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| La fin des Temps | |
| | Auteur | Message |
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Meliandulys Camelot
Messages : 2957 Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: La fin des Temps Mar 16 Mar 2010 - 22:56 | |
| - Citation :
- La fin des temps I: Le rêve
Moi, Ysupso d’Alexandrie, pieux croyant d’Egypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe. Cela peut paraître étrange de considérer un rêve comme une véridique prémonition, mais la lecture de mes révélations vous montrera qu’il ne s’agit pas d’un rêve ordinaire. Je remercie d’ailleurs le Très Haut de m’avoir confié la divine mission de transmettre au monde Sa volonté.
Mon rêve commença par une douce lumière blanche. J’avais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, j’émergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe d’être humains aux grandes ailes d’oiseaux, surmontés d’un anneau lumineux. Ils resplendissaient d’amour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.
J’avais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’anges. Sept d’entre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.
Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la foi, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.
Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Jardin des Délices, suivant la parole que J’ai confiée à Aristote. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.
J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.
La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans œuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.
Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du doyen, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la prière. | |
| | | Meliandulys Camelot
Messages : 2957 Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: La fin des Temps Mar 16 Mar 2010 - 22:57 | |
| - Citation :
- La fin des temps II: Le château
Et c’est alors que l’horreur commença.
Le ciel s’assombrit, se chargeant de ténébreux nuages. Le tonnerre gronda, résonnant dans toutes les chaumières. Et la pluie se mit à tomber. Un déluge comme personne n’en avait vu jusqu’alors! Les bourrasques tourbillonnaient et la mer se fit si houleuse que je vis plusieurs pêcheurs disparaître sous les flots. Tous se mirent à l’abri, mais la pluie ne cessa plus de tomber.
Trois jours et trois nuits durant, elle travailla à réduire à néant tous les efforts des agriculteurs, qui voyaient, impuissants, leurs récoltes mourir. Les rues se transformaient en torrents. Tout le pays était gorgé d’eau. Et la mer frappait de tout son courroux contre la cité, détruisant les embarcadères, coulant même les bateaux les plus gros, et venant s’abattre contre la côte.
Puis, le ciel s’assombrit encore, étouffant totalement les rayons du soleil, et ne s’éclairait que par les éclairs dont le tonnerre résonnait dans toutes les maisons où les gens se massaient, apeurés. La pluie se fit de plus en plus froide, se changeant en neige. Le gel acheva de détruire les récoltes et le vent glacial fouettait les maisons, où les gens, terrifiés, souffraient de la faim et de la soif sans oser dire un mot.
Alors, la neige se changea en grêle. Celle-ci était composée d’énormes grêlons gros comme un melon et durs comme la pierre. Ils frappèrent de toutes leurs forces les solides murailles et les bâtiments de pierre. Les toits semblaient souffrir de ce traitement, mais s'efforçaient de résister. Cela ne suffit pas toujours, car nombre de maisons s’effondrèrent sur leurs infortunés habitants, dans des cris déchirants d’appel à l’aide qui se perdirent dans le bruit du cataclysme.
Mais le calvaire sembla prendre fin lorsque la grêle diminua, puis s’arrêta. Petit à petit, les gens sortirent de leur modestes abris et nombre d’entre eux, hagards, se dirigèrent vers le château, afin de trouver des réponses à leurs questions. Les sages et les nantis s’adressèrent alors à la foule. Mais le discours de ces derniers fut interrompu par l’effondrement de la tour, qui les écrasèrent sans autre forme de procès.
En effet, la terre s’était mise à trembler. Et les malheureux élus s’étaient trouvé sous la trajectoire verticale de l’énorme monument. Les gens se mirent à courir afin de rejoindre à nouveau leurs abris. Mais les faibles maisonnées s’effondraient les unes après les autres. Les rues s’ouvraient, des crevasses béèrent, dévorant de leurs crocs de terre les infortunés qui se faisaient prendre dans leur terrible piège. Les murailles, déjà ébranlées par la grêle s’effondrèrent, apportant elles aussi leur lot de morts.
Toute la ville s’écroula ainsi peu à peu, laissant de nombreuses personnes aux prises avec la panique. Seul la chapelle avait survécu aux assauts des éléments déchaînés, l'auguste bâtiment semblant épargné par les éléments déchaînés. La terre s’arrêta de trembler et le calme se fit. Sans un mot, les survivants s’attroupèrent donc dans le lieu où ils célébraient l'Amour du Très-Haut. Quelques sages s’y trouvaient. Ils prêchaient la repentance des fautes commises. Leur verve était d’or, mais on sentait dans leur voix l’angoisse que leurs prières ne suffirent pas à les secourir. Mais tous écoutaient cependant le prêche des sages comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant.
