[Flood] L'midi en terrasse, le soir au zinc ! La picole ambulante

Oui une blague..

En souvenir... D'un jour .. Où pas très dans mon assiette je m'imaginais a voire un bel âtre tâter de la pie d'une vache la tête posée élégament contre son flanc pour délicatement en tirer du lait .. Mais.. C'est une autre histoire.. Faute de vache revenons à nos moutons..

Et faisant un grand sourire à Harchy..

Alors Harchy.. Camelot.. Cela sonne bien.. Tu aimerai..?

Sachant pertinement qu'Harchy adorait fureter sur les marché voir les dévaster, quite à tâter de la géôle.. Qu'il avait risqué sa vie jusqu'à aller chercher nourriture en compagnie du félon de pat pour la ramener à ses frêres et soeurs..

Et secouant la tête approcha sa choppe vide tout en poussant le verre de lait..

Tavernier j'ai soif..

dis t'elle en souriant au Capitaine

Folie poussa la porte de la Taverne, et entra d'un pas léger. Elle rabaissa sa capuche et pris deux secondes pour analyser l'endroit.
Elle reconnu au fond de la salle, Harchette et Massy... en train de discuter avec un Homme qui lui était étranger, enfin, pour le moment.
Il devait s'agir du fameux capitaine...
Elle se dirigea alors vers eux, et afficha un beau sourire

"Bonjour!"

inclinant respectueusement sa frimousse devant l'Homme


"Folie, ravie de faire votre connaissance... Je peux me joindre a vous?"

elle adressa ensuite un discret sourire a Harch et Massy qui se trouvaient la...

Oui, Camelot, ça sonne bien. [/i]

Harchy se rappelait quelques affaires. Il souriait déjà à penser aux marchés qu'ils pourraient visiter. Harchy humait l'Armagnac le sourire au lèvres.

Pas un breuvage de béarnais ça ! J'ai encore un peu de pain et de viande de mon dernier voyage. Un peu de féraille aussi. C'est que je m'organise au mieux. On ne sait jamais.[i]

Fait un clin d'oeil à Massy. Harch se retourna vers la porte qui venait de s'ouvrir sur Folie. Il sourit.

Tu est là toi aussi ?

Sourire a Harchy regard vers l'encapuchonée qui entre..

Folie... Bien tu ne t'es perdue..

Sourit

Capitaine je vous présente Folie il me semble qu'elle aimerait se joindre a nous..

Se lève donne sa chaise a Folie et va rechercher une choppe de derrière le comptoir prenant au passage une pomme .. Pose la choppe et croquant dans le fruit regarde le capitaine qui semble en pleine reflexion.

Perdu dans ses pensées, le Capitaine n'avait pas vu la nouvelle venue jusqu'à ce que son filet de voix vienne lui caresser les tympans. Il leva lentement le regard vers elle, affichant un visage dénué de sourire, sans aucun doute l'esprit encore préoccupé par quelques idées noires.

C'est seulement lorsque Massy lui avait adressé la parole que Mélian retrouva ses esprits, son regard semblant enfin voir la donzelle lui faisant face.

Prends donc place, trinques et bois avec nous, à la gloire de Déos

Curieux, il s'empressa de questionner la dénommée Folie quant aux raisons de sa visite.

Et quel bon vent peut pousser un beau brin de fille comme toi du coté de la Compagnie ?
Que sais-tu de nous, et que recherches-tu ?

Un sourire vers Harchy qui la tenait par la taille, lui présente sa pomme pour qu'il en croc un morceau, prend sa choppe et trinque avec le Capitaine , Folie et Harchy

A la Réforme A l'Exil Que Deos Guide Vos Pas

Buvant doucement le breuvage qui décidement était beaucoup plus goutu que le lait.. Regarde Folie qui semble a son tour être partie dans le royaume de la songerie..

La blondinette s'installa autour de la table. Elle attrapa la choppe qu'on venait de lui servir et trinqua avec les autres

A la réforme et à Deos!


"Et quel bon vent peut pousser un beau brin de fille comme toi du coté de la Compagnie ?
Que sais-tu de nous, et que recherches-tu ? "


Elle se retourna alors vers le capitaine et esquissa un sourire...

Hum. Disons que j'ai entendu parler de votre Compagnie et je pense qu'elle pourrait m'apporter beaucoup...
Je dois avouer que je vagabonde depuis peu sur le chemin de Deos, mais ma foi est grandissante et mon désir d'apprendre est constant.

Elle marqua une pause, pris une petite gorgée et continua

Camelot... c'est ce qui m'amène ici.
Voyager, parcourir les étalages, flâner, troquer, acheter, visiter de nouvelles contrées... ca me donne l'eau a la bouche.
Alors... si y'a une p'tite place pour "un beau brin de fille " comme moi...

Souriant plus franchement, elle trempa ses lèvres dans le doux breuvage ambrée et regarda le capitaine.

Il y a en ce vaste monde, une place pour chacun d'entre nous, c'est une certitude. Mais il est parfois bien ardu de trouver cette fameuse place, même lorsque celle ci se trouve à notre portée. Certains traversent parfois la vie sans jamais trouver la leur...



Folie vit le capitaine se lancer dans un espèce de dialogue philosophique sur la place de l'individu dans le monde... humm...elle écouta attentive, sans rien dire... mais fut tout de même soulagée lorsque celui ci se reprit.. la questionnant au passage.

Attention belle enfant, j'ai l'impression que tu t'imagines que les camelots ne sont que des adeptes du chope-ingue et du lèche-étale... si tel est le cas, ta frimousse risque bien vite d'afficher de la déception. Et cela me siérait guère. As-tu déjà pu prendre connaissance de la charte de la compagnie ?

