[RP - IG] Nationale 7 et Autoroute A5

Poisson salé, la suite...


- Hein ! quoi ! 137 écus d'amendes ! Manque de tomber dans les pommes
C'est quoi ce délire !
Mais moi je croyais qu'il t'avait juste pris un poisson ou deux, pour vérifier, comme moi. Quand bien même ! Deja que je le trouvais culotté, mais là il dépasse les bornes ! Même les frontières !
Maria j'ai été trop gentil, il va m'entendre ! Et en place plubique, enfin publique !

Part en hurlant

-Escroc !

[ Non mais il se croit où lui ? Va m'entendre ]

- Aelig ? Encore un qui veut qu'on lui fasse un rapport sur les passants du chapeau jusqu'au fond de culotte. Je m'y colle ?

- On n'a qu'a dire qu'on a rien vu.

- Passe-moi l'encre, je vais t'arranger ça en deux coups de cuillère à pot

Citation :

Messire Hecat,

Nous voyageons dans une charrette un peu fermée comme une boîte et de nuit. Et puis nous n'avons pas pour habitude de demander aux passants pressés qui passent dans l'obscurité le nez sur leurs panards de nous réciter par coeur leur livret de famille.
Je dois même vous avouer que nous sommes un peu pleutres, seulement sur les bords, voyez ? Plutôt dans le genre discret.
Oui, nous sommes avant tout des marchands. Jaloux de nos articles parfois précieux nous sommes prudents. Dignes représentants de la grande et internationale Compagnie du Léman, nous ambulons notre camelote de villes en villes et de ports en ports. Mais d'aventures en mésaventures, nous apprenons à nous méfier. Le marché et les épiceries fines de Genève sont riches et cela se sait. Un coup de gourdin est siii vite arrivé.

Soyez sans crainte, nous n'avons pas croisé de coupe-jarret. Sinon vous l'auriez su très vite. Son cadavre nous aurait précédé sur un brancard tiré par Brenda jusqu'aux portes de votre belle cité. Qui est Brenda ? Ha c'est simple, c'est notre mule à tout faire. Elle est très douée pour éviter la caillasse et évincer la racaille.

Cordiales révérences.

Maria Paz

- Mariaaa, t'es pas obligée d'en faire des tonnes.

- Ha non hein ! yé souis pas grosse !

Et un ramier justicier plus tard...

Citation :

Expéditeur : Krisztina
Date d'envoi : 26/11/1460 - 19:42:12
Titre : Ventes illégales de marchandises
Dame Maria_paz,

Par la présente, nous vous informons qu'une infraction a été constatée à votre encontre à savoir :

Que le 26 Novembre 1460, sur le territoire du duché du Berry en nostre ville de Sancerre, vous avez vendu des poissons et des fruits sur le marché de Sancerre. De ce fait, le non respect de l'arrêté suivant vous est reproché :

Arrêté municipal du 20 décembre 1457 relatif aux ventes de fruits et de poissons :

Article 1 : Seule la mairie peut vendre du poisson et des fruits. Elle en détient l'exclusivité.

Article 2 : Toute infraction à cet arrêté fera l'objet de poursuite judiciaire devant la justice berrichonne pour escroquerie et sera puni d'une amende laissée à l'appréciation du juge. La récidive pourra éventuellement entrainer une peine de prison.

Toutefois, une médiation peut être effectuée afin d'éviter toute sanction pénale à votre encontre.

Lieutenant de Police de Sancerre, Krisztina

- Mais je vais lui faire bouffer moi son poisson ! Y connaît pas la Paz !

J'vais le noyer le poisson d'ailleurs. Sa parole contre la mienne. Maire et procureur ça l'arrange pour couvrir ses petites manigances. Et puis c'est facile de falsifier les registres. Pas question que j'avoue quoi que soit. On va lui en donner de la meditacíon. Soy española y no comprendo todo lo que dice. C'est ballot.

Lit à tête reposée

Citation :

vous avez vendu des poissons et des fruits sur le marché de Sancerre.

Et le merci pour les poissons?

Citation :

Toutefois, une médiation peut être effectuée afin d'éviter toute sanction pénale à votre encontre.

Médiation, je leur en ficherai de la médiation...Il ya des fois, on aimerait bien faire de la médiation à la Thoros, histoire d'avoir au moins une réponse à ses courriers autre que pour les modalités de paiement. Mais j'ai pas de poursuite pour ma part. Ce doit être ça la réponse.


