Forum associé au jeu les royaumes renaissants. Les joueurs sont des copains, les personnages peuvent être ennemis. La Réforme, L'ordre du Tau Renversé et La Présipauté sont des groupes totalement distincts. |
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| [rp] Contre l'Eglise de Rome | |
| | Auteur | Message |
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kartouche le magnifique Camelot
Messages : 1025 Date d'inscription : 25/06/2008
| Sujet: [rp] Contre l'Eglise de Rome Ven 19 Juin 2009 - 22:48 | |
| [Compte-rendu (je vous l'ai dit, Kartouche a toujours un scribe avec lui) d'un prêche tenu à Fribourg, dans la maison des réformés de Genor.] Le magnifique Kartouche avait bu un peu et mangé beaucoup. Il était maintenant en pleine forme pour prêcher, et pour lire avec les croyants présents un peu dans le Livre des Vertus. Il n'a évidemment pas choisi son passage au hasard ; c'est sans doute celui qui provoque le plus de débats entre les aristotéliciens romains et les aristotéliciens réformés.Mes frères et soeurs, il est un chapitre du livre que l'on nous oppose souvent, lorsque l'on prêche l'interdiction de la messe ou le renvoi des curés et autres évêque à Rome. Mais ce dont les naïfs ne se rendent pas compte, c'est que ce passage a été mal traduit, et surtout très mal interprété par les théologues romains. Preuve supplémentaire, s'il en fallait, de la duplicité des papistes. Mais avant de disserter là-dessus, laissez-moi relire ce texte. - Vita de Christos, chapitre onzième a écrit:
- Et tout ce monde se pressait autour de Christos. Et, celui-ci, continuait à parler le plus tranquillement qu’il est possible de l’être.
« Voyez-vous, cette ville de Jérusalem étouffe par son manque d’humanité. Vous avez perdu les valeurs de partage et d'amitié. Mais vous avez surtout perdu la plus importante d'entre toutes: la fraternité ! Cette ville étouffe par manque d’amour et de charité ! Voyez la soupe populaire ; qui parmi vous la fait vivre et donne son pain aux vagabonds ? »
Et les gens baissèrent les yeux, honteux qu’ils étaient de ce manque de générosité. L’une d’entre eux, qui se nommait Natchatcha, leva vers le messie son visage pur, et lui dit :
« Maître, que devons-nous faire pour vivre dans l’amour de Dieu ? »
Alors, Christos lui répondit avec un sourire :
« Les fidèles de Dieu, ceux qui ont appris l’enseignement d’Aristote et qui veulent suivre le chemin que je vous trace, doivent former une communauté de vie. Cette communauté trouvera son sens, et permettra à chacun de vivre dans la vertu, si elle est unie dans l’amitié réciproque que chacun de ses membres se doit d’éprouver envers ses semblables. Pour vous guider, je serai le père de cette communauté, j'en érigerai les principes, et mes successeurs feront de même après moi. »
Christos se tourna alors vers Titus, qui se tenait là… « Titus, approche, mon ami. Titus, tu es fort et vigoureux. Tu peux m'aider à porter cette communauté; tu seras mon second. Va Titus, tu es un titan, et c’est avec l'aide de ta force que je bâtirai une Eglise titanesque ! »
Et il se tourna vers les autres apôtres, qui faisaient la moue :
« Et vous, regardez-vous, voilà que vous oubliez la vertu et devenez jaloux! Pour faire partie de ma communauté fidèle à Dieu, il faudra tendre à être pur de tout péché. Or je vois bien qu’aucun d’entre vous ne peut prétendre à un tel niveau de vertu. Tournez vous alors vers Dieu, mes frères, car lui est miséricordieux et vous donne l’occasion de vous laver de vos fautes et de suivre le chemin que je trace pour vous. N’ayez donc pas de peine, car vous serez mes successeurs, vous diffuserez la bonne nouvelle à toutes les nations en aidant Titus à créer mon Eglise. Ainsi, Je fais de vous les guides des fidèles de Dieu. Soyez des modèles pour ceux qui vous écoutent, car un mauvais guide trace une mauvaise route à ceux qui le suivent. Je vous nomme episkopoi (évêques). Vous aurez à charge le Salut de vos ouailles. »
Enfin, Christos jugea que la foule en avait assez entendu pour le jour présent et il la renvoya. C'est la deuxième moitié de ce chapitre qui terriblement polémique, et vous l'avez sûrement déjà expérimenté. Pourquoi donc nous battons-nous contre l'église de Rome, alors que celle-ci a été très clairement instaurée par Christos lui-même ? Pourquoi refusons-nous la suprématie des évêques et autres cardinaux sur nous, peuple abruti, alors qu'ils ont été nommé par le Maître en personne ? Eh bien j'accuse les théologiens romains d'avoir menti, interprétant faussement ces textes pour imposer leur pouvoir sur les hommes et les biens d'ici-bas. Cela, Christos ne l'aurait jamais voulu. Car de tous ses enseignements ressort un point principal, l'égalité et la fraternité entre tous les