[RP] N°13 Tournoi millésimé - la suite de 62, en mieux.

1462

Raoulleglabre a écrit:: Il descendrait des molosses qui franchirent les alpes avec les légions romaines. On retrouve ses origines en suisse dès le troisième siècle, à l'hospice du Grand Saint-Bernard. C'est là qu'il s'était forgé une réputation de secouriste des montagnes et même des valons. Ce qui est mieux pour la vallée de la Loire. Le plus célèbre Saint-Bernard, Raoul Le Glabre, dit Glaber, sauva une princesse de France des griffes d'un infâme angevin en Saumur, sans qu'elle s'en rendit compte, en fait. Ce Saint-Bernard a le poil court, d'où son nom : Le Glabre. Glaber, en latin pour ceux qui veulent faire bien... Ermengarde de Faucogney, une farouche vosgienne, également son aïeule, fut jadis croisée avec Pierre Bayard de Terre-Neuve, un gaillard aventurier savoyard, voire un peu helvétique. L'histoire ne dit pas si c'était de plein gré ou vaguement forcée. c'est à vérifier. Ainsi naquit la variété glabre, à poil très court donc, la plus répandue aujourd'hui.

Que mon lecteur soit complaisant, oui Raoul se la joue, à mort. Double winner of Ze tournoi ! Mort et Rescusité en Lorraine ! Et ceux qui connaissent la Lorraine conçoivent la pénitence ! Raoul glaber, maître-es poudre, roi de la couleuvrine à main, escarmoucheur et shadok, Raoul is coming !

Bonjour les filles !

Aelig a écrit:: D'ailleurs en matière de pénitence, un philosophe grec* écrivait en -444 avant la naissance du petit Christos : "Les compétiteurs Olympiques devraient éviter l’intimité sexuelle avant les courses". Pour éviter d'être mou le jour de l’épreuve. Mais cette théorie est énergiquement combattue de nos jour par l'Honorable Docteur Schmurtz de l'Université de Fribernbourg qui affirme qu'une partie de jambes en l'air est l’équivalent de monter 20 marches d’un escalier … Un effort tout à fait surmontable pour un sportif de haut niveau.

Faudra que je dise à Maria que finalement pour l'invitation à visiter ma chaumière ce soir, on se limitera au premier étage. Il serait de toute façon prétentieux de vouloir la faire grimper plus haut que le toit.

* Platon

Morgance a écrit:: Morgance, n'avait pas de nom. C'était juste Morgance.
Elle aimait à en jouer, embrouillant les esprits : "Juste Morgance, pas Morgance Juste mais juste Morgance..." et ainsi de suite. "Juste" finirait par devenir son nom, si elle continuait.

Enfin bref, toujours est-il qu'elle ne pouvait porter le nom de feue sa mère, puisque celle-ci portait celui de son époux, qui n'était pas son père.
Comme d'ailleurs, elle ne portait pas le nom de son père, puisqu'il ne l'avait pas reconnue. Forcément, il ignorait jusqu'à son existence.
De toute façon, Morgance n'aurait voulu porter aucun d'eux puisqu'ils étaient royalistes. Pire même, sa demi-sœur, la légitime celle-là, fréquentait trop le Roy à son goût. Quelle horreur ! D'ailleurs elle avait failli se battre contre elle, il n'y a pas si longtemps. Mais ça c'était une autre histoire.

Tout cela pourrait paraître nébuleux, comme l'explication, mais c'était fait exprès : valait mieux oublier d'où venait Morgance.
D'autant plus qu'elle préférait cacher le lieu de son enfance, elle risquerait de se ferait trucider sur le champ. Déjà que cet endroit lui avait valu bien de la méfiance, avant qu'elle ne prouve sa loyauté envers ses compagnons, par quelques faits en leurs compagnies.
Imaginez : feue sa mère était surnommée la fouine, de par son blason, autant que par son activité ; il n'aurait pas fallu que sa fille se fasse appeler la taupe. Elle aurait pu finir dans une ménagerie de saltimbanques ! Vivre avec des congénères, ce n'était même pas envisageable, elle qui était assez solitaire.
Ne vous méprenez pas : elle était juste réservée, pas insociable.
Malgré tout, quand il s'agissait de combattre, l'orpheline n'hésitait pas à rejoindre du monde.