Dernière édition par Meliandulys le Mar 16 Mar 2010 - 22:59, édité 1 fois | |
| | | Meliandulys Camelot
Messages : 2957 Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: La fin des Temps Mar 16 Mar 2010 - 22:58 | |
| - Citation :
- La fin des temps III: La chapelle
Le vent battait sur les flancs de la chapelle, faisant frémir toute sa structure. Le ciel, ténébreux et glacial, était empli de menaçants nuages aux proportions gigantesques. Tout autour de l'auguste bâtiment, la foudre déchirait l’air, bientôt suivie par son complice, le tonnerre, dont le grondement résonnait dans les cœurs terrifiés des croyants.
Les sages les encourageaient à la prière. Ils n’avaient de cesse de leur rappeler qu’ils n’avaient rien à craindre si ils gardaient dans leur esprit les paroles divines révélées par le prophète Aristote. La pureté de sa foi les poussait à encourager leurs auditeurs à faire pénitence de leurs fautes. Et il répétait sans cesse qu’il était temps de se repentir pour leur mauvaise conduite. Mais personne ne l’écoutait plus, la terreur prenant le pas sur la raison, et tous regardaient à présent à travers les ouvertures de la chapelle qui laissaient ordinairement passer la lumière du jour.
C’est alors que la troisième calamité s’abattit sur eux. Le vent redoubla d’intensité, se changeant en bourrasques et les bourrasques en tempête. Le cataclysme atteignit son paroxysme lorsqu’une terrible tornade vint investir le saint bâtiment. Celle-ci brisa les volets de la chapelle, venant emplir l'auguste bâtiment de son souffle glacial. Les débris de bois retombèrent en une pluie de d'échardes effilées sur les infortunés qui se trouvaient en-dessous.
La tornade propulsa les bancs contre les murs, ce qui les fit voler en éclats. Elle renversa les croyants, qui se percutèrent les uns les autres. Elle fit s’effondrer les colonnes du haut de la voûte, en les brisant en mille morceaux. Les lourdes et imposantes portes de la chapelle étaient vieilles de plusieurs siècles. Elles avaient connu les affres du temps sans jamais faire montre de la moindre faiblesse. Mais la tornade les fit s’envoler comme des fétus de paille.
Le bruit de la tempête couvrait les exhortations à la prière des sages. L'un deux s’interrompit alors lorsqu’il vit un jeune enfant à terre. Une poutre énorme menaçait de s’abattre sur lui. Le sage se jeta alors sur lui et poussa l’enfant de la trajectoire du monstre de bois. Ce sacrifice s’avéra malheureusement inutile, car le bâtiment tout entier s’effondra sur ceux qui s'y trouvaient, dont seuls quelques survivants parvinrent à s’échapper.
Ceux-ci ne furent pas les plus chanceux, car ils eurent enfin le malheur d’assister à la dernière des calamités. La ville n’était plus qu’un champ de ruines au sol craquelé, la mer était déchaînée sous un ciel d’encre fendu par les éclairs, les champs, les pâturages et les vergers étaient noyés et seuls quelques arbres tenaient encore plus ou moins debout.
Les survivants virent alors ces derniers s’embraser. Ils crièrent de toutes les forces qui leur restaient. Le vent, jusqu’alors glacial, s’embrasa en un véritable bûcher à ciel ouvert. Les nuages rougirent, reflétant les flammes qui baignaient le pays. Celles-ci dévoraient tout ce qui avait survécu en un gigantesque brasier. Les infortunées personnes qui avaient survécu aux trois autres calamités hurlèrent de douleur quand le brasier détruisit leurs chairs, ne laissant plus rien de leurs corps. | |
| | | Meliandulys Camelot
Messages : 2957 Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: La fin des Temps Mar 16 Mar 2010 - 22:59 | |
| - Citation :
- La fin des temps IV: Le Jugement Divin
Je levai les yeux de la flaque d’eau où toutes ces images horribles venaient de s’offrir à mes yeux. Je tremblais de toute mon âme, les cris de souffrance des pauvres victimes de ces quatre calamités résonnant encore dans mon coeur. Je pleurais de chaudes larmes, tant était horrible le sort de ces pauvres malheureux.
Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous ne me reniez pas, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la Foi ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle.
Et les hommes et les femmes qui avaient vécu les atrocités que j’avais pu voir dans la flaque sortirent du monde en volant. Ils étaient innombrables, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Malgré le temps indéfinissable qu’ils avaient attendu sous terre, ils avaient l’air de retrouver une nouvelle jeunesse. Ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur.
