Forum associé au jeu les royaumes renaissants. Les joueurs sont des copains, les personnages peuvent être ennemis. La Réforme, L'ordre du Tau Renversé et La Présipauté sont des groupes totalement distincts. |
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| Du pourquoi qu'on nous aime pas, mais pas du tout, nous autres réformés | |
| | Auteur | Message |
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iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Du pourquoi qu'on nous aime pas, mais pas du tout, nous autres réformés Mar 29 Déc 2009 - 18:38 | |
| - Citation :
- [Le gamin s'avance prudent et timide vers le grand gaillard. Pau, veille de l'explosion des urnes par Petit Frère]
Dis ! Dis !
qu'il fait en tirant la manche du géant.
Dis ! Dis ! c'est quoi un réformé ?
Regard suspicieux du colleur d'affiches de PetitFrère sur le mouflet... Dis ! c'est quoi cette bouteille d'embrouilles ?
Une chtite exploration synthétique de la nature hérétique de la réforme ?
La réforme aristotélicienne est une hérésie pour l'Église Aristotélicienne Romaine, n'en doutons pas. Nous autres croyants en la réformation de la foi aristotélicienne refusons le clergé, nous refusons les sacrements administrés par le curé. En outre, les réformés adoptent Averroes comme troisième prophète, au même titre que Christos et Aristote, le plus important par les acquis qu'il a laissé, et non par nature. Averroes complète. Les réformés sont donc légitimement des aristotéliciens, mais de confession réformée. La majorité d'entre-eux étant genevois, on peut parler de réformés de confession genevoise. Il existe d'autres confessions, en Guyenne en particulier. Il y a un hiatus avec eux au sujet du Salut, mais bon, ils retrouveront le bon chemin.
Le Lion, quant à lui, pourrait être comparé à un OMR de la réforme, si les réformés se reconnaissaient une Église. Ce qui n'est pas le cas, les sicaires sont donc simplement les plus fondamentalistes des réformés. Or l'EA condamne tous les hérétiques réformés également. Qu'ils soient fondamentalistes et guerriers ou non. Certains ont donc droit au fer et au feu, d'autres... pareil. Mais ce n'est pas proclamé aussi vigoureusement, probablement pour ne pas s'aliéner la majorité des confédérés helvètes, très attachés aux libertés dans les alpages. Ce programme de destruction est l'un des complots vicieux de l'Église, qui derrière un visage avenant, défenseur des lois du siècle, cache le sombre profil d'une institution cruelle, hypocrite et sans aucune pitié pour ceux qu'elle décrète "hérétiques". La pire hérésie est la réformation aristotélicienne puisqu'elle s'attaque aux conceptions fondamentales du socle de Rome : l'Institution, proclamée gardienne exclusive du dogme - c'est dans le credo romain -. Ainsi, les spinozistes ne sont si pas dangereux, puisqu'ils se construisent "à coté" de l'Aristotélité, comme des étrangers. Ils ne sont dès lors pas combattus avec autant d'ardeur vindicative, non point parce qu'ils ne pratiquent pas le pillage "ignoble des sicaires", comme on cherche à le faire croire à la basilique Saint Titus, mais bien parce qu'ils ne menacent pas l'Institution romaine.
Le dogme réformé se complète chaque jour puisqu'il est de nature prophétique. Selon les réformés, il n'est pas interdit de penser que d'autres prophètes viendront après Averroes. C'est fondamentalement différent du dogme de l'Église de Rome qui s'est érigée en gardienne des prophéties d'Aristote, qu'elle a proclamé ultime prophète. Selon les réformés, c'est pour mieux confisquer la parole de Deos, le blasphème suprême de l'Église. Celui-là justifie la lutte à mort contre elle, selon les sicaires.
Le dogme réformé s'enrichit donc de l'exégèse des nouveaux venus et de leurs rêves. Un jour peut-être y aura-t-il des clercs réformés, mais aujourd'hui, il n'y a aucun ministre du culte et cela créerait une branche concurrente dans la réforme. Il y a simplement des lecteurs, simple témoins sans pouvoir sacramentel lors des cultes, des mariages ou des baptèmes, comme Kirkwood ou Izaac, ou Sancte, ou Sanctus... etc...
Le dogme s'inspire des textes aristotéliciens anciens et sacrés comme le livre des vertus mais également le kitab al nour - le livre de la lumière des averroistes - et des rêves - Deos parle au croyant par les rêves. Ça arrive d'ailleurs souvent à Izaac, il en a parlé à sa mule, Inge. Quand Deos a autre chose à faire, il envoie aussi ses anges. L'un en particulier est une sorte d'ange merveilleux, un lion ailé. Allez savoir pourquoi, il adore Cromwell. Deos a souvent autre chose à faire ces derniers temps.
c'est clair ou bien ?