hommes. Au début de ce chapitre il rappelle encore cela. Alors, pourquoi aurait-il permis que des hommes s'élèvent ? Qu'ils profitent de leur charge pour s'enrichir sur le dos de petits, pour vivre dans le luxe et la volupté de Rome ? Qu'avec la dîme, un Lorgol remplisse les caves de son palais épiscopal de Genève, ou qu'une Ingeburge se fasse confectionner une garde-robe plus complète et coûteuse encore que celle du beau Cardinal ? Je ne vois pas de raison, et en effet, il n'y en a pas. Comme vous le savez certainement, Samoht, rédacteur de la vita de Christos que nous connaissons, ne parlait pas français. Il y a quatorze centaines d'années, c'est en grec qu'il écrit cette biographie. Or, plus encore que les copies successives d'un parchemin dans le scriptorium par des moines engourdis, la traduction fait apparaître des erreurs, des interprétations voire des inventions dans le texte transmis. Ce mot "église", que les romains tentent de nous vendre comme la seule voie de salut, comme l'unique moyen de rédemption, était-il ainsi écrit dans les textes grecs ? Que nenni, car les hellènes ne connaissaient pas d'église. Eglise, c'est un emprunt au grec "ecclesia", que l'on trouve dans les originaux du Livre ; pensez-vous que ce mot signifie "hiérarchie de prélats engraissés" ou "regroupement de moutons tondus et asservis" ? Nullement ! L'ecclesia, c'est l'assemblée, la communauté de gens égaux, rien de plus. Ainsi, nous lisons ce passage complètement autrement : Christos a chargé Titus d'organiser la communauté des fidèles. Quant à savoir en quoi cela a consisté précisément, je peux faire quelques hypothèses : prévoir des lieux de communion, organiser des rencontres, parler avec les croyants dans le doute, conserver les écritures sacrées etc. Mais probablement pas ce à quoi s'adonnent les papistes aujourd'hui. Et assurément, cette ecclesia, cette réunion n'était sûrement pas exclusive : comment, autrement, la foi aurait-elle pu se développer dans divers lieux s'il n'y avait qu'une seule assemblée ? Voici ce qu'il faut demander aux entêtés qui nous persécutent. L'intarissable Kartouche s'humecte le gosier d'une gorgée d'Armagnac, avant de reprendre, d'une question rhétorique au ton résolument ridicule.Mains maintenant, Christos a bien institué des évêques, non ? En effet, si nous lisons la suite de ce passage, c'est ce qui apparaît au premier abord. «N’ayez donc pas de peine, car vous serez mes successeurs, vous diffuserez la bonne nouvelle à toutes les nations en aidant Titus à créer mon Eglise. Ainsi, Je fais de vous les guides des fidèles de Dieu. Soyez des modèles pour ceux qui vous écoutent, car un mauvais guide trace une mauvaise route à ceux qui le suivent. Je vous nomme episkopoi (évêques).» Mais là encore, les traducteurs se sont trompés (ou plutôt, se sont contentés de transcrire le mot en français) et les théologiens ont interprétés cela, comme bon leur semblait, pour avantager leur parti. Car "l'episkopos", en grec, ce n'est pas un noble homme blasonné qui s'engraisse sur la dîme de ses serfs. Bien au contraire, c'est un protecteur, un gardien. Je peux m'imaginer que Christos voulait des anges pour les croyants, à cette époque en bien faible nombre face aux païens ; qu'il voulait des gardiens pour sauvegarder les écritures des dommages du temps ; qu'il voulait des anges pour représenter les aristotéliciens face aux autorités temporelles de ce monde. Est-ce cela, ce que font les évêques aujourd'hui ? Je ne crois pas, bien au contraire puisque, pire que de ne pas garder les textes saints, ils les ont corrompus. Mais allons plus loin. Aujourd'hui, que font les hommes d'église ? Ils se prétendent être la seule voie de salut, ils se réclament l'exclusivité du message divin, ils ont instauré maints sacrements imaginaires pour maintenir le peuple naïf sous un joug spirituel. Est-ce cela, la mission donnée par Christos aux episkopoi ? Ainsi, mes frères, mes soeurs, je me permets de dire, sans honte, que les dignitaires aristotéliciens sont dans l'erreur, profondément. Qu'ils sont bernés, par les manipulations des primats romains dans les textes, que ces derniers ont corrompu le message de Christos et d'Aristote, pour avantager leurs petites personnes. Car il est définitivement trop facile d'inventer de nouveaux mots au lieu de reprendre car Christos et de leur donner la signification qu'on veut, pour mieux affirmer une souveraineté indûe. Ces inventions, ces trahisons, ce sont des aveux de la part de ces menteurs quant aux véritables volontés du Maître. Car, si ce dernier avait voulu l'organisation de l'église aristotélicienne de Rome, pourquoi les papistes auraient-ils eu besoin de procédé a de telles inventions doctrinales, au mépris des textes en eux-même ? Sur cette question, mes chers, que je clorai mon prêche. Qu'ils soient nombreux, les romains, à venir vous opposer ce chapitre : car ainsi, vous saurez quoi leur répondre, et sans doute de nombreux aveugles verront à nouveau, convaincus des faussetés répandues par les papistes. Kartouche se rassit, au sein de la communauté, le visage rougi, l'esprit encore bouillonnant. | |