Pour résumé, la solitaire, bastarde de nobles, reniait ses origines et vivait sa vie à l'opposé de celle de ses parents. Elle préférait se dire orpheline (ce qui est le cas par sa défunte mère d'ailleurs) que d'avouer ses origines.

C'est donc d'un pas décidé, tout en ne négligeant pas de saluer d'un signe de tête l'étranger pour elle qui était dans le coin, que Morgance alla à la rencontre d'un de ses partenaires pour le tant attendu tournoi, prête à y en découdre.

Bonjour Raoul !

Alcyne a écrit:: Cette furie s'appelle Alcyne Knoevenagel. Knoevenagel, c'est un nom bien trop compliqué qu'elle-même a beaucoup de mal à prononcer. Bâtarde, tout comme sa sœur Lecy, une mère qui les laisse à l'abandon. L'autre s'en ai mieux tirée en tombant dans les bras de leur oncle. Al', comme elle se fait appeler, a dû se contenter de la froideur d'une vieille gâteuse et de lait de chèvre. Elle est robuste la blondinette, pas une maigrelette malgré son jeune âge. Quinze ans qu'elle a derrière elle. Dont quinze passés à bouffer du rat et à dormir bercée par les hurlements de loups dans une forêt Franc Comtoise. Endurante, faible poitrine, mais un bon poids de jeune homme et pas naine pour un sou.

Adepte du massacre de citadins dans la belle ville de Pontarlier, en respectant les règles de l'art. La lice n'est pas seulement une boucherie, c'est aussi un art. Les simples batailles de boules de neige deviennent une véritable séance de lapidation pour ses adversaires. Faut dire qu'elle ne respecte pas toujours l'interdiction d'utiliser autre chose que de la neige et elle dira toujours que ce n'est pas de sa faute si des cailloux se glissent dans ses boules. En plus elle mord et elle griffe ! Manie les armes comme un pied manie un gant, ce tournoi est fait pour elle. Bref, les autres jouteurs de Genève auront du soucis à se faire.

Elle aura beau essayer de s'assagir et de s'embourgeoiser en ville, elle restera toujours une sauvageonne dans la nature. Ce qu'elle apprécie chez les hommes, c'est les hommes. Passer ses nuits chez les uns et les autres reste sa principale motivation pour rester un tant soit peu civilisée.

J'espère que vous trouverez un surnom digne de ce nom à Alcyne au cours de ce tournoi. Elle n'est pas comme Raoul, elle a encore une réputation à se faire. Et elle est loin du compte !

En tenue de combat, c'est à dire, pas grand chose : les pieds nus avec des ongles cassés, une chemise blanche à manches courtes et des braies beiges encore à peu près neuves. Les cheveux détachés, mi-long, ce qui veut dire mi-court, ce qui ne veut rien dire. Le regard motivé, une forte détermination visible à sa démarche, elle s'approche du Teckel à poil ras. Quoi ? C'est un Saint Bernard ! Au temps pour moi. Elle l'admire tellement ce glabre, ce ne serait pas logique de la prendre pour un petit chien. Elle s'arrête, grand sourire. Elle lance avec une voix enjôleuse :

Bonjour Raoul !

Raoulleglabre a écrit:: Ellipse. 31 janvier. Appuyé sur sa longue couleuvrine - c'est une sorte de grand mousquet - mon héros colle son nez sur l'affiche du tournoi.
Gymno quoi ?
Se-lon-les-rè-gles-de-la-lutte-gymno-pédique […] déchiffre-t-il douloureusement en relevant dubitatif son bandeau de complaisance. Mon lecteur n’ignore plus, je crois, que mon glabre est faux borgne. Dans les Royaumes, pour être comme tout le monde et passer inaperçu, il faut être cyclope ; ou rousse, quand on est une femelle. Mon spadassin sait lire, bien entendu, mais là, franchement, les mots grecs sont quelques fois les écueils de ses capacités cognitives.
Ils ont changé les règles ! Lutte gréco-suisse à Rolle en lieu de tartes à Nyon.
Non, n’allez pas croire que mon Cyclope mousquetaire imagine là une sorte de complot contre Lui, double tenant du titre.
[...] Pieds nus, chemise légère, braies courtes.[...]
Pourquoi pas tout nu comme petit Christos pendant qu’on y est ! Mon Raoul bougonne.
Sans arme !
[…]
Elle est où la soule ?
Lutte gymno… Pédique ? C’est grec ? Faut s’enduire d’huile d’olive et se racler au strigile avant de se prendre dans les bras aussi ? C’est Caméliane qui a trouvé les nouvelles règles ? Mon Raoul est littéralement dépité. Derrière lui, on s'est attroupé.
[…]
Bonjour les filles !
Alcyne et Morgance par ordre alphabétique, n’y voyez pas de préférence particulière, l’alphabet est neutre et les femmes jeunes, susceptibles et rancunières - les moins jeunes perdent vite cette seconde qualité, remarquez ; conscience aiguë du temps qui passe probablement – Alcyne et Morgance, fraîcheurs juvéniles et sourires d’Anges, Raoul’s Angels, tout de fouet et de cuir vêtues,

