[RP] L'ouvre moi ta porte, mon ami le Roi !

Camelot Messages : 5691 Date d'inscription : 11/06/2009

--Azharr_de_Montestier a écrit:

Azharr était parfois capable de se recentrer sérieusement, lorsqu'il s'agissait d'un sujet grave.
En l'occurrence, son illustre ascendance, qui continuait à planer comme une ombre au dessus de sa tête, le préoccupait.
Depuis sa chambre Helvète, il potassait ses archives. Et quelque chose le tracassait. Il possédait bien certaines pièces, des annonces, des courriers personnels qui allaient dans son sens mais...Ah, il lui manquait des éléments, trop d'éléments.
Décidément, il fallait faire quelque chose. Il était toujours souhaitable de faire quelque chose.

Il réfléchissait à toute vitesse. Il ne savait pas encore quoi lui demander, mais comme toujours, il était tout à fait certain qu'il aurait effectivement quelque chose à lui demander.
Froucht, les parchemins s'accumulent, s'amoncellent, volent lorsqu'Azharr veut lire comme par hasard celui du dessous. FROUTCH j'ai dit, FROUUUCHT les parchemins ! Calme toi Azharr, calme toi, tout va bien se passer.

C'était pourtant évident que tout cela allait déboucher sur une nouvelle lubie délirante. Mais cette fois, on tapait dans le haut de gamme.

Et il s'agita à nouveau, brassant de l'air, et du parchemin donc. FROUCHT FROUCHT toujours.

Des instants mémorables s'annoncent.

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Camelot Messages : 5691 Date d'inscription : 11/06/2009

Zulma. a écrit:: Zulma était venue, elle avait écouté.
Oui, elle savait ce qu’était le Louvre, elle savait même que c’était à Paris, et qu’un nouveau roi y était installé depuis quelques mois, un roi qu’elle ne connaissait pas. En revanche, elle connaissait la consort. Enfin, connaitre était peut-être un peu abusé, disons que la Malemort et Zulma s’étaient croisées et fréquentées il y avait de cela longtemps. Zulma se souvenait d’une femme pas totalement insupportable, ce qui selon ses critères n’était déjà pas si mal.

Le Louvre donc.
Pour rencontrer le Roi.

Zulma trouvait la chose sans intérêt.
Ils en auraient pour des jours à se geler les fesses sur des mauvaises routes, à croiser des gens plus ou moins fréquentables. Elle allait devoir dormir sur des chaises inconfortables devant des portes de chambres d’auberge à veiller sur la sécurité du Prince. Et, pire que tout, elle allait devoir endurer son insupportable caquetage de séduction auprès de Léamance.

Mais soit.
Le Louvre.
Le Roi.

Braquemart fut prévenu, Léamance également. Ainsi que tout un tas de personnes qui constitueraient la suite d’Azharr et dont Zulma ignorait tout.
Les malles furent hissés sur des charrettes, vêtements, provisions, écus... Le Prince irait à cheval, Zulma également, les autres se débrouilleraient. La flamande prit tout de même soin de faire préparer une monture pour Léamance, ce qui ne manquerait pas de faire plaisir à Azharr - du moins l’espérait-elle.

Le trajet dura des jours.
Ils se gelèrent les fesses. Les routes furent mauvaises. Les rencontres plus ou moins fréquentables. Et les nuits de Zulma sur des chaises, mauvaises.
Quant à Azharr et à Léamance...

Paris.
Ça grouille, ça pue, ça piaille.
Tout y est étroit, on étouffe, il faut rester sur ses gardes en permanence pour ne pas se faire voler sa bourse ou pire.

Que le Prince règle ses affaires et qu’on reparte. Le plus vite sera le mieux.
Zulma s’interroge tout de même... que sont-ils donc venus faire à Paris ? Elle l’ignore encore.

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Camelot Messages : 5691 Date d'inscription : 11/06/2009

--Leamance. a écrit:: Tagada Tagada Tagada

La Franche Comté, La Bourgogne, La Champagne, puis enfin le Royaume de France. Le voyage, bien qu'en contrées Barbares et de mauvaise Foy, fut agréable et inconfortable. La taciturne Flamande était d'une efficacité remarquable en terme de logistique, et le Prince de compagnie amusante.

Suite au Tournoi de Genève où il avait été son co-équipier, Azharr de Monestier avait convié l'ex Primus Inter Pares du Lion de Juda à l'accompagner au Louvre. Et pourquoi pas, c'était elle aussitôt emballée ! Tout un monde à découvrir qu'elle ne connaissait pas, et ce serait l'occasion de promener son Ichtus dans les couloirs Royaux. En plein scandale d'excommunication de l'Empereur, cela tombait pile poile.

Depuis la chambre de l'Auberge Parisienne où ils étaient installés, Léamance s'apprêtait à vêtir une Houppelande afin de se présenter convenablement au Roy. Elle n'était pas éduquée aux salamalèques de la Noblesse, mais se doutait bien qu'on ne débarquait pas en bottes, braies et chemises noires – telle un cafard dans le gratin.

Léa sort dans le couloir et tape à la porte du Prince, avec une question fondamentale.

TOC TOC TOC

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Camelot Messages : 5691 Date d'inscription : 11/06/2009

sergent_braquemart a écrit:

TOC TOC TOC

Comme les trois coups portés sur le sol du plaid par le sergent Braquemart, pour annoncer une arrivée.

Le rôle du con qui part éclaircir le terrain, c'était toujours pour sa pomme.
Le champ de bataille, ce n'était pas un problème. C'était sa raison d'être et il s'en accommodait plutôt correctement.
Mais faire le guignol chez les rupins, déguisé en héraut improvisé, cela ne correspondait pas à ses attributions.
Il s'acquittait donc de mauvaise grâce de la tâche confiée, bien malheureux de se faire remarquer de telle façon.

Posté sur le côté de la grande-porte, il souffla puissamment dans sa trompe, pour en tirer une note sans nuance,

Avant d'annoncer :

Finalement, même si le vin Helvète était dégueulasse, l'homme d'armes n'était pas si mal, à ne rien foutre dans leurs montagnes.

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charlotine a écrit:: Elle était là, elle aussi.
Elle ne savait ni trop pourquoi, ni trop comment ... Mais elle avait suivi la nouvelle ambassadrice helvète jusqu'en terres françaises.
Elle n'avait plus mis les pieds dans le Royaume depuis ses affaires en Rouergue, alors qu'elle avait fièrement mené son armée, aux côtés d'armées françaises, pour les aider à mettre un terme aux agissements de Namaycush.
C'était si vieux .... Mais cela restait un très bon souvenir, que d'avoir combattu ainsi, sous les couleurs genevoises.

Bref.

Ces temps étaient révolus. A présent, elle venait, pour une visite de courtoisie, en tant que représentante de la Presipauté. Elle accompagnait sa sœur de foi, mère spirituelle et source d'inspiration dans certains domaines de sa vie, et Azharr, vieille connaissance, avec qui elle avait sympathisé après le tournoi.

A défaut de savoir pourquoi ils avaient entrepris ce voyage, elle savait qu'elle apprécierait le séjour.

Richement vêtue, comme il se devait quand on venait se frotter à la noblesse des lieux, elle tournait en rond dans sa chambre, attendant patiemment que l'on vienne la chercher pour la suite des festivités

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J'allais ouvrir la bouche quand j'ai entendu une petit voix dans ma tête. C'était Izaac alors je me suis tue

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