| | | Leamance Camelot
Messages : 5728 Date d'inscription : 11/06/2009
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Lun 22 Juin 2009 - 21:07 | |
| Lea promenant nonchalemment dans les couloirs de la Compagnie, tombe sur un parchemin compte rendu. Elle s'adosse à une nasse de poisson vide, en attente de chargement pour le commerce, et le lit maintes fois.- je peux en prendre une copie? ça arrache grave ce papelard.edit: qui m'a foutu cet avatar? z'etes des grands malades ! édit du vieux : dsl... j'ai pas pu m'empêcher... | |
| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Mar 22 Déc 2009 - 23:57 | |
| A Rome, ça bosse, faut pas croire. - Citation :
- L’Eglise d'Aristote dans les royaumes, par Mgr ***
ROME - Nous reproduisons ci-dessous le texte de la conférence que Mgr ***, archevêque de *** et président de la Conférence des évêques a prononcée ce vendredi *** devant le tribunal du Saint Office à Rome.
* * *
Mesdames, Messieurs,
Je me propose de vous parler ce soir de l’Eglise d'Aristote, non pas pour en faire une simple description mais pour me risquer à faire un diagnostic sur sa propre vitalité. Je ne me situerai pas en historien mais en pasteur qui doit analyser la situation, se donner des lignes d’action et prendre des décisions.
L’Eglise a toujours entretenu des rapports complexes avec la société dans laquelle elle vit. Il y eu des moments où l’évolution de la société s’est montrée favorable à l’appartenance ecclésiale et d’autres moments où cette évolution a agi en sens contraire. C’est le cas du Royaume de France aujourd’hui. L’évolution de notre société depuis une quarantaine d’années représente par beaucoup de ses aspects un véritable défi pour l’Eglise. | |
| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Mar 22 Déc 2009 - 23:57 | |
| - Citation :
- I - L’EGLISE AU DEFI
Observons tout d’abord notre l'Aristotélité.
Il y aurait beaucoup à dire. Je ne relève que quelques traits marquants de cette évolution :
La crise est désormais profonde. Au-delà des événements politiques eux-mêmes, nous avons assisté à un bouleversement culturel profond. Toute une génération est marquée par la remise en question des institutions et par une valorisation de l’individu. Nous assistons aujourd’hui à une revendication très forte d’une reconnaissance légale du droit que pense avoir chaque individu : droit d’avoir un enfant comme je veux et quand je veux ; droit à l’enfant. Beaucoup ne voient pas quelle considération objective pourrait remettre en question cette revendication subjective de ce qui apparaît comme un droit.
Cette valorisation de l’individu a été relayée par le développement d'un mercantilisme outrancier. C’est l’individu qui fait son marché dans tous les domaines, y compris dans le domaine spirituel et religieux. Une nouvelle carotte chasse l’autre. Signalons cependant que cette valorisation de l’individu s’accompagne aussi paradoxalement dans notre société par l’imposition de modes de pensée et vivre. On se veut tolérant mais on peut être féroce envers ceux qui ne se plient pas à la pensée unique. Bien des jeunes qui veulent témoigner de l’originalité de leur foi en savent quelque chose.
Les influences amplifient un mouvement beaucoup plus ancien de sécularisation. Ce mouvement tend à distendre les liens avec une appartenance religieuse ou une influence ecclésiale. Sa tendance est de renvoyer l'Eglise dans le pur domaine du privé, dans celui des opinions ou des convictions personnelles. Certaines tendances militantes plaideront pour une non intervention de la religion ou une non prise en compte de la religion dans l’espace public.
Répercussions de cette évolution sur la vie ecclésiale
Inutile de dire que cette évolution n’a pas été sans répercussions sur la vie de l’Eglise. On peut relever les conséquences suivantes :
L’affaiblissement d’une transmission familiale du patrimoine aristotélicien. La crise de transmission des valeurs qui a touché tous les milieux et toutes les familles de pensée a été durement ressentie dans les familles. On ne peut plus dire : les grands-parents étaient aristotéliciens, les parents le sont, les enfants le seront. A partir d’une même éducation, le choix des enfants peut être différent, par rapport à la foi, à l’appartenance ecclésiale ou à la demande de sacrements : mariage religieux ou pas, mariage civil ou pas, baptême pour les enfants ou pas.
