Meliandulys Camelot
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| Sujet: VII - Les douze qui prirent la défense du messie Mer 17 Mar 2010 - 2:39 | |
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- Chapitre 7
Ah, je me souviendrai éternellement de ce jour mes amis. Après être sortis de la Basilique, nous nous sommes retrouvés face à un groupe de badauds qui s’invectivaient vertement. Nous avons essayé de retenir Christos mais celui-ci ne nous écouta pas et s’approcha de ce groupe de querelleurs.
Il comprit bien vite la cause du conflit. Face à lui, un mouton se trouvait perdu, terrorisé par les cris qui venaient de toutes parts. A sa gauche se trouvaient des adeptes des cultes païens, leur prêtre en tête, tenant à la main un long couteau. A sa droite, se tenaient quelques-unes de ces personnes déçues par le paganisme, et suivant les préceptes d’Aristote d’une manière moins détournée que les premiers, ils s’étaient massés pour dénoncer le sacrifice barbare qui se préparait en l’honneur des faux dieux. Chaque camp hurlait avec véhémence contre l’autre.
Alors, Christos appela à lui, calmement, l’animal terrorisé, qui avança docilement vers lui. Christos le caressa, puis lui dit de s’en aller. Le mouton partit alors. Mais le prêtre païen était furieux de rage contre Christos et s’avança vers lui, le couteau levé. C’est alors que nous nous interposâmes, Titus, Paulos et moi, bientôt rejoints par neuf autres de ces déçus du paganisme qui s’étaient assemblés à droite. Mais Christos s’avança et fit face au prêtre. Celui-ci croisa alors le regard de l’être béni de Dieu, s’en détourna, et partit sans mot dire, la foule des infidèles le suivant d’un air penaud.
Alors, nous autres, les douze qui avions voulu défendre Christos, hébétés par ce qui venait de ce passer, nous nous tournâmes vers ce mystérieux homme.
L’un de nous, quelqu’un que je ne connaissais pas encore, mais qui se nommait Thanos, lui dit : "Mais qui es-tu donc, toi dont le calme et la douceur ont raison de l'infamie païenne ?"
Alors, le prophète lui répondit: "Mon nom est Christos, fils de Giosep et de Maria. Les gens qui me connaissent disent de moi que je suis le messie, car j’aime Dieu et j’aime mes semblables."
Alors, nous nous écriâmes: "En vérité, aucun de nous ne doute de ce fait. Grâces soient rendues au Très Haut de t’avoir envoyé à nous, afin que Sa parole illumine nos vies et que la prophétie d’Aristote se concrétise."
Et Christos répondit enfin: "En vérité, il est bien triste que tant d’enfants de Dieu se détournent de Son amour. Il leur faut des guides afin que les erreurs passées soient effacées. Voulez-vous me suivre et vous faire apôtres de la parole de Dieu ?"
Les neuf qui ne connaissaient pas Christos se regardèrent, qui semblaient partagés entre la joie et l’angoisse. Ils demandèrent à celui qui se disait le messie ce qu’il fallait faire pour le rejoindre. | |
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