On continue Maria. Si on peut pas ambuler tranquillement sans se prendre un procès tous les trois jours, c'est l'tactactac des mitraillettes qui vont s'remettre à l'attaque, j'te le dis !
Tu payeras pas un radis à Sancerre et à cet ectoplasme

Citation :

26/11/1460 09:16 : Nicoton62 vous a accordé sa confiance.

Si le bourgmestre pouvait etre aussi reconnaissant que ses bleiculteurs...

Aux portes d’Orléans
Au petit jour exsangue et blême.

Escorté de deux jeunes gardes attifés d’uniformes trop grands, un homme avançait vers nos deux ambuleurs d’un pas ferré et décidé, torse bombé et noble chef.

Le plumeau se planta devant eux avec une autorité exagérée. D'un geste sec il ajusta son pourpoint puis enfonça les pouces dans son ceinturon et releva le menton dévoilant une moitié de moustache blanche.

- Le bonjour voyageurs. Je suis Henri IV, douanier d’Orléans. Clac ! Garde-à-vous impeccable, la classe.. Avez-vous quelque chose à déclarer ?

La Paz recula d’un pas. Il avait la glotte fleurie qui empestait l’ail et le vin.

- Déclarer… Déclarer quoi ? Que voulez-vous dire ? Si c’est pour une déclaration d’amour c’est déjà fait. Je n’ai pas le double sur moi mais j’peux demander au comptable de mes sentiments ici présent de confirmer qu’elle a été faite en bonne et due forme.

Elle était fascinée par la moustache. Bon sang, ça donnait de sacrées idées. Elle imagina un instant Izaac un matin sursautant devant son miroir et se mit à sourire niaisement.
Le ton plus dur la sortit de ses rêvasseries espiègles.

- Vous faites l’âne pour avoir du son ma p’tite dame. Mais avec moi ça n’prend pas ! J’vous d’mande c’que vous transportez histoire de savoir si c’est légal.
- Ha ben vous savez, on n’a pas grand-chose. Des babioles, un peu de fromage et puis des couteaux. Surtout des couteaux.
- Faudra débâcher pour que je puisse inspecter. Et vous avez croisé du monde en ch’min ?
- Ha oui, un bon gars ! Pas bien loin d’ici d’ailleurs. Il avait une poule dans un pot qu’il a voulu partager avec nous.
- Comment s’appelait-il ?
- Gaillac ! Non Rabaillac, enfin un nom comme ça. Gentil cela dit. Vraiment, vraiment gentil.
- Oui, j’vois. Encore ce pouilleux d’Ravaillac qui traine dans le coin. C’est une vieille grenouille de bénitier pas encore réformée.
- En tous cas, il était plutôt content de notre cadeau. Il a dit qu’il irait très vite voir le rémouleur parce qu’il avait un travail de précision à terminer. Il est sculpteur ?

- P... Pardon M'sieur l'Maire, est-ce qu'on peut vendre quelques p'tites babioles sur votre marché ?

- NAAAAAAAAAAAAAAAN !!!

- Allez croupir dans vot' fosse à purin !

Citation :

Bien le bonsoir,

Actuellement, traversant une période difficile en raison de la présence d'armées ennemies dans le Duché, je ne suis pas en mesure de répondre favorablement à votre proposition.

J'espère néanmoins que nous aurons la chance de parler affaire sous des cieux plus cléments.


Que le Très-Haut vous garde,


Arthur d'Amahir,
Bourgmestre d'Orléans

- Nan j'veux pas qu'il me garde le très haut, j'vous laisse ma place !

Citation :

Je comprends, c'est pas facile tous les jours Monsieur le Bourgmestre.

Mais nous autoriser à vendre quelques babioles sur votre marché n'aurait pas, à mon humble avis, changé le cours de l'histoire, de votre histoire.

Je m'incline et m'enfuis vers des marchés plus libres et de fait, plus florissants.

Maria Paz

- Aelig ? J'ai la paupière qui saute de plus en plus. Je crois que je vais m'agacer légèrement si on reste une minute de plus dans c'coin.

Boude pas allez, le ronronnement de félin calme les nerfs. C'est thérapeutique. Et pour une fois les cris d'agonie ne m'ont pas trop gênée.