La baisse de la pratique dominicale. Elle est variable suivant l’implantation des paroisses. Mais on constate une baisse des pratiquants.
La baisse du nombre de prêtres et des vocations sacerdotales et religieuses. La difficulté de l’engagement à vie là aussi se fait sentir. Le statut du prêtre est aujourd’hui peu valorisant. De plus les familles peu nombreuses ont du mal à penser qu’un appel pourrait s’adresser à un de leurs enfants. Des curés, oui, mais à condition que ce soit un autre. Par contre, le diaconat permanent progresse.
Beaucoup de jeunes ne fréquentent pas l’Eglise ou même sont devenus étrangers à la foi aristotélicienne. Ils manquent cruellement de culture religieuse. Il y aurait aussi bien des choses à dire sur la situation des Ordres militaro religieux. Les jeunes sont influencés par la mentalité ambiante. Certains se trouvent ainsi en dissension avec l’enseignement de l’Eglise, sur les questions d’éthique personnelle en particulier. Je signale en particulier un trait de la mentalité actuelle : autrefois, il y avait la loi et la casuistique qui permettait de résoudre des cas particuliers de conflits de devoirs. Aujourd’hui, il n’y a que la loi et le cas singulier. Pour justifier sa situation personnelle, on souhaite tout simplement changer la loi.
Devant cette situation, on comprend que des observateurs du phénomène religieux ont pu parler de déclin de l’Eglise dans notre pays. Certains chroniqueurs ont vu dans la prise en compte de ces phénomènes la mort annoncée de l'Aristotélisme. Vous ne vous étonnerez pas si je vous dis que je ne partage pas cette analyse et ce diagnostic.
Je pense que l’accueil des textes sacré n’est jamais acquis une fois pour toutes et ceci depuis le début de l’aventure. Au cours de son histoire, l’Eglise n’a pu répondre aux crises qui la touchaient que par un sursaut de foi, une prise au sérieux de l’appel à la sainteté et une vigueur missionnaire renouvelée. Je pense que l’Eglise est, certes, confrontée à un terrible défi mais qu’elle n’est pas sans ressources pour l’affronter positivement. Ma conviction est que l’Eglise qui est touchée par cette crise vit aujourd’hui beaucoup plus une réelle mutation qu’un lent effritement.
Dernière édition par izaac le Dim 10 Jan 2010 - 22:46, édité 1 fois | |
| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Mar 22 Déc 2009 - 23:58 | |
| - Citation :
- II - LA RELÈVE DÉTERMINÉE ET SEREINE DE CE DÉFI
Devant ce défi, l’Eglise ne baisse pas les bras. Elle veut résolument et sereinement le relever. Elle répond à la crise qu’elle rencontre par une pastorale renouvelée, par une pratique du dialogue et par une réorganisation de ses structures. C’est ce qu’il nous faut voir maintenant.
une pastorale renouvelée
La Lettre aux croyant doit insister sur la nécessité aujourd’hui de « proposer la foi », et de la proposer à nouveaux frais. Il faut prendre ces termes non dans un sens faible (« on a peut-être un produit qui vous intéresse...si vous avez envie, vous pouvez venir voir ») mais au sens fort : mettre en contact avec le livre des vertus comme puissance d’illumination, de motivation et de transformation intérieure. Je trouve cette proposition de la foi mise en œuvre de multiples manières dans la vie de l’Eglise. Citons-en quelques-unes :
le soutien de l’engagement des aristotéliciens dans la prise en charge de la vie ecclésiale. On peut constater depuis une quarantaine d’années un fort investissement des croyants pour prendre en charge la vie et la mission des communautés aristotéliciennes. Certes la diminution du nombre de prêtres a été souvent le facteur déclenchant de cet investissement des laïcs mais ce n’est pas la seule motivation. Il y a la redécouverte des responsabilités de la vie baptismale mais aussi la nécessité de proposer des communautés chaleureuses, priantes, célébrantes, fraternelles, missionnaires comme soutien d’une réelle évangélisation. Certains partent sur la pointe des pieds, vont vers la mécréance, les hérésies en plein essor ou vers les sectes par défaut de fraternité dans certains de nos lieux d’Eglise. Cette prise en charge de la vie ecclésiale se vit aussi bien dans la présence à la pastorale des obsèques que dans l’animation des aumôneries, qu’elles soient dans le public ou dans le privé. Une prise de conscience se fait aussi chez beaucoup qu’il y a une proposition publique de la foi qui est à faire, une invitation à lancer, sans provocation ou prosélytisme intempestif, mais avec confiance. Tout un travail est encore à faire sur ce point. Dans nos méthodes apostoliques, il faut joindre au levain enfoui dans la pâte la lampe qu’on met sur le lampadaire et qui brille pour toute la maison.