Sans monture ! Le dépit de mon Raoul s’ancre dans le bas ventre, jusque dans les profondeurs intestinales ou infernales, je ne sais plus, d’un Tartare grec. Mais quand la blonde Alcyne et la brune Morgance approchent, le Tartare se fait Elysées et mon borgne glabre s’illumine. Le sourire ponctue.
V’s’aimez les trucs de gladiateurs, les filles ?

Alcyne a écrit:

Elle observe Morgance, sa partenaire, avec laquelle elle devra entretenir une saine rivalité. Un peu fluette la brunette, pourvu que les coups de phalanges ne restent pas trop longtemps gravés dans sa chaire. Mais deux ans d'avances, elle devrait être plus expérimentée. Alcyne la considère un bref instant avant de lui accorder un franc sourire, un de ses sourires qui donne une chance de bien s'entendre.

Elle ne s'attarde pas longtemps sur Morgance, ses yeux pivotent très vite vers le talentueux Saint Bernard. Celui-ci sort un mot incompréhensible, où est-ce que ce (faux) borgne est allé chercher ce mot ?

Raoul a écrit:: V’s’aimez les trucs de gladiateurs, les filles ?

On vous l'a dit, Alcyne est passée un peu trop longtemps à l'écart. On apprend rien entre les lapins et les marcassins. En quatre mois, c'est tout juste si elle a appris à compter et à écrire comme un gaucher écrit de la droite, alors l'histoire romaine et elle, ça fait pas qu'un. Mais cela s'applique à de nombreux domaines. Par exemple, quand on lui demande : "Aimez-vous la nourriture épicée ?", elle répondra toujours : "Oui, j'aime la nourriture et je pisse !" avec une évidence qui laisse confondre fins sarcasmes et grande naïveté.

Alcyne s'imagine une sorte de pratique étrangère qui réunit plus de deux personnes, mais préfère demander avant de dire une ânerie qui la fera passer pour une ânesse devant son idole.

Les trucs de gladiateurs Raoul ?

Raoulleglabre a écrit:: Le lendemain, 2 février, mais avant.

Alors mesd'moizelles, rap'lez-vous bien ! Si on vous aborde, pas d'bavardage ! Pas d'mot ! Tou'd'suite... la riposte !
Raoul Leglabre, capitaine vétéran des guerres de l'Aristotélité, il a dû toutes les faire, sauf celle de Bretagne, se rajuste le froc. Deux qu'elles sont dans sa compagnie de jouteurs gymnopédiques. De la chair tendre. Raoul est droit.
Alcyne ! Démonstration !
Raoul fait craquer ses doigts. Il adore faire ça.
Bon Morgance, regarde bien ce que je fais ! Je suis... Toi !
Raoul est vaillant meneur d'homme et avec les femmes, bien davantage... Inflexible. Morgance, juvénile comtoise prépubère ou presque, brune comme les blés, lève ses yeux de biches sur mon héros. Le cil est long. Le dos est droit. Les mains sont sagement posées sur deux cuisses en tailleur qu'une antique cotte de mailles de circonstance découvre fuselées à damner un angelot.
Et là, je suis le bonhomme qui veut [...]
Petit geste explicite, du bout des doigts. Les deux sont en place.
Mad'moiselle [...] qu'il susurre en s'approchant, mon spadassin.

Paf !

[...]
Raoul, cul par terre, bouche scellée, se passe la langue sur les dents comme un vieux boxeur qui vient de s'en prendre une.
Cornecul ! qu'il grogne en se relevant.
La comtoise est coutumière des mauvaises manières des barons de son pays. On ne la lui fait pas. Surtout quand elles sont deux.

