[RP] L'Umma recrute un pasteur

Un stock irraisonné...

L'un n'empêche pas l'autre

Alors quelques points techniques :
un curé a le bouton pour démissionner dans son bureau de curé

le responsable des relations avec les curés ne peut pas nommer de curé, mais il peut éviter à l'évêque de se déplacer pour le faire : le responsable et le futur curé dans le village où va être nommé le curé, l'évêque peut faire la nomination même s'il n'est pas lui-même sur place. (l'idée, ça doit être que les deux, évêque et responsable, se répartissent les villages de leur diocèse pour limiter leurs déplacements)

Sans vouloir faire mon boulet, je ne suis pas sûr du tout d'avoir compris comment ça marche, ton truc avec le responsable qui ne peut pas mais permet de le faire quand même ?

voilà, tout comme elle a dit la dame !

D'accord, il faut la présence du responsable des relations avec les curés dans la ville IG d'un curé qu'on veut nommer (ou démettre) pour que la nomination par l'évêque depuis une autre ville soit effective. Sans action IG autre de la part du responsable machin.
J'a tout bueno, comme dit le twix gauche ?

Salut, ça a l'air de bosser par ici ça fait plaisir à voir...

Pour info, je compte répondre au duc savoyard avant demain, pour annecy.

J'avais en tête une stratégie pacifique pour me payer le concordat local.

Mais finalement ça va partir en impro. Les gniés se réveillent.

Bienvenue Amédée! Le pacifisme c'est bon pour faire pousser les navets. Et encore...

elle est possédée du Sans Nom, la personne qui est intervenue ! blasphémer ainsi dans la maison de Déos quelle horreur ! Un exorciste vite ! et elle a l'air de me croire genevois, j'm'en vas lui dire que je suis de Bourg, non mais !

Citation :

Amédée de Montjoye, religionnaire,
Au très aristotélicien Duc de Savoie


Baptisez vous à votre guise, mais ne noyez pas la Savoie dans le baptistère !



Votre grâce, quelle déception que de lire votre dernière annonce. Vous voilà accusant, menaçant de représailles, une communauté réformée que vous assimilez faussement à la seule Confédération Helvétique. Erreur. Car nous autres religionnaires sommes d'ici comme d'ailleurs, d'hier et certainement de demain plus encore.

Les Statuts de Savoie de l'ancien Duc Yvon-Ulrich Etcetera, ceux en vigueur aujourd'hui, prônent que le Concordat Tully Farnese aurait force de loi dans le Duché. La religion romaine serait ainsi d'Etat, seule légitime sur le territoire ducal, et les autres croyances reléguées au rang de sectes hérétiques. Soit, admettons cela ne serait-ce qu'un instant. Or, ce même Concordat se targue d'oeuvrer au salut des sujets savoisiens, et ce dans la paix comme dans la quiétude. Trois promesses en une, c'est beau sur le parchemin, mais trois promesses rompues ne sont que trahisons dans les faits.

Depuis des mois en la bonne cité d'Annecy, nul croyant aristotélicien, qu'il soit papiste ou réformé, n'a eu droit à un office religieux. Finie la Boulasse pour les habitants, finies les cérémonies religieuses. Pour cause : bien que le Duché se soit défaussé de tout pouvoir quant aux affaires spirituelles au seul bénéfice de Rome, cette dernière a failli. Et la paroisse n'est plus sous son contrôle, comme le reste de ce qui fut le diocèse de Genève. Face à cette perte de contrôle, la Réforme propose une alternative, ouverte à tous croyants aristotéliciens. Telle est la seule et dérangeante réalité.

Cette réalité c'est que le Concordat est mort, faute d'une église à la hauteur des engagements ratifiés. La Réforme, quant à elle, prend son essor et tend une main bienveillante aux habitants d'Annecy. Etant moi même noble savoisien, j'ai entendu au ban ceux qui accusaient la Réforme de priver les Annéciens de culte. Nous leur avons promis que les cloches sonneraient à nouveau, voilà qui est fait. Contrairement au Pape, nous tenons nos promesses. Mais évidemment nous nous doutions que ceux qui râlaient de l'absence de culte seraient les premiers à s'en plaindre. Hypocrites !

Contrairement à votre prédécesseur, le Défroqué, je vous invite à conserver votre dignité et celle de Savoie.

Puissent les enseignements de Christos vous rappeler que seuls les humbles triomphent devant Dieu.


Le 12 juillet 1464, à Annecy

A.