Le développement de la formation et le ressourcement spirituel. Ces aristotéliciens engagés, mais aussi tous ceux qui sont confrontés aux multiples questions que pose notre société à la foi et à l’Eglise, ont une demande forte de formation. La réponse à cette demande peut revêtir différentes formes : catéchèse d’adultes, formation plus théologique ou de type universitaire, formation plus spécifiée à des tâches ecclésiales. Dans la plupart des diocèses ont été mis en place des centres ou des instituts de formation. On constate que cette demande de formation, loin de se tarir, va en s’amplifiant. Mais à côté de cette demande de formation, on a vu apparaître plus récemment un besoin de ressourcement spirituel, d’accompagnement spirituel. On se rend compte qu’il s’agit moins de se noyer dans le faire mais de grandir dans l’existence spirituelle. Ceci me paraît être d’ailleurs une réponse non narcissique au besoin d’épanouissement personnel de l’individu, à son besoin de parler, de se confier, de discerner les chemins par lesquels une fidélité à Aristote lui demande de passer. Je suis frappé de voir le succès des retraites, des pèlerinages et de la fréquentation de grands sanctuaires.
Le développement d’une pastorale de l’initiation. On se rend compte que nous sommes de plus en plus dans une situation de première évangélisation. Des jeunes, des enfants, des adultes arrivent dans des groupes ecclésiaux sans aucun éveil préalable à la foi. Il n’y a plus chez un certain nombre d’enfants la première sensibilisation qui se faisait dans le cadre des familles (par la grand-mère souvent) La catéchèse doit se penser aujourd’hui dans une dynamique missionnaire : comment contacter des familles ? Faire la promotion du catéchisme ? Accueillir des enfants qui n’ont eu aucune première approche de la vie christossienne ? Comment les faire entrer dans les différentes dimensions de cette vie : expérience ecclésiale, écoute de la Parole, initiation à la prière ? Il est important de noter aussi l’augmentation du nombre de catéchumènes, du nombre de jeunes adultes qui demandent le baptême. Quel moment fort pour un évêque que celui de la rencontre avec ces catéchumènes lors de l’appel décisif !
accueillir l’aiguillon des communautés nouvelles. Les communautés nouvelles sont dans nos Eglises diocésaines une source de dynamisme communautaire, de vitalité spirituelle et d’élan d’évangélisation. Elles invitent à ne pas rester au sein de nos groupes ecclésiaux mais à risquer à l’extérieur une annonce explicite du message d'Aristote. Si leurs relations sont bonnes avec les autres composantes de l’Eglise diocésaine, elles peuvent être un aiguillon précieux pour l’ensemble de la vie du diocèse.
Le courage d’une parole et une pratique du dialogue
Les croyants doivent résister à deux tentations qui sont exprimées dans l’Eglise par deux courants antagonistes : celle de la forteresse assiégée où l’Eglise est surtout occupée à se défendre et oublie qu’elle est porteuse d’un message pour tous et celle de l’alignement sur la mentalité actuelle. Dans ce dernier cas, on tolère mal une Eglise qui ne pense pas comme tout le monde. L’Eglise, dit-on, si elle ne veut pas se marginaliser, doit se convertir à la modernité (supprimer le célibat des prêtres, se taire sur les questions sexuelle, celles-ci étant vues comme appartenant au domaine de la vie privée, uniquement régi par la conscience individuelle, revenir à un discours délesté, pense-t-on de son armature dogmatique) Ce courant oublie que la mentalité moderne n’est pas la norme de la foi mais que celle-ci se trouve dans le texte sacré lu à la lumière de toute l’expérience ecclésiale. Dans une société sécularisée et pluraliste, il est important de parler, à la fois pour témoigner de cette foi qui nous fait vivre mais aussi pour partager la conception de l’homme qui nous habite, une conception qui n’est pas une position strictement confessionnelle mais qui peut être partagée avec d’autres qui ne sont pas forcément croyants. Il nous faut parler « à temps et à contre temps », en faisant attention à ne pas nous réfugier paresseusement dans le contretemps pour justifier une non écoute ou un manque de communication avec les hommes de notre temps.
Il est temps de conclure. On me pose souvent la question : n’êtes-vous pas angoissé devant l’avenir ? Je réponds : non, je suis soucieux mais pas angoissé. Je ne suis pas angoissé. la Foi est au-delà des chiffres et des stratégies. Elle est toujours une expérience neuve pour celui qui la vit. Aristote vient nous dire : tu es aimé, tu es unique aux yeux de Dieu. Prends cette route de cet amour. Tu feras l’expérience qu’elle te conduira à la vie, à la vraie vie, à celle qui ne déçoit pas.
Je crois que cette Bonne Nouvelle est aujourd’hui beaucoup plus actuelle et attendue qu’on ne croit.