Alcyne a écrit:: Le même jour,

Alcyne, parce que c'est elle la comtoise, ce n'est pas Morgance nom d'une pipe ! D'une pipe de Saint Claude même... Ville infestée par la chaude pisse. Bref, je m'égare. Alcyne secoue son poing endoloris. Elle comprend vite les consignes. Accoste/Riposte, une bien belle botte que lui apprend le Glabre.

Elle l'observe se relever perplexe. Il ne tient pas sur ses pattes le spécimen ? C'est l'âge certainement. Mais notre comtoise se doute bien qu'il ne va pas en rester là. Il cherchera peut être à se venger de cette humiliation. Elle reste vigilante pour les leçons à suivre.

Raoul ! Tu as fait exprès de tomber, c'est ça ?

Elle lui propose vaguement son soutien pour le relever.

Tintamarre a écrit:: Alors qu'il suivait sa moitié en boitillant, Esclandres vit son copain de loin. Heureux, comme un homme peut l'être lorsqu'il voit son camarade de jeu qu'il n'a pas vu depuis des lustres, il fait un grand sourire et s'avance bras ouvert en direction du Glaber.

RaaooouUul ! RaouuUul !

Morgance a écrit:: [La veille, le 2 février à l’entraînement]

Parce qu'elle lui avait fait un signe lui laissant la courtoisie, ignorante de qui était ce fameux gladiateur, le Glabre fit une démonstration … de ce qu'il ne fallait pas qu'elle fasse surtout.
Pliée de rire, applaudissant sa coéquipière, se moqua quelque peu du troisième larron.

Voilà ce que c'est que d'être trop sûr de soi, on se fait avoir par la première femme qui passe.
En tout cas merci pour cette démonstration. C'est une belle leçon à retenir : ne pas se reposer sur ses lauriers et toujours être sur le qui-vive.

Les laissant se débrouiller pour relever l'un et l'autre de le faire, il lui semblait qu'il était temps de se préparer pour le tournoi.
Il ne fallait pas déjà se blesser avant de commencer, ce serait ballot.
De sa besace, Morgance sortit une bouteille d'une eau de vie du coin et leur proposa de partager le contenu, après en avoir bu une bonne rasade.

Faudrait peut-être prendre des forces avant le tournoi.

[Le jour premier du tournoi]

Pas de bavardage qu'il avait dit Raoul, pas de mot, rien, faut agir de suite.
Ce n'était pas tomber dans l'oreille d'un sourd, alors imaginez bien que lorsque Esclandres se pointa les bras ouverts en criant Raoul, Morgance ne chercha pas à comprendre si c'était du lard ou du cochon, surtout que le tournoi avait débuté.
N'étant pas aussi forte que ses partenaires de tournoi, Morgance devait ruser. S'approchant de l'homme, tout sourire, comme pour l'accueillir, lui fila un coup de pied bien placé entre les jambes.
C'était le moins qu'elle puisse faire.
Laissant ses deux coéquipiers finir le combat, Morgance se tenait prête à crier pour avertir si l'acolyte de l'homme s'approchait.

Tintamarre a écrit:: Pas taper ! Pas taper ! j'suis un couupain !!!

Les roustons au niveau de la gorge, le guerrier pose genou à terre, la larme à l'oeil

Même pas mal...

Il se mord les lèvres, c'est un guerrier. Il en a vu d'autres, il en verra encore.
Dans pas longtemps du reste, Alcyne et Raoul semblent s'approcher d'un pas décidé...

Raoulleglabre a écrit:

Morgance, doucement c'est un [...]
Et paf, l'Esclandres ! Trop tard. Un coup dans les roubignoles, une balayette bien sentie et [...]
Elle est où Léa ?
Elle est où Alcyne ?
[...]
Esclandres, ça va ?
[...]
Comment ça, tu m'aimes ?

Citation :: 03/02/1462 04:10 : Vous vous êtes battu avec Esclandres qui essayait de vous bisouiller. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir son cœur.

Alcyne a écrit:: [le premier tour du tournoi]

Alcyne sort d'un buisson proche où tout le monde pourra se demander ce que diable elle fichait.

J'suiiiiis là ! Achevez-le ! Je m'occupe des bourses !