Ou bien... On peut révérer un être doux et délicat comme PetitFrère, grand, beau, qui sent bon le sable chaud.
Un réformé mon petit ! Et bien un réformé c'est un gars qui en a !
Dernière édition par izaac le Mer 17 Aoû 2011 - 18:42, édité 1 fois | |
| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: Du pourquoi qu'on nous aime pas, mais pas du tout, nous autres réformés Mar 2 Mar 2010 - 15:10 | |
| - Citation :
- ...Et que faudrait-il faire?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron, Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce, Grimper par ruse au lieu de s'élever par force? Non, merci. Déjeuner chaque jour d'un crapaud? Avoir un ventre usé par la marche? une peau Qui plus vite à l'endroit des genoux devient sale? Exécuter des tours de souplesse dorsale ... Non, merci, non, merci, non, merci! Mais... chanter Rêver, rire, passer, être seul, être libre Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre Mettre quand il vous plaît, son feutre de travers, Pour un oui, pour un non, se battre ou faire un vers! Travailler sans souci de gloire ou de fortune, A tel voyage auquel on pense, dans la lune! N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît, Et modeste d'ailleurs, se dire: mon petit, Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles! Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard, Ne pas être obligé d'en rien rendre à César, Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite, Bref, dédaignant d 'être le lierre parasite, Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul! merci à cyrano. | |
| | | Kirkwood Jamais sans ma gousse
Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18
| Sujet: Re: Du pourquoi qu'on nous aime pas, mais pas du tout, nous autres réformés Mar 2 Mar 2010 - 19:21 | |
| Chniff ! Bravo, ch'est beau le Chyrano ! | |
| | | Kirkwood Jamais sans ma gousse
Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18
| Sujet: Re: Du pourquoi qu'on nous aime pas, mais pas du tout, nous autres réformés Mar 11 Mai 2010 - 17:48 | |
| Ne sait pô trop où ranger ça ? Ne pas hésiter à le mettre en un lieu plus approprié, mais ça pourrait être intéressant ? - Citation :
- 2010-05-11 16:57:14
Vers une excommunication du Roy de France ? Rome (AAP) - Ce samedi 8 mai, la Sainte Inquisition Romaine a rendu publique une convocation signée de la main du grand inquisiteur Clodeweck de Montfort-Toxandrie et à destination de Nicolas Eymerich, milicien à la Prévôté de Paris, parfois général d’armée pour le duché de Guyenne mais surtout membre notoire et affiché de l’hérésie spinoziste.
Peu étonnante au vu des positions publiques de Nicolas Eymerich, la convocation emploie pourtant des termes rudes et contient des décisions d’une extrême rigueur.
La motivation affichée par Son Eminence Clodeweck, qui en plus d’être le cardinal chancelier de la Saincte Inquisition, est archevêque de Tours, Primat de Bretagne et duc de Montforzh, provient de plusieurs plaintes déposées contre Nicolas Eymerich et suite à des rapports et des témoignages parvenus jusqu’au Conseil Supérieur de l’Inquisition (CSI).
Il ne s’agit cependant pas d’une simple convocation, car l’acte stipule que ledit Eymerich est d’ores et déjà déclaré comme « convaincu en outre, d'Apostasie, de faute d'hérésie, de prosélytisme et d'anticléricalisme ». Pour cette raison, le cardinal inquisiteur proclame qu’Eymerich est frappé d’interdit, forme de censure ecclésiastique, et ce à titre conservatoire.
Par ailleurs, par cet acte, Son Eminence Clodeweck invoque la Juridiction Romaine Extraordinaire, dépouillant ainsi les tribunaux locaux, c'est-à-dire l’officialité de l’évêque du lieu, de tout pouvoir de saisine.
Enfin, comme ces actes comportent toujours une clause comminatoire contre ceux qui aideraient Eymerich, celui-ci ne fait pas exception à la règle, à la différence que « toute personne le soutenant dans son oeuvre de prosélytisme et de faute d'hérésie, fréquentant sa prétendue école, créée en méconnaissance de toute procédure, toute personne s'associant à lui dans des listes, groupes, association etc, toute personne obéissant ou suivant ses directives sera excommuniée latae sententiae, autrement dit par la simple commission du fait. »
Et la menace n’est pas qu’une seule parole en l’air, le Grand Inquisiteur précisant qu’une telle excommunication entraînerait dans les faits la mise sous interdit (interdiction de réception des sacrements pour faire simple), la dissolution du mariage, une plainte auprès de l’hérauderie pour envisager une déchéance des titres de noblesse, une mise à l’index ainsi qu’un ordre pour toutes les armées de la foy d’abattre à vue ces personnes sans autre forme de sommation ou de procès.