Dernière édition par izaac le Dim 17 Jan 2010 - 18:34, édité 1 fois | |
| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Mar 22 Déc 2009 - 23:59 | |
| - Citation :
- III. supplément particulier au discours de Monseigneur ***
Nous constatons tous que la crainte de la mort a disparu dans l'Aristotélité. La première interrogation, celle de la vie après la mort, n'est plus l'aiguillon qui guide le croyant sur le chemin du Ciel. Il existe toutefois un péril, une chose vomissante, qui rassemblera, les derniers jours du Monde, les mécréants dans l'amour de L'Eglise : la bête des vieilles légendes. Ce léviathan est un monstre marin évoqué dans les légendes, dans les Psaumes, et dans certains livres apocryphes. Ce nom désigne un monstre colossal, dragon, serpent, poisson monstrueux et crocodile, dont la forme n'est pas précisée davantage ; il peut être considéré comme l'évocation d'un cataclysme terrifiant capable de modifier la Création, et d'en bousculer l'ordre et la géographie sinon l'anéantir. Léviathan est également, selon certaines versions, le nom donné à un des démons principaux de l'enfer. Léviathan est représenté quelques fois sous la forme d'une gueule ouverte qui avale les âmes, représenté ainsi comme l'entrée des enfers. Le Léviathan est souvent représenté sous la forme d'un gigantesque serpent, dont les ondulations sont à l'origine des vagues. Il est souvent identifié à la Bête de l'Apocalypse.
Je ne suis pas angoissé. Ce poisson maudit peut également être une chance pour l'Eglise de voir se rassembler les enfants d'Aristote plus près autour d'elle. Qu'adviendrait-il, ainsi, si la rumeur de l'arrivée de cette chose infiniment maléfique arrivaient aux oreilles des gens ? Il doit être étudié soigneusement, au plus profond secret de notre noble assemblée, la possibilité de susciter cette rumeur. Rome la sombre a besoin de nous. Elle nous a élu son Léviathan. | |
| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Sam 2 Juil 2011 - 17:50 | |
| - Citation :
- Izaac à Ibben
A Cordoue.
Je te réponds enfin, mon ami. Le pape est le chef de l'Église romaine d'Aristote. C'est une vielle idole qu'on encense par habitude. Il était autrefois redoutable aux princes mêmes. Mais on ne le craint plus. Rares dans le petit peuple sont ceux qui se souviennent encore de son nom. Il est dit dépositaire de la succession du prophète Aristote : et c'est certainement une riche succession, car il a des trésors immenses et un grand pays sous sa domination. Les évêques sont des gens de loi qui lui sont subordonnés. Ceux-la sont ceux qui dirigent réellement la succession. Quand ils sont assemblés, ils font des articles de foi ; quand ils sont en particulier, ils n'ont guère d'autre fonction que de confier à d'autres le soin d'accomplir les volontés de Deos. Eux-même se mêlent plutôt des affaires des duchés, et dans les terres concordataires, dirigent même les affaires directement très souvent. Les évêques sont fait du même bois que les nobles qui dirigent ici les affaires. Lorsqu'advient un conflit dans les gouvernements, tous discutent longuement et se disputent, car ils sont incapables de lire le bien commun, et sont toujours partisans. C'est à ce prix que les évêques se maintiennent eux aussi à la tête des affaires. Aussi puis-je t'assurer qu'il n'y a jamais eu de royaume où il y ait eu tant de guerres civiles que dans celui dominé par l'Église romaine d'Aristote.
Ceux qui mettent au jour quelque proposition nouvelle sont d'abord appelés hérétiques. Chaque hérésie a son nom, qui est, pour ceux qui sont les enragés de l'Église, comme le mot de ralliement à tuer. Il y a dans l'Église des hommes et des femmes qui sont autrement appelés dans l'Inquisition, qui se dispensent des lois communes que se donnent les gens des duchés. Quand on tombe entre les mains de ces gens-là, heureux celui qui a toujours prié Dieu avec de petits grains de bois à la main, qui a porté sur lui deux morceaux de drap attachés à deux rubans, et qui a été quelquefois dans l'équipage d'un évêque particulier, nommé Mrgroar ! Celui là promène ses gens dans des tours qui rendent un homme blanc comme de la neige, et il peut se faire appeler orthodoxe. Sans cela un pauvre diable est bien embarrassé. Quand il jurerait comme un païen qu'il est orthodoxe, on pourrait bien ne pas demeurer d'accord des qualités, et le tourmenter comme hérétique : il aurait beau donner sa distinction; point de distinction; il serait en cendres avant que l'on eût seulement pensé à l'écouter. Les autres juges séculiers présument qu'un accusé est un brigand : ceux-ci le présument toujours coupable de crimes bien pire. Dans le doute, ils tiennent pour règle de se déterminer du côté de la rigueur : trois jours de prison dans les mains des premiers deviennent la mort, sous le joug des second. Et le juge séculier se soumet, car il est notable ici que tous les nobles qui tiennent les affaires obéissent aveuglément aux ordres de l'Église. Heureuse la terre qui est habitée par les croyants en la foi aristotélicienne réformée sans l'Église ! Ces tristes spectacles y sont inconnus. La sainte religion que l'ange ailé y a apportée se défend par sa vérité même; elle n'a point besoin de ces moyens violents pour se maintenir.