Quoi ? Il n'y en a qu'un ? Mais où est le second ? Il est avec Léa ce bougre ?

Alcyne donne un coup de pied - pied nu, ça ne casse pas de dents - dans la tronche d'Esclandres pour finir de l’assommer et s'empare de sa belle bourse remplie selon les termes du règlement.

On fera le partage après, j'garde tout, c'est plus sûr.

Elle se tourne vers Raoul qui semble pris de pitié pour son ami.

Deviendrais-tu faible Raoul ? Ya pas d'amis qui tiennent, faut pas leur laisser de répit !

Là-bas ! J'ai vu bougé, chaaaaaargez !!!

Leamance a écrit:: Nom d’une burne pleine de Pape !

V’la le Raoul ! Raoul et Léa, c’est une vieille histoire. La guerre dans le trou du fion des Royaumes - Bourges peut être? - c'est eux. La sécurisation des routes Catalanes, en plein conflit militaire, c’est eux. Certes, cela a terminé au Tribunal, mais quand même, c’était du sacré bon boulot.

L’Raoul, c’est l’ami d’Esclandres, le vieux pote, celui qu’on récupère le soir à la maison, même quand il se pointe à 2h du mat'.

Quand la brune Réformée l’aperçoit, tout comme son époux-qui –est-le-plus-beau, elle se sent en sécurité, et profite de ce moment pour aller se soulager derrière un groupe de jouteurs en pleine rixe.

Séant à l’air, l’ex Prima du Lion de Juda n’entend que quelques paroles, avant de se retrouver au sol, tête dans un nid de marmottes.

Là-bas ! J'ai vu bougé, chaaaaaargez !!!

La seule inconnue : urinait-elle ou déféquait-elle?

That is the question.

[hrp]
03/02/1462 04:10 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Alcyne de Raoulleglabre et de Morgance (coefficient de combat 11), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.[/hrp]

Mais Déos est avec elle...bien entendu. Il semblerait cependant qu'il ne sache pas laisser s'exprimer sa volonté clairement.

[hrp]03/02/1462 04:19 : Vous maintenez la foi de vos moutons, euh, des fidèles de votre diocèse. Grâce vous en soit rendue (+1030 PVD).[/hrp]

Tintamarre a écrit:: Poupinette... Raoul il m'a tapé avec ses groupies....

Dis y qu'c'est pas bien...

Leamance a écrit:: [...]

silence.

Léa a la tête dans le fion des marmottes.

Heureusement, Déos veille. Les marmottes hibernent.

Raoulleglabre a écrit:

[rp]Autre temps, même lieu. 4 thermidor de l'an IV. Extrait du journal de bord du Général Caffarelli [...] Rolle. La chaleur est étouffante et laisse présager l'enfer lorsque nous serons à Alexandrie. J'ai quitté Ferney avec regret. Nous avons embarqué nos dernières caisses, hier sur les chalands en direction du Rhône. Je rassemble mes outils et livres en savourant la vue magnifique depuis le petit château de la ville. Le lac de Genève brille sous le soleil de cet été. Louis Joseph m'a fait part d'une curieuse découverte qu'une compagnie de hussards a faite en allant fourrager. Il y a près d'ici une vieille mine d'or que jadis, les premiers réformés de Genève utilisaient pour leur réunions secrètes, dit-on. Un cheval s'est pris le sabot dans un trou et il a fallu deux bonnes heures pour l'en tirer. En débarrassant les anciens poutrages et trois étais brisés, la petite compagnie a découvert un fossile curieux. Il semble qu'il s'agissait d'un homme de belle prestance [...] [/rp]

Citation :: Forme : Vous êtes squelettique
Santé : Vous vous sentez solide comme un roc.

Aïe... ouille... survivre !

Morgance a écrit:

[Tour 2]

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Belles roustes que ce sont pris les trois compères.
Le plus fort dans l'histoire, c'était chaque fois des personnes proches de quelqu'un.
La veille la victoire fut faite sur des amis au glabre mais ce jour, chaque groupe était de très bonnes connaissances soit de l'une ou de l'autre des jeunes femmes.
Morgance laissait le soin à Alcyne de régler avec qui de droit, le premier combat mais Morgance aurait deux mots à dire à Desirade en particulier.