Sancerre ne répond plus depuis ma missive à la maréchaussée.

Citation :

Doña Krisztina,


No comprendí el sentido de sus palabras, no conozco bien francés.

Viajo con mi novio y tenemos dificultades en comprendernos porque no habla español.

Con mis excusas.

Maria Paz

Sourcils anxieux.

...Attendre... Doivent se demander si c'est du lard ou du cochon.

Et cet HenriIVdenavarre, le douanier, muet également. Quel dommage. Tu crois qu'il est mort ?

Il a dû croiser Ravaillac...

...

Citation :

Juste préciser qu'on a quelqu'un avec nous dans le groupe. Il a 1600 écus sur lui. Ca vaudrait le coup de s'en aller sur un noeud avec lui.
asta mañana

Je lui ai dis de faire suivre le meneur, pour le coincer sur un noeud. C'est un gars de Limoges, un commerçant comme nous en produits de luxe et un spécialiste de la fabrication des charettes. Où il a crû rejoindre un groupe de miliciens, ou il a été alléché par l'odeur du fromage, ou alors il voulait étudier de près la technologie suisse de notre véhicule. Ceci dit, il n'a pas suivi

Tours, ce matin, où ça vociférait sur la place.

Citation :

De nous Pierre de Montlouis, chef de la noble maison du Val de Loire
A vous hommes et femmes d'honneur.

Qu’il soit su que l’Anjou, Province félonne au Royaume de France, qui se dit indépendante, a envoyé ses troupes attaquer le Domaine Royal.
Que actuellement le Maine et l’Orléans sont des champs de bataille, que pour commettre leur forfaiture, une partie des armées Angevine, celle de Finam et de Thoros pour être plus précis, ont traversé notre duché sans autorisation, ce qui implique à nos yeux que pour eux Touraine est un paillasson qu’ils peuvent souiller comme bon leur semble.

Aussi, pour venger cet affront et porter assistance à ceux qui par un passé, pas si lointain, ont toujours été à nos cotés pour défendre notre Touraine, nous levons des troupes.

Les personnes qui nous accompagneront, seront nourris, certes ce n’est pas grand-chose, mais en contre partie, les plus loyales et valeureuses d’entre elles se verront à terme devenir seigneur fieffé sur nos terres.
A cela s’ajoute l’honneur, l’honneur de défendre des valeurs, l’honneur de ne pas laisser Touraine se faire traiter comme une catin, l’honneur de porter assistance à une province qui l’a fait mainte fois pour nous, l’honneur de combattre pour le Roy.

Que toute personne souhaitant s’illustrer sur le champ de bataille et défendre cet honneur qui nous est si cher nous contacte (p3r3v3rt IG), des consignes lui seront fournis.

Fait à Loches, le 28 novembre 1460

[/quote]

On l'aura pas, il court trop vite celui-là, Maria.

Citation :

29/11/1460 15:20 : Vous avez vendu au Comté 5 sacs de blé pour 11,90 écus.
29/11/1460 15:20 : Vous avez vendu au Comté 4 sacs de blé pour 11,90 écus.
29/11/1460 08:50 : Vous avez vendu à Elisue 1 sac de blé pour 11,90 écus.

Ca vaudrait l'coup que j'envoie un PAV. Qui achète le blé ? Le bailli ?

Citation :

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Haut les Coeurs" dirigée par Estainoise

Citation :

Expéditeur : Othilie
Date d'envoi : 29/11/1460 - 21:32:49
Titre : DOUANES
Bienvenue à vous voyageurs !

Nous vous signalons que nos frontières sont ouvertes.

La Touraine vous accueille avec grand plaisir et vous souhaite un très bon séjour sur ses terres.

Nous vous invitons à prendre connaissance des lois en vigueur afin d'éviter des désagréments aussi bien pour vous que pour nous. Ces lois sont disponibles dans toutes les mairies du Duché, en gargote ou en halles.

Attention ! Les lois peuvent différer d'une ville à l'autre et donc d'une mairie à l'autre. Tenez en compte et renseignez vous avant toute action.

N'hésitez pas à fréquenter nos tavernes afin d'y boire quelques bonnes chopes, vous rassasier ou tout simplement discuter.

Si vous voulez vous installer dans une de nos villes, c'est avec plaisir que nous vous accueillerons et vous verrez, vous ne le regretterez pas.
Bien entendu une installation dans notre Duché comprend un respect total de nos lois.

