[RP]Et si on allait faire les Mad'gasins?

Sujet: [RP]Et si on allait faire les Mad'gasins? Dim 29 Nov 2015 - 21:05

Spoiler:

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Rayanha a écrit:: [Quelques semaines avant, Genève]

Ca y est!
Quoi?
J'me marie!
Hein?
JE-ME-MA-RIE!
T'en as trouvé un assez dingue pour te dire oui?!
OUI!
Oh bin pitain ...

[Aujourd'hui, Paris, donc. ]

Quand on a le Gen'vois staïle et qu'on prépare un mariage, on exige forcement le meilleur. Surtout quand c'est La Madgnifique qui se marie.
Réformée ou pas, on veut le top de la faisselle, le summum de la crème, le saint Graal du petit lait ... La perfection quoi.
Énorme organisation donc pour "The Mad KirKrithmas Wedding" . Oui parce qu'on s'épouse les pieds dans la neige en Helvétie , devant les vaches mauves redescendues de leurs alpage estivaux, et donc, en décembre.
La Mad avait donné sa liste de trucs à faire pour le jour J. La brune avait prit en charge la recherche des meilleurs atelier du monde connu pour confectionner leurs tenues à tous. Une tâche de la plus haute importance .
Elle avait parcouru tous les catalogues possibles et imaginables, épluché tous les registres et son attention se porta sur un en particulier. Sauf que c'était pas la porte d'à côté.Un voyage de plusieurs jours pour peut-être ne pas trouver bonheur ...

Ranafout'! C'pas tous les jour qu'on a un Mad'riage.

Et c'est ainsi qu'elles se retrouvent en voiture. Oui parce que pour le coup - et le séant - , elles voyagent en voiture. Pour la petite histoire, Mad a perdu sa caraque de guerre quelques semaines avant alors pour le lui faire un peu oublier, Raya a loué une belle et grosse voiture et elle a réservé des chambres dans les auberges les plus réputées des villes où elles ont du s’arrêter dormir avec, dans chaque chambre ,des latrines privées. Parce que La Madgnifique blonde a un truc avec les latrines ... une guerre, des latrines portatives et la glairette pour tout le monde , enfin bref, c'est encore une autre histoire.

Elles débarquent donc à Paris. Paris, Paris ...
C'est la première fois qu'elle y met un pied Raya. Elle a la tête sortie de la fenêtre, elle mange du regard tout ce qu'elle voit, elle boit chaque monument, chaque échoppe, elle ... elle rerentre en plissant le nez, un air légèrement écœurée.

'Tain comme ça foucaille dehors! C'est la Seine qui sent comme ça?! A G'nève ça sent meilleur ... Puis c'est plus propre.

Hop! Chauvinisme enclenché. Tout est plus mieux à Genf.
Sauf qu'à Genève, il y avait pas ce qu'elle cherchait. Hè.
Et la voiture s'arrète devant le très renommé atelier DECO.
Nos helvètes descendent l'une après l'autre, rebombant leurs fessiers aplatit et défroissant leurs fringues. Et en terme de fringues, ya du boulot. En fait il n'y a que Mad qui ait une véritable toilette. Pas que les autres soient habillées comme des pouilleuses non plus hein. Oh! Elles sont Gen'voises, faut pas déconner. Mais bon, elle passe leur temps en voyage ou à la guerre alors les tenues féminines ... C'est pas tout à fait ça.

La brune vérifie son petit papier où elle a noté les mesure du marié et du témoin et pousse la porte qu'elle garde ouverte pour faire rentrer les copines.
A l’intérieur il y a du monde et du beau. En attendant qu'on vienne les accueillir , elle fait le tour de la pièce avec le regard émerveillé d'une gamine qui découvrirait un château de princesse. Son attention se porte sur un énorme recueil de parchemins qu'elle ose feuilleter du bout des doigts. Elle fait signe aux filles de s'approcher et regarder avec elle.

Z'avez vu ça comme c'est beau?! Han! Et ça! Et celle là!

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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Charlotine a écrit:: La folie, sous toutes ses coutures ...... décidément cette fin d'année 1463 ne sera comme aucune autre pareille. "On la mène à Paris" qu'elle m'avait dit la frangine. Je l'avais regardé avec de grands yeux écarquillés avant de vérifier si elle n'était tombée dans le gang des fumeurs de pipe. Paris. Rien que ça. Jamais je n'aurais autant voyagé en France. J'avais quand même l'impression de revenir une paire d'année en arrière, à quelques détails près. Mais bon, qu'est ce que nous ne ferions pour notre Madgnifique.

Alors que j'avais préparé mon cheval, voilà qu'un attelage se présente devant l'auberge genevoise où je me suis posée pour l'occasion, maintenant que je suis sedunoise. Ah oui ..... quand elle disait de faire les trucs en grand, c'était vraiment en très très grand. Bon ben, retour aux écuries pour le canasson et départ en grande pompes pour ces dames. Je n'en revenais toujours pas ... c'est vrai quoi, quand on connait le marié, y a quand même comme un sacré décalage ....