Se relevant péniblement après les combats, un œil jetés à ses comparses qui ne semblait pas en meilleur état qu'elle, l'éclopée se traîna tant bien que mal à la recherche d'un bout de pain oublié, mais rien de rien, il ne restait rien.
Il leur fallait retrouver des forces et la seule solution était de gagner quelques écus à la mine pour pouvoir grignoter un quignon de pain au feu de camp.

Remise de ses émotions, elle cria le nom de celle qui lui avait mis une belle branlée. Le pire dans l'histoire était que Desirade hésitait à participer au tournoi.

Deeeesiiiiraaadeee ! C'est comme ça que tu fais rentrer le métier ?

Citation :: 04/02/1462 04:12 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
04/02/1462 04:08 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Desirade et de Durandal.
04/02/1462 04:08 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Desirade et de Durandal(coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.
04/02/1462 04:08 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Elhann et de Nicbur(coefficient de combat 10), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.

Citation :: Forme : Vous êtes squelettique
Santé : Vous vous sentez solide comme un roc.

Alcyne a écrit:: Alcyne comptait les écus de la dernière prise, oui, depuis qu'elle sait compter, ça lui passe le temps.

A peu près 190 écus ! Youp [...]

PAM !

Coup derrière la tête, elle se retourne, reconnaît Elhann et...

BAM !

Une droite bien placée de la part de cet individu. Alcyne se tient la mâchoire et tente d'articuler :

Humpf... Tiens, prend donc ma bourse, il faut bien que tu refasses le plein. Pas toujours aux mêmes de les vider.

Finalement, ce n'est pas Elhann, ni Nicbur, qui parviendra à prendre sa bourse.

Elhann a écrit:: Elhann était plus qu'énervé depuis cette raclée prise la veille. Ajoutez à cela les coups qu'il a dû mettre pour repousser ceux qui voulaient profiter de sa petite faiblesse passagère, les coups portés dans le vide lorsqu'il a voulu allongé deux-trois taloches pour taxer une bourse qui lui semblait bien remplie et vous obtenez un gars qui promène au milieu de la cohue générale avec une furieuse envie de faire craquer quelques os. Et bien-sûr Nic à côté dans le même état, voir pire.

Un tintement d'écus sur sa gauche l'attire aussi surement que Genève attire les emmerdes.

PAM !

Une bonne taloche derrière la tête de la blondinette. C'est pas glorieux mais ça soulage. Alcy se retourne. "Et merde... y avait une chance sur combien ?" Vite, que faire ? Premier réflexe, faire ce qu'il est sensé savoir faire le mieux, lui coller une droite. Encore moins glorieux.

BAM !

Elle marmonne quelque chose en se tenant la mâchoire, il l'entend parler de bourse et de vider. Il sourit. Changera jamais ! Il se retourne et prends Nic par le bras.

Laisse tomber, elle est à sec.

1463

Raoulleglabre a écrit:: [rp]Un an plus tard...[/rp]

Il descendrait des molosses qui franchirent les alpes avec les légions romaines. On retrouve ses origines en suisse dès le troisième siècle, à l'hospice du Grand Saint-Bernard. C'est là qu'il s'était forgé une réputation de secouriste des montagnes et même des valons. Ce qui est mieux pour la vallée de la Loire. Le plus célèbre Saint-Bernard, Raoul Le Glabre, dit Glaber, sauva une princesse de France des griffes d'un infâme angevin en Saumur, sans qu'elle s'en rendit compte, en fait. Ce Saint-Bernard a le poil court, d'où son nom : Le Glabre. Glaber, en latin pour ceux qui veulent faire bien... Ermengarde de Faucogney, une farouche vosgienne, également son aïeule, fut jadis croisée avec Pierre Bayard de Terre-Neuve, un gaillard aventurier savoyard, voire un peu helvétique. L'histoire ne dit pas si c'était de plein gré ou vaguement forcée. c'est à vérifier. Ainsi naquit la variété glabre, à poil très court donc, la plus répandue aujourd'hui.

Que mon lecteur soit complaisant, oui Raoul se la joue, à mort. Double winner of Ze tournoi ! Mort et Rescusité en Lorraine ! Et ceux qui connaissent la Lorraine conçoivent la pénitence ! Bon, ok, mauvaise pioche l'an passé. N'empêche ! Raoul glaber, maître-es poudre, roi de la couleuvrine à main, escarmoucheur et shadok, Raoul is coming !