Profitez bien de votre escale ou plus si affinités et� sans bêtises si possible !

Estainoise, Prévôt.

Citation :

Salutation Capitaine,

Nous sommes des camelots de la compagnie du Leman, en visite dans votre duché.

Fraternellement,

Aelig
Camelot Ambuleur et Honorable bourgeois de Genève

Citation :

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Karl06 de Rhiana de Superplus et de Farrel.

Karl06 a écrit:

11 avril 1459 massacré par l'armée de Cendres. on dit qu'un bienfait ne se perd jamais; encore un dicton qui va se vérifier.

C'est vrai : qu'est ce qu'on lui a mis dans la tronche à celui-là aux portes de Genève. Mais c'était un brave.

Citation :

Salut à toi,

ravie de voire des camelots de genèves par ici.
c'est assez rare!

Je vous souhaite de bonnes affaires en Touraine!

passez le bonjour à izaac de ma part.

amicalement

Estainoise

"Après le Bois Barrier, dans la forêt percée par le chemin qui mène à l'Abbaye Royale de Fontrevraud où l'on trouve du beau linge". Qu'elle a dit Maria.
Matin difficile, il ya des matins comme ça...

- Ouille ! On s'est fait démonter par une bourgeoise et son larbin. Comment ça s'fait qu'on n'a pas eu l'dessus ?
T'es sûr qu'on était bien planqués ?

- Ah, J'croyais qu'elle ebait toute seule. Ca be rassure...

- Si si, t'as pas vu le nain armé d'un marteau sortir de sous sa robe Margaret ? Un Teigneux.

C'est bas le gars qui criait Pilou Pilou !!!! ?

- Non, l'autre

- Bah, j'lai bas vu c'lui-là. Mais..Mais... banifestemment j'ai bû le croiser aussi....

...

...

-Dis Baria...

-Oui

-Qu'est c'que tu crois qu'il faisait sous la robe de badame, le nain ? ...

Citation :

03/12/1460 04:04 : Vous vous êtes battu avec Ignace_sorel (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.

Citation :

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Piloupilou et Ignace_sorel.

Citation :

Bonjour Ba'dame
Nous boullions simblement que bous nous indiquiez la direction de l'Abbaye Royale de Fontrevraud. B'ai troubé botre réaction quelque beu excessibe. J'tenais à bous le dire !

Citation :

Messire,

Si telles étaient vos intentions, vous vous êtes très mal exprimé!
Il n'empêche que voilà vos mauvaises manières réprimées, héhé!
Non mais... Ainsi vous en saurez la prochaine fois que nous nous croiserons, plus sur la politesse due à une dame de mon rang, toute roture que je suis (MDR)

Bonne continuation.


Ignace de Sorel.

-Bomment ba, j'mexbrime mal...

San Pedro sirotait un grog. Et ça faisait des grands…

- Slourrrp !

L’hiver était rude et œuvrait pour la sélection soi-disant naturelle des plus résistants. Depuis que la neige s’était saupoudrée et étendue, lascive, sur les chemins il y avait pléthore de candidats à défiler pour une place au creux d’un nuage moelleux.
Une file qui s’allongeait d’heure en heure et ça commençait à gronder dans le rang.

- Dites ho ! On s’les gèle sévère grand manitou ! Quand vous aurez terminé vos gargarismes on pourra peut-être avancer !
- Doucement les basses ! On n’est pas aux pièces ! Permettez que j’me soigne !

La barbe blanche haussa un sourcil ironique :

- Et si vous voulez vous les réchauffer c’est la porte d’à côté. Me cassez pas les noix ! Suivant !

Un ange baille
- Non, c’est une suivante.
Se cure un ongle
- Une râleuse de surcroit


Le vieillard s’étrangle.