Après un long voyage, nous voilà donc arrivées à destination. Paris. ça datait. C'était un peu de là que tout avait commencé. C'était aussi là que certaines choses s'étaient terminées et que des âmes avaient quitté ce monde. Douce nostalgie qui ne me ferait pas moins apprécier notre périple. L'atelier DECO. La Mad, elle ne pouvait pas vraiment rêver mieux. La descente de la voiture fut marquée par des étirements de bras et de jambes. Une fois à l'intérieur, y en avait pour tous les gouts, de quoi faire pétiller les yeux de n'importe quelle femme.

C'était pas dit que nous ne revenions qu'avec les robes du mariage. Depuis combien de temps n'avais je plus dépensé tous mes écus dans de nouvelles toilettes? j'avais donné mes plus belles robes à une jeune femme en devenir en Provence. Et depuis, mes activités ne me donnaient pas vraiment l'opportunité de penser chiffons. La vie avait filé, mes gouts de luxe et de belles étoffes aussi. Il était peut être temps que j'y revienne et que je me redécouvre. Les yeux d'un homme se pose tellement plus facilement quand on y met la forme pour laisser découvrir les formes. Forte cette idée je rejoins la frangine en train de feuilleter un recueil de parchemins.

pas mal oui. Ah ça non, j'aime pas trop. Oh et celle là, regardez elle est superbe!

La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

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Madeline a écrit:: C'est vrai que la voiture était belle. Parée de velours chatoyants, elle claquait bien le staïle, même si elle n'était pas « mad in Genf ».
Et si la Mad appréciait grandement les attentions de ses amies, il n'en restait pas moins que la rage l'habitait.
Le voyage fut long... Très long... Faut dire que Genève-Paris, c'est pas de la tarte et c'est même pas une pâtisserie. Tout juste un calvaire pour les fesses à une époque où le mot « amortisseurs » n'a pas encore été inventé et une épreuve pour les oreilles des deux demoiselles qui devaient subir les mots de celle qui ne dérageait pas.

- Nodocéphale qui doit passer sa vie à pisser de l'huile d'olive ! Ça ferait mieux d'ouvrir un bouquin ou d'aller se griller le séant dans le cratère du Vésuve !
- ….
- Comme ça, elle deviendra une coprolithe dans tous les sens du terme après sa petite séance de thermes magmatiques !
- …

N'allez pas croire que la Mad est à un bateau près. Dans son code de la mer, une caraque peut en cacher une autre. Elle aimerait seulement que les ispices di counasses cessent elles, par contre, de se mettre à la queue leu leu sur son chemin.

- Le prochain alburostre qui se pointe, je lui fous direct ma main dans la tronche avant même qu'il ne l'ouvre, ça je vous le garantis. Prévoyance... Réaction avant l'action.... Anticipation préventive... et qu'on m'emmerde pas, suis la « fée pas chier » version amplifiée !

Ça c'est tout Mad... Du cinoche en boucle depuis 9 semaines et demi.

Elles sont bien patientes les copines sicaires. Faut dire qu'elles la connaissent bien la Mad.
Et c'est parce qu'elles la connaissent bien qu'elles l'ont mise dans cette voiture de luxe.

- Et au fait ? Vous m'emmenez où là ?

Et là, le mot madgique fut prononcé : PARIS.

5 lettres qui effacèrent en un rien de temps les 9 semaines et demi de « je vais t'apprendre le tango et sans plaquette de beurre moi ! » à l'encontre de la ritale qu'elle a dans le pif.

La réaction ne se fit pas attendre :

- HIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii AAAaaaaaaaahhhhhh ouh la la la la la la la la la la la mes chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeees !!!!! Mais c'est Madgnifaïque !!!

Bref, elle était pas mécontente d'être heureuse la Mad !

PARIS... PARIS... PARIS...

Le rêve d'une victime de la mode !

L'enchantement fut !

Son premier pas – la la la la j'aimerais qu'elle fasse le premier pas – hors de la voiture fut par contre un peu merdique.

SPLofffchhh

PARIS... PARIS... PARIS...

La réalité des rues dégueulasses....

« L'encrottement » fut !

Heureusement il y avait la boutique DECO, la plus « top du top ma chérie » de toute la capitale – que dis-je ???? - de toutes les capitales du monde !

Quand elle pénétra, un mouchoir plaqué sur son petit nez pour ne pas vomir à cause de l'odeur qui émanait de sa chaussure, elle marmonnait un truc comme :

- Il me faut des chaussures en urgence parce que... ouh la la … parce que c'est... c'est... oh mais....