Bonjour les filles !

Hallô betite Fräulein !

Ulrichvonliechtenste a écrit:: Bonjour Sire Raoul. La place m'y est heureuse de vous y rencontrer.

Si Ulrich Von Liechtenste, bourgeois de Sion, apothicaire, astrologue et camelot ambuleur de la Compagnie [...]

Quelle compagnie ?

[...] La Compagnie, banane ! Il n'y en a qu'une ! C'est comme pour Tournoi !

Apothicaire, disais-je, et fabricant de potions, il n'a rien d'une "betite fraulein". Grand, comme il convient à un suisse, récemment émigré d'Arles après avoir longuement vécu à Genève, Ulrich est... beau. Merveilleusement beau, surtout avec sa fraise qu'il ne ramène qu'épisodiquement dans les genferei et autres leonin'stories. Cette fois, c'est comme acolyte du plus célèbre molosse à l'Edelweiss, qu'il est présent.

J'ai ce que vous m'avez demandé, sire Raoul, précise discrètement le sedunois. Alors, cette potion, vous ne devez la prendre que le matin. Trois schlouques, pas un de plus. C'est un concentré dilué de Calcarea phosphorica, c'est assez fort. C'est très bon pour les douleurs rhumatismales, les troubles de la mémoire et... la mauvaise humeur. Celle-là, c'est pour le soir. De l'arnica et de l'urine lusitanienne. C'est très bon pour les bleus et les bosses.

[...]

Vous avez des vomissements, les selles vertes, glaireuses et des flatulence fétide ?

[...]

Comment cela, je viens avec vous au tournoi ? Mais non voyons, je ne viens pas avec vous au tournoi ! Je suis honnête négociant et médicastre renommé dans la bonne ville de Sion et il est hors de question, Sire Raoul, que je vienne avec vous au tournoi qui est un lieu vulgaire et particulièrement inapproprié pour un gentilhomme de ma qualité et [...]

- PAF !

- F'est en'endu, 'e fiens afec fou au 'ournoi, Fire Raoul.

Dernière édition par Charlotine le Mar 20 Jan 2015 - 11:02, édité 1 fois

[Equipe Charlotine / Vignolles : les préparatifs]

Parce qu'il y eu un avant

Il se préparait depuis plusieurs semaines. Je ne connaissais de lui que les histoires qui se racontent le soir, au coin d'un feu ou d'une choppe. En fait, je n'avais appris son existence que l'année dernière, quand une paire d'helvète était venue s'installer en Provence. L'inculte que je faisais, je l'avoue!

Quand l'affiche avait été placardée, je m'étais jeté sur le blond, qui ne m'avait pas refusé cette participation à ses côtés. En même temps, le contraire m'aurait surement vexée, mais ça, je me garderais bien de le lui dire! Bref, j'avais accourue pour nous inscrire, sans vraiment réfléchir. Non parce que, quand on le fait .... réfléchir je veux dire .... y a de quoi se demander si faut pas être cinglé pour participer à un truc où on va se faire taper sur la gueule.

Sont fou ces helvètes, personne ne pourra me dire le contraire, mais sont si attachants. Et le temps passa, lentement, parce que depuis Grandson, le temps était plus long à avancer. Ne me demandez pas pourquoi, je l'ignore. Enfin, un matin au réveil, je lui avais dit "La semaine prochaine, nous partons". Et nous étions partis. Reprenant nos affaires pour rentrer à la maison.

On m'avait dit qu'il fallait être en forme. Pas de problème. Nous nous sommes entretenus mutuellement. Tantôt pratique tantôt théorique, la semaine aura été studieuse sous tous ses aspects et l'excitation s'était mise à monter. Celle du tournoi j'entends! A quoi vous attendiez vous? Alors nous avions prit la route, une fois de plus. Et nous voilà sur Fribourg. Mon second pieds à terre. La pression montait elle aussi. Merde, j'allais participer au tournoi!

