh.

Soupire

C'était pas trop dur à Grandson ?

Je pourrai pas voter pour vous, parce que je suis à Fribourg, je surveille notre vieille tante spinoziste. Mais Deos sera avec vous !

Salut ! Bienvenue chez les fêlés.

Merci !

Grandson fut une experience spéciale mais nous étions quelques uns à tenter l'aventure.

Salvé

la bienvenue chez les riches. Enfin les autres, pas moi.

C'est un plaisir de vous voir ici monsieur Lapot.

Vous avez le blue Staïle... J'aime !

Salv...

Mais qu'est ce que c'est que ça ?!

Là ! Le truc qui clignote comme le phare de limoges !

Izaac !!! Izaaaaac !
On avait dit qu'on ramenait pas les copines à la maison !

Regarde perplexe son bulletin de vote, puis transpire à grosse gouttes.

Cendres ! Un peu de tenue voyons ! Monsieur Lapot vient élargir le cercle de ses amis, alors sois un peu plus ouvert !

Messieurs Dames De Mes Roustons, Cendres est senile. N'en tenez pas compte.

Il bave même parfois.

Élargir les cercles... c'est bien ça le problème ! J'ouvre rien du tout, chez moi tout est fermé.
Cousu même ! Tout est cousu !

Je ne suis pas sénile ! Je sais encore compter jusqu'à 8 !
Sénile, c'est quand on sait que compter jusqu'à...
Pfff ... Le chiffre avant 8.

Et je ne bave pas. Je salive beaucoup, c'est à cause de la dent en trop que j'ai dans ma mâchoire.

Aloa Jeaja

M'sieur Cendre, d'aucuns disent que je suis bonne couturière. Une maille à l'endroit, une maille à l'envers. De vrai doigts de fée.

Je croyais que tu étais boucher. Par Déos, nous aurait-on menti?

Une maille à l'endroit... Une maille à l'envers...

AH ! Elle vient de m'arriver... Nom d'un calotin déculotté.

Izaaac !!

Je ne sais pas trop où placer ça :

Source : "Globe-trotters au Moyen-âge", Nicole Chareyron, Imago2004

Livre « De la description des pays » de Gilles Le Bouvier, dit le Héraut Berry, héraut d’armes de Charles VII (celui de Jeanne d’Arc), rédigé vers 1451 : il s’agit de pays qu’il a effectivement connus.
Je recopie les extraits du livre qui concernent nos régions, les éventuels intéressés s’amuseront comme ils le voudront avec… Après tout, la Genève historique est savoyarde, et pourquoi ne pas s’amuser à mélanger des éléments allemands aux suisses ?

Citation :

La Savoie connaît les neiges éternelles et le Rhône traverse le "lac de Lausanne" (d’une journée et demi de long). Le goitre affecte ces populations : "les hommes et femmes de ces montaignes ont les gorges grosses merveilleusement". Avec Genève, qui fournit la région en poisson mais qui ne brille pas par son agriculture, on voit déjà se dessiner une zone à vocation de neutralité et d’internationalité marchande :
"Ce fort païs est tenu en grant paix et justice. Et pour ce, est riche, car les marchans viennent aux foires en celle cité de Genèfve, des Allemagnes, des Ytalles, de France et d’Espagne, pour la grant seurté qu’i trouvent audit païs. Ce païs est poure et peu fructifieux, se n’estoit les marchandises".

Une partie de l’actuelle Suisse est désignée sous le nom de Haute Allemagne et placée entre la Savoie et la Hongrie, les massifs du Milanais et une ligne Bâle-Constance. Le "païs des Suesces" est montagneux. Il comprend les lacs de Soleure (Bienne) et de Neuchâtel, ainsi que quatre villes (Berne, Fribourg, Zürich et Lucerne). Le Bouvier fait le portrait d’un Helève insoumis et jaloux de son indépendance :
"Ces gens sont cruelles gens, et rudes, et se combatent à tous leurs voisins, s’ilz leur demandent rien, et tant du plain que des montagnes, se treuvent XL L mille hommes ensemble pour combattre. Et anciennement ont combattu et desconfiz plusieurs fois les ducs d’Autriche et de Savoier. Le duc d’Autriche dit qu’ilz sont a luy et jamais n’y veulent obéir, et aussi pour ce que ilz sont au duc de Savoie. Il les vouldroit avoir a ses hommes, mais il ne puet pour ce que ilz sont trop fors".
On voit par quelles précautions l’Helvète a su garder sa liberté ! La silhouette du montagnar s’esquisse, "gens barbus, à grosses gorges" (toujours le goitre), "vestus de gros bureaulx, et (qui), en labourant, portent leurs épées et bastons ferrés". Là sont "les plus hautes montaignes de la cristienté" avec leurs ours, leurs chamois, et leurs "perilleux passaiges (cols)".

Le Bouvier a sans doute passé un hiver en Allemagne, car sa peinture est précise sur le physique des hommes :
"Les nobles sont belles gens et blons, et chevauchent bien et fermement, et se vestent légèrement : les gens de labeur et le commun sont rudes et ordes (sales) gens et grans mengeurs pour ce que leur païs est froit.".
Le Français connait bien les armes locales et la supériorité de l’arbalète de corne ou de nerf, bonne, sûre, forte, qui ne rompt pas sous l’effet du gel, comme les arcs en bois. Ils fait l’éloge des "fourneaulx" de chauffage, bien étudiés pour la combustion ("fault gueres de bois a les chauffer"), tenant lieud e cheminée dans la pièce principale où se réfugie toute la famille en hiver. On s’y retrouve aussi pour jouer, boire et manger, car "les Allemans sont joyeuses gens et chantent volentiers". Ils sont aussi friands d’épices et de safran.

je sens que je vais abuser du copier-coller... merci Kamarade.

Il y a des pépites à garder sous le coude!