A Genève, le 23 du mois de juin, 1459.
Izaac le genevois. | |
| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Lun 26 Déc 2011 - 16:38 | |
| - Citation :
- 25-12-2011 Le pape en procès
MENDE (AAP) - Mercredi 21 décembre, le Lion de Juda a revendiqué la prise de la ville de Mende, dans le comté du Languedoc. La ville était sous alerte depuis plusieurs semaines, avec la présence de nombreux membres de l'Hydre et d'autres brigands dans les environs, et avait déjà essuyé une tentative de révolte.
Selon un communiqué publié par l'organisation militaire d'obédience réformée, cette frappe était motivée par la présence du pape dans la ville languedocienne. Un procès a été instruit par le maire révolté à l'encontre de ce dernier. Innocent VIII avait été élu pape par le conclave des cardinaux le 2 septembre dernier. Son prédécesseur, Eugène V, était mort des suites d'une maladie à la fin du mois de mai 1459.
Le Lion de Juda, qui motive son action par des raisons idéologiques, annonce qu'il ne touchera pas aux possessions municipales, d'une valeur de plus de 4000 écus. Le maire légitime de la ville, Summa, est néanmoins persuadée du contraire, déclarant à l'AAP que « [le Lion de Juda] ment quant à ses motivations ». Le curé du village, dans une lettre transmise à tous les habitants, a appelé ces derniers à se révolter.
Le comte a qualifié de nul le procès intenté à Innocent VIII, mais n'a pas pu confirmer ou infirmer que le pape était détenu par les sicaires. Par ailleurs, il est entré en contact direct avec l'organisation réformée pour entamer des négociations avec cette dernière.
Dimanche 25 décembre, la mairie était toujours aux mains du Lion de Juda. Un procès pour trouble à l'ordre public a été lancé à l'encontre du maire révolté par l'autorité comtale.
Kartouche, pour l'AAP | |
| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Jeu 29 Déc 2011 - 13:14 | |
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| | | iZaac Faucheur Volontaire
Messages : 5831 Date d'inscription : 10/06/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Ven 6 Jan 2012 - 20:22 | |
| - Citation :
A l'universalité des fidèles,
La Curie Romaine aurait accueillie avec un certain amusement les cocasses déclarations de l'hérésie dict du "Lion de Juda" dans la ville de Mende s'ils n'avaient pas succédés à une fourbe attaque du Comté du Languedoc.
L'hérésie du Lion de Juda a semble-t-il voulu justifier son attaque contre la ville de Mende en Languedoc par le rapt du Très Saint Père qui se serait trouvé, selon leurs dires, dans cette ville sans escorte et sans prévenir qui que ce soit, dans un complet anonymat. Ce mensonge a pu dans un premier temps, dans le doute, brièvement abuser certaines personnes, y compris au sein de l'Eglise. La vérité n'a cependant pas tardée à éclater.
C'est pourquoi la Curie Romaine réaffirme que Sa Sainteté le Pape ne s'est jamais trouvé à Mende et n'a jamais été en possession du Lion de Juda. Le Saint Père n'a pas quitté le Palais Pontifical depuis plusieurs semaines, en pleine santé, pleinement concentré sur les évènements au sein de l'Aristotélisme qui nécessitent son attention et ses prières, et plus déterminé que jamais.
Il semble que le Lion de Juda, habitué à de pathétiques ruses et subterfuges, s'est emparé d'un pauvre bougre présentant une vague ressemblance avec le Pape pour tenter de faire croire qu'il détenait ce dernier, et usant des pouvoirs qu'ils ont usurpés à la mairie de Mende pour mettre en place une parodie de procès à son encontre et contre l'évêque du Puy, Monseigneur Graoully.
Cette farce guignolesque aurait pu amuser les enfants. Il n'en demeure pas moins que l'Eglise Aristotélicienne condamne fermement l'attaque contre le Comté du Languedoc et a affirmée dès le départ son souhait de voir la ville de Mende libérée au plus vite.
Nous avons constatés que face à l'Ost du Languedoc, aux vaillants volontaires aristotéliciens du Languedoc, et aux forces des Saintes Armées, assemblées, les éléments du Lion de Juda présents à Mende ont lachement fuis la queue entre les jambes, terrifiés et tremblants face à la colère du Très-Haut qui menaçait de s'abattre sur eux.
Au delà du ridicule, de l'amateurisme et de la lacheté du Lion, cet évènement prouve que l'éradication définitive de cette hérésie doit être le principal soucis des autorités temporelles du Royaume de France. Plutôt que de s'entredéchirer dans un conflit fratricide entre aristotéliciens, nous appelons l'ensemble des provinces du Royaume de France et d'ailleurs à mobiliser leurs ressources et leur énergie à lutter contre les hérésies, en particulier celles du Lion de Juda et de la pseudo-Réforme.