Derrière eux, je vis le monde, gigantesque boule de matière. Tous les humains l’avaient quitté. Sa surface se mit à se craqueler, des flammes titanesques surgissant des crevasses ainsi formées. Puis, le monde tout entier s’embrasa. Il illuminait les autres astres d’une puissante lumière rouge. Enfin, dans une incommensurable explosion, il acheva la mission que Dieu lui avait confiée.
Les humains s’installèrent le long des étoiles, sur ce que l’on appelle la voie lactée. Ils s’organisèrent alors en une file qui semblait interminable. Certains avaient l’air heureux d’attendre le Jugement Divin, d’autres versaient de chaudes larmes, regrettant de n’avoir pas su écouter les paroles divines transmises par le prophète Aristote. Les anges attendaient patiemment les humains sur le soleil. Et sur la lune, les démons crachaient leur haine à la face des futurs jugés.
Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote. “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”
“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”
"Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés !" | |
| | | Meliandulys Camelot
Messages : 2957 Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: La fin des Temps Mar 16 Mar 2010 - 23:01 | |
| - Citation :
- La fin des temps V: Les questions
Mais nombre de questions n’avaient pas encore trouvé de réponse. Je demandai à Dieu si Il voulait bien éclairer ma lanterne et, dans Sa grande miséricorde, Il accepta.
Je Lui demandai: “Quand serons-nous jugés? Quelles seront les peines et les récompenses que nous aurons?” Il me répondit: “J’ai décidé, lorsque J’ai fait des humains Mes enfants, de leur faire le plus beau des cadeaux: J’ai fait de tous vos esprits des âmes, vous permettant de gagner le Paradis si vous suivez les enseignements d'Aristote, mais vous punissant des Enfers si vous vous détournez du chemin qu’il a tracé selon Ma volonté. Vous serez jugés à la fin de votre vie. Votre piété, votre amour, et la sincérité de votre foi influent sur Ma décision finale. Lorsque chacun de vous meurt, Je décide de sa destination éternelle. Selon qu'il ait été fidèle à ma parole ou mécréant, il rejoindra les rangs des élus ou des damnés.”
Je Lui demandai ensuite: “Mais à quoi ressembleront les humains qui accéderont à la majesté du ciel ou à l'enfer de la mer ? Ne serons-nous que de purs esprits ? Que deviendront nos corps ? Que sont ces anges et ces démons ?” Il me répondit: “Le corps ne peut vivre sans l’esprit et l’esprit sans le corps, car J’ai fait de la vie l’union de ces deux états. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de l’esprit de l’humain: il en représente soit la beauté soit la laideur. Les anges sont ceux qui, par leur sainteté, ont obtenu un corps si parfait qu’ils me secondent dans les cieux. Les démons sont ceux qui ont tant vécu dans l’erreur que leur corps n’est qu’horreur et bestialité.”
Je Lui demandai encore: “La confirmation de la foi représente l’entrée d’un humain dans la communauté des croyants. Sans ça, il ne peut y avoir de Salut, car les œuvres sans la foi sont aussi vaines que la foi sans les œuvres. Mais que deviennent les pauvres enfants dont la vie s’achève avant qu’ils aient l'opportunité de confirmer leur amour envers le créateur ?” Il me répondit: “Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection.”
“La foi du croyant permet à la vertu de triompher du péché, permet au plaisir de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n'aura pas reconnu Mes saintes paroles ne se verra pas purgé de ses fautes, car il n’aura pas vécu dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’appartenir à ceux-ci t’autorise à pécher sans vergogne. La foi n’est qu'une condition de la vertu telle que Je vous l'ai enseignée. Car tous ceux qui ne m'auront pas reconnu comme leur aimant Créateur, qu’ils soient enfants ou adultes, iront éternellement brûler dans les flammes éternelles.”
Je Lui demandai enfin: “La Fin des Temps aura-t-elle forcément lieu ?” Il me répondit: “Non, Je déciderai de détruire le monde si les humains s’abandonnent tant dans le péché qu’ils ont fini par donner raison à la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom. Sache que l’avenir du monde ne dépend que de votre piété. A vous de respecter la parole que j'ai transmise à Aristote car, si vous vous comportez comme les habitants d’Oanylone et que vous m'oubliez, votre vice scellera le sort du monde que vous aimez tant.”
Alors, Dieu me dit que le temps était venu que je retourne chez moi, que mon rêve se finisse, et que je me réveille. Soulagé d’avoir tant appris de Dieu Lui-même, je retournai donc à mon lit douillet, où je me réveillai. Encore troublé par ces révélations, j'entrepris de coucher par écrit ce message de Dieu Lui-même. | |
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