Pendant ce temps-là, les filles feuilletaient croquis et estampes, conquises toutes les deux par la beauté et la magie.

- MAIS C'EST D'LA MERDE !!!!!!!!!!

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Rayanha a écrit:: Mad, c'est tout un art. Plus que ça même. Un phénomène Unique, Extraordinaire, Irremplaçable. C'est quelque chose de Mad'gique qui transformerait les perches en exocets juste en trempant son escarpin à 7800 écuss dans le Léman , qui ferait faire un arrêt cardiaque à un menhir en clignant de l'oeil. Un concentré d’excentricité "so staïle" au double effet ricola. Du chrüterchraft qui aurait poussé dans la forêt de Brocéliande.
C'est bon? Vous situez le truc?
Et donc:

- MAIS C'EST D'LA MERDE !!!!!!!!!!

C'est la cacastrophe.
Et ma Raya, bin elle regarde sa frangine qui feuillette le catalogue à ses côtés avant de fermer les yeux. Là, tout de suite, elle a envie de se retourner en prenant un air faussement outrée, choquée, une main sur sa bouche qui formerait un O parfait avant de lâcher "Mais à qui est cette enfant? Faites donc venir ses parents! "
Sauf que cette enfant, c'est Mad', SA Mad. La future Mad'âme Kirkwood. Puis bon, elle, c'est Raya ... Et non, ça ne la perturbe pas plus que ça. C'est une entrée à la Mad' quoi. Normal.

C'est le droite ou le gauche?

Elle a marché dans un caca mou, c'est peut-être un détail pour vous mais pour elle ça veut dire beaucoup.
Quand on prépare un Mad'riage, les vétilles ont autant d'importance qu'une caraque au fond de la méditerranée.

Elle s'avance vers le comptoir en levant l'index , tout sourire vers celle qui lui semble être une hôtesse. A moins que ce ne soit une couturière. Ou une peintre ... C'est pas vraiment écrit sur son front quoi ...

S'il vous plait? Mon Amie a marché sur une crotte devant votre porte ... Vous auriez quelque chose pour arranger ça? Elle en a plein sa godasse elle va vous en foutre partout ...

Et de maintenir son sourire, un peu gênée . Elle voulait parler chiffon, elle parle bouse ... "C'est ton destin"...

Lov'symbol Messages : 3250 Date d'inscription : 11/10/2013

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La Madgnifique Ambuleuse Messages : 7950 Date d'inscription : 22/02/2010

Il est vrai qu'il existe bien d'autres manières d'entrer en matière. Mais l'on ne choisit pas toujours quelle matière...
Heureusement pour tout le monde, un tel établissement savait réagir dans n'importe quelle situation, aussi embarrassante ou odorante soit-elle.

L'apprentie vendeuse qui avait eu l'immense chance de s'occuper des escarpins souillés osa une question :

- Que devons-nous en faire madame ?
- Confiez-les à une counasse qui se contente de peu ! J'ai pour principe de me défaire de ce qui m'encombre et encore plus si ça baigne dans un jus fécal parisien.

Et la page « j'ai niqué mes godasses à plus de 7000 écus » fut tournée aussi simplement que ça.

Pieds nus mais avec classe, la Genevoise en vint alors à l'essentiel lorsque les responsables de la grande maison DECO vinrent à sa rencontre :

- Sublimez-moi pour mes noces, mesdames. J'épouse la perfection !

Il y eut un silence puis des regards complices entre les couturières. Des regards d'émerveillement même. C'est fou ce que les femmes ont en elle des réminiscences de contes de fées.
Non mais regardez-les, les yeux brillants à se projeter dans un mariage royal...
Voyez les sourires non dissimulés, les étincelles qui jaillissent à l'idée de coudre point par point la robe de mariée de future Mad'ame Perfection.

Un nom fut tenté.

- Non, ce n'est pas lui.

Un autre nom fut lancé.

- Non plus...

Et encore un autre.

- ça eut pu, mais non !

Sans oublier celui-ci.

- Ah non lui, il pue du bec !

Ni celui-ci.

- Trop petit...

Ni celui-là.

- Trop grand...

Ou son frère.

- Trop con....

Au bout d'une heure durant laquelle tous les grands noms de l'aristocratie mâle célibataire européenne furent énoncés, les couturières, épuisées, capitulèrent.

Et là, fière comme tout, la Mad annonça solennellement :

- C'est Kiki !
- Qui ?
- C'est qui Kiki ?

Les mains sur les hanches, l'ex- Chancelière de la Confédération Helvétique ferma les yeux et dans un presque murmure, éclaira leur lanterne :

- Celui que Déos a voulu pour moi.

- Déos ?
- Laisse tomber, sont tous zinzins ces Réformés...

Jamais sans ma gousse Messages : 3319 Date d'inscription : 28/09/2008 Age : 18

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