La vieille s'était passée en taverne, à faire quelques calculs savant avec Raya. Heureusement qu'on nous confiait pas les caisses de la CH, sinon, je vous dis pas le bordel. Mais même en s'y prenant à l'envers, on y est arrivée. Déos existe! On a bu quelques chopines, puis il a fallu aller dormir avec une seule idée en tête .... faut gagner, parce que gagner le tournoi, merde, sur une carte de visite, ça en jette

Parce qu'il y a un pendant

Réveil de bonne heure. L'excitation que je vous disais. La journée est consacrée aux préparatifs. On range les armes, on planque ses écus. On laisse zébulon dans les pâturages. On regarde droit devant nous. La route vers Murat. Nous ne sommes pas seuls. Tous les participants se dirige vers le lieu de départ. Des têtes connues, d'autres non. Un regard vers le blond, un haussement de sourcils

Merde, me dis pas que tu emmènes ta tête d'Ours avec nous?! un soupir, un baiser. Demain sera un grand jour.

Raoulleglabre a écrit:: Trois bicoques de planches richement colorées se dressaient à côté des quelques fermes abandonnées qu'avait été Morat, jadis. L'"Ambulaire de repos" côtoyait Le "Morat Gogo" et le Pique pocket playa club". L'ensemble faisait belle figure pourtant. Ce qui frappait le passant, c'était la foule d'abord. Le bruit ininterrompu des bavardages, des cris, des appels. Là une gueuse qui pourtant en avait vu, remerciait le Ciel d'avoir passé un morceau de sa nuit avec Raoul.
Seigneur ! Bénissez cet homme si bien paré, présent du Ciel pour toutes les femmes de ce monde !
Ici, un poissonnier vendeur de médailles pieuses hélait d'une voix claire.
Il est beauuu mon poisson ! Qui veut du poisson ? Du bon poisson du lac ! Une médaille genevoise avec Sanctus dessus ! Il est beau mon Sanctuuuusss !
Raoul le glabre, faux borgne et vrai routier sympa, déambulait repus, entre les trefs. Limousin, Bavière, Bourgogne, Armagnac et Comminges, Franche Comté, Languedoc, Provence, Nürnberg, Wurtemberg, Bade, Sion, Guyenne, Berry, Champagne et Genève ! Ils étaient venus de loin, ils étaient tous là ! C'est bien simple, il y avait plus de gens là qu'à Fribourg. Une ville de planches et de toiles s'était construite pendant la nuit, où se mêlaient effluves de peintures fraîches et fritures de bricelets, poissons et viandes tournées.

Arrivé au lac (il y a toujours un lac à côté, en Suisse) mon héros étira longuement ses muscles encore raidis. Puis, d'un geste ample et terriblement sensuel, il fit péter la ch'mise et tomber la culotte.

Plouf !

[Equipe Charlotine / Vignolles : les préparatifs, suite]

Parce que "Demain", c'est aujourd'hui

L'heure était venue. Assis au coin du feu, nous peaufinions les derniers préparatifs. D'abord nous assurer que nous avions bien pris sur nous les écus pour notre participations. Bourses de 50 écus? Check! Ensuite, vérifier les paquetages, s'assurer qu'on n'avait pas prit avec nous des objets de valeur, parce que maintenant, ils seraient considérés comme perdus. Vérification des paquetages? Merdeeeeee !!!!

Invraisemblable. Nous les nanas, nous passons notre temps à toujours oublier quelque chose quand on voyage. Et là, j'avais fait tout le contraire. Les 3 bouts de parchemins étaient repliés dans ma besace. Je n'y avais pas prêté attention jusque là. Tant pis. Je me les traînais depuis des semaines. Si ça faisait des heureux, tant mieux. Y avait plus grave dans la vie.

S'en était suivi une balade dans les alentours. Ben oui, moi, je ne connaissais pas les lieux. Il fallait donc repérer buissons, arbres et abris en tout genre pour esquiver les coups ou sauter sur quelqu'un. Nous étions alors revenu au campement et là, grand moment de réflexion.

Alors, les options? qu'est ce qu'on fait? non parce qu'il nous faut être tactique si on veut avoir des chances de gagner! J'avais regardé Vignolles, presque désemparée par cette question existentielle.

Ah? parce qu'il ne suffit pas de foncer dans le tas et de frapper? non, apparemment, c'était un peu plus subtil. Moi je faisais confiance au destin qui m'était tracé, je ne m'encombrais pas de tant de préparatifs. On se fait pas chier, on va au plus simple! que je lui avais dit. Il ne m'avait pas contredite. On verrait plus tard s'il ferait preuve de toujours autant de confiance dans mes choix stratégiques

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