N'ayez crainte... je sais a peu prêt a quoi m'en tenir, et je me doute bien, forte heureusement d'ailleurs, que ca ne se limite point a cela. Je voulais juste vous faire savoir qu'il y avait la certaines activités qui me réjouissaient.
La charte de la Compagnie? hum.. oui, j'ai été y jeter un coup d'oeil en effet .


Fixant un peu plus l'homme devant elle, elle se remémora le parchemin qu'elle avait lu un peu auparavant et murmura discrètement, comme pour elle même... "Florebo quocumque ferar" ...

Vous me pardonnez, je ne l'ai point encore exactement en tete...

Elle poussa la porte du... "diou... quoi ?" bref, la porte de taverne.

Demat !

Elle sentit immédiatement quelques paires d'yeux sur elle. "oups, j'ai merdouillé là... Comment donc qu'ils disent ici ?".

Petit sourire accompagné par des "bonsoirs" individuels, histoire de passer inaperçue.

Arrivée devant le tavernier, Madeline commande à boire.

Un double chouchen mon brave ! Et tournée générale dans la foulée !

Petit mouvement de l'index de droite à gauche

Oh détrompez-vous, ce n'est pas normand, c'est breton ! Tout comme moi d'ailleurs ! Mais ce que vous me proposez là est un très bon cru.
Trinquons si vous le voulez bien, et après, vous me ferez goûter vos spécialités locales.

"pouf" culcul sur le tabouret, Madeline tente de comprendre...

Kenavo ? Il faut que je parte ?
Poisson ? Non merci, pas avec le chouch, ça se marie mal...
Fleurs ? Bouquet ? La marquise est touchée, c'est toujours mignon un inconnu qui vous offre des fleurs.

Et bien si cela peut vous faire plaisir jeune homme, j'accepte avec grand plaisir. Trugarez.

Elle se retourna et vit a sa grande surprise une grande silhouette familière se diriger vers elle.
Petit sourire a l'Amiral.
Elle prendrait la peine de lui répondre plus tard, et de toute facon, il connaissait dejà ce qu'il en était. Il avait déjà eu les explications, et elle également.

Elle se reconcentra donc sur Mélian, scrutant ces levres bouger avec interet.

Citation :

Je vous pardonne, je vous pardonne... mais c'est le pardon de Déos auquel vos actions et vos dires doivent être dévoués. Seul son jugement importera le moment venu.

La blondinette aquiesca. Il lui pardonnez... c'était déjà ca.

Citation :

Pour ce qui est de la fameuse charte, en avoir pris connaissance ne saurait être suffisant. On nous taxera sans doute de tatillonite aiguë, mais celle ci doit être apprise par cœur. Et on ne badine pas avec ça... c'est le vieil Izaac qui se charge à sa guise de l'interrogation écrite, pratique et orale. Vu la rigidité et le soucis du détail dans lesquels il se drape habituellement, je ne saurais trop vous conseiller d'aller bucher sec avant d'envisager postuler chez les camelot.

Et voila qu'elle ne savait pas encore si elle était prise qu'on lui reprochait déjà de ne pas avoir appris par coeur sa leçon. Elle écouta le doux refrain de l'Homme en face d'elle. Il avait l'air fatigué, peut etre agacé, et surement bien pressé de rentrer chez lui...
Elle attendit qu'il termine ce qu'il avait a dire et termina sa choppe.
Encore faut il que je sois accepté... mais peut etre parlerons nous de ça une autre fois, je vous vois fatiguer. et Je ne voudrais point vous indisposer plus.

Appuyée sur un coude, dans la pénombre propice, car les pénombres sont aussi propices que l'ombre pour un animal endolori par le doux soleil d'hiver en plein désert.. Donc, appuyée sur un coude dans la pénombre Massy écoutait lassivement les blablis blabla des papotis de chacun, le préboit qui s'égosillait devant le minois d'une belle qui donnait son de sa voie une couleur étrange d'une langue pour Massy inconnue, Sancte qui sommeillait ou scrutait ou plutôt non invitait à la réflexion les convives quand Mélian sûrement harassé s'égosillait à perdre haleine à essayer de faire prendre conscience aux pitits oisillons un peu trop pressés..
A la phrase du genrre de la belette sauvageonne dict folie qui semblait vouloir dire..

"Je serais pas été plus avancée si j'aurais lu tous les livres.." dict vieux lostien dont je tairai le nom car aucune importance en ces lieux..

Massy souleva son pauvre corps .. Enfin pauvre.. Esseulé serait terme plus juste pour insufler après avoir saluée Préboit..

Ce n'est la fatigue d'un juste qu'il faut voir ici Folie mais le besoin de satisfaire notre curiosité..

Puis faisant un grand sourire a la dame..

Bonjour je suis Marquise enchantée..

Et de prendre un verre pour le boire d'un trait

Tournant la tête vers l'homme qui s'adresse à elle.

Mais il est charmant comme tout votre "bougre" comme vous dites ! Bon, il est vrai qu'il me faut un certain temps pour poser les mots par terre, les trier, les traduire puis comprendre le sens, mais j'ai connu pire vous savez !

Répondant alors au "bougre" en question

Oui la Bretagne est très croyante messire. Nous ne manquons pas de serviteurs de l'EA. Mais le druidisme y est également très présent, très représenté. Cela se passe plus ou moins bien je vous l'accorde, mais... qu'est-ce qui se passe bien de nos jours ?
Quant à moi, j'aime m'instruire et savoir que le monde ne s'arrête pas au delà de Fougères ou de Rieux.
J'ose espérer que ma présence en ces lieux ne met personne mal à l'aise.