- Encore vous ?
- Vous frappez pas, j’viens juste chercher un billet de retour.
- Vous l’ai déjà donné. Slourrrp. Fichez l’camp !
- J’en veux un autre.
- Je veux, je veux… Deos dit « Nous voulons » !
- Alors, nous voulons un billet de retour s’il vous plait Monsieur.
- Argumentaire.
- Argumentaire ? Que esto ?
- Dites-moi pourquoi vous êtes-là d’abord. Ce doit bien être la quatrième ou la cinquième fois que vous venez m’enquiquiner à ma pause de dix heures.
- J’ai les croissants. Ça vous suffit comme arguments ?
- Et menteuse de surcroit. Vous ne l’emporterez pas au paradis !
- C’est pas là que j’veux aller.
- Mais quelle tête de lard. C’est pas joli chez nous ?
- Non. J’aime pas la déco. On dirait une boîte capitonnée pour brindezingue. Et puis j’ai pas d’avenir chez vous, j’ai pas la vocation.
- Il suffit péronnelle ! Vous commencez à m’agacer sévère ! Voici un billet pour le purgatoire et ne discutez pas ! Lorsque vous serez disposée à vous montrer plus aimable je vous accorderai une ultime audience.

Pas question d’aller à confesse. Allez donc lui raconter, au grand singe, après combien de galères et d’embuscades pas très claires la Paz avait été aspirée dans les méandres de l’au-delà.
Cependant et sans rougir, elle était assez culottée pour crier à l’arnaque, hurler au viol et réclamer vengeance pourvu qu’elle puisse atterrir manu militari sur la tête de son agresseur pour lui faire sa fête. Egorgement, saignée, trépanation, éviscération, écartèlement et [censuré, même les âmes les plus viriles pourraient être choquées].

Mais vraiment, non. Elle n’était pas d’humeur.

Voyage au bout de l'Enfer, la suite...

Citation :

La Trémouille, Duché du Poitou.

Ma chère Maria,

Je t'envois Fedex mon pigeon pour m'enquerir de tes nouvelles depuis ta mésaventure.
Es tu bien arrivée à Poitiers ? Te traites-t-on bien là bas? Te donnes t'on à manger ? Es tu sortie de taule ? Je m'inquiète de ne plus avoir de nouvelles.
Je suis arrivé à La Trémouille. La route etait verglacée, j'ai marché à quatre pattes. Mais pas pour cette raison.
Toute la journée d'avant hier, j'ai pas bougé de ma cachette. J'ai veillé dans l'espoir de surprendre le marraud qui
t'as agressé. Et tout d'un coup il s'est mit à neiger : tout était blanc. La rivière, les arbres, les maisons...
Tout blanc. On y voyait comme taupe en plein soleil. J'ai fini frigorifié avec un morceau de crouton à manger et finalement
quelqu'un s'est approché. Tu te demandes si c'etait.... Eh bien, je te le donne en mille. C'était ...Un Penthièvre !
Même qu'il venait d'Anjou. Je croyais la race éteinte. Un corriace celui-là ! J'ai été vaincu par K.O. au premier round.
La troisième fois que je me fais rosser par ma victime, en l'espace d'une semaine. On rajoute la fois où tu t'es réveillée seule
au milieu de la route, delestée de tout tes biens, moi j'dis qu'on à la mauvais oeil Maria, la scoumoune, la déveine, la guigne.
Déos nous a abandonné sur le bord du pâturage comme on abandonne chien et chat sur le bord de la route par un mois d'août.
La bourgmestre n'a pas répondu à ma réponse concernant son offre pour le blé. Mais j'ai pu en vendre ce matin, si bien que j'ai pu m'acheter
de la viande, épargnant ainsi le baudet. Notre voleur est sûrement encore dans les parages. Demain, je repartirai à sa traque.

Prend soins de toi.
Aelig

La Trémouille, toujours, sur le marché de Noël, où l'on se fait camelot.

-Pourquoi ces trois boules là coûtent plus cher que les trois autres ?

Madame, c'est parceque ces boules-ci sont bien plus précises, ont une plus grande portée et un meilleur impact, croyez-moi.

...

Merci Madame.

Citation :

12/12/1460 : Vous avez vendu à Sandrine 3 Boules de neige pour 4,00 écus.
12/12/1460 : Vous avez vendu à Sandrine 3 cailloux pour 10,00 écus.

[La dame en question se fabrique un bonhomme de neige. J'ai appris aujourd'hui que les cailloux servent à fabriquer des bonhommes de neige en plus de la neige.
Par contre j'ai bien fait de refourguer avec une petite marge ma vingtaine de boule de neige avant que le concours soit lancé...]

En effet, avec tout un tas d'autres choses qui font du bonhomme de neige un produit de luxe.

