Paroisse d'Annecy

Que soit lu, connu et porté partout cet avis du conseil diocésain de Genève, de la part des fidèles aristotéliciens aux fidèles aristotéliciens !

Que la bénédiction du Tout-Puissant illumine le cœur et libère les esprits, mêmes simples comme celui du prélat Estevan de Mortelane, Vice Primat du Sous concile Francophone Impérial, évêque de Toul.

La communauté des fidèles est désolée mais peu surprise de constater que d’aucuns clercs de l’Église de Rome, inspirés par le Sans Nom, persistent dans le mépris de la vérité des faits.

Ces gras prélats romains qui s’affublent du masque de la vertu, se drapent humblement d’or et souillent leurs enfants de chœur dans les bacchanales d’Asmodée, décidemment paille-poutrent dans l’œil du voisin !

Que Mnémosyne, déesse de la Mémoire chez les païens, viennent au secours de ces hérétiques ! Qu’elle leur rappelle :

- Que la fin de l’accord d’alternance de la gestion de la cure de Genève, et non de l’évêché, lequel n’a jamais été concerné par ledit accord, fut décision politique prise par l’avoyerie de Genève à l’encontre d’un clerc qui feignait de se croire évêque quand un Primus inter pares réformé tenait la cathèdre, en un temps où les conseils diocésains flottaient dans l’inutilité des limbes celsiennes ;

- Que le père Stanislas fut bel et bien durant vilaine lurette un bon et brave curé dévot à Rome, nommé à Bourg par l’évêque Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau ;

- Que cette Réforme de la foi aristotélicienne repose sur l’interprétation fort grave et docte de tous les croyants instruits en les livres sacrés, véritablement clercs et qui en débattent, celui des Vertus apparaissant parmi les premiers du Culte vénérable rendu au Tout-Puissant, Créateur du Monde et Repoussoir du Sans-Nom ; que la « liberté aristotélicienne » n’est point pour eux vaine parole, mais vérité qui engage le fidèle à la responsabilité envers ses semblables ;

- Que Rome multiplia les croisades meurtrières et inutiles à l’encontre de Genève et la Confédération, sous prétextes les plus fallacieux et délirants, dont le plus facétieux fut l’attaque d’une armée savoyarde par un chariot de poissons genevois ; que ce sont ces croisades qui ont, avec l’exemplarité du comportement des aristotéliciens réformés, fait basculé les Helvètes, parmi tant d’autres, dans la Réforme de la foi aristotélicienne ;

- Que le très contesté archevêque Neocor fut certes attaqué, mais non séquestré comme l’affirme l’impie et orgueilleux Rodrigue, moderne Bélial qui se targue d’être évêque de Genève quand les fidèles ont placé le très docte et pieux Zarathoustra à cette place éminente et respectable ;

- Que le très fourbe Pie de Valence est déjà connu pour ses impôts diocésains qui oppressent le petit peuple de Lyon quand le diocèse réformé de Genève, lui ne connait nulle fiscalité ; que Pie l’impie n’a fait que refuser l’élection de la Lectrice aristotélicienne réformée Jenifaël Luna de Castelnau Montmirail, pourtant portée par les prières des fidèles pour mieux y placer un sous-fifre ; et ce quand le conseil diocésain de Genève, sensible aux prières des Anneciens et préférant la piété à l’orgueil, reconnu Salomee, prêtresse romaine, comme curette de la cité.

Adonc, puisque les hiérarques romains persistent dans leur conduite hérétique, provocatrice et belliqueuse, le conseil diocésain de Genève rejette la candidature de Rodrigue à la cure d'Annecy, conscient des risques de troubles civils qu’il représente donc ; qu'Estevan de Mortelane, Vice Primat du Sous concile Francophone Impérial, évêque de Toul apprenne à se taire, s’il n’a rien d’utile ou de pieux à dire.

Que les adeptes du Sans-Nom cessent donc de tenter de faire prendre les vessies romaines pour des lanternes aristotéliciennes !