Cela signifie par exemple que tout soldat, milicien, militaire qui servirait dans une armée commandée par Eymerich serait automatiquement excommunié. En outre, l’on peut légitimement se demander si les autorités royales, en les personnes des responsables de Prévôtés, ne seraient pas du même coup passibles des mêmes sanctions, et menacées part conséquent d’excommunication et de poursuite devant l’hérauderie, poursuites au terme desquelles ces personnes pourraient devoir déroger, c'est-à-dire perdre leurs titres de noblesse et leur état de noble … D’ailleurs, en poussant plus loin le raisonnement, la Prévôté étant un office royal, si le Grand Officier royal responsable ne renvoyait pas Nicolas Eymerich et était donc excommunié, très logiquement la sentence excommunicatoire devrait frapper également le supérieur direct dudit Grand Office, à savoir le Roy de France. Cela soulève donc le cas de ces officiers royaux et autres gens de cour qui servent un roi censé être aristotélicien mais qui sont néanmoins hérétiques…
Et dans cette action contre le spinozisme et ses alliés de tous bords, le duché de Guyenne, en la personne de la duchesse Melior, soutient activement la Sainte Inquisition Romaine. En effet, la duchesse Mélior a rapidement réagi après que ledit Eymerich ait ouvert sans autorisation aucune une école publique spinoziste, alors que le concordat de Guyenne interdit toute manifestation publique de prosélytisme. Et les mots de la duchesse sont très clairs :
« Au regard des provocations diverses et variées de Messire Nicolas Eymerich, de son manque de respect affiché publiquement à l'égard des autorités guyennoises, Refusons notre autorisation quant à l'ouverture d'une école spinoziste en Guyenne. Exigeons la fermeture de ladite école, dans les deux jours suivants cette annonce, sous peine de poursuites judiciaires.
Rappelons que la provocation, la colère appellent la haine, suscitent le trouble, et nous condamnons cela, ce n'est là ni servir une cause, ni servir la Guyenne. »
Ainsi derrière ces formules très politiques invoquant avant tout la défense de l’ordre publique, formulations nécessaires dans un duché où de nombreux hérétiques ont pignon sur rue et où les prélats locaux, tant à Bordeaux qu’à Cahors, ne brillent pas par leur efficacité, se cache en vérité la main ferme d’une femme qui sait user d’une poigne de fer dans un gant de velours, et ce afin pallier la déshérence des évêques en soutenant l’action de l’Inquisition romaine, et en traquant l’hérésie spinoziste, quel qu’en soit le prix à payer, fut-ce jusqu’à exiger l’excommunication automatique du Roy de France pour soutien de l’hérésie et rupture de son serment de sacre si jamais ledit Eymerich conservait ses charges royales.
Pourtant déjà des voix murmurent, car la duchesse Melior, veuve de son état, aurait ou serait en passe d'avoir un enfant illégitime issu d’amours avec Archybald, l’un des anciens meneurs hérétique de la secte prétendument réformée de Guyenne, qui renia devant le cardinal Clodeweck son passé hérétique, même s'il est encore certaines voix, notamment issues de l'Ordre Teutonique, pour tonner ici et là que ledit Archybald serait toujours plus ou moins secrètement ami voire sectateur des réformés.
Alors, la Réforme serait-elle finalement une sorte de groupuscule de super inquisiteurs de l’ombre suscités pour abattre le spinozisme, un groupe de comploteurs très adroits essayant de causer la perte du Roy du France ou alors plus probablement les dindons d’une farce que leur jouent le Cardinal Clodeweck et la duchesse Melior pour faire d’une pierre trois coups, à savoir annihiler la secte spinoziste par le bûcher, détruire les réformés par le glaive royal et forcer le Roy de France à se rappeler de son serment prononcé lors du sacre de défendre l’Eglise et d’exterminer l’hérésie ?
La question reste ouverte...
Odoacre de Corinthe, pour l’AAP Serions-t-y point que les ensoutanés aient point aimé que l'Armoria milite un brin trop dans leur bac à sable réservé, par hasard ? | |
| | | kartouche le magnifique Camelot
Messages : 1025 Date d'inscription : 25/06/2008
| Sujet: Re: Du pourquoi qu'on nous aime pas, mais pas du tout, nous autres réformés Mar 11 Mai 2010 - 19:49 | |
| Non, je ne pense pas que ce soit lié. Odoacre monte l'affaire en épingle et expose les conséquences théoriques possibles qu'a la mise à l'index du spinoziste Eymerich. Mais en pratique, il est clair que ça ne pourrait aller aussi loin. | |
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