Ad Majorem Dei Gloriam
Pour la Curie réunie en Sacré Collège,
Tibère de Plantagenêt, dict Rehael Cardinal Archidiacre de Rome, Cardinal Connétable des Saintes Armées
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| | | Leo... Camelot
Messages : 114 Date d'inscription : 19/04/2011
| | | | Meliandulys Camelot
Messages : 2957 Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: [rp] Contre l'Eglise de Rome Dim 8 Jan 2012 - 1:41 | |
| - Citation :
Au nom de Deos le Miséricordieux, le Tout-Puissant, le Créateur, l'Omniscient, l'Omnipotent, Celui-qui-sait-tout, sent-tout, voit-tout, entend-tout, touche à tout. A Lui reviennent les mystères du visible et de l'invisible, du présent et du passé, du connu et de l'inconnu, du noir et du blanc, du monsieur et de la dame, du oui et du non... Bénis soient Ses prophètes : Aristote, Christos, Averoes.
Le lion de Juda aurait accueilli avec un certain amusement les cocasses déclarations de l'hérésie dict de "l'Église aristotélicienne" à propos des événements survenus dans la ville de Mende s'ils n'étaient pas la digne suite des fourberies auxquelles est maintenant habituée toute l'Aristotélicité : dîme extorquée, contrôle des corps et des âmes par le baptême et la confession, bûchers et croisades immondes.
L’Église prétendument aristotélicienne semble vouloir justifier la discrète relégation au secret et sous la brutale surveillance de la Garde épiscopale de celui qu'elle affirme être son prince en la ville de Mende en Languedoc, en prétendant qu'il s'agissait d'un vague sosie. Ce mensonge pourrait dans un premier temps abuser les naïfs parmi les aristotéliciens. Mais la vérité n'a cependant pas tardé à éclater.
Ainsi le Lion de Juda réaffirme que le pape a été saisi par ses soins à Mende. Il a ainsi échangé sa captivité dans le cul-de-basse-fosse que lui avait aménagé Rome, contre un honnête procès où il bénéficia d'un défenseur. A l'issu de celui-ci, il fut exécuté avec le respect dû à l'ennemi vaincu, et surtout la prière à Deos pour qu'Il lui pardonne ses erreurs, puisqu'il en convenait.
En effet, celui-ci abjura l'hérésie romaine et reconnu avoir pêché abominablement d'abord, mais aussi avoir été manipulé par les cardinaux romains qui avaient besoin d'une marionnette pour continuer leurs habituelles intrigues et brigues. Manipulé d'abord, enfermé ensuite, quand Savelli, mieux connu sous le nom d'Innocentius VIII, reprit foi dans le message divin et se dégoûta lentement mais certainement des horreurs commises par son institution.
Il semble que l'Église aristotélicienne, habituée à de pathétiques ruses et subterfuges et à faire prendre des messies pour des lanternes et des papes pour des va-nu-pieds, ait trouvé un pauvre bougre présentant une vague ressemblance avec le défunt pape pour tenter de faire croire que ce dernier n'avait pas quitté le palais pontifical, et y abusait encore les foules crédules. D'innombrables témoignages de la présence du pape en Languedoc existent toutefois quoiqu'en dise Rome, qui curieusement malgré son tardif démenti envoya deux évêques et leurs chiens de guerre pour tenter de reprendre leur captif.
Palinodie et pantalonnade de cette Église rouillée mais rouée qui paonne en faisant la roue, farce guignolesque qui pourrait amuser des enfants pervers. Car nul ne s'étonnera que ces clercs cruels et couverts de crimes et de compromissions croassent et rient quand un bûcher vit mourir quelqu'un : le sang qu'elle a versé déjà pour conserver son pouvoir et vénérer le Sans-Nom explique sans doute aucun le nom que porte la mer Rouge...
Il convient donc que le Lion de Juda persiste à se féliciter de ses actes et à condamner toujours aussi fermement les manœuvres de Rome, gouvernement opaque et secret qui renverse les gouvernements légitimement élus qui ont le tort de tenir à leur souveraineté et organise des croisades pour exterminer les craignants-Dieu.
Au delà du ridicule, de l'amateurisme, des cruauté et lâcheté de l'Église aristotélicienne, cet évènement prouve que l'éradication définitive de cette hérésie doit être le principal soucis des autorités temporelles de tous les royaumes. Plutôt que de s'entredéchirer dans un conflit fratricide entre aristotéliciens, nous appelons l'ensemble des provinces du Royaume de France et d'ailleurs à mobiliser leurs ressources et leur énergie à lutter contre l'hérésie de l'Église aristotélicienne.
Le Consistoire du Lion de Juda
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