Spoiler:

[Je vais augmenter le prix de mes cailloux. Ca fait 6 mois que je les ramasse à bas prix en me disant que ça servira peut être à quelque chose d'autre un jour. Ceci dit m'en reste plus beaucoup quand même. Ca s'est toujours bien refourgué entre 5 à 8 écus de marge en vendant à 10 écus Ceci dit les admins nous ont inondé de cailloux avec les fouilles pour fabriquer des bonhommes de neige seulement ? J'espère pas, sinon ne restera plus au Comté de Franche Comté qu'a réaliser par dépit le plus grand bonhomme de neige des Royaumes]

Sinon, pour les bonhommes de neige, y'a aussi la version "flemmard doublé de pingre" :

Citation :

15/12/1460 01:22 : Vous avez gagné un bonhomme de neige grâce à votre adresse au lancer de boules de neige. Bravo !
15/12/1460 01:22 : Vous avez gagné 10 écus grâce à votre adresse au lancer de boules de neige. Bravo !
15/12/1460 01:20 : Vous avez gagné 100 écus grâce à votre adresse au lancer de boules de neige. Bravo !

[Détours et compte-tours à Tours]
Oui, Tours. Parce que pour Poitiers il faut pouvoir être inspiré. Y'a blocage. Il faudrait une vengeance pour boucher les trous de mémoire...

Citation :

...
Ce matin à l'aurore, je battais le pavé le coeur empli de sonnailles claires et joyeuses, espérant te voir débouler magnifique, au coin d'une ruelle. Puis à midi j'ai abandonné et l'âme en peine suis retournée à l'auberge me blottir au coin de l'atre pour regarder danser un ballet de flammes exaltées. Le bois crépitait et me jetait gaiment quelques étincelles comme pour me dire, en gros : "allez souris, tu n'es peut-être pas la plus belle aujourd'hui, la faute à la gadoue, mais ton prince charmant est bien vivant, probablement en train de courser quelque faisan".

Bingo !
Je te signale tout de même que Fedex a pris son temps pour me porter ta missive. Il va falloir le coller en cours de soutien tous les soirs avec Gontrand.

Et puisque tu ne viens pas à moi, j'irai à toi. Non pas à Troie, surtout avec un baudet. Mais prépare toi car je tiens une forme olympique ! Fais un grand feu. Cette nuit j'apparaîtrai dans des torsions des plus farouches, aussi intenses que les éclairs un soir d'orage et je serai la plus ardente des flammes. Vers toi mes braises couleront comme des cascades de pierreries jusqu'à ce que tu t'embrases, ô mon Prince, et que je te marque la fesse gauche de mes lèvres rouges comme on marque les chevaux andalous.
...

Quelque part en Auvergne, après une longue ellipse sur les terres du Grand Kartouche, on fête l'épiphanie.

-Dis, il s'est pas laissé faire ce type sapé comme un roi mage en Galilée avec son manteau de fourrure ! Qu'est ce qu'il a pris dans la tronche quand même, je t'ai sentie fébrile sur ce coup.

Fait l'inventaire

22 écus, 31 deniers , 5 miches de pain, 2 sac de maïs, 4 boules de neiges, un caillou et un bouclier à se partager...

Tiens c'est bizarre ça, un bouclier. C'est pas commun comme prise.

...

Dis tu crois que c'est le bouclier Auvergne ? Tu sais, celui de Vercingétorix Hi ! Hi ! Hi !

...

Oui c'est ça, le bouclier Arverne. C'est une idefix chez toi de me reprendre...

...

Hein ? Pourquoi c'est moi qu'a toute les galettes ? En même temps c'est toi qu'a les sacs de fèves. Sois contente, c'est toi la reine du jour !

...

Tiens, t'a vu il a laissé un message

Citation :

Expéditeur : Machette du coupe coupe
Date d'envoi : 06/01/1461 - 11:24:18
Titre : ....
Alors on s'attaque même aux collégues, il n' y a plus de moralité maintenant chez les brigands ...

Bien sur je ne porterais pas plainte .....

Machette

-Mierrrda ! Je crois qu'on a malmené un genevois !

-j'me disais aussi : pour une fois que tout se déroule sans accroc. Il y avait bien anguille sous roche ou plutôt une hydre...

Que Monsieur Fernand ne s'inquiète pas, Maria l'a rafistolé avec des cataplasmes d'herbes simples, il pourra même remarcher dans quelques jours qu'il m'a dit !